jeudi 23 août 2018

Open swim stars Paris 5 kms



Cette année , la sciatique dont je souffre m'a empêché de m'aligner sur mon objectif sportif de l'année (l'ultra ardèche) . Depuis cette impossibilité, je teste de nouvelles choses. Après le raid VTT bien costaud, voici la natation en eau libre longue distance.

Deux options s'offrent à moi : un 5 kms ou un 10 kms . Pour cette première , je vais choisir le 5 kms car la barrière horaire du 10 kms (moins de 3 h) me fait un peu peur.

Du coup, je fréquente à nouveau la piscine de ma commune , à raison de deux séances de 3 kms hebdomadaires. Même entraînement que pour un ironman : je nage non stop, sans artifices ni matériel.



Au bout de quelques semaines rassurantes , je décide d'augmenter la distance progressivement 3,5 puis 4 kms et enfin un test grandeur nature : un 5 kms en piscine. Je boucle celui ci en 1 h 22.
Me voilà donc prêt pour l'épreuve.



C’est sous un soleil de plomb que je me rends à Paris ce samedi 16 juin. L'écoute du premier match de l'équipe de France lors de cette coupe du monde m'accompagne durant tout le trajet.
Arrivé sur place, je cherche longuement une place de parking gratuite (en vain) pour finalement trouver un emplacement payant et cher ... ( 35 euros les 6 heures !!!)

 

J'arrive à rejoindre le village de départ ou se tiennent des stands écolos (vive l'eau , vive les smoothies ...) et le parcours du combattant pour récupérer son bonnet et se faire marquer . L'organisation a opté pour la multiplication des files (et donc du temps d'attente)  : une pour retirer son sac d'inscription et une autre pour se faire marquer son numéro de nageur sur l'épaule ou la main.
Arrivé assez tôt, j'ai tout de même réussi à éviter la masse des participants.

 

Maintenant place à l’attente. Marrant de voir toutes ces personnes en maillot de bain ou en combinaison déambuler autour du bassin de la Villette. Si on ajoute à cela les supporters  déguisés des différentes équipes du mondial , on obtient  un mélange sympathique digne d'un départ de frappadingue .



Je profite de cette attente pour découvrir Théo Curin , parrain de l'épreuve, 4 ème des derniers jeux paralympiques de Rio et qui partagera ma course. Ce jeune homme est amputé des deux membres supérieurs (à hauteur du coude) et inférieurs (à hauteur du genou) mais offre une fluidité et une efficience de nage stupéfiantes.



L'heure du départ approche. Afin de se rendre sous l'arche , des navettes se chargent de nous amener à destination. Derniers réglages ( vaseline pour éviter les frottements de la combinaison, mise en place du bonnet ... ) , puis c'est l'heure de l'entrée dans le sas de départ.



Ne connaissant pas trop mon niveau , je décide de m'élancer au milieu de la cohue ; encore une bonne idée ... Une véritable machine à laver. On se monte dessus, On se file des coups, je veille à ne pas recevoir un coup de pied dans la tête de peur de perdre mes lunettes. Il faudra du temps pour étirer ce peloton.



Une fois ce moment derrière moi, je commence à apprécier mon environnement. L'eau est bonne (21 °C), propre . Les péniches stationnées sur le bord du canal de l'Ourcq offrent un paysage différent des habituels voiliers marins. Les ponts sous lesquels nous passons , nous permettent d'admirer Paris d'une autre façon. Et ce monde, positionné sur les berges ou sur les passerelles rend l'épreuve plus conviviale.



Le temps passe vite et l'entrée dans le bassin de la Vilette sera symbolisé par l'apparition de longues algues que nous arrachons à chaque mouvement de bras. Cela ne m'a pas dérangé mais je sais que cela a perturbé plusieurs concurrents.



L'arche d'arrivée se présente à moi et pour stopper le chrono il est nécessaire de frapper la plaque. Chose que je réalise avec un grand plaisir !



Je n'ai aucune idée de mon temps final vu que les départs furent échelonnés et je fus le premier surpris en  découvrant ma belle perf : 37 ème en 1h13min 52 s. Mieux qu'escompté et avec une forme finale optimale qui m'aurait permis de continuer .

Voilà donc un nouveau défi dans ma vie sportive. Les années passent et je découvre d'autres épreuves qui m'offrent des perspectives d'avenir intéressantes.



 Tant mieux. Et surtout, que cela dure !



2 commentaires:

  1. Beau succès ! Fluctuat nec mergitur notre Captrail. Mais où mets-tu les clefs de ta voiture pendant l'épreuve ?
    BenL

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