dimanche 30 mars 2014

Les 6 heures de Loos

Mes incisives se mettent à pousser, mes poils aux reflets roux s'allongent , ma queue frétille ... je le sens , oh oui je sens bien, je commence à me métamorphoser en hamster .

C'est que deux 6 heures en trois semaines laissent des séquelles psychologiques irréversibles . Je fais dorénavant 8 tours de rond point avant d'en sortir, j'enchaîne les tours de l'arbre de mon jardin jusqu'à atteindre la distance marathon . Tourner, tourner, tourner invariablement, tourner, tourner, tourner jusqu'à ne plus tourner rond.

Le weekend avait pourtant bien commencé avec une oxygénation maximale autour du Val Joly. En vue d'un futur off j'ai pu dénicher des trouées façon sanglier et j'y ai laissé le mollet , j'ai pu jouer l'équilibriste façon koh lanta et j'ai fini dans la flotte . De quoi accueillir de futurs courageux avides d'aventures sauvages et piquantes !

41.3 kms et 650 m D+ en 4 h00, tranquille.



Le lendemain,  Tout s'est malheureusement gâté. Cette folie , latente depuis La Gorgue , a resurgi, extrêmement contagieuse. Je l'admets , j'en suis certainement le responsable et je transportais ce virus en moi depuis 3 semaines. Mais comment imaginer que ce mal pouvait s'en prendre aux enfants ? Ou est la justice ... si jeune et déjà en train d'enquiller les tours . Triste image de cette nouvelle parentalité irresponsable.

Pourtant, je l'avais prévenu : "Gabriel, tu fais qu'un tour avec papa après ça peut devenir dangereux ..." , que n'ai je pas dit ... la chair de ma chair, mi rahan mi attila, a sombré lui aussi au fin fond de la folie.

Digne héritier , jusqu'au petit regard lancé au ... "beau visage" (moi j'appelle ça les fesses ...) des coureuses qui nous doublaient.
Digne héritier, quand à l'agonie , une autre demoiselle l'encourageant lui a fait trouver son second souffle.
Digne héritier .

Et dans tout ça , que faisait son géniteur (à part mater les postérieurs ) ?

Il jubilait de fierté .

Accessoirement, les 6 heures de Loos se sont bien passées  : cadre agréable au sein d'un parc urbain bien boisé. Revêtement nickel bien que quelques racines jalonnent de ci de là le circuit d'1km560 composé de faux plat montants et descendants.
L'organisation au top, pointage précis, ravito complet , ambiance sympa, récompenses très honnêtes au regard du tarif d'inscription (10 euros pour un sac, des chaussettes, une serviette et de la bière !), résultats très rapides.
Content d'avoir pu croiser les collègues : Baboune, Manu et le coureur tout en vert que j'avais croisé à la Gorgue et dont je ne me souviens plus le prénom mais qui va réparer ça en me laissant un petit message ! (toutes mes excuses )

Mon objectif d'enchaîner les kms fut atteint : 63 kms en 6 heures avec un marathon dans les jambes la veille. Proche des 67.5 kms d'il y a trois semaines avec deux jours de récup avant la course. l'endurance s'améliore, les jambes ne sont pas excessivement lourdes . Bref, tout va pour le mieux ... pour l'instant !

Résultats ... ICI  !

dimanche 23 mars 2014

off de l'Escarpelle

En ce dimanche matin frais et ensoleillé, rdv est donné à Flers-en-Escrebieux ou Vivien nous a organisé une petite sortie de 26 kms au travers divers marais, terrils et campagne du Sud Pévèle.



Nous étions 13, comme le nombre de desserts un soir de Noël en Provence ou comme les douze salopards avec un de plus...

 

Bref, nous étions beaux , jeunes et propres ... pour l'instant !




Le début du parcours extrêmement roulant nous fait découvrir les jolis coins des environs :  des étangs, un château,

 

 une oie sauvage , agressive et avide de déguster de la chair de trailer ...le nord quoi, dans tout ce qui fait son charme.



La suite sera moins facile mais beaucoup plus marrante avec notre arrivée aux abords des terrils des Paturelles et de l'Escarpelle que l'on va sillonner dans un sens comme dans l'autre avec comme seules règles :

1- tout droit tu monteras


 

2- les chemins, même si il y en a , tu éviteras

 

3- si tu vois pas de chemin , t'es sûr que c'est par là que tu passeras


 



4- pourquoi se contenter d'une ascension alors qu'on peut s'en enfiler 5 dans le baba.

Tient tant qu'on parle d'enfiler ...




Les montées sont sèches, pentues et instables,

 

les descentes amorties par l'aspect sablonneux des résidus miniers permettent de se lancer à grandes foulées dans ces pentes noires.



Gare à la chute, pierres, troncs , ronces ...



Finalement , après avoir arpenté ces terrils dans tous les sens, après s'être rendu compte que quelque soit la face ... ben ça montait,

 

nous nous éloignons à regret de ces amas de schistes pour rejoindre paisiblement ,au travers de marais humides - soit disant pour nettoyer les chaussures - nos véhicules respectifs.








































Belle sortie, belle ambiance et 65 kms en 36 heures dans mes jambes. Parfait, à refaire et sans modération.
Merci Vivien !

merci aussi pour les photos !


autre CR : Christophe (trail-nord)
                Jean



mercredi 19 mars 2014

contre temps

Suite aux 6 heures de la Gorgue, j'ai laissée passer un jour de repos et j'ai repris l'entraînement normal. Seule différence : j'ai chaussé mes nouvelles semelles corrigeant drastiquement la mauvaise posture que j'avais adopté à cause de mes anciennes semelles déformées.

Résultat immédiat : au bout de 7.5 kms d'entraînement lent sur plat, j'ai ressenti une grosse douleur derrière la cuisse qui va persister pendant 4 jours (au repos) et qui empêche tout entraînement.

6 jours après, suite à différents tests chez mon kiné, pas de lésions musculaire en vue mais plutôt une grosse contracture causée par les semelles. Le traitement consistera à utiliser celles ci toute la journée pour réhabituer le corps à la nouvelle posture qu'il doit adopter et reprendre au bout de 3 ou 4 jours un entraînement progressif. La reprise aura lieu demain ...

Espérons que les conclusions du kiné soient exactes . Voilà bien un contre temps dont je me serais bien passé ...

edit 22/03 : conclusions exactes ! deux séances de 14 et 22 kms sans douleurs ... que ça continue !

lundi 10 mars 2014

Les 6 heures de la Gorgue

Je me suis longtemps demandé comment rédiger ce compte rendu de course. Pas par déception du résultat ni à cause de mauvaises sensations. La raison réside dans le profil de l'épreuve. Car aujourd'hui, nul découverte grandiose d'une chaîne de montagne ou de trésors cachés au cœur d'une verdoyante forêt. Rien de tout cela.



Aujourd'hui , on va faire simple et découvrir tout un pan de la course à pied que je ne connaissais pas : les courses horaires. Sur le papier, rien de particulièrement attrayant : une boucle de 1.6 kms de bitume à arpenter le plus de fois possible en 6 heures.
Ce circuit commence par 300 m de piste d'athlétisme à côté de laquelle s'affiche inexorablement ,sur un grand panneau , l'heure et la température du moment. Nous traversons ensuite le gymnase sous les yeux des "juges pointeurs", passons devant le ravito et entamons le tour du quartier : une virage à droite , un autre , passage devant le cimetière , virage à droite , longer les haies, virage à droite, petite rue, virage à droite , ligne droite , virage à droite, on rentre sur la piste d'athlé et on repart pour un tour .
Oui, aussi passionnant que ça.

 

En fait, à première vue, on se fait chier. Faut quand même être clair, le principe sur le papier est totalement bizarre mais pourquoi pas ? certains le pratiquent régulièrement, sont peut être givrés ...

Avide de découverte, me voilà débarqué à La Gorgue, petite commune à l'ouest de Lille,  sous un magnifique soleil printanier. Le gymnase pierre de Coubertin repéré , je m'avance sur le parking à l'affut d'une éventuelle place.

L'aventure commence là par la découverte des us et coutumes du parfait circadien : je traverse une haie de voitures , coffre ouvert , table de camping dépliée , ravito perso installé,  Image sympa de toutes ces familles, entraîneurs, chéri(e)s venus encourager leur proche.



Du coup , je me pose la question de la présence d'un ravito collectif qui existera bel et bien et qui me permettra de survivre car avec 3 bananes et 1.5 L de flotte, je serais pas allé bien loin ...

Je retire mon dossard (59) , me prépare (pas de sac, l'avantage de tourner en rond !) et vais patienter sur la ligne de départ. Je me place au fond du "peloton" avec pour objectif d'atteindre les 50 kms sans trop souffrir afin de valider mon premier mois de préparation. le surplus kilométrique sera considéré comme bonus.

Dès le début, on se sent en présence d'une petite communauté ou tout le monde se connaît. L'ambiance bon enfant est particulièrement agréable et à bien y réfléchir, ce type d'épreuve favorise un tel sentiment. le fait de tourner en rond permet de mélanger les coureurs de différents niveaux : ceux venus tutoyer les sommets en courant ou en marchant, ceux venus en sortie plus ou moins longue et qui aux premières traces de fatigue iront se reposer quelques minutes à l'ombre avant de reprendre leurs foulées. Pas de barrières horaires, pas d'élimination que du plaisir.



Mon appréhension première disparaît progressivement d'autant qu'enchaîner les tours entraîne une certaine aliénation mentale finalement pas déplaisante. La concentration est essentiellement centrée sur son propre ressenti, pas de paysages à observer, pas de pierres ou racines modifiant sa course . Rien que ses pas, les plus réguliers possible.

Difficile à décrire, cette sensation m'a beaucoup plu. D'autant qu'il faut rajouter le classement ! Sur une course en ligne , c'est très simple ...  sur une boucle , s'est beaucoup plus compliquée ! que je te double que tu me doubles, que nous nous doublons, qu'on se voit plus pendant 2 heures car nous courons à la même allure que je t'ai doublé plus que tu m'as doublé que ça veut dire que je suis devant toi ... blablabla. Bref, en plus de l'aliénation mentale ou touche ici à la confusion psychologique.

Mais ... c'est marrant .

côté course,peu confiant en mon état de forme je pars à 11 km/h et me fais doubler de nombreuses fois par quelques bolides du bitume. Impressionnante vitesse.



Je passe le marathon en 3h40 à peine entamé et vu que les jambes semblent répondre j'accélère un peu le rythme et récupère des tours sur tout le monde (sauf sur le vainqueur).
Passage au 50ème en 4h20, passage au 60ème en 5h14.
Les jambes se font finalement lourdes mais ne m'empêche pas de courir. Vu mon résultat, je décide de modifier mon objectif est d'atteindre les 66 kms afin de dépasser les 11 km/h de moyenne sur 6 heures.
Le contrat sera finalement rempli et même amélioré puisque je boucle mon dimanche avec 67.59 kms exactement au GPS.

Cette fin d'épreuve m'aura ainsi fait découvrir la façon dont on termine un 6 heures. Pour moi, on comptabilisait le nombre de tours complets effectués et on calculait la distance. Sur le terrain, ça ne se passe pas comme ça : on court, non stop et lorsque on atteint les 6 heures , un mec siffle, le coureur s'affale sur le bitume rechauffé par le soleil de plomb (jusqu'à 23 degrés) et attend qu'un "juge arbitre mesureur" vienne et trace au sol l'endroit ou on s'est arrêté et son numéro de dossard afin de pouvoir calculer le complément kilométrique ...
ça aussi c'est marrant ! tout le peloton reste figé comme si on jouait au jeu de la statue ...

Et c'est ainsi que s'achève mon périple. Parti avec un apriori défavorable et revenu avec une certitude. Celle de refaire au plus vite une course horaire !

Côté organisation :
le balisage sur 1.6 kms était super ! je me suis jamais perdu ! heureusement au bout de 50 tours ...
Le principal hic pour moi, réside dans le décompte des tours qui demanderait d'être réalisé par l'intermédiaire de puces afin d'être plus précis ( peut être trop cher ?)
Le reste fut parfait, l'ambiance excellente, les dossards nominatifs demeurent toujours  une bonne idée pour favoriser les encouragements (merci à la dame qui à chaque tour et pendant 6 heures a répété : "bravo David")

 

, les ravitos complets , un beau tee shirt. Le tout pour ...15 euros. Efficace.
On voit que l'ensemble est organisé par des passionnés. Merci à eux, ainsi qu'au photographe.

De mon côté, satisfait de mon résultat et de mon anecdotique 6ème place, je sens que c'est le genre d'épreuve que j'apprécie et ou je peux performer. Je reviendrai donc, entraîné pour .

Ma préparation en vue de l'armorbihan continue. Le prochain évènement devrait être le off dans l'Oise avec la confrérie des horizons (22 mars). Cela fait longtemps que j'avais envie de les rejoindre, ce sera certainement l'occasion.

résultats ... ici !



jeudi 27 février 2014

bilan 2013

Ce sont les vacances et du coup , j'ai le temps de faire (enfin) un bilan de l'année 2013. 
Bien entendu, le fait de ne pas avoir trouvé 5 minutes pour dresser celui ci depuis 2 mois prouve certainement combien il ne mérite pas qu'on s'y attarde ...

D'abord, voilà les souhaits que j'avais émis fin 2012 pour l'année 2013 : ICI !

"Et ces 100 kms, j'espère bien les faire en 2013 ! Ou ... je n'en sais encore rien . J'espère seulement pouvoir y associer mon père afin de réaliser une belle perf.

Second objectif, un trail long de plus de 100 kms. L'ultrathonnerieux étant malheureusement impossible à cause du genou, je vais feuilleter des calendriers pour chercher un peu pareil mais plus tard dans la saison. Peut être le grand trail du nord ..."

Et au final, lorsque je regarde en arrière, je n'ai rempli aucun de ces deux objectifs . Les raisons sont diverses. Je n'ai d'abord repris l'entraînement qu'en avril. L'objectif à cette époque était clair : prendre son temps pour revenir en forme tranquillement . Faire d'abord de l'intensité, de la vitesse puis basculer pendant l'été sur de l'endurance longue en vue du grand trail du nord, nouvel objectif prioritaire de 2013.

Dès la reprise, en avril, tout se goupille plutôt bien. Mes temps sur courte distance s'améliorent jusqu'à battre mon record sur 10 kms en 36'42 à Saultain. La forme est bien là mais l'envie de basculer sur du plus long est la plus forte.

A partir de juillet, les vacances scolaires m'offrent le temps et l'opportunité de courir de nombreux offs. J'accumule les kms au détriment de la vitesse, ne réalise aucune course de l'été pour me préparer à l'objectif de l'année : le grand trail du nord.

A la rentrée, j'intègre une course de prépa : l'écotrail de Bruxelle durant laquelle jke vais souffrir mais ramener mon premier podium de l'année.

L'objectif approche, l'envie et la motivation  augmentent. Malheureusement , à deux semaines de l'épreuve, celle ci est annulée pour cause administrative. Tant d'heures de prépa pour rien.

Je me rabats donc sur d'autres courses. Aucune cependant du calibre du grand trail du nord. J'enchaîne ainsi avec beaucoup de plaisir : la contrebandière, le trail de l'orneau (avec mon père) et je bats même mon record sur le trail extrême lillois avec un podium à la clef.

2013 arrive à son terme. Une dernière épreuve me donne envie : le trail du tour du canton. Cette fois ci, l'organisation n'y est pour rien. 3 jours avant celle ci , mon mollet lâche à l'entraînement lors d'une sortie anodine. Obligé de faire une croix sur la fin de saison.

La reprise tarde et ce n'est que mi février que j'arrive à courir à peu près normalement. Le mollet se fait cependant encore sentir et je reste sceptique sur sa capacité à encaisser de fortes charges de travail . Nous verrons !

L'année 2013 en chiffres :

Les courses : au nombre de 7 allant du 10 kms au 70 de la contrebandière.

côté route : je peux répertorier le jogging des aulnes et les foulées printanières de Saultain

côté trail : j'ai pu parcourir les sentiers du trail de la fraise, de l'écotrail de Bruxelle (3ème), de la contrebandière, du trail de l'Orneau et du trail extrême lillois (3ème).

Les offs : Très nombreux cette année , surtout durant la prépa du grand trail du nord . Je peux citer l'ascension du canigou, le tour de l'étang de leucate, Narbonne -Barcarès, le off des terrasses du lodévois, le tour du salagou, le off du hamster, le off du Valjoly ...
Le point d'orgue de ces sorties reste celle autour de Lodève : exigeante et magnifique.

Les blessures :  Au final, pas grand chose. Le TFL en début d'année, le mollet en décembre 2013 et janvier 2014.

Les objectifs : énumérés en début d'article, je n'en ai rempli aucun. Au final , peu de satisfaction sportive en 2013. Le record sur 10 kms m'importe peu et ne représente rien vu que je n'en ai couru que quelques uns dans ma vie.

Kilométriquement parlant , après les 2004 kms de 2010, les 2223 kms de 2011 , les 3231 kms de 2012, j'ai couru 2417 kms en 2014.

2014 ?  :

Un objectif prioritaire : finir une course de plus de 100 kms. Pour le reste , ce sera au feeling ! court , long , je choisirai selon l'envie et es possibilités du moment !

J'espère seulement pouvoir dresser début 2015 un bilan beaucoup plus satisfaisant ...

dimanche 16 février 2014

préparation et programme

A priori, le mollet tient le choc et je peux recourir normalement. Il est donc temps de regarder vers l'avenir et d'envisager un programme d'entraînement,  comme de course, un peu plus précis .

D'abord, l'objectif principal du premier semestre 2014 reste l'armorbihan et ses 187 kms à boucler  en moins de 31 h. Cette épreuve aura lieu mi mai et consistera à traverser la Bretagne du nord au sud .D'ailleurs, je recherche un accompagnateur vélo qui pourra me tenir compagnie (et alléger mon sac !) pendant ces longues heures.

D'ici là, il me reste 14 semaines. 98 jours pour acquérir une endurance, une résistance à la fatigue et un mental qui me permettront d'aller au bout de l'aventure.

Ce périple a commencé cette semaine avec une reprise en douceur de l'entraînement. Aucune intensité, que du fond et 70 kms au compteur avec 2 sorties de 20 bornes. Je suis surpris de ne pas avoir souffert d'avantage , peut être de bonne augure .

Dans l'idéal, je souhaiterais pouvoir augmenter la distance de ma sortie longue progressivement : 30 kms le weekend prochain (23/02), puis 40 le suivant (02/03) et être capable d'aligner 50 kms mi mars (09/03). La dernière étape de la prépa consistera à courir près de 100 bornes en off (sur le ravel entre Erquelinnes et Tubize) ou lors d'une épreuve que je n'ai pas encore ciblé (fin avril).

Côté course, je compte m'aligner aux 6 heures de la Gorgue le 9 mars. L'épreuve sera pour moi une première et aura l'avantage de me faciliter la logistique (pas de sac) avec une boucle d'un km à réaliser le plus de fois possible. J'espère atteindre les 50 bornes sans souffrir car je n'aurai qu'un mois d'entraînement dans les jambes.
La suite du programme est encore obscure (6 heures de Loos ?, l'échertoise ? selon le dénivelé, une sortie avec la confrérie des horizons ? offs divers et variés avec de la compagnie, je suis ouvert à toutes propositions !). Une seule certitude, je suis déjà inscrit au marathon de Rotterdam (13/04) sans objectif de temps juste pour le plaisir de découvrir une nouvelle ville en alignant quelques kms.

Voilà les dernières nouvelles !




dimanche 2 février 2014

week-end ensoleillé

voilà deux sorties course à pied déjà effectuées ( 10 et 12 kms) à allure tranquille mais pour l'instant, l'essentiel est ailleurs, le mollet tient le choc.

Rassurant. Pour autant, je sens toujours une certaine raideur , une légère tension constante dans cette jambe. Il faut se rappeler que mi décembre j'avais déjà repris l'entraînement et que j'avais réussi à enchaîner 4 séances consécutives avant de rechuter . La partie n'est donc pas encore gagnée.


En attendant, je n'accélère pas les choses et je laisse 48 heures entre deux sorties pour éviter les désillusions. Les jours creux, je continue mes ballades cyclistes et en ce dimanche ensoleillé, j'ai pu parcourir les abords boueux du Val Joly.

41 kms de VTT, les habits dégueus, la face boueuse, une crevaison difficile à réparer avec les mains gelées mais cette fois ci ... beaucoup de plaisir.


  Un circuit mélangeant le tour habituel du Val Joly, le chemin "de l'Helpe au bois l'abbé " et la transylvestre constitué de bonnes côtes et de descentes humides. Un bon moment de vtt !