jeudi 22 octobre 2015

Vacances Toussaint 2015

jour 1 : 28.8 kms , parcours Névian, Marcorignan, Moussan , Montredon, CAP, 2h46
suivi par papa à vélo



 



jour 3 : 23.4 kms, parcours de Peyriac, CAP, 2h11
avec Cédric







jour 4 : 41 kms, parcours de Portel et sud de Fontfroide, VTT, 3h17
seul





jour 5 : 17 kms, parcours moujan, pech redon, vigie plateau de figueres, couleuvre , CAP, 1h36







jour 6 : parcours de Port la Nouvelle, la Franqui, VTT , 31,5 kms, 1h41









jour 7 : tour du Salagou, CAP, 22.4 kms, 1h48







jour 8 : parcours Bizes minervois , Aigues vive, VTT, 38.5 kms, 2h31






jour 9 : parcours Névian, Montredon, Bizanet, CAP, 33,6 kms, 3h06




jour 10 : parcours génial dans la clape, armissan saint pierre , VTT, 42 kms , 2h47





jour 12 : parcours dans la clape via les capoulades, CAP, 22 kms, 2h00




dimanche 11 octobre 2015

cyclo de Neuf Mesnil (75 kms)

Après la belle découverte de l'an dernier sur la rando VTT, me voilà aujourd'hui à tester celle en vélo route.
Départ nocturne à 7h30 au milieu du froid et du brouillard afin de visiter le sud de l'avesnois.
Signalisation au top, je suis malheureusement passé avant la mise en place du ravito .
Je n'ai croisé personne sur ces 73.5 kms qui me permettent petit à petit de me constituer un bagage kilométrique dont j'aurai amplement besoin lors des prochaines échéances.



Un nouveau bravo au club de Neuf Mesnil pour son organisation et à l'année prochaine !


dimanche 4 octobre 2015

Cyclo en Val de Sambre (80 kms)

Dimanche 4 octobre devait être destiné au triathlon S de Rieulay. Malheureusement, une eau à 13°C et une bonne laryngite me forceront à revoir mes plans du week end.



C'est donc du côté d'Assevent que je me suis rendu pour faire tourner les jambes lors de la cyclo en  Val de Sambre . Je me suis faufilé au sein d'un petit peloton issu du club belge de Quevy et avec qui j'ai pu partager d'agréables moments. Une première heure à plus de 30km/h et une suite beaucoup moins joyeuse ...

L'important était ailleurs, je continue à me familiariser avec mon vélo en vue de sorties plus longues et je commence même à y prendre du plaisir ! La sortie en groupe est clairement plus sympa que celle individuelle et permet  de ne pas voir le temps passer.

Au final , seulement 73 kms au lieu des 80 annoncés.




mercredi 30 septembre 2015

Raid d'Englebert VTT (85 kms)

 

Beau raid VTT ce weekend à Harveng (Bel)

 

malheureusement marqué par le décès d'un concurrent sur le terril de l'héribus.

 

Marrant de rouler sur des sentiers que j'ai pu connaître en courant (night trail de Frameries et bois de Colfontaine)



85 kms que j'ai terminé cuit mais content !










dimanche 20 septembre 2015

Off de l'abbayes d'Aulne 3

 

Dans la brume matutinale, il se préparait déjà.

 

Veillé par l'ombre mystique de l'abbayes d'Aulne, il restait là , au chaud , dans l'habitacle douillet des véhicules stationnés.
Si prêt et pourtant si loin.



Pour l'atteindre, 20 kms et 700 m de D+ nous attendent. Je n'ai jamais couru un off aussi vite. Les silhouettes effilées prouvent combien sa rencontre devient urgente.



Je repère rapidement ses adeptes : les yeux hagards , les jambes flageolantes et cette odeur si particulière exhalée par ses corps transpirants.



(façon Expendables)


(toujours la classe Charly)

2h25 de plaisir pédestre et tout autant d'attente, de patience pour toucher du doigt CE moment : Le ravitaillement.



Chips, cacahuètes , saucisson, tuc, chocolat, olives, jus de fruit , bières au litre ou bières à l'unité. Le choix est vaste comme l'appétit de cette fine équipe.



 A ma stupéfaction, Charly et Luc se contenteront d'une bouteille chacun. D'un litre.
Les autres resteront sobres.

L'image de ces provisions entassées sur la table de camping me plongera dans une profonde réflexion lors du voyage de retour : avons nous couru pour le plaisir du sport ou pour justifier cette effusion gustative  ?

Qu'importe . Nous avons passé un bon moment ensoleillé sous la houlette de Stan , maître traceur de ce petit coin de Belgique.
Merci à lui.



Une petite pensée à Luc et Charly (nos piliers ... de bar) qui doivent encore être là bas assis autour de cette fameuse table pliante à pérorer sur les qualités variées de la bière belge.

merci au photographe (Luc)

mardi 8 septembre 2015

Cross triathlon de Watissart

Vous ne le savez peut être pas, mais vous avez devant vous une ancienne étoile du triathlon. Oui messieurs dames, vice champion régional de triathlon, champion du Languedoc Roussillon de duathlon,  vainqueur de l'aquathlon du Rotary de Perpignan ... en 1996.
A cette époque, j'étais adulé. Durant la partie course à pieds je devais slalomer entre les sous vêtements que me jetaient ces demoiselles, à la sortie de la partie nage, ma transition était hyper rapide, aidée par mes groupies m'arrachant ma combinaison .

Oui, mais ça c'était avant. La bonne époque . Celle ou nous étions 2 ou 3 dans le peloton et ou même une enclume pouvait s’immiscer sur un podium un jour de grande forme.
N'empêche , cette période dorée m'aura permis de me qualifier pour les championnats de France à Grande-Synthe et de découvrir le Nord pour la première fois.  Charmant coin pour une rencontre , d'un charme incontestable. Si je n'ai pas fui à ce moment là, il était certain que je finirai nordiste.

Le résultat de l'épreuve fut anecdotique. Les icebergs dans le lac furent délicats à contourner mais je n'étais pas le plus à plaindre car étaient aussi présents le champion de Martinique et de Guadeloupe (abandons au bout de 55 mètres causés par une hypothermie).

Et depuis cette date, rien. Le héros s'est rangé, fatigué par tant de succès.
Mais les légendes ne meurent jamais, elles restent seulement endormies attendant leur heure pour tenter un come back.

Mickael Jordan l'a fait, Manaudou l'a fait, Captrail le fera.
Et vlà-t'y pas que 19 ans après, je me retrouve à nouveau sur la ligne de départ d'un triple effort.



Le cadre est somptueux, véritable écrin de verdure adossé à la frontière belge, Watissart est une ancienne carrière de 25 m de profondeur noyée par le cours d'eau du même nom.
Je connais le lieu parfaitement pour y passer régulièrement à vélo ou en courant. je savais que les possibilités du site étaient nombreuses et que les difficultés pouvaient s'avérer délicates . Je le savais, mais à aucun moment je pensais qu'ils seraient capable de nous concocter un parcours aussi terrible compilant tout ce qui se fait de pire dans le coin.

A commencer par la natation. Le site est interdit à la baignade mais on nous assure que l'eau est propre. Equipé de ma nouvelle combinaison , je ressemble à un vrai professionnel du triathlon ou à un adepte de soirée SM égaré. Chacun son point de vue.



Un bref échauffement me permet de constater que l'eau est chaude (12°C , c'est chaud paraît il dans le nord ). Les bras répondent bien et mes deux mois d'entraînement en pleine mer me procurent une certaine confiance .

Léger briefing , j'y comprends rien. "Laissez les bouées main droite à l'aller puis revenez main gauche". Mais si j'utilise qu'une seule main à la fois, je vais tourner en rond, non ?
Pas grave, je suivrai le mouvement et me focaliserai sur les premiers concurrents afin de m'orienter.

Sous l'arche de départ, je fais moins le mariolle, déboussolé par une situation que je ne maîtrise pas encore. Le décompte débute .

 

 3/2/1 et c'est parti.

 

Grosse cohue, façon tambour de machine à laver. Les gars courent et se jettent dans la flotte alors qu'il n'y a que 20 cms d'eau. De mon côté, j'adopte la foulée d'un David Hasseloff (période alerte à Malibu car maintenant ...), enchaîne des foulées bondissantes et lorsque la profondeur atteint les 50 cms et que je n'ai pieds que sur la pointe des orteils , j'enclenche la torpille.

Rapidement, je dépasse un gars et me retrouve seul. Pas de coups reçus, mes lunettes sont toujours à leur place et ma puce à la cheville tient le choc.

 

Je repère un canoë que j'estime être l'avant de la course et axe ma trajectoire sur lui.

Le moment est sympa, l'eau plutôt claire offre un choix varié de végétaux en suspension. On nage et on bouffe de la salade en même temps. Voilà donc le secret des corps ciselés des triathlètes !

Mes sensations sont bonnes mais je me retrouve encore et toujours isolé. Je lève la tête une paire de fois afin de repérer d'éventuelles personnes me signalant une erreur d'aiguillage mais rien,  sinon des hommes grenouilles placés à divers endroits de ces 800 m pour assurer la sécurité.



Le temps passe rapidement et au bout de 10 minutes je sors déjà de l'eau. On m'annonce second. Putain, ce devait être de la salade à l'EPO ou la fameuse "eau propre" m'a fait poussée des écailles !

Pas le temps de tergiverser.  J'enlève la combi à l'arrache. Dire qu'à l'achat , elle est fournie avec des petits gants blancs pour éviter de la déchirer ... 
J'arbore maintenant une superbe trifonction ( achetée en solde chez décat que je teste aussi pour la première fois ). Je mets pas de chaussettes, j'ai pas de slip sous ma tenue, un vrai pro vous dis je !



j'enfourche mon VTT et prends la tête de la course ! Une ovation énorme s'empare de la foule , les malaises se multiplient face à tant  d'émotions.
 5m de vélo, pied à terre. La côte est trop grosse pour le braquet que j'ai. Merde , j'ai l'air d'un con et je pousse déjà ma bécane. Faut dire que même si j'ai progressé , la partie cyclo a toujours représenté mon point faible.



Le parcours de 19 kms est constitué d'une boucle que l'on doit enchaîner 4 fois ( ou 5 ... je sais plus , la faute à la salade radioactive certainement). Rien de roulant, que de l'affreux. Des côtes à foison et bien raides , des descentes vertigineuses et techniques , des ornières, de la boue, une traversée de rivière, des enchaînements nécessitant une bonne technique dans le changement de braquet. Bref, trop pour moi. Je perds de nombreuses places . Je souffre clairement d'un déficit de puissance dans les côtes alors que le palpitant répond parfaitement. Je me fais doubler par des mecs qui maintiennent une vitesse époustouflante.

 

Seules les descentes m'offrent un certain répit dans la mesure ou je ne crains pas les vitesses excessives et ou je multiplie les figures de style ( malheureusement non notées en triathlon).
1h08 de VTT pour 19 bornes (12ème temps des engagés à plus de 10 minutes du premier). c'est dire la difficulté du parcours.



Après l'euphorie aquatique, les déboires cyclistes m'ont permis de reposer les pieds sur terre et m'ont minés quelque peu le moral.

Je rentre dans le parc à vélo, balance mon destrier ( qui roule pas aussi vite que les autres alors que les freins ne touchent même pas les disques ! ) et m'élance à la conquête du temps perdu .



7 kms de trail. Ma spécialité. Quelques secondes marquées par une certaine lourdeur dans les jambes pour digérer le changement de discipline et le rythme s'accélère sensiblement. Comme pour le parcours VTT, nous avons droit à de belles côtes, des descentes sympas et des monotraces zigzagants dans les bois. Du bonheur. D'autant que je double de nombreux coureurs usés par les efforts fournis préalablement.

 

La présence de spectateurs répartis tout le long du circuit me permet de connaître l'écart avec mes prédécesseurs . La motivation poussée à l'extrême , je gratte place sur place.



Une crampe dans les 500 derniers mètres mettra fin à mes velléités du jour. Mauvaise hydratation, erreur de débutant. L'enchaînement des trois disciplines bouscule mes repères acquis en course à pied.

Je termine finalement cinquième à quelques mètres de la quatrième place en 1h51 . J'hérite du second meilleurs temps en trail ( 30 min pratiquement 14 km/h de moyenne sur le circuit , pas si mal).

Je finis frais (à 3 minutes du second ) et content de renouer avec un passé si lointain. La redécouverte du triathlon ne sera pas sans lendemain et constituera un des gros objectifs 2016 avec la réalisation d'un ironman (ou distance équivalente) à Gravelines ou aux Angles, chez moi dans le sud.

Extrême nord ou extrême sud, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse !

Côté organisation :
- parcours génial . Un tracé intelligent, difficile, varié et bien balisé. De grandes félicitations à l'orga.
- un photographe présent : de belles photos, merci à lui.
- peu de monde car l'épreuve a été officialisée tardivement , beaucoup de non licenciés d'où un niveau général pas extraordinaire.
- des juges pas toujours sympas ... monsieur oui, madame moins. Peu de personnes connaissaient les us et coutumes du triathlon (moi le premier) alors il faut expliquer, faire preuve de pédagogie au lieu de râler !



En toute honnêteté, je pense que dans l'avenir l'épreuve va crouler sous les inscriptions. Le lieu , trop méconnu, est formidable . Il offre une exceptionnelle vitrine à notre avesnois trop souvent décrié.

Le principal problème résidera dans la gestion d'un plus gros peloton sur ce type de tracé à plusieurs tours ou certaines parties sont communes aux vélos et aux coureurs.

Je fais toute confiance à l'orga pour nous dégoter de nouvelles idées pour l'année prochaine et les félicite encore pour le travail accompli !
 

Côté perso :

Les 240 bornes de l'intégrale de Riquet sont bien digérées. Les jambes répondent parfaitement et seule
la motivation me fait actuellement un peu défaut.
La faute à une suite de saison sans objectifs particuliers. J'ai devant moi 2 ou 3 mois pour lever le pied, travailler la vitesse et faire une paire de petites courses nerveuses.

2016 arrivera vite et j'ai déjà un beau calendrier en tête !

Résultats ... ICI !