mercredi 28 août 2013

Nouvelles compagnes

Non, je n'ai pas changé de femme ni n'ai opté pour la polygamie ... j'ai seulement remplacé mes chaussures !
Après un peu plus de 1000 kms , ma quatrième génération d'asics trail fuji attack prend une retraite bien méritée bien consciente que l'avenir est assuré par  ...

Ma cinquième génération d'asics trail fuji attack !



Pas de grands changements : bon amorti, légèreté et dynamisme .On ne change pas une équipe qui gagne !

lundi 26 août 2013

Off 7 : le retour dans le nord !

De retour dans le nord et sa fraicheur, son humidité, sa pluie ...
Près de 43 kms pour 3 h24 de course.
Une bonne sortie , d'autant que le genou m'a laissé tranquille. j'ai visiblement bien fait de faire sauter la sortie longue de la semaine dernière ...
Pourvu que cela dure !


Ps : plus qu'une vingtaine de jours avant les 50 kms de l'écotrail de Bruxelles.

mardi 13 août 2013

Off 6 : le off du hamster

Après ma dernière grosse sortie dimanche dernier, une douleur au genou est revenue, comme d'hab …
Faut dire que le off des terrasses du Lodévois était bien méchant et trop exigeant pour avoir sa place dans ma prépa. Malheureusement, je ne connaissais pas le parcours et une fois parti , il fallait bien finir .

Cette semaine , j'ai donc bien allégé l'entraînement pour tenter de digérer les 160 kms de la semaine précédente. Le genou se fait ressentir, toujours le même. Je commence à me connaître et l'emplacement de la douleur est typique du syndrome de l'essuie glace. Il va donc falloir éviter le dénivelé, lever le pied, m'étirer et boire.

En attendant, je ne peux non plus me permettre de ne rien faire. La course approche à grand pas (- de 2 mois) et l'entraînement doit se poursuivre. On fera les comptes plus tard .

Du coup, il a fallu faire un choix de sortie en prenant en considération tous les éléments cités plus haut et en n'hésitant pas à stopper l'effort si la douleur se faisait trop forte.
Les alternatives n'étant pas nombreuses (d'autant que je ne souhaitais pas courir le long du canal) j'ai opté pour la solution la plus évidente : des tours de stade.

C'est certain, le circuit n'est pas glamour. Pas de pierres, pas de garrigues, pas de sable ni de mer et un paysage urbain et répétitif. Car ce fameux tour mesure 1,8 kms présentant un revêtement mi bitume mi terre sèche tassée. Les seules difficultés à surmonter sont le franchissement des 30 cms d'une paire de trottoirs, et la présence de quelques racines. Rien d'effrayant .

Par contre, il va falloir faire un paquet de tours pour au moins atteindre la distance marathon et c'est dans cet esprit « 24 heures » que je m'élance aux premières lueurs du jour.

Je pars tranquille à un rythme que j'estime pouvoir tenir longtemps (un peu plus de 12 km/h). Les tours s'enchaînent et même de bonne heure je croise du monde rendant le circuit moins monotone.
Du coup, je me motive pour doubler un coureur puis en retrouve un autre et retente de le passer et un tour après l'autre la vitesse augmente progressivement.

Je passe à l'heure de course en un peu plus de 12 kms parcourus en sentant bien que je pouvais accélérer et surtout que j'en avais envie. Me voilà donc à modifier mes objectifs du jour pour viser un temps sympa sur la distance marathon.

A la seconde heure de course je n'ai plus qu'une minute trente de retard sur une moyenne de 13 km/h. Je résorbe rapidement cet écart et gère davantage la suite du parcours.

Au trois heures , je suis au delà des 39 kms avec une petite minute d'avance sur les temps de passage.

Les derniers kms sont de plus en plus durs mais je maintiens le cap tout en grattant encore un peu de temps pour finir les 42,2 kms en 3h12min30 s.
Temps sympa au regard de la première heure de course ( et sans séances de fractionnés depuis pratiquement 2 mois ).

Le genou a tenu le choc mais me rappelle à l'ordre une fois l'activité terminée.

Maintenant que quelques jours se sont écoulés, la douleur est très présente. Mal barré pour la suite de l'entraînement …

Je favorise le repos et les étirements en espérant que tout cela se calme. On verra bien.

dimanche 4 août 2013

Off 5 : le trail des terrasses du Lodévois

50 kms et 1400 m D+

Bon souvenir au niveau du parcours : extrêmement exigeant et superbe .
Par contre, j'ai fini cuit, brûlé entre les jambes et des douleurs aux genoux sont revenues après ce off m'obligeant à lever le pied jusqu'à la fin des vacances et compromettant ma participation au grand trail du nord ...

Voici quelques photos :















J'ai l'air crevé non ?!


jeudi 1 août 2013

Off 4 : le tour du lac du Salagou

par manque de temps ou par fainéantise, je vais faire court : un super parcours, plutôt roulant mais magnifique au milieu de cette terre rouge . Voilà quelques photos !












Et le repos bien mérité ...

J'ai passé 5 jours du côté de Clermont l'Hérault et outre le tour du salagou et le off du Lodévois, j'ai aussi emprunté le sentier des garrigues à Nébian, grimpé le Mont Liausson et parcouru le cirque de Mourèze


lundi 29 juillet 2013

Off 3 : le revival : Narbonne - Barcarès

Il y a 12 ans (j'en avais 19 )je terminais mon premier marathon à Barcelone avec le sentiment de ne pas être allé titiller mes limites. Quelques semaines plus tard, je me lançais au delà des 42 bornes en parcourant en plein mois de juin et le long de la route (!) le chemin qui relie Narbonne (le domicile familial) au Barcarès         ( magasin des parents ). Soit pratiquement 55 kms. Je finissais dans un état pitoyable avec mon sac à dos et mes bouteilles d'eau bringuebalantes . Les jambes percluses de crampes sans pouvoir les plier pendant plusieurs jours j'étais fier de moi.

12 ans après, me revoilà .
L'expérience n'est plus là même, la distance ne me fait plus peur et l'entraînement s'est amélioré. Bien entendu, j'ai modifié le parcours pour éviter de longer une route dangereuse tant empruntée en période estivale.
Pour l'occasion, j'ai tracé une belle ligne droite divisée en quatre étapes. La première de 21 kms longe le canal de la Robine entre Narbonne et Port la nouvelle. La seconde d'une quinzaine de bornes se fait entre le port de la Nouvelle et le grau de la Franqui sur une fine bande de sable entre mer et étang. La troisième relativement courte me permettra de grimper sur les falaises de Leucate, de les traverser et de redescendre sur Leucate plage. Enfin, l'ultime partie reprendra la fin du parcours du off de l'étang de Leucate pour m'amener à Barcarès.

4h50, la nuit est bien noire, le vent souffle généreusement, heureusement, dans le bon sens . La frontale en place, je m'élance allègrement vers les berges du canal.



 Je connais le chemin, pas de difficultés en perspective. L'obscurité est totale, les nuages bien présents dans le ciel résistent encore aux assauts du vent. Le rayon de ma lampe perce difficilement les ténèbres mais me permet d'éviter les quelques trous et racines qui parsèment de temps à autre le chemin. A l'horizon, un orage gronde. Les éclairs se déchaînent et se déplacent lentement vers la mer. Cette première partie du off va se faire pratiquement en pleine nuit.



Pas moyen de profiter des paysages ( pourtant magnifiques ) de l'endroit. Le regard toujours porter sur mes pieds afin d'éviter une chute qui m'enverrait directement dans la Robine, j'observe avec bonheur tout ce qui pourrait passer sous ma foulée : une cigale endormie, une petite grenouille ....



Je passe l'écluse de Mandirac,



 longe l'île Sainte Lucie



 pour apercevoir les lumières des infrastructures du Port de la Nouvelle.


 
Le jour se lève enfin. Pas forcement le plus beau des paysages  mais cela reste plus agréable que l'obscurité.
La première étape achevée, je sillonne la ville pour atteindre la plage , début de la seconde étape.



Physiquement tout va bien, mentalement aussi. J'admire sur le front de mer une originale sculpture de sable à 2 facettes avant de m'extirper des derniers bâtiments de La Nouvelle.









 Je suis complètement seul,



il est encore trop tôt pour les baigneurs. le sable relativement porteur se révèle parfois traître et je découvre  des parties plus molles et d'autres rappelant des sables mouvants ou j'ai l'impression d'enfoncer mon pied dans une espèce de boue qui aspire et retient ma chaussure.



Le lever du soleil au dessus de l'eau est magnifique. Je me suis régalé pendant 10 bornes à traverser des bras de mer peu profonds,



à courir les pieds dans l'eau, à ramasser des coquillages pour le fiston.



Je croise une voiture les pneus dans l'eau, admire le Canigou et perçoit le rapprochement progressif des falaises au dessus de la Franqui.



Justement, j'y arrive



 et attaque directement les 115 marches qui vont me mener sur le plateau. La difficulté , toute relative, de l'ascension trouvera sa juste récompense par la vision en contrebas du chemin parcouru. Somptueux.



Somptueux comme le chemin en bordure de falaise qui succède à la côte.



Typiquement méditerranéen, jonché de pierres et de poussière il m'amènera au pied du sémaphore transformé en restaurant gastronomique.



Juste le temps de prendre une photo  que c'est déjà reparti dans une bonne descente vers Leucate plage.



 Fini les magnifiques sentiers je récupère  le chemin de retour habituel croisant dans l'ordre : le village d'ostréiculteur, la pinède , Port Leucate et enfin Barcarès.



Je finis les 15 derniers kms à 12 à l'heure sans trop de fatigue en me remémorant douloureusement les moments vécus il y a une décennie. Cette fois ci, c'est en courant que je termine avec le sentiment de pouvoir continuer encore un moment. La sortie aura duré 5 h 35 pour 54,5 kms. Le corps va bien , la plage favorisant la récupération !



Pour la suite, je pars quelques jours autour de Clermont l’Hérault afin de découvrir les chemins du coin : le Caroux, le pic Saint Loup et surtout le lac du Salagou .
Un off supplémentaire devra très bientôt avoir lieu  ...



jeudi 25 juillet 2013

Off 2 : la tradition : l'ascension du canigou

Que les vacances demeurent agréables ! Quelques jours après le off du tour de l'étang de leucate, je remets le couvert avec un parcours mythique et traditionnel lorsqu'on se retrouve en pays catalan : l'ascension du Canigou.

Montagne emblématique de la catalogne (et accessoirement aussi bouffe pour chien ...), ce circuit commence à Vernet les bains par 18 kms de côtes pour passer de 650 m à 2750 m d'altitude. Un gain de 2100 m de D+ qu'il faut digérer le plus rapidement possible afin de s'élancer dans les 16 kms de descente.
Après avoir couru officiellement 2 fois la course , anciennement membre du challenge Salomon, et n'appréciant guère la montée cul à cul j'ai décidé cette année de me faire un petit off aux aurores afin de profiter pleinement des paysages et de la tranquillité relative des lieux.

départ à 5 h 30 en pleine nuit de Vernet les bains. A  cette heure, rares sont les voitures et la frontale me permet d'éviter tous les pièges de ce début de parcours.

Après 2kms relativement plats sur bitume, je commence les choses plus sérieuses en m'engouffrant dans les premiers sentiers. Le sac à dos est lourd  ( de 2 litres d'eau, d'une cannette de coca, d'une banane  et du nécessaire pour ce type de sortie : K-way, ravito, couverture de survie , telephone ... ) rendant la progression difficile et lente. Les kms défilent lentement, et il n'est pas rare d'atteindre les 15 à 20 minutes / km. d'autant que les pauses photos se succèdent. Je suis là pour profiter, le temps importe guère.
Passage près du zoo de Casteil



puis au col de Jou*



 et enfin au refuge de Marialles (km8.7). Ce début de circuit est vraiment compliqué, j'ai déjà 1100 m de D+ dans les jambes et au final peu de minutes de course ...



Le début du tracé n'est pas excessivement joli et la beauté du lieu se dévoilera véritablement après Marialles ou les pourcentages faibliront quelque peu m'offrant par la même occasion la possibilité de réaliser des sessions de course plus longues.



 Le jour se lève , le paysage est magnifique et l'absence de chrono permet de profiter en toute quiétude du panorama. Les photos se multiplient, un petit regard sur la faune locale (encore !)



et au train j'atteins tranquillement le (dernier) refuge Arago (actuellement fermé) avant l'ascension finale.



Le corps va bien, quelques ampoules me rappellent le manque d'habitude de tels profils de course.
plus que 3.7 kms et ... 700 m de D+. Dur ! chaque fois que je suis dans cette portion, j'en bave. Tantôt à l'aide des bras, tantôt à la seule force de mes malheureuses cuisses gorgées de sang j'essaye de m'extraire de ce chaos rocheux.



 Et ces lacets , infinis qui s'offrent à notre regard lorsqu'on a le malheur de lever les yeux .
C'est à ce moment qu'on peut se rendre compte que le trail à de nombreuses facettes. Je suis loin de mes terrains de prédilection, de mon littoral plat, ici, je me sens plutôt en pleine rando qu'en pleine course.



Finalement, après des litres de transpiration déversés, je débouche de la cheminée finale pour toucher la croix symbolisant le sommet du Canigou. Me voilà tout en haut, place à la descente et gare aux chevilles et aux genoux !



La première partie, très caillouteuses tape affreusement les cuisses , les anesthésiant au point de croire que j'ai troqué mes jambes contre deux morceaux de bois bien rigides. le manque d'habitude ...



Je lève donc le pied , évite de sauter dans tous les sens et arrive  doucement au refuge des cortalets ou je croise vaches et randonneurs.



La suite sera plus simple et toujours aussi agréable . Délaissant l'aspect lunaire du sommet, je pénètre ensuite dans des sentiers ombragés et humides serpentant sous l’entrelacement des branches des sapins.
Aucun bruit. Le silence m'accompagne. je retiens mes foulées  pour économiser mes cuisses .



La descente offre à la vue l'empilement de nombreux rochers dont on peut découvrir les noms sur des plaques peintes (la tortue ...) mais aussi des arbres ancestraux (le roi des hêtres, le chêne véritable ...) disposant de la même façon de leur propre plaque.

Je passe à l'intérieur de deux petits tunnels percées à même la roche , emprunte une ancienne route à flanc de montagne et juste après la citerne refait un petit tour sous les arbres le long des ruisseaux. cette ambiance bucolique ne sera même pas gâchée par les quelques petites côtes présentes en fin de parcours.



Vernet est en vue et la fin de mon périple aussi. Je savoure les derniers moments, pense au ravito qui m'attend à la boulangerie du village et arpente les quelques hectomètres de bitume qui m'amène au centre de Vernet.



Pratiquement 5 h 40 de sortie, 33,5 kms , 2100 m D+ et même pas mal ... sauf aux deux grosses ampoules que j'ai gagné aux talons !
Place au prochain off.

j'ai déjà dit que c'était cool les vacances ?