mercredi 23 août 2023

10 kms de Colleret


Retour des vacances estivales. Comme chaque année , suite à l'objectif principal , j'aime basculer sur une seconde partie de saison axée sur la cap. 

Alors j'entame quelques séances de fractionnés et lorsque je me sens prêt , je m'aligne sur certaines courses.

En l’occurrence, je ne suis pas encore au top de ma forme et aucune préparation sérieuse n'a débuté. 

 

Du coup, je m'aligne sur ces 10 kms de Colleret avec deux priorités :

- servir de lièvre ma femme pour tenter d'accrocher un podium 

- tenter le challenge de la côte (être le meilleur temps sur une côte précise et chronométrée du parcours)

 

Le parcours est franchement compliqué mais très sympa. Les pentes s'enchaînent dans un sens ou dans l'autre et peu de portions réellement planes se présentent.

Ma femme s'accrochera et dépassera ses limites pour conserver une troisième place . Elle finira sur un malaise . Pas mal pour une première !

De mon côté, j'échoue à la seconde place du challenge derrière un petit jeune de la TTM beaucoup trop rapide pour moi .

Pas grave, cela m'a permis de retrouver de la motivation pour refaire quelques séances intensives.


Les cinglés du Ventoux

 Après un été alpin ou le dénivelé a été mis à l'honneur , il nous fallait trouver un objectif final pour boucler ces quelques semaines géniales .

Et notre choix s'est orienté vers le Ventoux. 

 

Pas pour une simple ascension mais pour une cinglée.

Cela consiste à monter le Ventoux par ses trois faces en une seule journée.

Nous avons rapidement opté pour l'enchaînement suivant : 

Bédoin, Malaucène et Sault.

Pourquoi cet ordre ? Parce que nous logeons sur Bédoin  et que Sault est la face la plus simple pour terminer ce défi.

 Notre objectif étant de terminer , nous allons passer notre journée à nous freiner pour garder du jus .

 

Début à 6h30 au lever du soleil pour la première ascencion. A la fraîche et sans vent , le temps est idéal. Dur jusqu'au chalet Reynard puis plus simple ensuite ce versant nous place directement dans le bain .

 

La vue depuis le sommet est très sympa.

Mais il faut déjà redescendre vers Malaucène ou on prendra le premier ravito.Cette partie est ultra rapide et offre la possibilité de battre quelques records de vitesse.

 

Arrivés en bas , un super U nous offrira tout le nécessaire pour s'approvisionner .

La seconde face est l'exacte opposée de la première : un départ plutôt simple mais une fin vraiment délicate avec plusieurs kms successifs autour des 10%.

La température augmente , Gabriel commence à se plaindre d'un pied qui lui brûle. Un petit arrêt massage et nous repartons tranquillement pour atteindre le sommet une seconde fois.

 

Claire nous y attend pour théoriquement récupérer mon fils me laissant seul pour la dernière partie.

Cependant, Gabriel décide de tenter la troisième avec moi.

Nous redescendons donc sur Sault . Cette portion n'est pas très pentue et nous devons pédaler pour rallier notre ultime base de ravitaillement.

Bon signe pour la dernière ascension qui semble plus simple.

 

Nous mangeons, buvons à Sault ou les prix sont exorbitants puis repartons pour la fin de notre aventure.

Gabriel souffrira sur cette longue face mais il arrivera tout de même au bout . Pas mal à 14 ans.

 

De mon côté , toujours dans la retenue , je n'ai pas du tout souffert . J'aurais pu enchaîner une quatrième ascension sans aucun problème.

A l'allure ou nous l'avons monté (Depuis Bédoin : 1h57, depuis Malaucène : 2h, depuis Sault : 1h53) , ce défi demeure abordable . Avec un braquet de 34*28, nous n'avons pas eu de difficultés particulières et à aucun moment nous aurions apprécié un 34*30 ou 32.

Maintenant il est indéniable qu'en forçant un peu , le Ventoux doit bien piquer . On le testera à nouveau une prochaine fois, pour voir !

Au final , une belle sortie de 139 kms et 4263m D+ 

Dans les chiffres :

Ventoux depuis Bédoin : 21.3 kms, 7.6% de moyenne, 1589m D+

Ventoux depuis Malaucène : 21.2 kms , 7.2% de moyenne, 1532m D+ 

Ventoux depuis Sault : 25.5 kms, 4,9% de moyenne, 1145m D+















Vacances et cols !

 

Voilà des vacances bien remplies ! 

Pas de descriptions détaillées de chaque col mais plutôt une (belle) liste d’ascensions épinglées  !

Une semaine aux Saisies :

- Col des Saisies depuis Flumet et Hauteluce

 

- Cormet de Roseland depuis le col du pré

 

- Col du pré depuis beaufort

 

- Signal de Bisanne Depuis Villard sur Doron

 

- col des Cylotouristes depuis Albertville

Une semaine à Villarembert :

Col du glandon depuis la Chambre

 

Col de la Croix de fer depuis le glandon

 

Montée de la Toussuire 

 

 

Col du mollard depuis Saint Jean de Maurienne

 

Col de l'iseran depuis Lanslebourg

 

Col du Mont Cenis depuis Lanslebourg

 

Lacets de Montvernier 

 

col du Chaussy par les lacets de Montvernier

 

Col de la Madeleine depuis le Chaussy

 

Col du Télégraphe depuis Saint Michel de Maurienne

 

Col du Galibier depuis Saint Michel de Maurienne

Il ne fait aucun doute que cette liste sera poursuivie l'année prochaine !

cyclo de Grand Reng


Une sortie club du côté de Grand Reng.

 

Rien n'a fonctionné comme prévu . 

 

Un balisage trop tardif, de multiples chutes . 



 

Dommage , le parcours était finalement sympa ...

A voir ICI

cyclo de Binche

 

Première cyclo post openlake.

Sortie simple du côté de Binche ou on a bien donné .

Parcours à retrouver ... ICI

Ironman : openlake

On ne va pas tourner autour du pot. 

Je me suis planté. Et dans les grandes lignes en plus.

 

Incapable de trouver un objectif qui me tente vraiment  et dans les dates qui me vont bien , je me suis rabattu sur un ironman plat afin de tenter de faire un temps .

 

Pour tenter ce pari, j'ai fait des choix. Moins nager et plus rouler. Augmenter les séances longues en cap . Changer mon hydratation, mon alimentation ...

 

Rien n'a marché finalement.

 

J'ai nagé pas trop mal en sortant 10ème de l'eau et puis plus rien. 

 

Pas de jambes. Dès le début de la partie vélo, j'étais cuit.

 

J'ai maintenu miraculeusement les 30km/h de moyenne sur un parcours plat .

 

Avant de pénétrer au milieu de l'enfer . La partie cap. 

 

5h30 pour faire le marathon. A deux doigts du malaise sous un cagnard à crever.

 

Mort, honteux , je franchis la ligne d'arrivée en 12h30.

 

Comme d'hab, vomissement , crampes ...

 

Bref, de la merde.

Alors maintenant que c'est fini , que faire ? Que retenir ?

 

Et bien , c'est le pire. Je n'en sais rien ! Faut que je me pose, que j'y réfléchisse, que j'analyse ça à tête reposée.

 

Les pistes sont nombreuses : la chaleur, l'hydratation, l'alimentation, l'absence de séances enchaînées velo/cap, surentraînement, mauvaise gestion de la période avant l'épreuve ...

 

J'ai donc de quoi réfléchir. 

J'en viens à me demander si je ne fais pas une pause dans les ironmans.

 

J'aime m'entraîner. J'aime nager, rouler, courir. Mais l'eaglexman et l'openlake m'ont mis un coup derrière la tête .

On verra bien mais mentalement j'avoue sortir de cette épreuve très touchée. 

C'est le sport.