Orphelin de mon principal objectif 2013, me voilà déjà tourné vers 2014.
Et ce seront les routes bretonnes qui , à nouveau, m'accueilleront !
Rendez vous donc en mai pour les 187 kms entre le Phare du Cap Fréhel (Plévenon, Côtes d’Armor – 22) et le lieu d’arrivée qu'est la Pointe de Conguel (Quiberon, Morbihan – 56).
d'autres informations suivront !
http://daviddaveau.fr/armorbihan-2014/
En espérant qu'après avoir loupé l'ultrathonnerieux sur blessure et le
grand trail du nord dans les conditions que tout le monde connaît
maintenant, je puisse répondre présent !
Sinon, la suite de la saison reste floue. Devenant papa une seconde fois dans les jours qui arrivent, je ne prévois rien de particulier même si je pense être présent au départ du trail de l'Orneau en Belgique (48 kms ; 950 m D+ ) le 27 octobre .
Pour le reste , j'ai bien des idées mais ... on verra si la vie avec deux enfants me permettra de les réaliser !
mercredi 16 octobre 2013
dimanche 29 septembre 2013
la course des terrils 2013 : la contrebandière
Manque de motivation, arrêt de l'entraînement pendant 3 semaines ... voilà la belle conséquence d'une annulation tardive de mon objectif de l'année : le grand trail du nord.
Le moral au fond des chaussettes , je cherche à combler ce manque en m'inscrivant autre part mais le mal est fait, aucune stimulation, rien. Je décide pourtant de m'inscrire à une petite course du coin , pas encore trop connu : la course des terrils.
Au programme : 67 kms annoncés (on en sera loin ! ) et 6 terrils à grimper.
Le départ matinal (6h00) au son du cor de chasse verra s'étirer dans la nuit la centaine de frontale des courageux de la journée.
Ne voulant pas rééditer les erreurs de l'écotrail de Bruxelles, je pars tranquillement, bien conscient que les trois premiers terrils dès le début du parcours peuvent faire très mal . Au rythme, j'emprunte les premiers sentiers du jour que je commence à connaître par cœur après 4 participations. Je suis cependant surpris par l'allure de la tête de course qui s'éloigne inexorablement de moi me laissant pantois au milieu du peloton.
Le terril du sabatier sud se profile. On y est. Symbole du nord, ces petits monts présentent, quelques soit la face, un pourcentage énorme. La course est déjà impossible , le quatre pattes est de mise avec interdiction de regarder vers le haut au risque de se décourager en n'apercevant jamais le sommet. Les mollets tirent déjà, nous venons de couvrir 3 kms.Ça c'est le nord !
La descente n'offre même pas l'occasion de rattraper le temps perdu car il faut sautiller de droite à gauche pour enjamber les ornières et les pierres qui parsèment le chemin. Et en plus ... il fait nuit.
Pas le temps de gamberger, le second terril est devant nous . Sauf qu'ici, pas d'attaque droit dans l'pentu mais un sentier qui s'enroule autour de cette colline de charbon rendant les pourcentages plus abordables. Je retiens ma foulée, passe à la marche, la course sera longue, autant s'économiser tant que cela est possible. Visiblement, je suis le seul à le penser et je sens régulièrement des frontales me doubler.
La moyenne de course reste faible et ce n'est pas l'ascension du terril du lavoir rousseau qui changera les choses. Rebelotte, plein fer, passage à la reptation pour avancer, un pas vers l'avant, une glissade vers l'arrière, les mollets tirent, le coeur tambourine, je chauffe. Mon corps cherche à se refroidir et fume dans tous les sens et pourtant ... je reste en dedans. Le profil ne me convient pas encore.
On dépasse enfin les 10 kms de course en ... 1h. faible, trop faible pour espérer quoi que ce soit et puis honnêtement, durant cette première heure j'avais les jambes un peu lourdes .
Le tracé s'adoucit soudain. Plus de côtes, plus de nuit, l'aube pointe le bout de son nez nous laissant découvrir le soleil levant au travers de la flore de la magnifique forêt de Raismes. Là , je me sens à l'aise. J'ai beau me répéter, mais j'adore ce type de parcours. Ce n'est pas montagnard, il n'y a pas la mer mais il y a un je ne sais quoi dont je ne pourrais plus me passer. La forêt ,les terrils , les pavés, l'humidité et la verdure , le nord quoi !
Et dire qu'il n'y a pas longtemps j'habitais encore à Narbonne et je pleurais pour monter chez les ch'tis pensant qu'il fallait se déplacer en gondoles à cause de la pluie omniprésente !
Bref,nous attaquons la seconde partie du parcours. Plus roulante, complètement plate jusqu'au km 42. Cette portion alterne des secteurs pavés, des petits chemins , des petites routes bitumées, des chemins de hallage, des sentiers au bord de plans d'eau, des traces à travers champs ... J'avance beaucoup plus vite échangeant ça et là quelques paroles avec les concurrents que je rattrape.
Car depuis ce changement de profil, la donne est différente. Les jambes tournent mieux et répondent enfin . Je double beaucoup de monde, et je maintiens une allure de 4'30/km qui me convient parfaitement. les sensations reviennent, je continue à grappiller des places.
Après avoir négocié les différents chemins frontaliers, nous passons fugacement en Belgique près de Peruwelz ou réside le premier ravito (km 38) mais surtout le château de la forêt domaniale de Bonsecours. Magnifique ouvrage. un peu de tourisme n'a jamais fait de mal !
J'arrive donc avec grand plaisir au seul arrêt de la course pour faire le plein d'eau, de bananes et de coca .Je suis en compagnie du 7ème (Seb). Assez surpris de ma place.
Nous repartons ensemble mais je suis bien et je m'échappe rapidement. La coupure n'a pas altéré mes bonnes sensations et j'ai très vite en point de mire le 5ème. Je fonds sur mon prédécesseur, rien ne peut m'arrêter ... ou presque.
Parce qu'en fait, nous atteignons le quatrième terril (le terril Ledoux). Je joue avec ma proie, le laisse s'échapper sur les premiers mètres de l'ascension. Nous arrivons au pieds de la vraie montée et à nouveau ... quatre pattes, baisser la tête, aligner les pas et serrer les dents. Mon concurrent est à 5 mètres, je ne m'affole pas, je vais le bouffer !
J’atteins enfin le sommet et ... personne . Ce goujat s'est fait la malle , a placé une relance de derrière les fagots et a enchaîné avec une descente suicidaire pour disparaître de ma vue . tant d'effort pour revenir et me faire déposer . J'en prends un coup et sens le souffle du septième sur ma nuque.
Le marathon est passé en 3h30 , pas mal compte tenu de la moyenne de la première heure de course .
La suite se déroulera d'abord parfaitement , tout en gestion, en contrôlant Seb derrière moi qui me rappelle que je ne dois pas lever le pied. Pour autant je n'arrive pas à faire un écart conséquent et je m'épuise, je perds de la lucidité. On pense souvent que l'absence de dénivelé rend une course facile mais c'est faux. Le rythme n'est pas le même, les temps de récup absents.
A l'approche du cinquième terril (km 50), j'opte pour une pause coca que j'espère salvatrice afin d'endiguer ma vitesse qui dégringole dangereusement. Je sors la canette du sac et bois ce doux goût sucré. P***** que c'est bon ! incroyable comme à certain moment une petite chose peut offrir un tel réconfort (et ça coûte moins cher qu'une femme...)
En attendant, je savoure et me perds. Pas longtemps, mais juste suffisamment pour repasser 7ème. Cependant cette pause me fait le plus grand bien, la tête ne me tourne pas , je sens que je suis bien hydraté et nourri. On apprend de ses erreurs m'a t on dit. Sur le coup c'est indéniable.
Débarrassé du poids de la canette, boosté par le sucre coulant dans mes veines, je repars à l'assault des 20 derniers kms. Je repère Seb loin devant et je sens que je le rattrape. Même situation qu'il y a deux heures et même résultat : je le passe et n'arrive jamais a creusé l'écart. Selon les portions, j'aperçois aussi le 4ème et le 5ème quelques secondes ou minutes devant moi. Difficile à évaluer mais sans grosse défaillance je ne pense pas pouvoir les reprendre.
le GPS me laisse miroiter une fin très proche, plus que quelques kms que nous allons parcourir dans la forêt de Raismes sur le tracé de la sauvage. Plus que quelques minutes, le temps de profiter de deux ravitos coup sur coup (un seul en 60 kms et 2 en 5 kms ...) et de nous rendre compte que les 67 kms annoncés se transformeront en 70. Dur ... Certes on est pas à trois bornes près mais quand on s'est mis en tête de faire une certaine distance, difficile d'en rajouter une lichette !
Malgré tout, il faut bien arriver , donc on continue notre périple. Nous, car Seb m'a rattrapé . Il ne veut pas lâcher le morceau mais je le sens bien entamer. Nous optons pour deux techniques différentes. Lui court plus lentement que moi mais constamment alors que de mon côté j'ai choisi un espèce de fonctionnement à la Cyrano avec une alternance de portions courues et marchées. Au final, il n'y a pas de grands écarts.
Ça sent l'écurie d'autant que nous venons de franchir le dernier terril raide mais court. Il reste deux petits kms ou la fin aidant j'arrive à accélérer et à creuser un écart avec mon acolyte. Il y a bien longtemps que j'aperçois personne d'autres devant. les jeux sont faits.
je profite des derniers hectomètres pour profiter de la jouissance du moment et me rendre compte que j'ai enfin tourné la page du grand trail du nord. Il y a d'autres courses, certes plus courtes mais qui valent aussi le coup d'être arpentées. La contrebandière en est le parfait exemple. Venu par défaut et conquis au final.
Je termine donc 6ème en 6h12 .
Côté organisation : points à améliorer :
le balisage a été bon hormis un couac au milieu du second ou troisième terril.
Le ravito final que je n'ai pas trouvé même en demandant à plusieurs bénévoles ... dur après 70 bornes.
La veste jeune fluo obligatoire jusqu'au lever du soleil, chiant à enlever et à ranger .Du coup je l'ai gardé quitte à cacher le dossard.
Le manque de ravito sur le parcours : un peu léger.
côtés positifs :
tout le reste ! Épreuve toujours aussi agréable quelque soit la distance. bénévoles sympas ...
tracé agréable.
photos : merci à Lwood factory
résultats ... ICI
la trace :
Le moral au fond des chaussettes , je cherche à combler ce manque en m'inscrivant autre part mais le mal est fait, aucune stimulation, rien. Je décide pourtant de m'inscrire à une petite course du coin , pas encore trop connu : la course des terrils.
Au programme : 67 kms annoncés (on en sera loin ! ) et 6 terrils à grimper.
Le départ matinal (6h00) au son du cor de chasse verra s'étirer dans la nuit la centaine de frontale des courageux de la journée.
Ne voulant pas rééditer les erreurs de l'écotrail de Bruxelles, je pars tranquillement, bien conscient que les trois premiers terrils dès le début du parcours peuvent faire très mal . Au rythme, j'emprunte les premiers sentiers du jour que je commence à connaître par cœur après 4 participations. Je suis cependant surpris par l'allure de la tête de course qui s'éloigne inexorablement de moi me laissant pantois au milieu du peloton.
Le terril du sabatier sud se profile. On y est. Symbole du nord, ces petits monts présentent, quelques soit la face, un pourcentage énorme. La course est déjà impossible , le quatre pattes est de mise avec interdiction de regarder vers le haut au risque de se décourager en n'apercevant jamais le sommet. Les mollets tirent déjà, nous venons de couvrir 3 kms.Ça c'est le nord !
La descente n'offre même pas l'occasion de rattraper le temps perdu car il faut sautiller de droite à gauche pour enjamber les ornières et les pierres qui parsèment le chemin. Et en plus ... il fait nuit.
Pas le temps de gamberger, le second terril est devant nous . Sauf qu'ici, pas d'attaque droit dans l'pentu mais un sentier qui s'enroule autour de cette colline de charbon rendant les pourcentages plus abordables. Je retiens ma foulée, passe à la marche, la course sera longue, autant s'économiser tant que cela est possible. Visiblement, je suis le seul à le penser et je sens régulièrement des frontales me doubler.
La moyenne de course reste faible et ce n'est pas l'ascension du terril du lavoir rousseau qui changera les choses. Rebelotte, plein fer, passage à la reptation pour avancer, un pas vers l'avant, une glissade vers l'arrière, les mollets tirent, le coeur tambourine, je chauffe. Mon corps cherche à se refroidir et fume dans tous les sens et pourtant ... je reste en dedans. Le profil ne me convient pas encore.
On dépasse enfin les 10 kms de course en ... 1h. faible, trop faible pour espérer quoi que ce soit et puis honnêtement, durant cette première heure j'avais les jambes un peu lourdes .
Le tracé s'adoucit soudain. Plus de côtes, plus de nuit, l'aube pointe le bout de son nez nous laissant découvrir le soleil levant au travers de la flore de la magnifique forêt de Raismes. Là , je me sens à l'aise. J'ai beau me répéter, mais j'adore ce type de parcours. Ce n'est pas montagnard, il n'y a pas la mer mais il y a un je ne sais quoi dont je ne pourrais plus me passer. La forêt ,les terrils , les pavés, l'humidité et la verdure , le nord quoi !
Et dire qu'il n'y a pas longtemps j'habitais encore à Narbonne et je pleurais pour monter chez les ch'tis pensant qu'il fallait se déplacer en gondoles à cause de la pluie omniprésente !
Bref,nous attaquons la seconde partie du parcours. Plus roulante, complètement plate jusqu'au km 42. Cette portion alterne des secteurs pavés, des petits chemins , des petites routes bitumées, des chemins de hallage, des sentiers au bord de plans d'eau, des traces à travers champs ... J'avance beaucoup plus vite échangeant ça et là quelques paroles avec les concurrents que je rattrape.
Car depuis ce changement de profil, la donne est différente. Les jambes tournent mieux et répondent enfin . Je double beaucoup de monde, et je maintiens une allure de 4'30/km qui me convient parfaitement. les sensations reviennent, je continue à grappiller des places.
Après avoir négocié les différents chemins frontaliers, nous passons fugacement en Belgique près de Peruwelz ou réside le premier ravito (km 38) mais surtout le château de la forêt domaniale de Bonsecours. Magnifique ouvrage. un peu de tourisme n'a jamais fait de mal !
J'arrive donc avec grand plaisir au seul arrêt de la course pour faire le plein d'eau, de bananes et de coca .Je suis en compagnie du 7ème (Seb). Assez surpris de ma place.
Nous repartons ensemble mais je suis bien et je m'échappe rapidement. La coupure n'a pas altéré mes bonnes sensations et j'ai très vite en point de mire le 5ème. Je fonds sur mon prédécesseur, rien ne peut m'arrêter ... ou presque.
Parce qu'en fait, nous atteignons le quatrième terril (le terril Ledoux). Je joue avec ma proie, le laisse s'échapper sur les premiers mètres de l'ascension. Nous arrivons au pieds de la vraie montée et à nouveau ... quatre pattes, baisser la tête, aligner les pas et serrer les dents. Mon concurrent est à 5 mètres, je ne m'affole pas, je vais le bouffer !
J’atteins enfin le sommet et ... personne . Ce goujat s'est fait la malle , a placé une relance de derrière les fagots et a enchaîné avec une descente suicidaire pour disparaître de ma vue . tant d'effort pour revenir et me faire déposer . J'en prends un coup et sens le souffle du septième sur ma nuque.
Le marathon est passé en 3h30 , pas mal compte tenu de la moyenne de la première heure de course .
La suite se déroulera d'abord parfaitement , tout en gestion, en contrôlant Seb derrière moi qui me rappelle que je ne dois pas lever le pied. Pour autant je n'arrive pas à faire un écart conséquent et je m'épuise, je perds de la lucidité. On pense souvent que l'absence de dénivelé rend une course facile mais c'est faux. Le rythme n'est pas le même, les temps de récup absents.
A l'approche du cinquième terril (km 50), j'opte pour une pause coca que j'espère salvatrice afin d'endiguer ma vitesse qui dégringole dangereusement. Je sors la canette du sac et bois ce doux goût sucré. P***** que c'est bon ! incroyable comme à certain moment une petite chose peut offrir un tel réconfort (et ça coûte moins cher qu'une femme...)
En attendant, je savoure et me perds. Pas longtemps, mais juste suffisamment pour repasser 7ème. Cependant cette pause me fait le plus grand bien, la tête ne me tourne pas , je sens que je suis bien hydraté et nourri. On apprend de ses erreurs m'a t on dit. Sur le coup c'est indéniable.
Débarrassé du poids de la canette, boosté par le sucre coulant dans mes veines, je repars à l'assault des 20 derniers kms. Je repère Seb loin devant et je sens que je le rattrape. Même situation qu'il y a deux heures et même résultat : je le passe et n'arrive jamais a creusé l'écart. Selon les portions, j'aperçois aussi le 4ème et le 5ème quelques secondes ou minutes devant moi. Difficile à évaluer mais sans grosse défaillance je ne pense pas pouvoir les reprendre.
le GPS me laisse miroiter une fin très proche, plus que quelques kms que nous allons parcourir dans la forêt de Raismes sur le tracé de la sauvage. Plus que quelques minutes, le temps de profiter de deux ravitos coup sur coup (un seul en 60 kms et 2 en 5 kms ...) et de nous rendre compte que les 67 kms annoncés se transformeront en 70. Dur ... Certes on est pas à trois bornes près mais quand on s'est mis en tête de faire une certaine distance, difficile d'en rajouter une lichette !
Malgré tout, il faut bien arriver , donc on continue notre périple. Nous, car Seb m'a rattrapé . Il ne veut pas lâcher le morceau mais je le sens bien entamer. Nous optons pour deux techniques différentes. Lui court plus lentement que moi mais constamment alors que de mon côté j'ai choisi un espèce de fonctionnement à la Cyrano avec une alternance de portions courues et marchées. Au final, il n'y a pas de grands écarts.
Ça sent l'écurie d'autant que nous venons de franchir le dernier terril raide mais court. Il reste deux petits kms ou la fin aidant j'arrive à accélérer et à creuser un écart avec mon acolyte. Il y a bien longtemps que j'aperçois personne d'autres devant. les jeux sont faits.
je profite des derniers hectomètres pour profiter de la jouissance du moment et me rendre compte que j'ai enfin tourné la page du grand trail du nord. Il y a d'autres courses, certes plus courtes mais qui valent aussi le coup d'être arpentées. La contrebandière en est le parfait exemple. Venu par défaut et conquis au final.
Je termine donc 6ème en 6h12 .
Côté organisation : points à améliorer :
le balisage a été bon hormis un couac au milieu du second ou troisième terril.
Le ravito final que je n'ai pas trouvé même en demandant à plusieurs bénévoles ... dur après 70 bornes.
La veste jeune fluo obligatoire jusqu'au lever du soleil, chiant à enlever et à ranger .Du coup je l'ai gardé quitte à cacher le dossard.
Le manque de ravito sur le parcours : un peu léger.
côtés positifs :
tout le reste ! Épreuve toujours aussi agréable quelque soit la distance. bénévoles sympas ...
tracé agréable.
photos : merci à Lwood factory
résultats ... ICI
la trace :
dimanche 22 septembre 2013
Off de l'abbaye d'Aulne
Nouveau off et nouvelle occasion de découvrir un lieu que je ne connaissais pas : l'abbaye d'Aulne à côté de Thuin en Belgique.
Sous la houlette de Stan, déclaré aujourd'hui maître de sortie, nous allons parcourir en long, en large et en travers les bois environnants de Leemes, de Waibes, de Lauri et du Prince.
2 boucles sont au programme , de quoi emprunter les magnifiques sentes qui parsèment la forêt et de visiter au trot les rues de la très typique ville de Thuin.
Le parcours reste exigeant et me rappelle combien les ascensions comme les descentes demandent un entraînement particulier auquel je ne me suis pas astreint ... contrairement à mes camarades.
Le circuit, à l'abri des arbres nous permet de découvrir la faune locale : des scouts et des chasseurs.
Nous en sortirons finalement tous indemne, fatigués par ces 34 kms et 850 m D+ pour 3h54 de course.
Une bien belle sortie au milieu d'un coin bien sympa.
Un grand merci à Olivier, Christophe et Stan pour m'avoir accueilli au sein de leur petit groupe le temps d'une sortie, en espérant qu'à mon tour je pourrai leur faire découvrir un jour mes terrains d'entraînement.
Côté perso , je n'ai pas encore récupéré de ma sortie Bruxelloise et je viens de me rendre compte que j'ai perdu pratiquement 5 kgs en un mois . Certainement la raison de mes nombreux vertiges depuis 15 jours .
On verra ce que cela donnera la semaine prochaine à Raismes lors des 67 kms de la contrebandière.
Sous la houlette de Stan, déclaré aujourd'hui maître de sortie, nous allons parcourir en long, en large et en travers les bois environnants de Leemes, de Waibes, de Lauri et du Prince.
2 boucles sont au programme , de quoi emprunter les magnifiques sentes qui parsèment la forêt et de visiter au trot les rues de la très typique ville de Thuin.
Le parcours reste exigeant et me rappelle combien les ascensions comme les descentes demandent un entraînement particulier auquel je ne me suis pas astreint ... contrairement à mes camarades.
Le circuit, à l'abri des arbres nous permet de découvrir la faune locale : des scouts et des chasseurs.
Nous en sortirons finalement tous indemne, fatigués par ces 34 kms et 850 m D+ pour 3h54 de course.
Une bien belle sortie au milieu d'un coin bien sympa.
Côté perso , je n'ai pas encore récupéré de ma sortie Bruxelloise et je viens de me rendre compte que j'ai perdu pratiquement 5 kgs en un mois . Certainement la raison de mes nombreux vertiges depuis 15 jours .
On verra ce que cela donnera la semaine prochaine à Raismes lors des 67 kms de la contrebandière.
mercredi 18 septembre 2013
Et maintenant ?
Plusieurs mois de préparation spécifique pour pouvoir faire du grand trail du nord l'objectif de l'année et ... rien, une annulation au dernier moment.
Ça a toujours du mal à passer . Et pourtant, il va falloir.
Compte tenu des circonstances, j'ai du feuilleter mon calendrier de courses pour cibler quelques nouveaux objectifs . Malheureusement, rien ne s'est présenté. En tout cas, rien de l'envergure du ch'ti défi . Je vais donc basculer sur du plus court et privilégier l'aspect "plaisir" à l'aspect "compétition" .
Si le moral et la motivation reviennent ...
Ça a toujours du mal à passer . Et pourtant, il va falloir.
Compte tenu des circonstances, j'ai du feuilleter mon calendrier de courses pour cibler quelques nouveaux objectifs . Malheureusement, rien ne s'est présenté. En tout cas, rien de l'envergure du ch'ti défi . Je vais donc basculer sur du plus court et privilégier l'aspect "plaisir" à l'aspect "compétition" .
Si le moral et la motivation reviennent ...
lundi 16 septembre 2013
Annulation du grand trail du nord
Tout est dans le titre ...
Mail reçu aujourd'hui de l'organisation . La cause : soit disant un problème administratif. D'autres y verront une annulation par manque d'inscription. Le résultat est le même ... 3 mois d'entraînement intensif pour rien. Les courses de repli sont inexistantes (sous ce format ) et je n'ai pas encore totalement décidé de quoi sera fait la suite de la saison.
A suivre donc ...
Mail reçu aujourd'hui de l'organisation . La cause : soit disant un problème administratif. D'autres y verront une annulation par manque d'inscription. Le résultat est le même ... 3 mois d'entraînement intensif pour rien. Les courses de repli sont inexistantes (sous ce format ) et je n'ai pas encore totalement décidé de quoi sera fait la suite de la saison.
A suivre donc ...
samedi 14 septembre 2013
l'écotrail de Bruxelles
Comme indiqué dans les posts précédents, l'objectif du jour n'était pas très ambitieux ... Utilisé en guise de test final en vue du grand trail du nord dans 3 semaines, l'écotrail de Bruxelles devait me permettre de me rassurer niveau distance avant d'affronter La bête le 5 octobre.
Dans ma tête, j'aimerais maintenir une allure sympa pendant les 54 kms de la course tout en finissant frais en sentant que j'aurais pu continuer à courir. Malheureusement, il en fut tout autre ...
La principale raison est simple : rassemblé au bois de la Cambre pour le départ, c'est un peloton de 80 unités qui se présente sur la ligne. Voyant aussi peu de monde, l'objectif du jour s'est sensiblement modifié et dans ma tête je suis passé d'une course test à une course avec podium largement envisageable.
Cette façon de percevoir l'épreuve m'a perdu. je suis parti en tête trop vite avec un compagnon trop rapide pour moi et une moyenne trop élevée. Au milieu du bois de la Cambre, tantôt descendant, tantôt montant j'ai eu beau lever le pied , laissé partir mon concurrent rien n'y fit .
Pourtant je me sentais bien ... pendant 2 heures . Le temps de parcourir 26,5 kms au milieu des champs, au travers de portions urbaines, je n'avais plus rien à offrir. J'étais vidé, je n'avançais plus et je ne pouvais plus rien avaler. Conséquences typiques d'un départ en surrégime.
L'envie de vomir accompagne mes (courtes) foulées. Je ne dépasse même plus les 10 km/h. Mais personne ne revient de l'arrière jusqu'au 37ème kms ou je me fais enfin doubler. Me voilà sur la dernière marche du podium, en sursis.
40ème km, dernier ravito. Rien ne passe de toute façon. Je ne suis même plus capable de courir un km en entier, je ne me fais plus du tout plaisir , je n'arrive pas à apprécier le bucolique des parcs traversés, j'en ai marre et ma position sur le podium modifie ma façon de courir. D'un côté j'en viens à espérer me faire doubler rapidement pour pouvoir terminer tranquillement , de l'autre, je me force à courir, à "forcer" (si on peut appeler ça comme ça ) pour avancer encore et toujours et préserver cette position.
Je vis un enfer rarement ressenti en course. Elle est belle l'expérience . En attendant, je me traîne . Vu que je n'arrive à rien avaler , mon corps ne trouve pas de second souffle et j'ai beau me répéter de faire le dos rond , d'attendre que ça passe, qu'en ultra il y a des hauts et des bas, rien n'y fait. Pourtant, les kms s'égrainent et je reste 3ème ...
Au 48ème , j'arrive à courir un km en entier sans marcher et à 10km/h ! je sens enfin que je me refais doucement la cerise. Sensation confirmée lors des mètres qui suivront. Attention, je ne vole pas mais je maintiens une foulée lente mais régulière qui me transporte progressivement vers la ligne d'arrivée. J'étais au fond d'un gouffre , je commence à remonter.
Les jambes me font mal. Je jette des regards fréquents vers l'arrière mais personne ne se présente.
L'atomium se profile enfin , je vois le bout de la souffrance, sans exagération aucune. Dernière ligne droite en faux plat montant et la ligne est enfin franchie après 4h41 d'effort pour une troisième place acquise face à peu de concurrence.
Petite interview, le temps de remercier bénévoles, organisation ...passage éclair au ravito ou mon estomac consent à ingérer un peu de banane et de jus de fruit et direction la voiture pour le trajet de retour vers la maison.
Dès le lendemain, je sens que j'ai les jambes cramées, témoignage de la gestion calamiteuse de l'épreuve. Tant d'entraînements, tant d'heures sur les sentiers pour souffrir autant ... la déception est grande .
Par contre, tout à fait conscient que l'endurance acquise n'a pas pu disparaître du jour au lendemain, l'expérience m'aura permis de répondre à une des questions essentielles que je me posais en vue du grand trail du nord : la vitesse de course initiale.
Lors de cet écotrail, le manque de fractionné m'a coûté cher. Dans 3 semaines, je ne réitérerai pas cette erreur et je partirai doucement sur les bases de 10 km/h quitte à laisser s'échapper la tête de course car souffrir sur 150 kms comme j'ai souffert à Bruxelles ne peut aboutir qu'à un abandon.
Sinon, côté positif, je repars de Belgique avec une belle coupe en bois , un sac new balance, une lampe petzl et un abonnement au magazine zatopek .
Côté organisation : Les bénévoles nombreux, pas avares d'encouragements furent exemplaires sous la pluie. Le parcours bien fléché ou les hésitations furent rares nous fait oublier que nous courons au milieu d'une des capitales européennes. J'ai pu croiser des vaches et courir le long de champs de maïs !
Le tracé n'est pas dur, mais rarement plat composé de faux plats nécessitant des relances incessantes. Attention à ne pas être trop présomptueux et à prendre la course de haut. Nous n'avons pas ici le parcours d'un marathon hyper roulant.
Les ravitos furent complets même le dernier, censé n'offrir que de la boisson, proposait de la nourriture salé comme sucré . seul bémol, et il est totalement subjectif, le manque de banane .
L'idée de donner un ticket de tram pour atteindre le lieu de départ est une excellente chose et favorise les rencontres et le partage entre coureurs.
Les consignes , pratiques, ont fonctionné à merveille et tous les fléchages aux abords de l'atomium furent clairs.
En bref, une organisation bien sympa qui mériterait une fréquentation plus grande parce qu'il faut bien l'avouer, nous sommes loin des milliers de coureurs de l'écotrail de Paris.
Pour la suite, il me reste une sortie longue à réaliser le weekend prochain pour atteindre l'objectif des 10 marathons (au moins) en 10 semaines et je ralentirai enfin l'entraînement pour refaire du jus avant l'échéance finale.
résultats ... ici
video de la course : Ici
Dans ma tête, j'aimerais maintenir une allure sympa pendant les 54 kms de la course tout en finissant frais en sentant que j'aurais pu continuer à courir. Malheureusement, il en fut tout autre ...
La principale raison est simple : rassemblé au bois de la Cambre pour le départ, c'est un peloton de 80 unités qui se présente sur la ligne. Voyant aussi peu de monde, l'objectif du jour s'est sensiblement modifié et dans ma tête je suis passé d'une course test à une course avec podium largement envisageable.
Cette façon de percevoir l'épreuve m'a perdu. je suis parti en tête trop vite avec un compagnon trop rapide pour moi et une moyenne trop élevée. Au milieu du bois de la Cambre, tantôt descendant, tantôt montant j'ai eu beau lever le pied , laissé partir mon concurrent rien n'y fit .
Pourtant je me sentais bien ... pendant 2 heures . Le temps de parcourir 26,5 kms au milieu des champs, au travers de portions urbaines, je n'avais plus rien à offrir. J'étais vidé, je n'avançais plus et je ne pouvais plus rien avaler. Conséquences typiques d'un départ en surrégime.
L'envie de vomir accompagne mes (courtes) foulées. Je ne dépasse même plus les 10 km/h. Mais personne ne revient de l'arrière jusqu'au 37ème kms ou je me fais enfin doubler. Me voilà sur la dernière marche du podium, en sursis.
40ème km, dernier ravito. Rien ne passe de toute façon. Je ne suis même plus capable de courir un km en entier, je ne me fais plus du tout plaisir , je n'arrive pas à apprécier le bucolique des parcs traversés, j'en ai marre et ma position sur le podium modifie ma façon de courir. D'un côté j'en viens à espérer me faire doubler rapidement pour pouvoir terminer tranquillement , de l'autre, je me force à courir, à "forcer" (si on peut appeler ça comme ça ) pour avancer encore et toujours et préserver cette position.
Je vis un enfer rarement ressenti en course. Elle est belle l'expérience . En attendant, je me traîne . Vu que je n'arrive à rien avaler , mon corps ne trouve pas de second souffle et j'ai beau me répéter de faire le dos rond , d'attendre que ça passe, qu'en ultra il y a des hauts et des bas, rien n'y fait. Pourtant, les kms s'égrainent et je reste 3ème ...
Au 48ème , j'arrive à courir un km en entier sans marcher et à 10km/h ! je sens enfin que je me refais doucement la cerise. Sensation confirmée lors des mètres qui suivront. Attention, je ne vole pas mais je maintiens une foulée lente mais régulière qui me transporte progressivement vers la ligne d'arrivée. J'étais au fond d'un gouffre , je commence à remonter.
Les jambes me font mal. Je jette des regards fréquents vers l'arrière mais personne ne se présente.
L'atomium se profile enfin , je vois le bout de la souffrance, sans exagération aucune. Dernière ligne droite en faux plat montant et la ligne est enfin franchie après 4h41 d'effort pour une troisième place acquise face à peu de concurrence.
Petite interview, le temps de remercier bénévoles, organisation ...passage éclair au ravito ou mon estomac consent à ingérer un peu de banane et de jus de fruit et direction la voiture pour le trajet de retour vers la maison.
Dès le lendemain, je sens que j'ai les jambes cramées, témoignage de la gestion calamiteuse de l'épreuve. Tant d'entraînements, tant d'heures sur les sentiers pour souffrir autant ... la déception est grande .
Par contre, tout à fait conscient que l'endurance acquise n'a pas pu disparaître du jour au lendemain, l'expérience m'aura permis de répondre à une des questions essentielles que je me posais en vue du grand trail du nord : la vitesse de course initiale.
Lors de cet écotrail, le manque de fractionné m'a coûté cher. Dans 3 semaines, je ne réitérerai pas cette erreur et je partirai doucement sur les bases de 10 km/h quitte à laisser s'échapper la tête de course car souffrir sur 150 kms comme j'ai souffert à Bruxelles ne peut aboutir qu'à un abandon.
Sinon, côté positif, je repars de Belgique avec une belle coupe en bois , un sac new balance, une lampe petzl et un abonnement au magazine zatopek .
Côté organisation : Les bénévoles nombreux, pas avares d'encouragements furent exemplaires sous la pluie. Le parcours bien fléché ou les hésitations furent rares nous fait oublier que nous courons au milieu d'une des capitales européennes. J'ai pu croiser des vaches et courir le long de champs de maïs !
Le tracé n'est pas dur, mais rarement plat composé de faux plats nécessitant des relances incessantes. Attention à ne pas être trop présomptueux et à prendre la course de haut. Nous n'avons pas ici le parcours d'un marathon hyper roulant.
Les ravitos furent complets même le dernier, censé n'offrir que de la boisson, proposait de la nourriture salé comme sucré . seul bémol, et il est totalement subjectif, le manque de banane .
L'idée de donner un ticket de tram pour atteindre le lieu de départ est une excellente chose et favorise les rencontres et le partage entre coureurs.
Les consignes , pratiques, ont fonctionné à merveille et tous les fléchages aux abords de l'atomium furent clairs.
En bref, une organisation bien sympa qui mériterait une fréquentation plus grande parce qu'il faut bien l'avouer, nous sommes loin des milliers de coureurs de l'écotrail de Paris.
Pour la suite, il me reste une sortie longue à réaliser le weekend prochain pour atteindre l'objectif des 10 marathons (au moins) en 10 semaines et je ralentirai enfin l'entraînement pour refaire du jus avant l'échéance finale.
résultats ... ici
video de la course : Ici
dimanche 8 septembre 2013
Off 9 : le val Joly + de l'helpe au bois l'abbé + la transsylvestre + un chouïa ...
A l'aube ce dimanche, direction le val joly pour un 8ème marathon en autant de semaine. Le parcours vallonné est plus difficile que les offs précédents mais le terrain encore sec en cette saison me permettra tout de même de boucler la sortie de 44 kms en 3h37min30s (soit un peu plus de 12 km/h de moyenne ; passage au marathon en 3h27min40s).
Tout va bien, le rythme est resté régulier et la fatigue ne s'est pas trop montrée présente .
Entre vendredi soir et dimanche midi j'ai pu aligner 3 séances. Et cela fait maintenant 3 semaines consécutives avec 5 séances par semaine et 100 kms hebdo. La forme est là, il n'y a plus qu'à la maintenir ...
Rendez vous maintenant le samedi 14 pour les 50 kms de l'éco trail de Bruxelles .
Tout va bien, le rythme est resté régulier et la fatigue ne s'est pas trop montrée présente .
Entre vendredi soir et dimanche midi j'ai pu aligner 3 séances. Et cela fait maintenant 3 semaines consécutives avec 5 séances par semaine et 100 kms hebdo. La forme est là, il n'y a plus qu'à la maintenir ...
Rendez vous maintenant le samedi 14 pour les 50 kms de l'éco trail de Bruxelles .
Inscription à :
Articles (Atom)