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lundi 17 septembre 2018

Semi marathon de Marcq en Baroeul



La sciatique étant un lointain souvenir, me voilà de retour aux affaires.
Évidemment, tout ne fut pas simple. J'ai dû passer par une phase progressive de reprise puis alterner entre différents sports pour ne pas user l'organisme et enfin perdre ces fichus kilos qui font passer la silhouette du sportif de la saucisse knacki à la saucisse de Morteau (ça donne une idée du taf qu'il y avait à accomplir !).



Cela a pris du temps mais j'y suis arrivé . Ne restait plus qu'à se tester.
Un bon semi marathon fera parfaitement l'affaire et me permettra de juger de mon état de forme. D'autant que depuis mon déménagement à Jeumont, je ne cours plus du tout sur bitume, seulement en forêt sur des circuits vallonnés ou transposer son temps sur des portions plates et lisses relève de l'impossible.

Pour cette reprise , 1h24 (15km/h de moyenne) me conviendrait. Je connais le parcours pour l'avoir effectué en 2013 (1h27), je me rappelle ces deux boucles avec quelques faux plats difficiles et j'en garde un mauvais souvenir.Nous verrons bien ...



Nous sommes 1300 au départ sur l'avenue Foch pour effectuer cet aller retour bizarre en préambule aux deux boucles qui doit servir à obtenir la distance précise des 21,1 kms (je ne vois pas d'autres explications). Dès le début, je me sens bien et je passe au deux premiers kms en 3'30 puis 7'00 sans trop forcer.



Persuadé d'avoir une forme d'enfer, je pars comme un avion avec pour objectif modifié (au bout de 2 kms ) de passer sous les 1h20. Et va savoir pourquoi,  j'ai voulu absolument gagner ces fameuses 4 minutes dans les 10 premiers kms afin de réaliser une seconde partie d'épreuve tranquille.
J'y suis arrivé (passage au 10 en 36 minutes : nouveau record perso ) mais je l'ai payé par la suite.

Mon rythme restera linéaire jusqu'au 14ème km ou la déchéance débutera. Les secondes si difficilement engrangées s'envolent au grès des foulées de moins en moins aériennes.

je sens mon plan m'échapper, les objectifs s'envoler et je ressens une certaine frustration à laisser s'éloigner ce chrono qui me tendait les bras avec une meilleure gestion.
Dommage . Même avec de l'expérience, je fais toujours des conneries .



J'essaye de gérer comme je peux la fin de course. A ma grande surprise, je ne me fais pas rattraper tant que ça et je termine ce semi en 1h21min et 23 s. à la 28 ème position.
Avant la course j'aurais signé des deux mains .Après celle ci , je reste un peu sur ma faim.

Le lendemain matin au réveil je me rends compte que j'ai le tendon d’Achille qui picote. Pieds nus, la marche est douloureuse, en chaussures , la gêne disparaît. Me voilà donc à nouveau arrêté pour quelques semaines et ce repos forcé annihile donc tous les objectifs que je m'étais fixé pour cette fin d'année.
Fais chier.

 

Côté organisation :
Retrait des dossards la veille possible
prix d'inscription d'une quinzaine d'euros avec un verre plastoc et un t shirt technique
ravito chaque 5 bornes
parcours fermé voire cadenassé . Vraiment impressionnant . Rarement senti vigipirate aussi présent.
parcours pas super roulant avec quelques faux plats.
pas de négatifs pour ma part.



dimanche 16 septembre 2012

Semi marathon de Marcq en Baroeul

Si il y a vraiment un CR qui était à deux doigts de ne jamais voir le jour, c'est celui ci.

Tout le monde l'aura compris, je n'ai pas fait de miracles . On peut même dire que je me suis ramassé lamentablement. Les raisons sont multiples mais ont déjà le mérite d'exister.
Il suffit de lister l'ensemble des choses à effectuer pour préparer convenablement une compétition et de faire totalement l'inverse pour s'imaginer de façon assez claire les raisons principales de mon échec.

D'abord, la veille du semi marathon j'ai été invité à manger par des amis. Pas d'alcool au programme mais un repas ou les glucides lents  furent absents et surtout un coucher à 2 heures du matin. On peut rajouter à cela un méchant rhume toute la semaine dont je n'arrive pas à me débarrasser et des entraînements décalés au jeudi (14kms à 14 km/h), vendredi ( 14 kms à 13.5 km/h) et samedi soir (20 kms à 13km/h). Aucun jour de récup avant la course et moins de 12 heures de repos entre les deux semis.

Fallait pas rêver. J'étais d'ailleurs conscient de tous ces détails mais je voulais réaliser une semaine correcte d'entraînement (au moins 70 kms). J'ai donc fait une croix sur la perf en me disant que forcer sur des jambes fatiguées me permettrait de progresser. On verra bien si les retombées seront positives mais avec du recul, j'ai fait n'importe quoi et j'aurais tout aussi bien pu me blesser.

Avec moins de 5 heures sous la couette , je me lève crevé. Le déficit de sommeil de la semaine se fait sentir accentué par l'heure tardive du coucher de la veille. L'envie est nulle, les jambes sont fatiguées, je suis enrhumé. Mais bon ... je suis déjà inscrit.

Le calvaire aurait pu être pire avec de la pluie , du vent ou du froid mais le temps est idéal : soleil, un peu frais, pas de vent. Après pratiquement 4 kms d'échauffement (que j'ai fait durer pour espérer un regain de fraicheur qui n'arrivera jamais ) je vais me placer au milieu des 1300 inscrits.

Le départ est donné à 9 heures 30 et je pars doucement en essayant de slalomer pour gagner des places. Extirpé de la masse, je m'élance sur les premiers kms du parcours en tentant de grapiller le temps déjà perdu. Tout se passe bien pendant ... 5 kms ou je sens que je n'avance pas et que je galère pour tenir les 15 km/h. Mentalement, je lâche. Je me fait dépasser constamment sans avoir la force de résister. j'ai déjà épuisé la faible motivation dont je disposais au départ.

Il faut pourtant avancer et vers le km 11 après un calamiteux 4'19 au km je me botte le cul pour accrocher un groupe qui me double. Les locomotives de celui ci arriveront à me booster pendant un temps, mais sur la fin, ce petit peloton explose me laissant seul face à moi même. Mais face à moi, il y a un fantôme sans jambes à qui il tarde seulement de rentrer à la maison.

Heureusement que 21 kms, c'est court . Car pour aujourd'hui , se fut bien assez long. 1h27min35s exactement . 7 minutes de plus qu'il y a  15 jours.
Et comme cela ne pouvait pas se finir autrement, je bois à l'arrivée une boisson reénergisante qui me restera sur l'estomac toute la fin de journée. Putain de dimanche ... je suis blasé, j'ai même pas osé regarder le classement.

Voilà pour aujourd'hui. J'oublierai vite ce 16 septembre. Vu comme j'en ai bavé, j'ai un peu de scrupule à aborder la partie organisation de peur de manquer d'objectivité. pour autant, on peut signaler plusieurs choses à améliorer :
D'abord, lors des 500 premiers mètres, le peloton compact s'élançant sur le parcours devait s'écarter pour laisser passer au moins trois motos de gendarmes ! Galère , dangereux et dont l'explication m'échappe.

Ensuite, les kms 1,2 et 3 consistent essentiellement à faire des allers retours sur l'avenue Foch. Un peu chiant ... mais surement nécessaire pour atteindre les fameux 21.1 kms.

Et ... c'est tout. Ravitos nickels, tracé très clair, parcours plus difficile qu'à Lille avec une paire de côtes à absorber deux fois (deux tours identiques à effectuer). Le prix d'inscription est très raisonnable (12 euros je crois) pour gagner un tee shirt aux couleurs de la région et un buff floqué en tout petit au nom de la course.

Je mets ici un terme à ce CR qui sent bon la désillusion. En attendant des jours meilleurs ... peut être dans 15 jours à Raismes.

résultats et videos... ici !

samedi 1 septembre 2012

Semi marathon de Lille

Dans le cadre de ma préparation pour la dernière manche du challenge du Hainaut (course des terrils fin septembre) je me suis inscrit pour la première fois de ma vie nordiste au semi marathon international (svp !) de Lille. En effet, après avoir testé et approuvé ma forme sur 10 kms ( notamment ici !) , je me dois maintenant d'augmenter progressivement la distance de course. Quoi de mieux que la plus grosse épreuve lilloise ? en fait, vu mes critères, il y en a beaucoup ... j'aime pas le monde (on était 5000 ...) , j'aime pas le bitume (il y avait que ça ...) mais bon pour une fois, je vais faire des efforts car les progrès passent aussi par là !

En ce samedi matin de braderie, le temps est clair et excessivement frais (6°C !). La température ne cessera d'augmenter tout au long de la course avec l'émergence du soleil. Les conditions sont idéales d'autant que le vent qui soufflait encore la veille s'est totalement calmé. Je me dirige donc vers le départ ( éprouvant d'ailleurs quelques difficultés à le localiser: quelques indications auraient été les bienvenues) en attendant les dernières 20 minutes pour m'échauffer. Malheureusement, n'étant pas un spécialiste de ces épreuves qui brassent énormément de monde, je me rends compte avec un certain désarroi qu'un bon paquet de coureurs poirote déjà derrière la ligne de départ. A priori aucun sas n'est prévu et je comprends vite que je vais devoir partir de l'arrière. Dommage.

Je m'échauffe tranquillement sur une ligne droite d'au moins 70 m de long (pas trouvé mieux ...) blindée de concurrents pour réaliser mes traditionnels 2 kms de mise en jambe. Chiant. Mais bon, j'y arrive enfin et vais rapidement me placer au milieu de cet amas de sportifs.
En attendant l'heure fatidique, le speaker énumère les favoris kényans, remercie Christine Aaron pour sa présence et lance enfin l'épreuve. Et là, la galère commence ...

Impossible de se faufiler sans prendre certains risques, sans slalomer entre les arbres,les trottoirs , les stands de bradeux, les spectateurs ... Je prends d'abord du retard sur mes temps de passage (km1 en 4'13) puis accélère pour dépasser les portes drapeaux des 1h50,1h40 et enfin 1h30.

Devant ce dernier, le trafic est beaucoup plus clairsemé me laissant enfin les espaces nécessaires pour courir en toute quiétude. Mine de rien, je suis déjà au km 5 et je crains que ces quelques minutes de train irrégulier marquées par de subites accélérations pour dépasser me coutent chers dans le final. Par contre, cela a au moins l'avantage de m'avoir permis de refaire mon retard en enchaînant les bons temps : km 2 en 3'44, km 3 en 3'42, km 4 en 3'39, km 5 en 3'49.

A partir là, les données sont simples : je remonte constamment du monde et cours au sensations en jetant un coup d’œil fréquent sur ma montre . Je me sens super bien, le parcours (fait de deux boucles) est hyper roulant , le revêtement est parfait et les quelques passages sur pavés ne freinent pas le rythme . J'aligne les kms en buvant à chaque ravitos (tous les 5 kms) et en veillant à ne pas me mettre dans le rouge trop tôt : km 6 en 3'48, km 7 en 3'35 , km 8 en 3'42, km 9 en 3'42, km 10 en 3'43, km 11 en 3'44.

Au milieu du parcours, j'ai la chance de croiser les premiers et d'admirer leur foulée aérienne mais cela va extrêmement vite et l'instant ,même furtif, rompt la monotonie dans laquelle je m'étais installé. Les bornes continuent à défiler et je me sens un tout petit peu moins bien : km 12 en 3'41 , km 13 en 3'51 , km 14 en 3'50, km 15 en 3'48, km 16 en 3'47, km 17 en 3'49, km 18 en 3'47.

Heureusement, j'avais pris un gel avec moi et je n'hésite pas à l'utiliser me procurant un coups de boust bienvenu en vue du sprint final. D'autant qu'après avoir traversé le bois de Boulogne à l'ombre frigorifique des arbres, nous émergeons face au soleil et je repère immédiatement la foulée de mon "adversaire" principal du challenge du Hainaut (Mohamed). En bref, sur les 2 courses précédentes, il y a un partout : je l'ai battu à aux foulées de Saultain et il m'a devancé au trail de la fraise. Même si ce semi n'a aucune incidence sur la dernière manche à Raismes  , j'en profite pour le doubler et accélérer afin qu'il ne puisse s'accrocher à mes pas et prendre un petit avantage psychologique . Incroyable comme on se retrouve au milieu de 6000 participants , notre niveau est pratiquement équivalent depuis le début de l'année.

J'essaye de garder ce rythme et j'arrive même à l'hausser (ce qui me permettra de doubler un kikou non identifié mais j'étais à fond , pas le temps de parler, désolé !) km 19 en 3'41, km 20 en 3'42, km 21 en 3'36.
Dernière ligne droite et je franchis la ligne d'arrivée en 1h 20 min 27 s loin de mon précédent record (01:22:50) et loin du temps que je m'étais fixé (01:22:00). Encore une satisfaction confirmant ma forme ascendante.

Je peux enfin me reposer sous le soleil nordiste en dégustant un bon plat de ... moules frites ( braderie oblige !) en famille. C'est bien mérité ...

Côté organisation : l'aiguillage du départ est à revoir, comme la mise en place de sas .Même si quelques badauds oublient parfois qu'une course se déroule, quelques coups d'épaule (après avertissement oral préalable !) en passant et quelques remarques efficaces des forces de l'ordre ont permis un excellent déroulement de l'épreuve. Autre remarque, la présence exclusive à l'arrivée d'eau plate ou d'aptonia (dégueu ...pour mes goûts bien sûr). Un peu de coca ou autre n'aurait pas fait de mal. Par contre l'aiguillage à l'arrivée fut parfait.

Prochaine échéance : le semi de Marcq en baroeul le 16 septembre.

résultats ICI !

photos à venir mais nouveau record de l'épreuve par Chebii 59'05 !!!