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jeudi 16 juin 2016

xterra full Belgique



Là, on parle de lourd. Pas la course au saucisson du fin fond de l'avesnois.
Non, on parle d'une épreuve nationale intégrée à un circuit international qui passe par l'Afrique du Sud, le Brésil, la Malaisie, la Grèce, le Costa Rica ... et Namur.



C'est clairement moins sexy . Pas de perroquets multicolores, ni d'eau turquoise. Pas de beach volleyeuses, ni de travelos avec une plume dans le fion qui dansent la samba.
Rien de tout ça dans le coin. En Belgique, la spécialité locale reste la pluie.
Cette flotte qui tombe sans interruption depuis des jours, qui imprègne les sols imbibés jusqu'à la gueule et recrache une boue aussi collante que glissante. Rien de plus normal, nous sommes en hiver.

 Quoi non ? c'est juste qu'on est en Belgique et que l'été commence le 14 août pour se terminer le 17 août ? Ah d'accord, première nouvelle!

Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas avec cette épreuve que le tourisme va se développer ...
J'ai une petite pensée pour les concurrents Algériens, Brésiliens, Néo Zélandais ... qui ont l'habitude de nager dans ça :



et à qui on a proposé de barboter dans ça:



Quel choc psychologique énorme ont ils du ressentir ? A t on pensé à la souffrance des sportifs de haut niveau ?
Dans ces conditions, rien de plus normal que de vouloir boycotter la partie natation. On a voulu nous faire croire que le courant était trop fort, que la sécurité ne pouvait être assurée ... balivernes et billevesées . Les étrangers voulaient pas chopper la rage du nénuphar , le chikungunya du poisson chat et autres maladies endémiques qui entraînent autant de difformités physiques en Belgique que la consanguinité.

J'étais dépité. Pour un gars comme moi  immunisé contre toutes ces saloperies , et dont la natation est un point fort , cette annulation fut un crève cœur .
Mais pas autant que pour François.

Cet homme n'est ni un nageur particulièrement efficace, ni un adepte des longues séances en piscine. Ce gars a d'ailleurs ses propres motivations pour faire du sport . Ni la perte de poids ( l'individu est aussi sec qu'une fricadelle déshydratée ) ni la compétition, ne le stimulent plus que ça.
Lui , son truc c'est la gent féminine.

Pas de natation = pas de filles en maillot. Il a fallu qu'on s'y mette à 4 pour l'empêcher d'éviscérer les organisateurs.
Alors quand , en plus, on lui a expliqué que le X devant le "terra" n'impliquait pas forcement de se balader à poil, le pauvre homme a fondu en larmes , anéanti.

 

Tant d'efforts pour se forger ce corps de rêve, tant d'heures à s'appliquer de d'huile de foie de morue pour être tout luisant le jour J et c'est un rêve qui se brise .

François est prêt à tout pour partager le quotidien de filles affutées et sexys. Après des années de zumba, de pompom girls et de twirling bâton, il a estimé que le triathlon représentait la discipline qui lui convenait le mieux.
En effet, lors de ce type d'épreuve , les dames sont équipées de tenues hypers moulantes ne cachant rien de leur anatomie. François aime les trifonctions, surtout celles ou le prénom de la demoiselle est écrit sur ses fesses. François ne mate pas, il se cultive en révisant le prénom des athlètes des différents pays.

Faut avouer que le monsieur a une grosse ... mémoire. Après cet xterra , il est capable de vous sortir, de tête, la composition exacte de l'équipe féminine Française, Italienne ...
Mais François est aussi un novateur, une personne qui permet au sport d'avancer. Il est au triathlon ce que Fosbury est au saut en hauteur : un démiurge technique. Aussi a t il proposé à la fédération internationale de rajouter sur la trifonction , au dessus ou en dessous du prénom de l'athlète ( il n'est pas exigeant sur ce point ) son numéro de téléphone.
Oui, François est romantique ...mais même si il est là pour "admirer le paysage" (véridique) , il va falloir quand même se farcir 4kms de trail enchaînés avec 32 kms de VTT et 9 kms de trail.

Sur le papier, les distances ne sont pas impressionnantes. Sur le terrain, ce fut tout autre.
la première partie course à pied (qui a remplacé la natation) affiche un peu plus de 100 m D+. Rien d'insurmontable et cette portion a finalement pour seul but d'étirer le peloton de 650 concurrents.



Les chemins empruntés sont secs et présentent une alternance de single tracks en forêt, de sentiers plus larges , de secteurs pavés, d'escaliers, de bitume et de graviers. Un cocktail sympathique ou la monotonie est exclue. On monte, on descend,  parfois de façon assez abrupte. Peu de pauses dans ce circuit tracé au milieu des remparts de la citadelle dont Vauban est l'architecte.

Au final, ces 4 kms furent trop courts pour créer de réels écarts et permettre d'étirer tout ce monde.
De mon côté, je suis resté engluer dans la masse, au ralenti , incapable de doubler sans prendre certains risques au niveau des appuis. Je sors de cette partie en 172ème position.



La transition effectuée, de façon plutôt correcte, j'enfourche mon VTT pour me lancer à l'assaut de ces 32 kms de VTT et 1200 m D+. Cette portion se compose d'une boucle  de 16kms à parcourir 2 fois. Son profil propose 4 grosses difficultés, enchaînées avec 4 grosses descentes.

Le densité de concurrents sur ces sentiers étroits est énorme. Nous nous retrouvons rapidement cul à cul, dépendant de la qualité technique de notre prédécesseur. Lorsqu'un vttiste met pied à terre, tous ses poursuivants l'imitent de façon plus ou moins contrainte. Les gestes d'humeur entre sportifs se multiplient, les remarques fusent. Certains insistent et forcent les dépassements au grand dam d'autres cyclistes. L'ambiance électrique est accentuée par la nervosité d'une italienne , peu respectueuse d'autrui qui hurle les "please, right , right, please !
"oh cocotte , on est bloqué ! alors à moins de savoir voler , ou que François veuille de transporter sur ses épaules, tu vas te calmer !"



Le plaisir est pour l'instant absent et je passe plus de temps à courir qu'à pédaler . Je grimperai au final 2 côtes sur 8 à vélo sans pour autant perdre beaucoup de temps. Je galope aussi vite que ceux qui restent sur leur bécane.

La première difficulté est monstrueuse : raide , boueuse, entourée de ronces. La descente qui suit n'offre guère de répits. Une "légère" couche de terre humide , ultra glissante , fait chasser la roue arrière de tous les côtés. Je vois des mecs partir en soleil avant, d'autres se ramasser la gueule dans les fourrés et j'y vais d'ailleurs , moi aussi de ma petite chute sur l'épaule, heureusement sans gravité.
Je subis le terrain plus que je ne le dompte.

 

Comme à Jurbise, je me fais régulièrement dépasser et comme lors ce duathlon hivernal, je suis bien conscient d'être un obstacle pour mes poursuivants. Je manque clairement de technique dans les parties délicates , par contre je n'ai aucune appréhension dans les descentes que je dévale à tombeau ouvert.

Les rares moments ou le revêtement le permet, je rattrape du monde. Mais ces instants sont aussi exceptionnels que les poils sur le torse de Damien.

Car François n'est pas mon seul acolyte du jour. Et non, je suis chanceux , j'ai hérité des tics et tacs du team madres.
Que serait Laurel sans Hardy ? Que serait Bonnie sans Clyde ?et que serait François sans Damien ?
Pas grand chose, je le crains.



Notre ami est un sportif récent qui a commencé l'activité physique depuis peu. Cet Xterra est un objectif pour lui. Il a vite intégré les us et coutumes du triathlon : épilation intégrale , tenue moulante et muscles saillants, un peu comme pour les chippendales !

Sa principale motivation reste l'alcool. Le gus court pour pouvoir boire à l'arrivée.
Il a adapté sa préparation en fonction de cette mentalité et a amélioré toutes les techniques connues de développement de la VO2max .
Son secret est en fait très simple : un harnais autour de la poitrine , duquel s'élance une canne à pêche au dessus de sa tête , au bout de laquelle pend un fil hameçonnant une bouteille de bière .
Le concept est simple mais terriblement efficace .En fonction de son objectif qualitatif de séance il pend une marque de bière différente.



Pour travailler l'endurance, une vulgaire Kronenbourg fait l'affaire.
Par contre, pour une grosse sortie à vive allure, rien ne vaut la jonquille dont Damien est si friand !
Et les résultats sont monstrueux !

 

En me traînant sur mon vélo, je jette régulièrement un coup d'oeil vers l'arrière pour voir si un des tics et tacs me rattrape. Pas que ce serait la honte de se faire doubler mais entre un poivrot et un obsédé, je préfère me retrouver devant .



Vers la fin du premier tour, l'inévitable se produit. François , dont la spécialité (hormis la drague) reste le vélo,  me rejoint. On discute, je prends de ses nouvelles , lui donne des conseils. Le pauvre souffre déjà de crampes mais réussi tout de même à me larguer lors d'une portion technique en dévers.

J'enrage, j'essaie de le garder en ligne de mire et je me sors les tripes pour l'avoir toujours en visuel. Malheureusement, je sens que ma roue arrière se dégonfle. Aïe, crevaison lente. Il me reste 10 bornes , que faire ?
J'abandonne la chasse et laisse partir François vers un résultat qui va longtemps m'agacer .

 J'opte finalement pour un regonflage de la chambre à air afin de perdre le moins de temps possible. Les arrêts vont se succéder (4 exactement) et me permettront de limiter la casse.
Le parcours VTT se termine par la descente d'un escalier aux grandes marches. La jante de ma roue crevée tire la gueule à chaque impact et fait résonner un bruit métallique qui n'a rien de rassurant.
Finalement j'en termine enfin avec cet enfer au bout de 2h18 de vélo et un 198 ème temps ...

Je passe en mode guerrier , les baskets aux pieds , je suis prêt à partir comme une flèche pour essayer de rattraper François. Je ne suis pas entamé, voilà des semaines que je travaille mon endurance en vue de traverser la France en courant.
Je commence ma remontée fantastique, doublant les concurrents à la pelle, chaud comme un François face à Paula Radcliffe.
Je double des vieux, des grands , des petits mais pas de François. Mon 24 ème temps en trail ne me remonte même pas le moral lorsque je franchis la ligne d'arrivée.



On va l'entendre le vieux barbu se la raconter pendant des décennies !
Je rejoins la zone d'arrivée pour boire un coup et admirer le sourire étincelant de notre ami . Mais là, personne . Les possibilités sont limitées :
- soit il a fait une syncope face à ce résultat inespéré,
- soit il s'est trouvé une fille et lui explique ses grandes idées pour révolutionner le triathlon.
J'attends donc sa sortie du poste de secours ... ou des buissons environnants mais toujours pas de François . Étrange ...

Sur ces entrefaites,  Damien termine et m'annonce que François est derrière et ne l'a pas doublé de la course . C'est quoi ces conneries ?

Nous patientons , et voyons finalement débouler le François frais comme un gardon qui franchit la ligne d'arrivée dans une forme olympique.
Nous somme suspendus à ses lèvres , en attente de ses premières impressions. Son regard se tourne vers le tableau qui affiche les résultats, puis se pose sur nous. Ces instants sont irrespirable ...
On attend une phrase au moins aussi poétique que le " quand les mouettes suivent le chalutier, c'est qu'elles pensent qu'on va leur jeter des sardines " d'Eric Cantona .
Il ouvre la bouche, la referme, se passe la langue sur ses lèvres un tantinet sèches et déclare : "je vois que Chloé a fini devant Adeline ". Qui sont Chloé et Adeline ? Nous n'en savons rien . Ce mec est trop fort pour nous. Il est capable de faire une course , tout en étant spectateur de la bagarre féminine. Je comprends mieux son obsession pour les trifonctons .

 

 En observant son  GPS, nous nous somme rendus compte qu'il affichait 60 kms là ou il y aurait du avoir 46 bornes. En analysant sa trace GPS , nous nous sommes aperçus qu'il avait multiplié les allers retours entre ces demoiselles pour prendre de leurs nouvelles, les accompagner (en tout bien tout honneur, c'est François quand même ...), les ravitailler ...

L'arrivée de l'ultime membre de l'équipe des tics et tacs sonne le glas du versant sportif de notre journée. Les deux belges se jettent sur le bar, commandent suffisamment de bières pour s'assurer une surhydratation et , toute fatigue envolée , commencent à réfléchir à leur soirée qui s'annonce festive.

Ainsi se termine ce premier Xterra Belgium, dans la joie et la bonne humeur !
Cependant , si vous avez bien suivi, il reste à résoudre l'énigme du François survolté qui m'a doublé en vtt . La réponse , en fait, est très simple . Ce n'était pas lui, j'ai tapé la discute, blagué , traité d'obsédé ... un gars barbu en trifonction noire qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à notre ami mais qui n'était pas lui . Le mec a du me prendre pour un dingue !

Ou alors,- début du générique d'xfiles- la vérité est ailleurs !

Côté organisation :
- les 4 kms de trail n'ont pas suffis à étirer le peloton et la distance de ce préambule était la même que pour le lite ... Peut être aurait il fallu doubler la distance initiale ?

 

- les bidons de ravitaillement distribués ne correspondaient pas à la taille des porte-bidons et se barraient au moindre impact. la forêt était parsemée de bidons perdus .

 

- Pour le prix d'inscription, un tour de tête et une minuscule médaille étaient un peu limite .

 

- L'organisation générale fut nickel : balisage, entrée parc à vélo ...
- arbitres sympas et pédagogues

 

- bénévoles au top
- ravitaillements nombreux

Côté course :
- je termine finalement 127 ème en 3h24min :
172 ème temps sur la première portion de course à pied
198 ème temps sur la portion VTT
24 ème temps sur la seconde partie trail.
l'analyse des résultats est simple et on constate aisément l'embouteillage que nous avons eu à subir sur la course à pied initiale.
- Damien termine 225 ème en 3h43 (225/273/175)
- François termine 292 ème en 3h56 (370/341/187)
- je boucle ce weekend en réalisant 35 kms de course à pied le lendemain matin. sans séquelles physiques.

J'ai encore du mal à évaluer le plaisir que j'ai pris lors de cette épreuve. Trop crispé en VTT , totalement euphorique en trail ...

Ce qui est certain , c'est que je trouve ce type d'épreuve peu traumatisant et relativement "facile" : les distances sont courtes et si on ne joue pas le classement on peut quand même pas mal gérer.
A première vue , mon objectif de réaliser à court terme, un triathlon distance ironman se précise. Reste à trouver le temps de le caser au milieu du calendrier course à pied ...

Prochain gros objectif en sports enchaînés : le winterduathlon Kasterlee en décembre
Prochain objectif course à pied : les 100 kms du Sry chinmoy le 26 juin

résultats ... ici !

jeudi 25 février 2016

Duathlon cross de Jurbise


Retour de vacances. Les longs entraînements quotidiens s'achèvent, remplacés par un rythme plus traditionnel.Ces 15 jours m'auront au moins permis de renouer avec le VTT que j'avais rangé sagement au garage dès les premiers frimas de l'hiver.

Cela tombe bien , je teste aujourd'hui le cross duathlon . Quésaco ?

Le cross duathlon est au duathlon ce qu'est le trail à la course sur route : une épreuve nature réduisant les parties bitumées à quelques courtes liaisons.
Comme dans un duathlon traditionnel, le but est d'enchaîner de la course à pied , du vélo et à nouveau de la course à pied.
Les formats de ce type d'épreuve varient de la version XS (2,5kms/10kms/1,25kms) à la version XL (24kms/66kms/12kms)

Aujourd'hui, je me retrouve à Jurbise à côté de Mons en Belgique. Autant j'ai pu apprécier la sècheresse de mon lieu de villégiature hivernale, autant là, je me rends immédiatement compte que je suis de retour dans le nord : de la boue partout, des flaques insondables et des accents inimitables !

Au programme, 4 kms de trail (en 2 boucles boueuses)/ 23 km de VTT (en 2 boucles hypers boueuses) / 2 kms de trail.

En attendant le départ,  il faut apprendre à connaître les rituels de ces épreuves combinées. Plusieurs exemples :
- On ne peut rentrer dans le parc à vélo qu'avec son casque sanglé,
- On ne peut pas laisser de sacs (plastique ou de sport) mais plutôt une caisse rigide pour stocker ses affaires,
- Durant chaque transition, il faut marcher dans le parc à vélo, pas courir,
- Il faut privilégier une ceinture porte dossard afin de placer son dossard devant lors des sections course à pied et derrière en vélo.
Quelques bricoles à connaître pour ne pas rajouter du stress avant d'entamer l'épreuve.

Place à la course, les trifonctions sont de sorties , rutilantes après un hiver passées au chaud. Les températures sont correctes , l'humidité énorme. Le départ est ultra rapide et comme d'habitude, il faut slalomer entre les concurrents pour grappiller quelques places. Malheureusement, pour ce faire, il faut abandonner la trajectoire idéale (la moins boueuse) pour emprunter des flaques de boue ou le moindre appui nous donne l'impression de courir dans de la semoule.

Le tracé en forêt présente une première partie plutôt descendante avant de proposer quelques légers faux plats montants. je gagne quelques places mais je sens bien que le manque de fractionnés se fait sentir sur une aussi courte distance. Je boucle cette portion en 16'42 à la 21 ème place sur 200 classés.

Je rentre dans le parc à vélo, saute sur la bécane et appuie au maximum sur les pédales. Nous traversons un golf, je vois une balle passer juste devant mon vélo, je l'ai échappé belle ...
Cette première boucle va être affreuse. Je vais me faire doubler 45 fois en 11 kms . Je me sens bien ridicule ... je cours plus que je pédale au milieu de marécages. Je me casse la gueule dans les flaques, je pète ma pédale qui s'arrache à moitié, je pose mon VTT dans des trous d'eau, je suis à deux doigts de me noyer. Ma tenue n'est plus reconnaissable, je dois ressembler à un monstre des marais .

Pourtant, je sens que dans les parties plus roulantes, j'arrive à limiter la casse. Cependant, le constat est sans appel : à mi parcours VTT , je suis 66 ème .
La seconde moitié du circuit sera identique. je me ferai moins doubler mais je lâcherai tout de même une quinzaine de places supplémentaires. j'écope ainsi du 66 ème temps sur 200 en VTT (pas si ridicule que ça au final et deux tours avec un chrono identique ) .

Désabusé plus que furieux, je m'élance dans les 2 derniers kms de trail .Mais qu'espérer en 2 kms ?
L'avantage c'est que les places sont proches et je remonte une dizaine de personne dont une à qui il manque une chaussure . Certainement un don à mère nature ...
J'hériterai du 10 ème temps/ 200 dans cette courte partie.

Au final, je boucle l'épreuve 54 ème en 1h45min 39 s.

 Côté organisation :
- balisage nickel
- parcours sympa et très boueux
- inscription de 16 euros avec un bonnet offert
- juges arbitres sympas
- bénévoles bien placés

Côté course :
C'était chouette. Je suis bien conscient d'être limité en vélo par manque de puissance mais j'ai quand même pris du plaisir aujourd'hui. L'essentiel étant ici.
Mon choix de réaliser de plus en plus d'épreuves combinées me convient tout à fait et représentera un des axes sur lequel je mettrai l'accent dans l'avenir.

En attendant, je vais reprendre sérieusement des séances de fractionnés pour être fin prêt lors de l'aquathlon de Lille du 26 mars, théâtre du championnat régional .

résultats ... ICI !