dimanche 14 novembre 2021

Trail de la vallée de la Thure

 

 Premier dossard en trail depuis de nombreux mois .

Il est temps de faire fructifier la préparation du marathon de Bruges.

A côté de la maison se déroule le trail de la vallée de la Thure. 13 kms au total avec tout ce que l'on peut imaginer dans le coin : de la boue, des côtes courtes mais raides et de longues portions roulantes. 

 

Pour assaisonner l'ensemble, la course se déroulera en nocturne sous un fin crachin.

Dès le départ , je me hisse à une seconde place que je ne lâcherai pas jusqu'au bout. 

 

 Sur les parties purement trail je me rapproche du premier qui n'est absolument pas équipé pour ce type d'épreuve , par contre sur les parties plus roulantes, le leader prend rapidement le large pour gérer son avance.

Pas de regrets ! D'autant que de mon côté c'est un peu la même histoire puisqu'aucune frontale ne se profile derrière moi ...

Une belle épreuve nature, bien organisée qui mériterait un peloton un peu plus fourni.

Merci à la TTM pour les encouragements  ainsi qu'aux bénévoles pour leur implication dans cette organisation




dimanche 7 novembre 2021

raid du salagou

Une semaine après la côte Belge, me voilà du côté méditerranéen pour participer au raid du Salagou.
Je suis tombé amoureux de ce coin depuis de nombreuses années et je ne manque jamais l'occasion d'y faire un tour lorsque je suis dans le coin.
 
Aujourd'hui, me voilà présent avec mon frère (Cédric) pour accomplir un enchaînement d'épreuves axé sur la course à pieds, le VTT et l'orientation.
Le programme est simple . Il va falloir pratiquer sans interruptions :
- 1.5 kms de course
-15 kms de VTT technique
- 5 kms de mémo urbaine
- 13.5 kms de VTT 
- 12.5 kms de course d'orientation.







 à venir 




marathon de Bruges (Bel)


Octobre 2021. Remise en route post période covid.

D'abord pour respecter la tradition d'un marathon annuel, puis pour essayer d'effacer le piteux temps réalisé sur le marathon de l'altriman.

Reprise des fractionnés. Je me rends bien compte qu'à vouloir faire de l'endurance à outrance, je perds énormément au niveau intensité. 

Durant l'été, mes temps sont quelconque. J'ai du mal à passer sous les 4'00/km.

Mais progressivement, je sens qu'un truc se décoince, que la foulée s'allonge et que je prends à nouveau plaisir à forcer. Les sensations se confirment au niveau chrono. Les temps baissent.

Je laisse parfois quelques coulées de vomi sur le bord du chemin mais je sens que cela vaut le coup .

L'interrogation suivante à laquelle je vais devoir répondre est celle de la caisse. Ou faire la bascule entre intensité et endurance ? A partir de quand vais je  être capable de concilier une allure de course sympa tout en conservant assez de jus pour tenir dans le temps ?

 

Difficile à établir d'autant que je ne peux plus enquiller autant de séances de cap hebdomadaires qu'avant. 

Du coup, j'ai opté pour un programme simple : 

- une séance en début de semaine aux sensations ou en récup,

- une seconde séance en milieu de semaine avec des fractionnés (courts ou longs)

- une troisième séance durant le weekend basée sur du long (une trentaine de kms)

Le reste du temps, je continue mon entraînement classique triathlon (vélo, home trainer, VTT, natation).

 

D'abord inscrit sur le marathon de Boutenac qui fut finalement annulé , j'ai du me rabattre sur celui de Bruges. Grand bien me fasse.

La ville est magnifique et sera certainement suivie d'une visite familiale dans les semaines à venir .

 

 Le parcours, lui, est original car pas totalement urbain. Un mélange de canaux brugeois , de moulins, de pavés, de chemin de halage, de littoral et de sable.

La période covid aura son influence puisque les ravitos solides ne seront composés que de bananes au 10/20/30/40 ème kms. Le reste du temps de l'eau sera dispo chaque 2.5 kms.

 

 Je pars dans l'idée de faire 3h, moins si possible. Je me cale tranquillement dans les foulées des pacers appréciant les kms qui défilent rapidement. L'attention éveillée pour ne pas chuter au milieu d'un peloton compact.

 

Tout se passe pratiquement comme prévu. Une seule frayeur viendra ponctuer ce périple lorsque je loupe le ravito solide du 20 ème mais sans conséquences.

 

Je tente même une échappée dans les 10 derniers kms qui me placera en chasse-patate à portée de foulées du peloton.

Je réussis finalement mon pari en franchissant la ligne en 2h58min44s. Bien assez pour faire mon bonheur !

Étant loin des échéances de 2022 et au regard de ma forme du moment, je pense en profiter pour faire quelques courses et me faire plaisir d'ici la fin de l'année.

Mais pour l'instant, rdv le weekend prochain pour une épreuve d'orientation en binôme : le raid du Salagou.