L'officialisation de mon inscription étant arrivée, je peux enfin annoncer que je serai sur les routes bretonnes le 2 mars 2013 pour un nouvel ultra : l'ultra thonnérieux aussi appelé le 100 miles breton.
epreuve de 160 kms et quelques ... se déroulant en partie sur sentiers côtiers , en partie sur routes secondaires. 2 ravitos solides (km 85 et arrivée) ; 4 ravitos liquides.
Si on rajoute à ses infos un D+ de 3600 m , une limite de 28 heures pour l'ensemble de la boucle , un départ à 6 heures du matin et une course limitée à 29 coureurs, on obtient une épreuve comme je les aime ! Peu de monde, des beaux paysages et une certaine difficulté encore accrue si on se tape des conditions climatiques peu favorables (chose probable début mars en Bretagne ...)
Toutes les infos ......ICI !
Présentation des coureurs inscrits ............ ICI !
Autres infos à suivre ...
mercredi 3 octobre 2012
mardi 2 octobre 2012
la course des terrils 2012 : la sauvage !
Voilà qui est enfin terminé. Voilà la dernière étape du challenge pliée. 7 mois d'entraînement régulier sur courte distance pour aboutir à ce 30 septembre 2012 qui décidera du résultat final du challenge du Hainaut.
Pour faire court, je suis second avec une minute d'avance sur le troisième. Ce fameux troisième nommé Mohamed avec lequel je me tire la bourre depuis le début de la saison. tantôt il est devant (trail de la fraise) tantôt c'est moi (Saultain, semi de Lille) mais les écarts sont toujours infimes .
Passons donc à la course. Le temps est idéal, le parcours plutôt sec mais parsemé de temps à autre de flaques que je commencerai par contourner pour finalement, sur la fin, tirer tout droit ! Au programme du jour : 4 terrils à escalader pour 23 kms de course et près de 1200 concurrents au départ. Pour rappel, j'ai réalisé un chrono de 1H41 en 2009 et 1H38 en 2012 . Au regard des 1H20 sur semi début septembre je vise aujourd'hui un temps record .
Je m'échauffe convenablement, en prenant mon temps.Je choisis de ne pas prendre la poche à eau au regard des postes de ravitos relativement fréquents (5 postes) Je me dirige assez tôt sur la ligne de départ et me place en première ligne à côté de Mohamed. Aucune excuse de départ foiré. Je suis bien placé. Le départ est enfin donné au son de Renaud et de sa chanson sur les terrils.
Au bout de 1 km la stratégie du jour est assez claire : je colle aux chaussures de mon concurrent. Bon , ça va pas durer ... je me sens bien, et j'oublie vite cette fameuse tactique pour partir à l'assaut du premier terril que je grimpe rapidement. Je suis toujours bien placé, dans les touts premiers de la course et ça roule encore. Au bout de 30 minutes , on passe sur les bases de 15 km/h et l'ascension de trois des quatre terrils du jour est effectuée.
je sens que je baisse un peu de régime. Je prends un gel en attendant patiemment le coup de fouet qui l'accompagne généralement. Sauf que nous sommes mardi soir et que je l'attends toujours ... !
Les coureurs commencent à me doubler et l'inévitable arrive vers le 11ème km : Mohamed me rattrape et tente d'accélérer. Je m'accroche à ses foulées difficilement et serre les dents pendant 4 kms. Il court par à coup , je me laisse distancer et le rattrape au rythme façon yoyo. Mais je suis déjà cuit, cramé, rastume et ce qui devait arriver ... arriva.Sur une énième accélération je laisse filer 2 puis 3 , puis 4 mètres que je n'arriverai pas à résorber. Je lâche et je perds pieds.Je suis à l'agonie. Je sens les crampes proches, je n'arrive à aucun moment à accélérer et je me fais doubler sans cesse ... Je perds un nombre de places invraisemblable et je file vers l'arrivée (façon de dire , je suis plutôt en train de ramper !) au petit trot. Je boucle ce difficile périple en 1h45min51s à la 44 ème place un peu hébété car sans explications sur la défaillance à laquelle j'ai été confronté.
Je laisse dans cette histoire près de 6 minutes à Mohamed et la seconde place du challenge. Dommage ...
Je n'ai pas envie de plus commenter cette épreuve. Une réflexion ultérieure sera nécessaire mais pas maintenant je l'ai encore en travers la gorge.
Prochaine épreuve : le trail des hauts pays le 21 octobre. 28 kms.
merci Charly pour les photos !
Pour faire court, je suis second avec une minute d'avance sur le troisième. Ce fameux troisième nommé Mohamed avec lequel je me tire la bourre depuis le début de la saison. tantôt il est devant (trail de la fraise) tantôt c'est moi (Saultain, semi de Lille) mais les écarts sont toujours infimes .
Passons donc à la course. Le temps est idéal, le parcours plutôt sec mais parsemé de temps à autre de flaques que je commencerai par contourner pour finalement, sur la fin, tirer tout droit ! Au programme du jour : 4 terrils à escalader pour 23 kms de course et près de 1200 concurrents au départ. Pour rappel, j'ai réalisé un chrono de 1H41 en 2009 et 1H38 en 2012 . Au regard des 1H20 sur semi début septembre je vise aujourd'hui un temps record .
Je m'échauffe convenablement, en prenant mon temps.Je choisis de ne pas prendre la poche à eau au regard des postes de ravitos relativement fréquents (5 postes) Je me dirige assez tôt sur la ligne de départ et me place en première ligne à côté de Mohamed. Aucune excuse de départ foiré. Je suis bien placé. Le départ est enfin donné au son de Renaud et de sa chanson sur les terrils.
Au bout de 1 km la stratégie du jour est assez claire : je colle aux chaussures de mon concurrent. Bon , ça va pas durer ... je me sens bien, et j'oublie vite cette fameuse tactique pour partir à l'assaut du premier terril que je grimpe rapidement. Je suis toujours bien placé, dans les touts premiers de la course et ça roule encore. Au bout de 30 minutes , on passe sur les bases de 15 km/h et l'ascension de trois des quatre terrils du jour est effectuée.
je sens que je baisse un peu de régime. Je prends un gel en attendant patiemment le coup de fouet qui l'accompagne généralement. Sauf que nous sommes mardi soir et que je l'attends toujours ... !
Les coureurs commencent à me doubler et l'inévitable arrive vers le 11ème km : Mohamed me rattrape et tente d'accélérer. Je m'accroche à ses foulées difficilement et serre les dents pendant 4 kms. Il court par à coup , je me laisse distancer et le rattrape au rythme façon yoyo. Mais je suis déjà cuit, cramé, rastume et ce qui devait arriver ... arriva.Sur une énième accélération je laisse filer 2 puis 3 , puis 4 mètres que je n'arriverai pas à résorber. Je lâche et je perds pieds.Je suis à l'agonie. Je sens les crampes proches, je n'arrive à aucun moment à accélérer et je me fais doubler sans cesse ... Je perds un nombre de places invraisemblable et je file vers l'arrivée (façon de dire , je suis plutôt en train de ramper !) au petit trot. Je boucle ce difficile périple en 1h45min51s à la 44 ème place un peu hébété car sans explications sur la défaillance à laquelle j'ai été confronté.
Je laisse dans cette histoire près de 6 minutes à Mohamed et la seconde place du challenge. Dommage ...
Je n'ai pas envie de plus commenter cette épreuve. Une réflexion ultérieure sera nécessaire mais pas maintenant je l'ai encore en travers la gorge.
merci Charly pour les photos !
samedi 29 septembre 2012
TOP SECRET ...
Alors que se profile la course des terrils (demain), j'ai déjà un peu planifié le début de saison 2013.
Pour ceci, il fallait prendre en compte plusieurs critères :
- d'abord, il fallait choisir des épreuves qui coïncident avec les vacances scolaires pour assurer une certaine facilité logistique.
- ensuite, il fallait éviter la période mai / juin qui va me procurer beaucoup de travail de direction à l'école.
- enfin, après un an de repos côté ultra de plus de 100 bornes , l'envie de renouer avec une grosse épreuve se fait sentir. Mais si on enlève les courses à fort dénivelé (pas de possibilité de m'entraîner comme il le faudrait dans le nord), le choix est très restreint. D'autant que j'attendais de ressentir cette petite étincelle qui surgit à la lecture d'une épreuve. En 2010, se fut le cas en suivant le live du grand raid du golfe du Morbihan. Dès l'ouverture des inscriptions 2011 j'étais là , regonflé à bloc et prêt à avaler un gros entraînement. Et depuis ce temps, pas grand chose. La barjo m'a bien attiré mais c'était une autre dimension : plus courte , moins dure mais toujours à côté de la mer .
Jusqu'à cette semaine. Un gros coup de cœur. une de ces courses ou il n 'y a pratiquement personne, ou on est seul face à soi même à tutoyer ses limites. Peu de ravitos, un temps limite et la mer ... toujours.
Le bulletin d'inscription est parti ce matin. J'attends donc la confirmation de la réception de tous les papiers avant de me réjouir totalement.
En attendant, on va finir l'année en beauté en enchaînant la course des terrils (23kms), le trail des hauts pays (28kms),le pévèle trail (35 kms), le trail extreme lillois (45kms) et l'origole (75kms). Après ça il sera temps de se tourner vers le gros objectif 2013 :
Encore quelques jours , et je dévoilerai tout ça !
Pour ceci, il fallait prendre en compte plusieurs critères :
- d'abord, il fallait choisir des épreuves qui coïncident avec les vacances scolaires pour assurer une certaine facilité logistique.
- ensuite, il fallait éviter la période mai / juin qui va me procurer beaucoup de travail de direction à l'école.
- enfin, après un an de repos côté ultra de plus de 100 bornes , l'envie de renouer avec une grosse épreuve se fait sentir. Mais si on enlève les courses à fort dénivelé (pas de possibilité de m'entraîner comme il le faudrait dans le nord), le choix est très restreint. D'autant que j'attendais de ressentir cette petite étincelle qui surgit à la lecture d'une épreuve. En 2010, se fut le cas en suivant le live du grand raid du golfe du Morbihan. Dès l'ouverture des inscriptions 2011 j'étais là , regonflé à bloc et prêt à avaler un gros entraînement. Et depuis ce temps, pas grand chose. La barjo m'a bien attiré mais c'était une autre dimension : plus courte , moins dure mais toujours à côté de la mer .
Jusqu'à cette semaine. Un gros coup de cœur. une de ces courses ou il n 'y a pratiquement personne, ou on est seul face à soi même à tutoyer ses limites. Peu de ravitos, un temps limite et la mer ... toujours.
Le bulletin d'inscription est parti ce matin. J'attends donc la confirmation de la réception de tous les papiers avant de me réjouir totalement.
En attendant, on va finir l'année en beauté en enchaînant la course des terrils (23kms), le trail des hauts pays (28kms),le pévèle trail (35 kms), le trail extreme lillois (45kms) et l'origole (75kms). Après ça il sera temps de se tourner vers le gros objectif 2013 :
Encore quelques jours , et je dévoilerai tout ça !
dimanche 23 septembre 2012
Weekend sympa
Tout est dans le titre ...en résumé :
Samedi après midi , sous un soleil agréable me voilà parti pour réaliser une nouvelle fois le circuit des 4 églises à Ferrières la petite.19 kms plutôt sec mais avec les morceaux habituels boueux, quelques chemins envahis par les orties mais un parcours toujours aussi plaisant. Si on ajoute à ça un chrono record (01:19:35 , ça va mieux lorsqu'on s'est reposé la veille, lorsqu'on est plus malade, qu'on a bien dormi et manger des pâtes ... cf ici !) , l'après midi fut idéale.
Dimanche matin, j'avais rendez vous avec Charly pour une balade de 21 kms autour de Cousolre. Départ du cimetière et un mix entre le circuit de la salamandre et celui de la hante. Un seul mot pour résumer le tout : costaud ! des sentiers, des portions goudronnées, beaucoup de côtes courtes mais raides : une vraie sortie trail ! La difficulté fut accentuée par l'éternel excès de testostérone que font preuve deux hommes équipés de running ... car le Charly avance , asphyxiant mes jambes lors des derniers hectomètres des ascensions et relançant immédiatement sur plat comme en descente . Le concours de celui qui a la plus longue s'est arrêté au bout de 01:39:00 de plaisir et de fatigue. On parle toujours de course à pied ...
Quelques photos et tracé des divers parcours :
Charly devant la tour salamandre de Beaumont (Belgique).
La vallée de la Hante
La vallée de la Hante
circuit consultable ... ICI !
Samedi après midi , sous un soleil agréable me voilà parti pour réaliser une nouvelle fois le circuit des 4 églises à Ferrières la petite.19 kms plutôt sec mais avec les morceaux habituels boueux, quelques chemins envahis par les orties mais un parcours toujours aussi plaisant. Si on ajoute à ça un chrono record (01:19:35 , ça va mieux lorsqu'on s'est reposé la veille, lorsqu'on est plus malade, qu'on a bien dormi et manger des pâtes ... cf ici !) , l'après midi fut idéale.
Dimanche matin, j'avais rendez vous avec Charly pour une balade de 21 kms autour de Cousolre. Départ du cimetière et un mix entre le circuit de la salamandre et celui de la hante. Un seul mot pour résumer le tout : costaud ! des sentiers, des portions goudronnées, beaucoup de côtes courtes mais raides : une vraie sortie trail ! La difficulté fut accentuée par l'éternel excès de testostérone que font preuve deux hommes équipés de running ... car le Charly avance , asphyxiant mes jambes lors des derniers hectomètres des ascensions et relançant immédiatement sur plat comme en descente . Le concours de celui qui a la plus longue s'est arrêté au bout de 01:39:00 de plaisir et de fatigue. On parle toujours de course à pied ...
Quelques photos et tracé des divers parcours :
Charly devant la tour salamandre de Beaumont (Belgique).
La vallée de la Hante
La vallée de la Hante
circuit consultable ... ICI !
dimanche 16 septembre 2012
Semi marathon de Marcq en Baroeul
Si il y a vraiment un CR qui était à deux doigts de ne jamais voir le jour, c'est celui ci.
Tout le monde l'aura compris, je n'ai pas fait de miracles . On peut même dire que je me suis ramassé lamentablement. Les raisons sont multiples mais ont déjà le mérite d'exister.
Il suffit de lister l'ensemble des choses à effectuer pour préparer convenablement une compétition et de faire totalement l'inverse pour s'imaginer de façon assez claire les raisons principales de mon échec.
D'abord, la veille du semi marathon j'ai été invité à manger par des amis. Pas d'alcool au programme mais un repas ou les glucides lents furent absents et surtout un coucher à 2 heures du matin. On peut rajouter à cela un méchant rhume toute la semaine dont je n'arrive pas à me débarrasser et des entraînements décalés au jeudi (14kms à 14 km/h), vendredi ( 14 kms à 13.5 km/h) et samedi soir (20 kms à 13km/h). Aucun jour de récup avant la course et moins de 12 heures de repos entre les deux semis.
Fallait pas rêver. J'étais d'ailleurs conscient de tous ces détails mais je voulais réaliser une semaine correcte d'entraînement (au moins 70 kms). J'ai donc fait une croix sur la perf en me disant que forcer sur des jambes fatiguées me permettrait de progresser. On verra bien si les retombées seront positives mais avec du recul, j'ai fait n'importe quoi et j'aurais tout aussi bien pu me blesser.
Avec moins de 5 heures sous la couette , je me lève crevé. Le déficit de sommeil de la semaine se fait sentir accentué par l'heure tardive du coucher de la veille. L'envie est nulle, les jambes sont fatiguées, je suis enrhumé. Mais bon ... je suis déjà inscrit.
Le calvaire aurait pu être pire avec de la pluie , du vent ou du froid mais le temps est idéal : soleil, un peu frais, pas de vent. Après pratiquement 4 kms d'échauffement (que j'ai fait durer pour espérer un regain de fraicheur qui n'arrivera jamais ) je vais me placer au milieu des 1300 inscrits.
Le départ est donné à 9 heures 30 et je pars doucement en essayant de slalomer pour gagner des places. Extirpé de la masse, je m'élance sur les premiers kms du parcours en tentant de grapiller le temps déjà perdu. Tout se passe bien pendant ... 5 kms ou je sens que je n'avance pas et que je galère pour tenir les 15 km/h. Mentalement, je lâche. Je me fait dépasser constamment sans avoir la force de résister. j'ai déjà épuisé la faible motivation dont je disposais au départ.
Il faut pourtant avancer et vers le km 11 après un calamiteux 4'19 au km je me botte le cul pour accrocher un groupe qui me double. Les locomotives de celui ci arriveront à me booster pendant un temps, mais sur la fin, ce petit peloton explose me laissant seul face à moi même. Mais face à moi, il y a un fantôme sans jambes à qui il tarde seulement de rentrer à la maison.
Heureusement que 21 kms, c'est court . Car pour aujourd'hui , se fut bien assez long. 1h27min35s exactement . 7 minutes de plus qu'il y a 15 jours.
Et comme cela ne pouvait pas se finir autrement, je bois à l'arrivée une boisson reénergisante qui me restera sur l'estomac toute la fin de journée. Putain de dimanche ... je suis blasé, j'ai même pas osé regarder le classement.
Voilà pour aujourd'hui. J'oublierai vite ce 16 septembre. Vu comme j'en ai bavé, j'ai un peu de scrupule à aborder la partie organisation de peur de manquer d'objectivité. pour autant, on peut signaler plusieurs choses à améliorer :
D'abord, lors des 500 premiers mètres, le peloton compact s'élançant sur le parcours devait s'écarter pour laisser passer au moins trois motos de gendarmes ! Galère , dangereux et dont l'explication m'échappe.
Ensuite, les kms 1,2 et 3 consistent essentiellement à faire des allers retours sur l'avenue Foch. Un peu chiant ... mais surement nécessaire pour atteindre les fameux 21.1 kms.
Et ... c'est tout. Ravitos nickels, tracé très clair, parcours plus difficile qu'à Lille avec une paire de côtes à absorber deux fois (deux tours identiques à effectuer). Le prix d'inscription est très raisonnable (12 euros je crois) pour gagner un tee shirt aux couleurs de la région et un buff floqué en tout petit au nom de la course.
Je mets ici un terme à ce CR qui sent bon la désillusion. En attendant des jours meilleurs ... peut être dans 15 jours à Raismes.
résultats et videos... ici !
Tout le monde l'aura compris, je n'ai pas fait de miracles . On peut même dire que je me suis ramassé lamentablement. Les raisons sont multiples mais ont déjà le mérite d'exister.
Il suffit de lister l'ensemble des choses à effectuer pour préparer convenablement une compétition et de faire totalement l'inverse pour s'imaginer de façon assez claire les raisons principales de mon échec.
D'abord, la veille du semi marathon j'ai été invité à manger par des amis. Pas d'alcool au programme mais un repas ou les glucides lents furent absents et surtout un coucher à 2 heures du matin. On peut rajouter à cela un méchant rhume toute la semaine dont je n'arrive pas à me débarrasser et des entraînements décalés au jeudi (14kms à 14 km/h), vendredi ( 14 kms à 13.5 km/h) et samedi soir (20 kms à 13km/h). Aucun jour de récup avant la course et moins de 12 heures de repos entre les deux semis.
Fallait pas rêver. J'étais d'ailleurs conscient de tous ces détails mais je voulais réaliser une semaine correcte d'entraînement (au moins 70 kms). J'ai donc fait une croix sur la perf en me disant que forcer sur des jambes fatiguées me permettrait de progresser. On verra bien si les retombées seront positives mais avec du recul, j'ai fait n'importe quoi et j'aurais tout aussi bien pu me blesser.
Avec moins de 5 heures sous la couette , je me lève crevé. Le déficit de sommeil de la semaine se fait sentir accentué par l'heure tardive du coucher de la veille. L'envie est nulle, les jambes sont fatiguées, je suis enrhumé. Mais bon ... je suis déjà inscrit.
Le calvaire aurait pu être pire avec de la pluie , du vent ou du froid mais le temps est idéal : soleil, un peu frais, pas de vent. Après pratiquement 4 kms d'échauffement (que j'ai fait durer pour espérer un regain de fraicheur qui n'arrivera jamais ) je vais me placer au milieu des 1300 inscrits.
Le départ est donné à 9 heures 30 et je pars doucement en essayant de slalomer pour gagner des places. Extirpé de la masse, je m'élance sur les premiers kms du parcours en tentant de grapiller le temps déjà perdu. Tout se passe bien pendant ... 5 kms ou je sens que je n'avance pas et que je galère pour tenir les 15 km/h. Mentalement, je lâche. Je me fait dépasser constamment sans avoir la force de résister. j'ai déjà épuisé la faible motivation dont je disposais au départ.
Il faut pourtant avancer et vers le km 11 après un calamiteux 4'19 au km je me botte le cul pour accrocher un groupe qui me double. Les locomotives de celui ci arriveront à me booster pendant un temps, mais sur la fin, ce petit peloton explose me laissant seul face à moi même. Mais face à moi, il y a un fantôme sans jambes à qui il tarde seulement de rentrer à la maison.
Heureusement que 21 kms, c'est court . Car pour aujourd'hui , se fut bien assez long. 1h27min35s exactement . 7 minutes de plus qu'il y a 15 jours.
Et comme cela ne pouvait pas se finir autrement, je bois à l'arrivée une boisson reénergisante qui me restera sur l'estomac toute la fin de journée. Putain de dimanche ... je suis blasé, j'ai même pas osé regarder le classement.
Voilà pour aujourd'hui. J'oublierai vite ce 16 septembre. Vu comme j'en ai bavé, j'ai un peu de scrupule à aborder la partie organisation de peur de manquer d'objectivité. pour autant, on peut signaler plusieurs choses à améliorer :
D'abord, lors des 500 premiers mètres, le peloton compact s'élançant sur le parcours devait s'écarter pour laisser passer au moins trois motos de gendarmes ! Galère , dangereux et dont l'explication m'échappe.
Ensuite, les kms 1,2 et 3 consistent essentiellement à faire des allers retours sur l'avenue Foch. Un peu chiant ... mais surement nécessaire pour atteindre les fameux 21.1 kms.
Et ... c'est tout. Ravitos nickels, tracé très clair, parcours plus difficile qu'à Lille avec une paire de côtes à absorber deux fois (deux tours identiques à effectuer). Le prix d'inscription est très raisonnable (12 euros je crois) pour gagner un tee shirt aux couleurs de la région et un buff floqué en tout petit au nom de la course.
Je mets ici un terme à ce CR qui sent bon la désillusion. En attendant des jours meilleurs ... peut être dans 15 jours à Raismes.
résultats et videos... ici !
mercredi 5 septembre 2012
Les petites nouvelles
Comme on ne change pas une équipe qui gagne, je suis heureux d'annoncer qu'une nouvelle paire de shoes est venue compléter ma collection. En plus, j'ai fait dans l'innovation ! ou pas ...
Après les asics trail attack (1200 kms au compteur) :
Après les asics gel trail attack (1000 kms dans les semelles) :
Voici les asics gel trail attack :
En bref, se sont les mêmes que les autres mais d'une autre couleur ! Donc pas de surprise à attendre, toujours légère, avec un chaussant idéal et une accroche largement suffisante.
Vu que je dispose depuis maintenant 2 ans de semelles ortho, je ne peux m'amuser à batifoler entre les marques pour de nouveaux achats de chaussures (pointures souvent différentes ...) . Je reste donc fidèle à asics par nécessité et surtout car ces chaussures sont nickels .
Elles prendront leur fonction après la course des terrils (fin septembre).
Après les asics trail attack (1200 kms au compteur) :
Après les asics gel trail attack (1000 kms dans les semelles) :
Voici les asics gel trail attack :
En bref, se sont les mêmes que les autres mais d'une autre couleur ! Donc pas de surprise à attendre, toujours légère, avec un chaussant idéal et une accroche largement suffisante.
Vu que je dispose depuis maintenant 2 ans de semelles ortho, je ne peux m'amuser à batifoler entre les marques pour de nouveaux achats de chaussures (pointures souvent différentes ...) . Je reste donc fidèle à asics par nécessité et surtout car ces chaussures sont nickels .
Elles prendront leur fonction après la course des terrils (fin septembre).
samedi 1 septembre 2012
Semi marathon de Lille
Dans le cadre de ma préparation pour la dernière manche du challenge du Hainaut (course des terrils fin septembre) je me suis inscrit pour la première fois de ma vie nordiste au semi marathon international (svp !) de Lille. En effet, après avoir testé et approuvé ma forme sur 10 kms ( notamment ici !) , je me dois maintenant d'augmenter progressivement la distance de course. Quoi de mieux que la plus grosse épreuve lilloise ? en fait, vu mes critères, il y en a beaucoup ... j'aime pas le monde (on était 5000 ...) , j'aime pas le bitume (il y avait que ça ...) mais bon pour une fois, je vais faire des efforts car les progrès passent aussi par là !
En ce samedi matin de braderie, le temps est clair et excessivement frais (6°C !). La température ne cessera d'augmenter tout au long de la course avec l'émergence du soleil. Les conditions sont idéales d'autant que le vent qui soufflait encore la veille s'est totalement calmé. Je me dirige donc vers le départ ( éprouvant d'ailleurs quelques difficultés à le localiser: quelques indications auraient été les bienvenues) en attendant les dernières 20 minutes pour m'échauffer. Malheureusement, n'étant pas un spécialiste de ces épreuves qui brassent énormément de monde, je me rends compte avec un certain désarroi qu'un bon paquet de coureurs poirote déjà derrière la ligne de départ. A priori aucun sas n'est prévu et je comprends vite que je vais devoir partir de l'arrière. Dommage.
Je m'échauffe tranquillement sur une ligne droite d'au moins 70 m de long (pas trouvé mieux ...) blindée de concurrents pour réaliser mes traditionnels 2 kms de mise en jambe. Chiant. Mais bon, j'y arrive enfin et vais rapidement me placer au milieu de cet amas de sportifs.
En attendant l'heure fatidique, le speaker énumère les favoris kényans, remercie Christine Aaron pour sa présence et lance enfin l'épreuve. Et là, la galère commence ...
Impossible de se faufiler sans prendre certains risques, sans slalomer entre les arbres,les trottoirs , les stands de bradeux, les spectateurs ... Je prends d'abord du retard sur mes temps de passage (km1 en 4'13) puis accélère pour dépasser les portes drapeaux des 1h50,1h40 et enfin 1h30.
Devant ce dernier, le trafic est beaucoup plus clairsemé me laissant enfin les espaces nécessaires pour courir en toute quiétude. Mine de rien, je suis déjà au km 5 et je crains que ces quelques minutes de train irrégulier marquées par de subites accélérations pour dépasser me coutent chers dans le final. Par contre, cela a au moins l'avantage de m'avoir permis de refaire mon retard en enchaînant les bons temps : km 2 en 3'44, km 3 en 3'42, km 4 en 3'39, km 5 en 3'49.
A partir là, les données sont simples : je remonte constamment du monde et cours au sensations en jetant un coup d’œil fréquent sur ma montre . Je me sens super bien, le parcours (fait de deux boucles) est hyper roulant , le revêtement est parfait et les quelques passages sur pavés ne freinent pas le rythme . J'aligne les kms en buvant à chaque ravitos (tous les 5 kms) et en veillant à ne pas me mettre dans le rouge trop tôt : km 6 en 3'48, km 7 en 3'35 , km 8 en 3'42, km 9 en 3'42, km 10 en 3'43, km 11 en 3'44.
Au milieu du parcours, j'ai la chance de croiser les premiers et d'admirer leur foulée aérienne mais cela va extrêmement vite et l'instant ,même furtif, rompt la monotonie dans laquelle je m'étais installé. Les bornes continuent à défiler et je me sens un tout petit peu moins bien : km 12 en 3'41 , km 13 en 3'51 , km 14 en 3'50, km 15 en 3'48, km 16 en 3'47, km 17 en 3'49, km 18 en 3'47.
Heureusement, j'avais pris un gel avec moi et je n'hésite pas à l'utiliser me procurant un coups de boust bienvenu en vue du sprint final. D'autant qu'après avoir traversé le bois de Boulogne à l'ombre frigorifique des arbres, nous émergeons face au soleil et je repère immédiatement la foulée de mon "adversaire" principal du challenge du Hainaut (Mohamed). En bref, sur les 2 courses précédentes, il y a un partout : je l'ai battu à aux foulées de Saultain et il m'a devancé au trail de la fraise. Même si ce semi n'a aucune incidence sur la dernière manche à Raismes , j'en profite pour le doubler et accélérer afin qu'il ne puisse s'accrocher à mes pas et prendre un petit avantage psychologique . Incroyable comme on se retrouve au milieu de 6000 participants , notre niveau est pratiquement équivalent depuis le début de l'année.
J'essaye de garder ce rythme et j'arrive même à l'hausser (ce qui me permettra de doubler un kikou non identifié mais j'étais à fond , pas le temps de parler, désolé !) km 19 en 3'41, km 20 en 3'42, km 21 en 3'36.
Dernière ligne droite et je franchis la ligne d'arrivée en 1h 20 min 27 s loin de mon précédent record (01:22:50) et loin du temps que je m'étais fixé (01:22:00). Encore une satisfaction confirmant ma forme ascendante.
Je peux enfin me reposer sous le soleil nordiste en dégustant un bon plat de ... moules frites ( braderie oblige !) en famille. C'est bien mérité ...
Côté organisation : l'aiguillage du départ est à revoir, comme la mise en place de sas .Même si quelques badauds oublient parfois qu'une course se déroule, quelques coups d'épaule (après avertissement oral préalable !) en passant et quelques remarques efficaces des forces de l'ordre ont permis un excellent déroulement de l'épreuve. Autre remarque, la présence exclusive à l'arrivée d'eau plate ou d'aptonia (dégueu ...pour mes goûts bien sûr). Un peu de coca ou autre n'aurait pas fait de mal. Par contre l'aiguillage à l'arrivée fut parfait.
Prochaine échéance : le semi de Marcq en baroeul le 16 septembre.
résultats ICI !
photos à venir mais nouveau record de l'épreuve par Chebii 59'05 !!!
En ce samedi matin de braderie, le temps est clair et excessivement frais (6°C !). La température ne cessera d'augmenter tout au long de la course avec l'émergence du soleil. Les conditions sont idéales d'autant que le vent qui soufflait encore la veille s'est totalement calmé. Je me dirige donc vers le départ ( éprouvant d'ailleurs quelques difficultés à le localiser: quelques indications auraient été les bienvenues) en attendant les dernières 20 minutes pour m'échauffer. Malheureusement, n'étant pas un spécialiste de ces épreuves qui brassent énormément de monde, je me rends compte avec un certain désarroi qu'un bon paquet de coureurs poirote déjà derrière la ligne de départ. A priori aucun sas n'est prévu et je comprends vite que je vais devoir partir de l'arrière. Dommage.
Je m'échauffe tranquillement sur une ligne droite d'au moins 70 m de long (pas trouvé mieux ...) blindée de concurrents pour réaliser mes traditionnels 2 kms de mise en jambe. Chiant. Mais bon, j'y arrive enfin et vais rapidement me placer au milieu de cet amas de sportifs.
En attendant l'heure fatidique, le speaker énumère les favoris kényans, remercie Christine Aaron pour sa présence et lance enfin l'épreuve. Et là, la galère commence ...
Impossible de se faufiler sans prendre certains risques, sans slalomer entre les arbres,les trottoirs , les stands de bradeux, les spectateurs ... Je prends d'abord du retard sur mes temps de passage (km1 en 4'13) puis accélère pour dépasser les portes drapeaux des 1h50,1h40 et enfin 1h30.
Devant ce dernier, le trafic est beaucoup plus clairsemé me laissant enfin les espaces nécessaires pour courir en toute quiétude. Mine de rien, je suis déjà au km 5 et je crains que ces quelques minutes de train irrégulier marquées par de subites accélérations pour dépasser me coutent chers dans le final. Par contre, cela a au moins l'avantage de m'avoir permis de refaire mon retard en enchaînant les bons temps : km 2 en 3'44, km 3 en 3'42, km 4 en 3'39, km 5 en 3'49.
A partir là, les données sont simples : je remonte constamment du monde et cours au sensations en jetant un coup d’œil fréquent sur ma montre . Je me sens super bien, le parcours (fait de deux boucles) est hyper roulant , le revêtement est parfait et les quelques passages sur pavés ne freinent pas le rythme . J'aligne les kms en buvant à chaque ravitos (tous les 5 kms) et en veillant à ne pas me mettre dans le rouge trop tôt : km 6 en 3'48, km 7 en 3'35 , km 8 en 3'42, km 9 en 3'42, km 10 en 3'43, km 11 en 3'44.
Au milieu du parcours, j'ai la chance de croiser les premiers et d'admirer leur foulée aérienne mais cela va extrêmement vite et l'instant ,même furtif, rompt la monotonie dans laquelle je m'étais installé. Les bornes continuent à défiler et je me sens un tout petit peu moins bien : km 12 en 3'41 , km 13 en 3'51 , km 14 en 3'50, km 15 en 3'48, km 16 en 3'47, km 17 en 3'49, km 18 en 3'47.
Heureusement, j'avais pris un gel avec moi et je n'hésite pas à l'utiliser me procurant un coups de boust bienvenu en vue du sprint final. D'autant qu'après avoir traversé le bois de Boulogne à l'ombre frigorifique des arbres, nous émergeons face au soleil et je repère immédiatement la foulée de mon "adversaire" principal du challenge du Hainaut (Mohamed). En bref, sur les 2 courses précédentes, il y a un partout : je l'ai battu à aux foulées de Saultain et il m'a devancé au trail de la fraise. Même si ce semi n'a aucune incidence sur la dernière manche à Raismes , j'en profite pour le doubler et accélérer afin qu'il ne puisse s'accrocher à mes pas et prendre un petit avantage psychologique . Incroyable comme on se retrouve au milieu de 6000 participants , notre niveau est pratiquement équivalent depuis le début de l'année.
J'essaye de garder ce rythme et j'arrive même à l'hausser (ce qui me permettra de doubler un kikou non identifié mais j'étais à fond , pas le temps de parler, désolé !) km 19 en 3'41, km 20 en 3'42, km 21 en 3'36.
Dernière ligne droite et je franchis la ligne d'arrivée en 1h 20 min 27 s loin de mon précédent record (01:22:50) et loin du temps que je m'étais fixé (01:22:00). Encore une satisfaction confirmant ma forme ascendante.
Je peux enfin me reposer sous le soleil nordiste en dégustant un bon plat de ... moules frites ( braderie oblige !) en famille. C'est bien mérité ...
Côté organisation : l'aiguillage du départ est à revoir, comme la mise en place de sas .Même si quelques badauds oublient parfois qu'une course se déroule, quelques coups d'épaule (après avertissement oral préalable !) en passant et quelques remarques efficaces des forces de l'ordre ont permis un excellent déroulement de l'épreuve. Autre remarque, la présence exclusive à l'arrivée d'eau plate ou d'aptonia (dégueu ...pour mes goûts bien sûr). Un peu de coca ou autre n'aurait pas fait de mal. Par contre l'aiguillage à l'arrivée fut parfait.
Prochaine échéance : le semi de Marcq en baroeul le 16 septembre.
résultats ICI !
photos à venir mais nouveau record de l'épreuve par Chebii 59'05 !!!
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