dimanche 12 août 2012

La panoramique de Millas

Voilà près de 2 mois que je n'avais pas épinglé de dossard sur ma poitrine. Durant ce laps de temps, du repos : d'abord volontaire pour récupérer de la barjo puis forcé à cause d'une petite blessure musculaire.

Dès le 21 juillet, j'ai pu reprendre l'entraînement sans pousser , ordre du kiné. J'ai donc aligné des kms en montagne ou en plaine tranquillement pendant une dizaine de jours avant de pouvoir augmenter la cadence afin de laisser le temps à ma cuisse de cicatriser.
Début août , premières séances de fractionné de l'été et parce que rien ne vaut l'intensité d'une course je décide de m'inscrire sur une épreuve du coin . Dans ma tête, le problème est simple : je pars à 15 km/h et j’essaie de tenir le plus longtemps possible. Etant loin de mon état de forme , je ne me fixe aucun temps à atteindre, seulement de forcer pour progresser .



La course a lieu en semaine pour lancer la féria de Millas. La journée est très chaude et même si le départ est en soirée (19 heures) les organismes vont être mis à rude épreuve, il faut penser à boire et c'est dans cette optique que j'opte pour la poche à eau. Juste avant de prendre la voiture pour atteindre le lieu de départ je fais un petit tour sur internet pour prendre des infos sur l'épreuve et petite surprise … nous aurons droit à une sorte de course de côte dont le profil est simple : après 2 kms de plat, nous montons jusqu'au sommet du força réal (montagne du coin culminant à 520 m) et dès le dixième km nous amorçons la descente jusqu'à un léger replat dans les deux derniers kms de la course.. Bref, c'est mort pour les 4'00/km.


Arrivé sur place au milieu des tenues blanches agrémentées d'un bandana rouge, la bière coule déjà à flot. Visiblement, personne n'a attendu la fin de la panoramique pour commencer à picoler ! Après avoir retiré le dossard et les cadeaux d'inscription (bouteille de rosé, teeshirt coton blanc « l'independant » oui oui le fameux ... et un porte dossard élastique : pas mal pour 8 euros ) je pars m'échauffer une dizaine de minutes avant de me placer tout au fond du peloton.


 

Le départ est ensuite donné, le temps de m'extirper de la masse , je remonte du monde et stabilise ma foulée aux alentours de la 35 ème place  avec un passage aux 2 kms en 8'00. A partir de là, le chemin s'élève pour 7.5 kms d’ascension. Au début, nous longeons des vignes , des terrains arides et parcourons des chemins caillouteux aux pourcentages assez costauds mais qui permettent de courir sans interruption.


Heureusement , l'organisation bien rodée nous offre des ravitos frais chaque 2 kms que j'utilise pour mouiller ma casquette afin de contrer la chaleur toujours étouffante .Dans un premier temps, je me fais doubler deux fois et je tente de garder ces 2 coureurs à vue. Ainsi, je maintiens une allure intéressante qui me permet de doubler quelques compétiteurs partis trop vite.

La seconde partie de la côte se fait sur bitume et le pourcentage à tendance à diminuer un peu. Nous allons donc plus vite et pouvons apercevoir sur les lacets au dessus de nous les premiers coureurs en train de se tirer la bourre. Je me sens mieux dans cette partie, j'ai enfin trouver un rythme stable que je vais conserver dans la dernière partie toujours bitumée mais beaucoup plus raide de cette ascension du força réal. Je cours toujours et croise les favoris qui redescendent déjà. Ils possèdent près de 2 kms d'avance … J'atteins finalement l'antenne symbolisant la fin de la côte au bout de 48 minutes de course. Le plus dur est fait … place à la descente.



Celle ci démarre sur bitume avant de bifurquer sur un chemin caillouteux. J'ai toujours les 2 collègues qui m'ont doublé en ligne de mire et après un km de transition pour digérer la côte,  j'accélère progressivement mon allure tout en faisant attention à mes appuis pour éviter d'y laisser une cheville. Je double les deux compères , ignore tous les ravitos et grappille des places. Je me sens bien et je finis fort même si le retour sur plat en fin d'épreuve est difficile à cause des cuisses rendues dures par la descente.

 

Je double encore une paire de concurrents et retrouve Millas pour boucler ces 16.8 kms en 1H15min23s et une 14ème place (sur 310 coureurs) inespérée.



Côté forme, pas grand chose à dire, le profil du parcours ne permettant pas de tirer des conclusions. Pour cela il faudra attendre un vrai 10 kms plat.

Pour revenir à l'épreuve, même si elle ne fait pas partie du type de course ou je peux briller, elle s'avère tout de même très agréable et se rapproche toute proportion gardée de la course du Canigou.
D'accord, la distance est deux fois plus courtes et le dénivelé est bien inférieur mais lors de l’ascension du Canigou on marche beaucoup (moi en tout cas !) et je n'arrive pas à apprécier cela. Ici, le profil est le même : on monte puis on descend mais ... toujours en courant ! J'ai donc trouvé une course que j'aurai plaisir à refaire et que je conseille fortement. En plus , en période estivale, les maillots de club d'athlé présents au départ sont nombreux et viennent de tous les coins de France rendant l'ambiance bien sympa !
Petit clin d'oeil à un coureur du mont des cats qui , il me semble, organise eux aussi la panoramique mais dans le nord !

Prochaine épreuve : dimanche pour les foulées laurentines (10 kms)
voilà le classement ! (14ème ...)




et merci aux photographes de running66

vendredi 13 juillet 2012

C'est parti pour les vrais vacances !

Après une semaine de vacances dans le nord pour se reposer en attendant que ma moitié soit elle aussi en congé , nous voilà parti (demain) pour 5 semaines de soleil .  Je vais enfin rentrer chez moi ...
Les vacances devraient se diviser en deux parties : d'abord 15 jours à Font Romeu afin d'empiler les randos et de se réoxygéner en altitude tout en se rappelant mes années de STAPS ici même.

 

Puis trois semaines dans la maison familiale à Narbonne pour retater un peu de caillasses !



Bref, le blog risque d'être un peu en standby ...
Et comme il me restera encore 2 semaines de congés après tout ça , j'aurai le temps de mettre le site à jour...

Bonnes vacances à tous !

photos issues : tripadvisor.fr et la penderiedelucie.fr

vendredi 6 juillet 2012

fin du suspens ...

rendez vous chez le kiné effectué et le verdict est sans appel : certaines fibres musculaires de l'ischio se sont décollées de l'aponévrose du muscle. On est entre le claquage et l'élongation qui sont , selon le kiné , des termes d'une nomenclature à l'ancienne.
En bref, 3 semaines d'arrêt, puis retour au footing léger et encore une dizaine de jour avant d'accélérer. Entraînement pendant les vacances compromis .
Merde .

mercredi 4 juillet 2012

mise à jour du aïe ...

RDV chez le médecin cet après midi qui n'a pas estimé nécessaire de me faire passer une écho. Il m'a plutôt envoyé chez le kiné . 5 séances en une semaine après ... vacances ! Espérons que je puisse prendre les baskets pour ces 45 jours loin du nord (vive l'enseignement !)
Premier rdv kiné : jeudi soir. j'en saurais donc plus à ce moment là .

mardi 3 juillet 2012

Aïe ...

Cela m'arrive rarement mais me voilà confronté à une blessure musculaire. La faute certainement à une mauvaise hydratation. Samedi, 3 heures de ménage enchaînées avec 90 minutes de course puis  une ballade familiale  . Sur un petit sprint, une douleur à l'arrière de la cuisse est apparue , je me suis arrêté aussi sec et le lendemain la douleur s'est maintenue et s'est accentuée ... peu d'amélioration depuis .
Rendez vous pris avec le médecin demain et echo programmée vendredi. J'en saurai plus . Espérons que ce ne soit rien de grave.

mardi 26 juin 2012

et la suite ?

Toujours la même question se pose après avoir réalisé un objectif : et maintenant , je fais quoi ?
Voilà donc ce que j'aimerais pour ce second semestre 2012 :
D'abord, on va reprendre les bases et refaire un été axé sur la vitesse en participant à des courses sur route très courtes, très nerveuses

  (la panoramique de Millas)

 en vue de réaliser une grosse perf lors de la course des terrils fin septembre (dernière manche du challenge du Hainaut).


Parallèlement , j'aimerais aussi battre mon record sur semi marathon (moins de 1H23) à Marcq en Baroeul ou à Lille (début septembre) et pourquoi pas, retenter mi octobre , un autre marathon.

 

Car l'objectif principal de cette seconde partie de saison, va être les 100 kms du spiridon catalan. Première expérience sur la distance . Même si le parcours n'est pas ultra plat, le but sera de mettre moins de 10 heures.

 Voilà le programme ... en théorie. Car cela dépendra du boulot (nouveau poste de directeur ...), du genou, de la famille et surtout de la présence de l'origole au calendrier. Cette course clôturerait alors la saison (en décembre). Petit rappel ... ICI !

lundi 18 juin 2012

la barjo ultra trail

Déjà, participer à nouveau à ce type d'épreuve est une victoire . Une victoire , car depuis maintenant un an , j'ai toujours le genou qui me rappelle à l'ordre lorsque j'augmente la distance. Cependant, les bonnes résolutions de 2012 semblent porter leurs fruits et une croissance progressive, maîtrisée et réfléchie (pour une fois !)du kilométrage hebdomadaire vient de me permettre d'aligner 6 mois de course sans (pratiquement) aucunes douleurs.

Ensuite, conscient de ma forme actuelle plutôt bonne mais avec un entraînement un chouïa léger pour du long, je me déplaçais en Normandie avec comme seul objectif de me faire plaisir sur un parcours qui promettait d'être somptueux.
Autant l'annoncer tout de suite, l'objectif fut atteint . Mais même un jour après, il me reste un petit goût d’inachevé dans un coin de la tête ...
La raison en est simple, LA grosse perf était toute proche ...



Commençons par le commencement .
Considéré comme un favori de l'épreuve par mes camarades coureurs de l'équipe de coten'trail,( je n'ai pas pu me mettre de pression car je n'avais pas vu l'article qui m'aurait bien fait marrer ), j'arrive samedi après midi à Beaumont Hague pour récupérer mon dossard (128) et chercher une place tranquille pour garer ma voiture qui me servira de cantine , de dortoir, de chiottes ...(je passe les détails !)

 

La nuit fut courte et le réveil résonna à 3H30 dans l'ambiance pleine de buée (type Titanic) de l'opel. Dehors, le vent s'est un peu calmé et nous reste plutôt favorable mais une légère pluie persiste rendant le ressenti assez frisquet .Je choisis donc mes vêtements en conséquence et décide de rester en jogging jusqu'au dernier moment pour éviter de prendre froid.



Car le départ se fait à Barneville à une petite demi heure de bus de là. Trois navettes suffiront à amener la meute sur la ligne de départ (173 inscrits) pour écouter le briefing final d'avant course et à 6 heures, le top est donné à la lumière des fumigènes brandis par quelques pompiers.

 

 Je laisse mon valeureux collègue kikourou Robin (rencontré un peu plus tôt dans la navette) faire sa course en lui souhaitant plein de réussite



et je m'élance fidèle à mes habitudes dans les 20 premiers du peloton. Nous sommes partis vite et sur les premières portions planes nous taquinons allègrement les 15 km/h , heureusement il ne reste que 86 kms ...

La course va ainsi se dérouler sur un rythme effréné pendant près de 4 heures ou nous filons plein nord le long de la plage sur un sable humide très portant avec un léger vent de dos  .

 

Quelques incursions très courtes dans les terres de la botte Normande ne m'enchantent guère et je suis à ce moment là un peu déçu par le parcours. Côté performance, je grappille des places, en reperds à cause d'une pause délestage obligatoire (la voiture s'est finalement pas top comme chiottes ...) et en regagne finalement. Je rentre dans les 15, puis dans les 10 et ma moyenne de près de 12 km/h me permet même de passer 3ème au bout d'une cinquantaine de km. Et attention ... je monte sur le podium en passant L.Brochard, bon c'est pas Jornet, mais c'est quand même pas mal ! Il a toujours la même dégaine avec les cheveux plus courts (choix fort judicieux).



Autant le dire tout de suite, la belle histoire va s'arrêter là . Sur le coup , je pensais être parti trop vite. Peut être est ce d'ailleurs le cas, mais dès les premières pentes je me rends compte que je vais souffrir. Ma moyenne baisse énormément, les ascensions sont sèches voire inhumaines ( un espèce de coupe feu que l'on peut comparer à celui de Fontfroide),

 

le mental est en berne tout en étant conscient qu'en ultra lorsque c'est dur, il faut courber le dos et attendre que ça passe . En l'espace de 6 ou 8 kms, je reperds 6 places et ce n'est pas du à une erreur de balisage (une des 2 flagrantes du parcours , la seconde étant un peu après le départ de la 37 sur la plage , quel côté aller, ça parait logique : plein nord mais avec 5O kms au compteur ça le parait moins !) seulement à un trou d'air, un passage à vide .

Heureusement, le parcours finira par s'aplanir et ma foulée va réussir à se remettre en place, toujours efficace, toujours régulière et automatiquement les kms défilent plus vite d'autant que les paysages ont changé, que nous atteignons l'extrême nord de la botte normande par l'intérieur des terres. C'est magnifique.

 

Le soleil entre dans la danse .Nous traversons 300 m de tunnel allemand datant de la seconde guerre mondiale (tunnel du hameau de Laye) complètement obscur ou je profiterais de la bienveillance d'un autre participant qui m'évitera de sortir ma frontale .

 

Une fois de l'autre côté je décide de le doubler sur le côté en enjambant une grosse pierre et là ... c'est le drame : crampe vicieuse derrière la cuisse droite. En quelques pas , elle s'estompe mais je la sens toujours présente prête à resurgir au moindre faux pas. Et des obstacles ,il va y en avoir ! Car après être redescendu sur Goury (superbe),

 

 nous revenons sur nos pas par les fameux sentiers douaniers le long de la côte, parfois à fleur de falaise, parfois à flanc de collines.Le paradis pour certains ,

 

l'enfer pour des jambes fatiguées. Nous passons le nez de Jobour, en sillonnant ces chemins de randonnée truffés de pierres, de marches, de descentes raides ou le moindre appui coûte cher.

 

 Depuis ma crampe, je porte une attention toute particulière à franchir les obstacles avec la jambe gauche et à ramener doucement la droite à côté . C'est vraiment galère mais je n'ai pas envie de tout gâcher aussi prêt du but.

 

Les kms n'avancent plus, je suis pourtant encore en forme mais cette crampe me ralentit horriblement (13.5 kms en 1H45 ...). Pour autant , personne ne me rattrape mais moi même je ne rattrape personne. En gros je suis seul avec les derniers concurrents du 37 que je double au compte goutte. Tant bien que mal, je me rapproche du final. Dernier coup derrière la tête avec les 87 kms au GPS et pas de Beaumont en vue.

 

 On aura droit a du rabe ! et quel rabe, de la boue, une dernière côte énorme des passages ou il faut sauter de palette en palette pour ne pas courir dans la flotte. Bref, un supplice pour la cuisse crampée largement oublié lorsqu'au 89.5 kms le speaker annonce la fin du parcours sous les vivats de la foule déchaînée (peut être en rajoutais je ?). Une petite interview pour signaler le caractère vicieux des organisateurs avec le choix de placer tous le dénivelé dans les 37 derniers kms et je récupère mon sac souvenir bourré de bonne chose du coin : cidre , biscuit et, et surtout ! le teeshirt finisher . je termine ainsi en 9:06 et en 8ème position à 20 minutes du podium.

profil parcours :



La question que tout le monde se pose est : Mais ou est L Brochard ? Voilà la réponse : une dizaine de kms après l'avoir passé il m'a redoublé avec quelques mots d'encouragements et une vitesse ascensionnelle digne de ces grands coups lors des tours de France passés ! Je pouvais pas lutter ...
et Robin ? ... finisher aussi , bravo à lui !

Bon voilà encore une aventure qui se termine,  sauf que je pense pouvoir faire beaucoup mieux maintenant que je connais le parcours. Il faudra réfléchir à une nouvelle participation l'année prochaine.
Le vainqueur de cette année réalise un chrono énorme (moins de 8 heures)  qui reflète ses qualités de coureur complet  : rapide dans les côtes comme sur plat. Il mérite sa victoire d'autant qu'elle ne souffre d'aucunes contestations.
Côté organisation, si l'on excepte les deux couacs du balisage (sur 90 kms c'est pas beaucoup ...), RAS. Ravitos nickels, bénévoles sympas aux petits soins ... parfait.
Le parcours est plutôt décevant dans sa première partie (et encore , plus monotone que décevant) mais somptueux dans sa seconde.

Pour terminer, question esthétisme à 10000 , si quelqu'un a une explication : pourquoi je suis tout bouffi sur les photos ? ça creuse les traits pourtant la fatigue non ?

parcours :



résultats ici !
merci aux photographes de l'épreuve.


photos issues de divers sites :
marine marchande.net
wikipedia.org
olabrev.free.fr
ch'tirunner.canalblog.com
courirennormandie



mercredi 6 juin 2012

L'interview

Trop la classe , je suis vachement connu maintenant !
ouais bon, dans 2 ou 3 villages mais bon c'est déjà pas mal ...

dimanche 3 juin 2012

Le trail du passe montagne

Pour me motiver à faire des kms, rien de mieux qu'un dossard !
Me voici donc à chercher dans le calendrier des courses du coin quelque chose d’intéressant à placer à ce moment de la prépa pour la barjo ultra trail. Je cible finalement le trail du passe montagne version longue (50 kms annoncés en 2 boucles : une de 15 et une de 35 avec près de 1500 m de D+) à Nismes en Belgique.

Arrivé sur place avec beaucoup d'avance, je me dirige vers la rue du calvaire en me demandant si le nom de celle ci devait être considéré comme une prémonition ...
Un petit échauffement et l'heure du départ arrive. Nous nous dirigeons , toute distance confondue ,vers le lieu ou celui ci sera donné en petit footing derrière un quad qui nous sert de guide.  Les 15 kms partiront dans un sens, et les 35 et 50 dans l'autre.

 

Comme d'habitude dans ce genre de départ, nous ne savons pas qui fait quelle distance mais dès le signal je me place à la quatrième place , il y a donc fort à parier que je sois premier du 50.
Nous traversons un joli parc pendant quelques centaines de mètres avant de commencer à monter (montée de la tannerie  ... je crois). La première pente est raide, très raide jusqu'au sommet ou une croix domine le paysage, nous basculons ensuite sur un chemin boisé ou  différents groupes de coureurs commencent à se former.
La suite va ressembler à ces premiers kms, des monotraces tantôt montants , tantôt descendants au milieu de forêt de conifères, parfois des côtes bien raides ou le choix de la marche est nécessaire, parfois des descentes abruptes ou  cordes et troncs nous empêchent de nous étaler sur les pierres rendues glissantes par la météo.
Car celle ci ,aujourd'hui, n'est pas clémente. Une légère pluie s'abattra sur nos épaules durant toute la course accompagnée d'un léger vent. Heureusement, les températures sont plutôt bonnes.



Depuis le dixième km je suis seul, personne devant , personne derrière et je conserve un rythme qui ,sans être effréné , me permet d'en garder sous la pédale pour la suite du parcours. Finalement, nous rencontrons le premier ravito au km 16, je ne m'arrête pas , la poche de 2L est encore bien remplie mais j'aperçois le troisième à une petite centaine de mètres. Dès qu'il me voit, il accélère pour essayer de reprendre ses distance mais lorsqu'une côte arrive, je me rapproche irrémédiablement. Quelques minutes plus tard après un passage à travers une rivière, je le rattrape tout en me rendant compte que mon lacet est défait . Merde ...
Pause obligatoire et c'est reparti, le bougre n'a pas trop repris de distance d’où une jonction quasi immédiate. Mon compagnon n'arrive pas à s'accrocher et je continue donc seul,  un bénévole m'annonce encore 10 kms à parcourir avant d'enchaîner sur la seconde boucle.

 

Ces hectomètres seront les plus beaux de la course avec la traversée du site de la roche trouée : nous escaladons des rochers (ou j'ai gagné une belle bosse au dessus du front), passons dans des ouvertures au milieu de ceci, c'est franchement beau. Seul le cadavre d'un labrador en plein milieu du chemin au bas du Fondry des chiens casse un peu l'ambiance du lieu.
 Je suis toujours seul et je vais à mon rythme, la régularité de mon allure est étonnante d'autant que la fatigue ne se fait toujours pas ressentir. les paysages sont magnifiques et permettent de rendre le temps moins long.
D'ailleurs, j'arrive à Nismes pour boucler la première partie du parcours en 3H03 (2 minutes derrière le second, le vainqueur étant très loin devant) et je suis surpris de constater qu'il manque 2,5 kms au compteur.



Comme je m'en doutais, aucun concurrent du 50 n'est encore passé.
Un verre de coca et c'est reparti pour 15 kms. Tout va bien, même si je pensais que la fin du circuit serait plus facile. En effet, le relief est le même que lors de la première boucle et nous enchaînons encore et toujours des côtes bien raides et des parties plus roulantes. Dès que je peux courir , je cours tout en conservant une petite réserve d'énergie pour la fin . Celle ci ne sera pas nécessaire, personne ne me menace et en plus une énorme erreur de distance apparaît car je boucle le 50 kms avec un tout petit peu plus de 44 kms au GPS ... et 4H14 de course
Enfin, bon ... je suis tout de même ravi d'avoir gagné. Le second arrive 7 minutes après moi. Je ne l'ai pas vu de la course.
De façon assez étonnante, le dénivelé a été avalé facilement d'autant que ma dernière expérience sur cet aspect là a été difficile ( ici !)



Je repars donc de ma sortie belge avec un magnum de bière , un teeshirt et un buff mais surtout avec beaucoup de belles images tant le parcours typiquement ardennais est magnifique .
Cependant, il est incroyable avec tous les moyens modernes à disposition de se tromper autant dans la mesure d'un circuit. On ne parle pas de 100 mètres mais de 6 kms !
Ceci est le seul reproche que je peux formuler contre l'orga, tant le balisage et les bénévoles, peu nombreux mais efficaces m'ont permis de passer une journée agréable et mémorable ! merci encore à eux .



résultats dispo ici !
article visible ici !

merci au photographe de l'épreuve.


samedi 2 juin 2012

et avant la création ?

Ce blog a maintenant 2 ans mais mon passé sportif ne se limite pas à ses deux années.
De nombreuses autres courses ont jalonné les mois précédents l'ouverture de celui ci . 
La majorité de ces récits sont stockés sur le site Kikourou dont je suis membre . Voici donc quelques liens :

- le 46 kms du trail des hauts pays édition 2009

- le sparnatrail édition 2009

- le trail D2B édition 2010

- le trail des poilus édition 2010

- le trail des citadelles édition 2010

Il en manque certains qui malheureusement à l'époque n'ont pas donné lieu à des récits comme le Gruissan phoebus trail (2010), l'origole (2009),le trail des 7 vallées (2009),le trail des tordus (2009), le championnat du Canigou (2009 et 2011), le trail de la côte d'opale (2009 et 2011),le marathon de Barcelone (2002) ou ceux de la Rochelle (2008),de la route du Louvre(2008,2009,2011) ...

Espérons seulement que les plus belles pages restent à venir !

dimanche 27 mai 2012

Trail de la fraise 2012

Durant ce dimanche caniculaire se déroulait le trail de la fraise à Lecelles, seconde manche du challenge du Hainaut. Au programme de cette journée, 4 distances : 3/6/15 ou 26,5 kms.
M'étant aligné le 18 mars sur les 23 kms des foulées printanières de Saultain (première manche du challenge : récit à lire ici !), je choisis donc la distance équivalente (26.5 kms).
Pas d'entraînement spécifique depuis la fin de la prépa marathon, ni d'objectif particulier , seulement de faire du mieux possible et de valider le probant résultat réalisé il y a 2 mois.

Tout commence par un bon échauffement , toujours dans le but d'aligner les kms . Je réalise donc 5 kms tranquille en repérant la fin du parcours. Le soleil est déjà haut dans le ciel et pas de nuages à l'horizon : il va faire chaud, très chaud . Les ravitos annoncés s'avèrent fréquents (5) mais je ne prends aucun risques et décide d'enfiler mon sac avec un litre de flotte. Cela devrait suffire. Le parcours m'est inconnu (hormis les 2,5 derniers kms: merci l'échauffement) mais vu la physionomie du coin, on va avoir droit à un vrai trail nordiste : peu voire pas de dénivelé, des chemins le long de champs, des pavés, des blockhaus, quelques passerelles, un passage à guet . Bref, tout ce que j'aime et qui s'adapte à mes qualités.




9 heures, le départ est donné quelques minutes après celui d'une goélette poussée par les pompiers (chapeau les gars, vu le cagnard, ils ont du charger !).

 

Nous avons droit aussi à une petite danse créole pour nous faire patienter mais nous n'y couperons pas, à un moment, il faut partir.
Comme d'habitude, j'essaye de me placer dans les 20 premiers, de me faufiler et finalement je me retrouve rapidement aux alentours de la septième place au milieu d'un groupe de 4 coureurs. L'allure me convient mais  aller juste un peu plus vite me mettrait dans le rouge. Je ne prends donc aucun relais me contentant de suivre les autres.

 









Le parcours est conforme à mes attentes, nous enjambons une clôture grâce à une échelle, le passage à guet se fera sur des palettes de bois et les chemins  pavés se présentent à nous. Le petit groupe essaye de courir en file indienne sur le bord du chemin à l'endroit ou les pavés sont moins marqués, on voit les nordistes habitués !
Nous bifurquons ensuite dans un champ ou les jeunes pousses de maïs nous obligent à nouveau à aligner nos foulées les uns derrières les autres . Une partie de toboggan plus tard , j'ai l'agréable surprise de courir à l'intérieur du fort de Maulde  éclairé par des torches et au rythme d'une musique classique , Vraiment sympa !














Notre groupe reste soudé. On se fait doubler deux fois par des concurrents dont un que je reconnais (Mohammed) et qui avait fini quelques minutes après moi lors des foulées printanières. Je pense être capable de le reprendre sur la distance d'autant qu'il reste toujours en visuel sur les portions bien droites et bien longues le long des champs.
Vers le dixième km, un de mes compagnons se met à souffrir de maux d'estomac et est obligé de s'arrêter dans un fourré, nous laissant à trois. Nous ne le reverrons plus. Nous doublons un de nos prédécesseurs en train de marcher. La chaleur commence à marquer les corps et je suis bien content d'avoir fait le choix de prendre mon sac. Je bois régulièrement, l'allure reste assez élevée et nous passons à l'heure de course au 14 kms.



C'est le moment qui sonne le glas de notre trio. Le tempo donné commence à faiblir et je passe devant pour éviter de perdre Mohammed de vue d'autant qu'il a trouvé un compagnon de route et de club pour l'aider.
Mes deux acolytes lâchent prise et je creuse tout doucement l'écart avec eux tout en le réduisant avec les deux gars de devant.

Km 16 , la jonction est réalisée, et je reste un peu à l'abri pour me refaire la cerise. Nous sommes 3,4 et 5ème. Je suis confiant, certain de déposer ,au moins Mohammed, un peu plus tard.
Finalement, son compère de club s'arrête à un ravito et n'arrivera plus à nous rejoindre. Nous sommes 2, 2 séniors à nous battre pour le challenge car devant, les autres concurrents sont des vieux ! (V1,humour bien entendu ...). le même mano à mano que j'avais remporté voilà 2 mois.

 

Les choses sérieuses commencent, comme le 18 mars, mon compagnon descend très très vite mais vu qu'il n'y a pas de raidillons je n'ai pas les moyens de faire parler mes qualités, mon coup de rein qui m'avait bien servi à Saultain. Nous restons ensemble plusieurs kms, le temps défile vite, l'allure n'a pas baissé. J'entends son cardio s'affoler , bon signe pour moi, c'est du tout cuit.

Et pourtant ... c'est l'instant qu'il choisit pour hausser le rythme, pas de beaucoup, mais trop pour moi. Je le laisse filer, s'éloigner inexorablement.Malheureusement, il ne baissera pas l'allure, ni n'explosera en plein vol. Aujourd'hui , il n'y a pas à tortiller, c'était lui le plus fort.J'essaye tout de même de m'accrocher, de limiter la perte des secondes pour ne pas compromettre le challenge.

 


Mais cela devient dur, le soleil tape toujours et je retrouve finalement la partie du parcours que j'avais reconnu durant l'échauffement. Le chemin , si on peut appeler ça un chemin, plutôt des ornières est envahi par les concurrents du 15 qui en finissent eux aussi avec la course. Il faut slalomer, c'est vraiment galère et casse gueule. Mais bon, ça sent l'écurie et je franchis la ligne d'arrivée en 1H53min22s et en quatrième position (second sénior).
Je me dirige au fond du sas d'arrivée pour me désaltérer mais un attroupement énorme qui va bien durer un bon quart d'heure sans que ça n'avance réellement se présente. Pas cool ! il fait très chaud mais heureusement les bénévoles passent le long des barrières en distribuant gobelets et eau ...
Finalement, j'arrive à m'extirper de la masse en faisant une croix sur le ravito, récupère le teeshirt souvenir et vais me changer à la voiture avant de revenir m'allonger au soleil pour attendre le podium.

 

Je repartirai de ce nouveau périple dans le Hainaut avec une médaille d'argent, un sac, un beau teeshirt asics et encore une minute d'avance à gérer sur la dernière étape du challenge. Celle ci se tiendra à Raismes, fin septembre sur les chemins de la course des terrils que j'ai déjà emprunté deux fois (voir ici !)




Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, et c'est déjà pas mal !
Au fait, l'organisation a été au poil, le parcours aussi, vraiment sympa tout comme les bénévoles et le fléchage qui ne laisse aucun doute sur les chemins à emprunter.
Seule amélioration à apporter à mon avis est de séparer la fin de course du 15 et du 25 et SURTOUT d'augmenter l'espace dédié au ravito final pour éviter d'attendre en plein soleil pour rien. Seuls hics du jour mais sans importance au regard des nombreuses qualités dont dispose cette course. je reviendrai l'année prochaine !



article sur la voix du nord : ici !
résultats : ici !
une vidéo de l'épreuve qui permet de voir à quoi ressemble le parcours et notamment le passage souterrain dans le fort de Maulde:


ps : merci aux photographes de Valenciennes athlétisme,de l'AS Anzin ,de Hergnies et de l'orga.

dimanche 20 mai 2012

weekend choc 1 : le retour du long

Après de nombreuses semaines à faire des fractionnés, du seuil ...
FINI !

Courir, seulement pour le plaisir sans perspectives chronométriques. Du bonheur.
et c'est ainsi que ce weekend j'ai refait 2 sorties déjà réalisées l'année dernière ici .

Plusieurs observations :
- D'abord, pas de douleurs, les jambes vont bien et j'ai même mis 20 minutes de moins (samedi) sur le même parcours en finissant plutôt frais ces 48 kms ( 4H18). J'ai ensuite enchaîné avec une balade familiale de 2 heures qui m'a servi de décrassage.
 Le dimanche, les jambes sont toujours là, opérationnelles; Seul le temps n'est pas au rendez-vous : un orage de 90 minutes rafraîchira quelque peu l'ambiance me permettant de tester mes nouvelles chaussures (33 kms en 2H58).
- Les chaussures justement : pas d'ampoules, pas d'échauffements même avec les pieds mouillés. Un achat positif.

En bref, tout va bien ! La semaine prochaine, du repos le lundi, quelques fractionnés (légers !) le mardi  , un entraînement cool mercredi ,jeudi, vendredi, repos le samedi car dimanche c'est le trail de la fraise ,seconde manche du challenge du Hainaut et première partie d'un autre weekend choc.
L'objectif visé est de faire du mieux possible sans me faire mal.
Voilà tout .Rendez vous le 27 mai pour d'autres infos !

mercredi 16 mai 2012

nouvelles acquisitions

Pour remplacer mes asics trail attack qui ont mérité une retraite dorée suite à notre performance au marathon de Lille (1200 kms à ce jour dans les semelles ),




je vous présente leurs petites sœurs :
les asics gel  fuji attack.

Même caractéristiques que pour la paire précédente :
chaussures pour du roulant sans difficultés, coup de cœur du magazine endurance trail, avec un confort, un amorti avant arrière, une accroche, un maintien, une légèreté et une précision optimale.
Que demande le peuple ?
Les heureuses élues seront à l'essai dès demain sur un parcours urbain de 17 kms et montreront leurs capacités lors de mon premier weekend choc en cette fin de semaine.
Elles devraient tenir jusqu'à la fin de l'été ... j'espère !

dimanche 13 mai 2012

marathon de la route du Louvre

Enfin ... ! le septième fut le bon.
Après toutes ces déceptions, la délivrance a été au bout de ces 42,195 kms .
Rien à rajouter ou presque.
Près de 4 mois et demi d'entraînement tournés vers cet objectif n'auront donc pas servi à rien.
Pourtant, je n'y croyais plus trop suite à deux semaines ou je me suis senti fatigué lors de mes séances et c'est donc avec beaucoup d'incertitudes que je me rends à Lille pour le départ de ce marathon .
Objectif, moins de trois heures.
Je connais le parcours (4ème participation), je sais que la fin tout en côte va s'avérer difficile avec 40 bornes dans les jambes , il faudra donc avoir un peu d'avance.
Je fais le choix de laisser mon sac avec poche à eau à la maison pour m'alléger au maximum. Tout est bon à prendre .

10 H, nous voilà donc aux ordres du starter sous les yeux de la marraine de l'épreuve : Christelle Daunay (recordwoman de France de marathon). Comme d'habitude, on retrouve devant des concurrents qui sont là pour finir, ce qui est très louable mais qui reste cependant très gênant pour les autres qui souhaitent viser un temps. Du coup, durant le premier km, je suis en train de zigzaguer entre ces coureurs, avec le danger que cela peut représenter, pour rattraper le porte drapeau des  3H00.


Une fois la chose réalisée, je me place au chaud à l'intérieur d'un peloton d'une petite trentaine de membres ou les deux premiers kms sont franchis un peu trop vite (15 secondes d'avance). Puis, pas grand chose à signaler, le temps passe, le porte drapeau à trouver son rythme et nous traversons les différents villages du parcours au son des fanfares, bandas,concerts, pompom girls ... c'est sympa, l'ambiance est bonne d'autant que le temps s'y prête parfaitement (grand soleil pas trop chaud et pratiquement aucun vent).
De mon côté, j'établis des rituels desquels je ne vais pas m'éloigner : chaque 2.5 kms, un ravito se présente, j'accélère pour me retrouver en tête du groupe et j'y bois une demi bouteille ou un verre selon les cas et je m'alimente à l'aide de gel chaque 40 minutes.


Nous passons le semi en 01:28:40, je vais toujours bien, le groupe s'est restreint à une vingtaine de coureurs et le rythme reste bon, les kms s'égrènent assez vite, passage au 28 en 01:58:20.
Nous arrivons enfin au trentième. Instant fatidique s'il en est mais l'entraînement paye et je me sens encore plutôt bien. Quelques douleurs m'inquiètent tout en haut et sur l'extérieur des cuisses (limite au niveau des fesses) mais elles ne m'empêchent pas encore de courir.
Le groupe 3H00 a explosé, nous ne sommes plus que 4 ou 5 et au km 35, je décide d'accélérer pour prendre un peu d'avance en vue des deux derniers kms de côte.
Et je fais bien ! car cette fin de parcours est terrible. Je serre les dents mais cela devient très dur. je me fais même doubler par le porte drapeau  dans les 500 derniers mètres. il est seul. Personne n'a réussi à le suivre.
Ultime virage et ultime ligne droite, le chrono est bien visible sous la ligne finale, les secondes s'égrènent, les 2H59 passent , un dernier sprint et je termine ce marathon, les bras levés en 2:59:22 .
Je récupère ma médaille, m'assois et profite de ce moment depuis si longtemps attendu.
Objectif atteint ....   ENFIN !

la preuve irréfutable :
 http://www.maphotographie.com/diplome/pdf/rdl2012/index.php?nom=ARDID&epreuve=Marathon&temps=2h59min22&classement=42

articles :
http://www.laroutedulouvre.fr/cmsms/uploads/2012/VDN%20LENS%20HENIN%20CARVIN%2014%205%2012.pdf




samedi 12 mai 2012

Les marathons

LA distance historique en course à pied. 42.195 kms , objectif d'une vie sportive ou antichambre de l'ultra, ce format de course est un passage obligé pour déterminer le réel niveau d'un coureur (selon moi).
Malheureusement, comme l'objectif d'un marathon est souvent chronométrique,le plaisir ressenti sur le parcours (essentiellement urbain) est relativement limité et la difficulté à toujours vouloir battre son record font du marathon la course la plus dure que j'ai jamais réalisé (même plus que les 180 kms du golfe du Morbihan).
Voici donc un petit retour , à J-1 sur mes performances du passé :

2002 : le test.
en fac de sport (STAPS de Font Romeu) je m'étais mis dans l'idée de faire le marathon de Barcelone, pour voir si j'en étais capable, j'avais 19 ans et je me souviens de n'avoir pratiquement pas fait de sortie longue.
Résultat : 3H35 après avoir souffert durant les 10 derniers kms.

2008 : le retour.
changement de vie, déménagement dans le nord ...je décide de me réentraîner sérieusement et de retenter l'aventure du marathon à Lille. Parti trop vite et explosion sur la fin , seul le résultat reste et mon record passe à 3H22 .

2008 : bis.
Déçu du résultat à Lille, je me reconcentre pour améliorer ma marque au marathon de la Rochelle. Une perf de 1H 23 au semi avant l'épreuve me laisse entrevoir de belles choses mais finalement après un passage au semi en 1H30 , j'explose à nouveau et termine dans le même temps que 6 mois plus tôt à Lille...

2009 : la débandade.
Nouvelle inscription au marathon de Lille, et nouvelle grosse désillusion. Le soleil tape , coup de chaud, et jambes absentes . Résultats catastrophiques : 3H36 comme en 2002.

2010 : enfin !
Il me fallait changer quelque chose, mes performances n'étant pas au niveau de ce que je me sentais capable de réaliser, je décide d'axer un maximum d'entraînements sur des sorties très longues à vive allure.
En même temps, je modifie mon objectif pour améliorer mon record par étapes sans viser tout de suite les 3H00. je pars donc pour faire 3H15. Résultat : au semi , je me sens très facile (1H37) et je laisse mes temps pour accélérer progressivement et boucler le second semi plus rapidement que le premier (1H27) . J'obtiens mon nouveau record en 3H04 au marathon des Yvelines. Heureux !

2011 : en préparation.
Afin de réaliser un bon petit weekend choc en vue du grand raid du golfe du Morbihan, je décide d'enchaîner 2 marathons sur le weekend : un off que je vais boucler en 3H45 sur parcours vallonné  et le marathon de Lille ou je décide de suivre le ballon des 3H45 mais le rythme étant trop lent, j'accélère au semi pour boucler le tout en 3H29 . Premier marathon sans objectif chronométrique et j'ai enfin pu profiter pleinement des ravitos, de l'ambiance ... vraiment agréable !

2012 : ???????.
A partir de maintenant, un seul objectif, passer sous les 3 heures. J'aurais pu en 2009 (je pense) et je vais donc partir sur ces bases et si j'explose , je finirai tranquille ...on verra bien; 4ème inscription au marathon de Lille.

Voilà mes antécédents !