samedi 2 juin 2012

et avant la création ?

Ce blog a maintenant 2 ans mais mon passé sportif ne se limite pas à ses deux années.
De nombreuses autres courses ont jalonné les mois précédents l'ouverture de celui ci . 
La majorité de ces récits sont stockés sur le site Kikourou dont je suis membre . Voici donc quelques liens :

- le 46 kms du trail des hauts pays édition 2009

- le sparnatrail édition 2009

- le trail D2B édition 2010

- le trail des poilus édition 2010

- le trail des citadelles édition 2010

Il en manque certains qui malheureusement à l'époque n'ont pas donné lieu à des récits comme le Gruissan phoebus trail (2010), l'origole (2009),le trail des 7 vallées (2009),le trail des tordus (2009), le championnat du Canigou (2009 et 2011), le trail de la côte d'opale (2009 et 2011),le marathon de Barcelone (2002) ou ceux de la Rochelle (2008),de la route du Louvre(2008,2009,2011) ...

Espérons seulement que les plus belles pages restent à venir !

dimanche 27 mai 2012

Trail de la fraise 2012

Durant ce dimanche caniculaire se déroulait le trail de la fraise à Lecelles, seconde manche du challenge du Hainaut. Au programme de cette journée, 4 distances : 3/6/15 ou 26,5 kms.
M'étant aligné le 18 mars sur les 23 kms des foulées printanières de Saultain (première manche du challenge : récit à lire ici !), je choisis donc la distance équivalente (26.5 kms).
Pas d'entraînement spécifique depuis la fin de la prépa marathon, ni d'objectif particulier , seulement de faire du mieux possible et de valider le probant résultat réalisé il y a 2 mois.

Tout commence par un bon échauffement , toujours dans le but d'aligner les kms . Je réalise donc 5 kms tranquille en repérant la fin du parcours. Le soleil est déjà haut dans le ciel et pas de nuages à l'horizon : il va faire chaud, très chaud . Les ravitos annoncés s'avèrent fréquents (5) mais je ne prends aucun risques et décide d'enfiler mon sac avec un litre de flotte. Cela devrait suffire. Le parcours m'est inconnu (hormis les 2,5 derniers kms: merci l'échauffement) mais vu la physionomie du coin, on va avoir droit à un vrai trail nordiste : peu voire pas de dénivelé, des chemins le long de champs, des pavés, des blockhaus, quelques passerelles, un passage à guet . Bref, tout ce que j'aime et qui s'adapte à mes qualités.




9 heures, le départ est donné quelques minutes après celui d'une goélette poussée par les pompiers (chapeau les gars, vu le cagnard, ils ont du charger !).

 

Nous avons droit aussi à une petite danse créole pour nous faire patienter mais nous n'y couperons pas, à un moment, il faut partir.
Comme d'habitude, j'essaye de me placer dans les 20 premiers, de me faufiler et finalement je me retrouve rapidement aux alentours de la septième place au milieu d'un groupe de 4 coureurs. L'allure me convient mais  aller juste un peu plus vite me mettrait dans le rouge. Je ne prends donc aucun relais me contentant de suivre les autres.

 









Le parcours est conforme à mes attentes, nous enjambons une clôture grâce à une échelle, le passage à guet se fera sur des palettes de bois et les chemins  pavés se présentent à nous. Le petit groupe essaye de courir en file indienne sur le bord du chemin à l'endroit ou les pavés sont moins marqués, on voit les nordistes habitués !
Nous bifurquons ensuite dans un champ ou les jeunes pousses de maïs nous obligent à nouveau à aligner nos foulées les uns derrières les autres . Une partie de toboggan plus tard , j'ai l'agréable surprise de courir à l'intérieur du fort de Maulde  éclairé par des torches et au rythme d'une musique classique , Vraiment sympa !














Notre groupe reste soudé. On se fait doubler deux fois par des concurrents dont un que je reconnais (Mohammed) et qui avait fini quelques minutes après moi lors des foulées printanières. Je pense être capable de le reprendre sur la distance d'autant qu'il reste toujours en visuel sur les portions bien droites et bien longues le long des champs.
Vers le dixième km, un de mes compagnons se met à souffrir de maux d'estomac et est obligé de s'arrêter dans un fourré, nous laissant à trois. Nous ne le reverrons plus. Nous doublons un de nos prédécesseurs en train de marcher. La chaleur commence à marquer les corps et je suis bien content d'avoir fait le choix de prendre mon sac. Je bois régulièrement, l'allure reste assez élevée et nous passons à l'heure de course au 14 kms.



C'est le moment qui sonne le glas de notre trio. Le tempo donné commence à faiblir et je passe devant pour éviter de perdre Mohammed de vue d'autant qu'il a trouvé un compagnon de route et de club pour l'aider.
Mes deux acolytes lâchent prise et je creuse tout doucement l'écart avec eux tout en le réduisant avec les deux gars de devant.

Km 16 , la jonction est réalisée, et je reste un peu à l'abri pour me refaire la cerise. Nous sommes 3,4 et 5ème. Je suis confiant, certain de déposer ,au moins Mohammed, un peu plus tard.
Finalement, son compère de club s'arrête à un ravito et n'arrivera plus à nous rejoindre. Nous sommes 2, 2 séniors à nous battre pour le challenge car devant, les autres concurrents sont des vieux ! (V1,humour bien entendu ...). le même mano à mano que j'avais remporté voilà 2 mois.

 

Les choses sérieuses commencent, comme le 18 mars, mon compagnon descend très très vite mais vu qu'il n'y a pas de raidillons je n'ai pas les moyens de faire parler mes qualités, mon coup de rein qui m'avait bien servi à Saultain. Nous restons ensemble plusieurs kms, le temps défile vite, l'allure n'a pas baissé. J'entends son cardio s'affoler , bon signe pour moi, c'est du tout cuit.

Et pourtant ... c'est l'instant qu'il choisit pour hausser le rythme, pas de beaucoup, mais trop pour moi. Je le laisse filer, s'éloigner inexorablement.Malheureusement, il ne baissera pas l'allure, ni n'explosera en plein vol. Aujourd'hui , il n'y a pas à tortiller, c'était lui le plus fort.J'essaye tout de même de m'accrocher, de limiter la perte des secondes pour ne pas compromettre le challenge.

 


Mais cela devient dur, le soleil tape toujours et je retrouve finalement la partie du parcours que j'avais reconnu durant l'échauffement. Le chemin , si on peut appeler ça un chemin, plutôt des ornières est envahi par les concurrents du 15 qui en finissent eux aussi avec la course. Il faut slalomer, c'est vraiment galère et casse gueule. Mais bon, ça sent l'écurie et je franchis la ligne d'arrivée en 1H53min22s et en quatrième position (second sénior).
Je me dirige au fond du sas d'arrivée pour me désaltérer mais un attroupement énorme qui va bien durer un bon quart d'heure sans que ça n'avance réellement se présente. Pas cool ! il fait très chaud mais heureusement les bénévoles passent le long des barrières en distribuant gobelets et eau ...
Finalement, j'arrive à m'extirper de la masse en faisant une croix sur le ravito, récupère le teeshirt souvenir et vais me changer à la voiture avant de revenir m'allonger au soleil pour attendre le podium.

 

Je repartirai de ce nouveau périple dans le Hainaut avec une médaille d'argent, un sac, un beau teeshirt asics et encore une minute d'avance à gérer sur la dernière étape du challenge. Celle ci se tiendra à Raismes, fin septembre sur les chemins de la course des terrils que j'ai déjà emprunté deux fois (voir ici !)




Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, et c'est déjà pas mal !
Au fait, l'organisation a été au poil, le parcours aussi, vraiment sympa tout comme les bénévoles et le fléchage qui ne laisse aucun doute sur les chemins à emprunter.
Seule amélioration à apporter à mon avis est de séparer la fin de course du 15 et du 25 et SURTOUT d'augmenter l'espace dédié au ravito final pour éviter d'attendre en plein soleil pour rien. Seuls hics du jour mais sans importance au regard des nombreuses qualités dont dispose cette course. je reviendrai l'année prochaine !



article sur la voix du nord : ici !
résultats : ici !
une vidéo de l'épreuve qui permet de voir à quoi ressemble le parcours et notamment le passage souterrain dans le fort de Maulde:


ps : merci aux photographes de Valenciennes athlétisme,de l'AS Anzin ,de Hergnies et de l'orga.

dimanche 20 mai 2012

weekend choc 1 : le retour du long

Après de nombreuses semaines à faire des fractionnés, du seuil ...
FINI !

Courir, seulement pour le plaisir sans perspectives chronométriques. Du bonheur.
et c'est ainsi que ce weekend j'ai refait 2 sorties déjà réalisées l'année dernière ici .

Plusieurs observations :
- D'abord, pas de douleurs, les jambes vont bien et j'ai même mis 20 minutes de moins (samedi) sur le même parcours en finissant plutôt frais ces 48 kms ( 4H18). J'ai ensuite enchaîné avec une balade familiale de 2 heures qui m'a servi de décrassage.
 Le dimanche, les jambes sont toujours là, opérationnelles; Seul le temps n'est pas au rendez-vous : un orage de 90 minutes rafraîchira quelque peu l'ambiance me permettant de tester mes nouvelles chaussures (33 kms en 2H58).
- Les chaussures justement : pas d'ampoules, pas d'échauffements même avec les pieds mouillés. Un achat positif.

En bref, tout va bien ! La semaine prochaine, du repos le lundi, quelques fractionnés (légers !) le mardi  , un entraînement cool mercredi ,jeudi, vendredi, repos le samedi car dimanche c'est le trail de la fraise ,seconde manche du challenge du Hainaut et première partie d'un autre weekend choc.
L'objectif visé est de faire du mieux possible sans me faire mal.
Voilà tout .Rendez vous le 27 mai pour d'autres infos !

mercredi 16 mai 2012

nouvelles acquisitions

Pour remplacer mes asics trail attack qui ont mérité une retraite dorée suite à notre performance au marathon de Lille (1200 kms à ce jour dans les semelles ),




je vous présente leurs petites sœurs :
les asics gel  fuji attack.

Même caractéristiques que pour la paire précédente :
chaussures pour du roulant sans difficultés, coup de cœur du magazine endurance trail, avec un confort, un amorti avant arrière, une accroche, un maintien, une légèreté et une précision optimale.
Que demande le peuple ?
Les heureuses élues seront à l'essai dès demain sur un parcours urbain de 17 kms et montreront leurs capacités lors de mon premier weekend choc en cette fin de semaine.
Elles devraient tenir jusqu'à la fin de l'été ... j'espère !

dimanche 13 mai 2012

marathon de la route du Louvre

Enfin ... ! le septième fut le bon.
Après toutes ces déceptions, la délivrance a été au bout de ces 42,195 kms .
Rien à rajouter ou presque.
Près de 4 mois et demi d'entraînement tournés vers cet objectif n'auront donc pas servi à rien.
Pourtant, je n'y croyais plus trop suite à deux semaines ou je me suis senti fatigué lors de mes séances et c'est donc avec beaucoup d'incertitudes que je me rends à Lille pour le départ de ce marathon .
Objectif, moins de trois heures.
Je connais le parcours (4ème participation), je sais que la fin tout en côte va s'avérer difficile avec 40 bornes dans les jambes , il faudra donc avoir un peu d'avance.
Je fais le choix de laisser mon sac avec poche à eau à la maison pour m'alléger au maximum. Tout est bon à prendre .

10 H, nous voilà donc aux ordres du starter sous les yeux de la marraine de l'épreuve : Christelle Daunay (recordwoman de France de marathon). Comme d'habitude, on retrouve devant des concurrents qui sont là pour finir, ce qui est très louable mais qui reste cependant très gênant pour les autres qui souhaitent viser un temps. Du coup, durant le premier km, je suis en train de zigzaguer entre ces coureurs, avec le danger que cela peut représenter, pour rattraper le porte drapeau des  3H00.


Une fois la chose réalisée, je me place au chaud à l'intérieur d'un peloton d'une petite trentaine de membres ou les deux premiers kms sont franchis un peu trop vite (15 secondes d'avance). Puis, pas grand chose à signaler, le temps passe, le porte drapeau à trouver son rythme et nous traversons les différents villages du parcours au son des fanfares, bandas,concerts, pompom girls ... c'est sympa, l'ambiance est bonne d'autant que le temps s'y prête parfaitement (grand soleil pas trop chaud et pratiquement aucun vent).
De mon côté, j'établis des rituels desquels je ne vais pas m'éloigner : chaque 2.5 kms, un ravito se présente, j'accélère pour me retrouver en tête du groupe et j'y bois une demi bouteille ou un verre selon les cas et je m'alimente à l'aide de gel chaque 40 minutes.


Nous passons le semi en 01:28:40, je vais toujours bien, le groupe s'est restreint à une vingtaine de coureurs et le rythme reste bon, les kms s'égrènent assez vite, passage au 28 en 01:58:20.
Nous arrivons enfin au trentième. Instant fatidique s'il en est mais l'entraînement paye et je me sens encore plutôt bien. Quelques douleurs m'inquiètent tout en haut et sur l'extérieur des cuisses (limite au niveau des fesses) mais elles ne m'empêchent pas encore de courir.
Le groupe 3H00 a explosé, nous ne sommes plus que 4 ou 5 et au km 35, je décide d'accélérer pour prendre un peu d'avance en vue des deux derniers kms de côte.
Et je fais bien ! car cette fin de parcours est terrible. Je serre les dents mais cela devient très dur. je me fais même doubler par le porte drapeau  dans les 500 derniers mètres. il est seul. Personne n'a réussi à le suivre.
Ultime virage et ultime ligne droite, le chrono est bien visible sous la ligne finale, les secondes s'égrènent, les 2H59 passent , un dernier sprint et je termine ce marathon, les bras levés en 2:59:22 .
Je récupère ma médaille, m'assois et profite de ce moment depuis si longtemps attendu.
Objectif atteint ....   ENFIN !

la preuve irréfutable :
 http://www.maphotographie.com/diplome/pdf/rdl2012/index.php?nom=ARDID&epreuve=Marathon&temps=2h59min22&classement=42

articles :
http://www.laroutedulouvre.fr/cmsms/uploads/2012/VDN%20LENS%20HENIN%20CARVIN%2014%205%2012.pdf




samedi 12 mai 2012

Les marathons

LA distance historique en course à pied. 42.195 kms , objectif d'une vie sportive ou antichambre de l'ultra, ce format de course est un passage obligé pour déterminer le réel niveau d'un coureur (selon moi).
Malheureusement, comme l'objectif d'un marathon est souvent chronométrique,le plaisir ressenti sur le parcours (essentiellement urbain) est relativement limité et la difficulté à toujours vouloir battre son record font du marathon la course la plus dure que j'ai jamais réalisé (même plus que les 180 kms du golfe du Morbihan).
Voici donc un petit retour , à J-1 sur mes performances du passé :

2002 : le test.
en fac de sport (STAPS de Font Romeu) je m'étais mis dans l'idée de faire le marathon de Barcelone, pour voir si j'en étais capable, j'avais 19 ans et je me souviens de n'avoir pratiquement pas fait de sortie longue.
Résultat : 3H35 après avoir souffert durant les 10 derniers kms.

2008 : le retour.
changement de vie, déménagement dans le nord ...je décide de me réentraîner sérieusement et de retenter l'aventure du marathon à Lille. Parti trop vite et explosion sur la fin , seul le résultat reste et mon record passe à 3H22 .

2008 : bis.
Déçu du résultat à Lille, je me reconcentre pour améliorer ma marque au marathon de la Rochelle. Une perf de 1H 23 au semi avant l'épreuve me laisse entrevoir de belles choses mais finalement après un passage au semi en 1H30 , j'explose à nouveau et termine dans le même temps que 6 mois plus tôt à Lille...

2009 : la débandade.
Nouvelle inscription au marathon de Lille, et nouvelle grosse désillusion. Le soleil tape , coup de chaud, et jambes absentes . Résultats catastrophiques : 3H36 comme en 2002.

2010 : enfin !
Il me fallait changer quelque chose, mes performances n'étant pas au niveau de ce que je me sentais capable de réaliser, je décide d'axer un maximum d'entraînements sur des sorties très longues à vive allure.
En même temps, je modifie mon objectif pour améliorer mon record par étapes sans viser tout de suite les 3H00. je pars donc pour faire 3H15. Résultat : au semi , je me sens très facile (1H37) et je laisse mes temps pour accélérer progressivement et boucler le second semi plus rapidement que le premier (1H27) . J'obtiens mon nouveau record en 3H04 au marathon des Yvelines. Heureux !

2011 : en préparation.
Afin de réaliser un bon petit weekend choc en vue du grand raid du golfe du Morbihan, je décide d'enchaîner 2 marathons sur le weekend : un off que je vais boucler en 3H45 sur parcours vallonné  et le marathon de Lille ou je décide de suivre le ballon des 3H45 mais le rythme étant trop lent, j'accélère au semi pour boucler le tout en 3H29 . Premier marathon sans objectif chronométrique et j'ai enfin pu profiter pleinement des ravitos, de l'ambiance ... vraiment agréable !

2012 : ???????.
A partir de maintenant, un seul objectif, passer sous les 3 heures. J'aurais pu en 2009 (je pense) et je vais donc partir sur ces bases et si j'explose , je finirai tranquille ...on verra bien; 4ème inscription au marathon de Lille.

Voilà mes antécédents !


vendredi 4 mai 2012

et la suite ?

Nous voilà à un peu plus d'une semaine du marathon de la route du Louvre et déjà, il faut penser à la suite. Tout d'abord, le coup de mou ressenti lors de la dernière course est toujours là. je n'arrive pas à accélérer, à maintenir une allure ... et je n'arrive surtout pas à trouver une explication.
Dans le doute, je vais faire les choses bien : alimentation la plus équilibrée possible, hydratation constante et relâchement de l'entraînement. J'avais prévu une dernière longue sortie ce weekend , mais je vais la raccourcir et la semaine prochaine ... presque rien. On verra bien le résultat, je n'ai pas pu tout perdre en l'espace de quelques jours .

Pour la suite, j'avais le choix et j'avais opté pour la seconde manche du challenge du Hainaut le 27 mai au trail de la fraise avant de me diriger vers le Vendée ultra trail à la fin du mois de juin. Oui , mais voilà,  faute d'avoir pu obtenir une autorisation d'absence de la part de ma hiérarchie, j'ai du modifier mes plans et c'est finalement la Normandie qui m'ouvrira les bras le 17 juin pour le barjo ultra trail.
Pas trop longue (je n'aurais qu'un mois d'entraînement spécifique), pas trop pentue mais toujours maritime , comme je les aime ! C'est donc 87 kms et 1500 m de D+ qui seront au programme. Aucun objectif de performance, juste le plaisir de découvrir des paysages qui ont l'air somptueux et de retenter une nouvelle aventure dans l'ultra.
Mes genoux étant fragiles, j'espère que le fait  d'axer mon entraînement sur du long seulement un mois à l'avance me permettra de les soulager, au détriment ,bien entendu, de la perf.
De plus, voilà maintenant 5 mois que j'ai repris un entraînement régulier et augmentant progressivement en terme de distance (de 180 kms en janvier jusqu'à 330 en avril) me donnant donc une base d'endurance fondamentale certaine.

La conséquence première de cette modification du calendrier, est la mise entre parenthèse de ma participation  au trail de la fraise que je pourrais peut être effectuer en mode cool pour faire des kms. En attendant, je vais calquer mon entraînement sur ma préparation au grand raid du golfe du Morbihan en réalisant 2 ou 3 weekends très costauds pour retrouver mon allure d'endurance fondamentale.

Bon, voilà ce qui est prévu, espérons que cela se réalise ...



http://www.lahague-tourisme.com/a-l-affiche-dans-la-hague/trail-la-barjo-2012,1,1,291.php

mardi 1 mai 2012

Trail de la nuit de mai

Ajoutée à mon agenda à la dernière minute pour continuer à faire des kilomètres, le trail de la nuit de mai est une course dans les Ardennes belges à 40 minutes au sud est de Liège.
Annoncée longue de 33 kms (33.3 au gps) et dotée d'un D+ de 700 m, Ce parcours nocturne à tout pour me plaire et devrait être assez roulant pour bien y figurer.
Encore une fois, voilà la théorie ... mais en pratique, j'ai eu droit à ma première déception de l'année.

D'abord, il faut savoir que de nombreuses courses annoncent des D+ très relatifs et souvent fortement gonflés sauf qu'ici, les 700 m y sont réellement. Alors pour certains (comme moi avant la course) ce chiffre n'est guère impressionnant mais j'ai vraiment eu la sensation de monter continuellement ...
De plus, comme mon entraînement ne laisse pas ou peu de place au dénivelé, j'ai vraiment chargé et perdu de nombreuses places lors des ascensions.
A ce manque cruel d'entraînement, il faut ajouter une erreur d'hydratation avant la course. Aucune excuse, j'ai pas fait gaffe et dès les premiers hectomètres du parcours j'avais déjà la salive pâteuse symbole de déshydratation .
En vrac , on peut aussi rajouter une frontale qui va très bien pour du long  , lorsque la vitesse de croisière est faible mais qui s'avère trop juste  lorsqu'on dépasse un certain seuil (déjà remarqué au night trail de Frameries), on peut aussi rajouter un manque de jus et d'envie, tout simplement,  qui demanderont à être expliqué avec un peu de recul.(4 courses en avril , un peu trop ?)

Bon, place à la course. Je passe sur les rituels qui se sont déroulés comme d'habitude.
Alors que je commençais à m'échauffer , le speaker nous demande de nous regrouper dans le hall multisport pour un dernier long briefing avant le départ (20 minutes à l'avance !) .A la fin de celui ci , il me reste 5 minutes pour essayer d'accélérer l'allure avant que le départ soit donné et sur les coups de 20 heures, les coureurs du second trail de Stavelot sont lâchés .

Je pars tout de suite devant avec un groupe de 5 autres coureurs pour ... 500 mètres de plat puis la route s'élève sensiblement et je préfère me laisser distancer pour ne pas tout de suite  être dans le dur . Lorsque les côtes sont courtes pas de problèmes mais ici, nous montons directement pendant plusieurs kms ( vers Amermont) d'abord sur route puis en forêt le long d'un parcours santé, je perds 4 ou 5 places et je n'arrive pas à me faire violence pour aller plus vite. Nous redescendons ensuite très légèrement pour mieux remonter sur les hauts de Francorchamps sur un parcours qui emprunte de petits monotraces en forêt bien boueux au milieu des pins mais où le résultat reste le même : je perds encore des places..

Nous surplombons le circuit de F1 de spa, les paysages sont splendides et nous n'avons pas encore allumé les frontales pour dévaler les sentiers qui nous amènerons à l'entrée de celui ci , lieu choisi par l'organisation pour placer le premier ravito (kms 12) .
Je me sens mieux depuis un petit quart d'heure et je commence à rattraper du monde. Le troisième sommet de la course est dépassé sans que j'en garde souvenir. La preuve que ça va !
Nous continuons à courir sur des petits chemins le long de champs, en sous bois ... le parcours reste sympa, pas monotone mais piégeux et je préfère lever le pied en descente pour ne pas risquer une entorse. Je passe ainsi la première boucle de 21 kms en sixième position encore frais ,prêt à affronter les 350 derniers mètres de D+ que nous offre cette seconde boucle.

Et comme au début de course, nous attaquons directement les choses sérieuses en montant sur du bitume puis en forêt vers le Butey en passant à côté d'une ferme bio. La pente est raide et depuis le début de celle ci je suis passé en mode marche. Bien entendu, je me fais doubler par quelques coureurs.
C'est le moment que choisis la pluie pour faire son apparition et cela a au moins l'avantage de rafraîchir l'atmosphère très lourde de ce début de nuit car côté mental, c'est plus trop ça, je n'éprouve plus aucun plaisir, et je n'ai toujours pas envie d'accélérer, je suis même pas sûr d'en avoir les capacités ... Je sens les crampes proches, j'ai l'adducteur droit qui tire ... ça ne va pas.

Cahincaha , les kilomètres défilent en descente (promenade des passerelles) comme en côte (dernière ascension infinie vers le monastère de Wavreumont), Dans les deux cas le résultat est le même : je me fais doubler ! et je m'en fou, j'ai juste envie de rentrer à l’hôtel et d'oublier cette sale soirée.
Chose faite en un peu moins de trois heures ( j'ai oublié d'éteindre le chrono ...) pour une 9 ème place ...et un teeshirt souvenir.

Je ne m'attarde pas et m'éclipse rapidement sans demander mon reste pour aller me coucher à la recherche d'un sommeil que je n'arriverai finalement pas à trouver.
Quand ça veut pas, ça veut pas ...

Mon compte rendu respire le dépit et ce trail ne mérite certainement pas ça.
Les bénévoles ont fait du bon boulot et l'ambiance générale était sympa.
Le fléchage s'est avéré parfait ( pas d'hésitations) comme le parcours qui est très varié.
Seul bémol (si il faut en trouver un) c'est le moment du briefing qui aurait pu être réalisé 5 minutes avant le départ pour permettre à tous de s'échauffer convenablement.


résultats 33 kms

 photos à venir ...

mardi 24 avril 2012

Trail du p'tit train de la haute somme

Ce weekend, pendant que certains vont s'ébattre dans la boue belge de la bouillonnante, d'autres (moi !) me dirige tranquillement dans la Somme au lieu dit de Froissy près de Neuville lès bray. ça vous avance beaucoup non ?

 

Bref ... tout ça pour dire qu'aujourd'hui, au menu, nous avons un trail considéré comme roulant de 37,4 kms.
Les rituels d'avant course sont toujours les mêmes et sur les coups de 9 heures c'est un peloton composé d'une soixantaine de coureurs qui s'élance .

 

En écoutant les discussions sur la ligne de départ, je cible une paire de bonhommes à surveiller et décide de partir tranquille en essayant de rester le plus régulier possible. Après tout, l'objectif principal reste le marathon de Lille dans trois semaines et cette course représente la possibilité d'effectuer une sortie longue à bonne allure avant l'échéance.

 

Nous voilà donc sur les berges d'un canal dont le nom m'échappe dans un petit groupe de tête composé d'une petite dizaine de mecs.

 

 Tout de suite, un jeune à la foulée très aérienne s'échappe et disparaît très vite des radars , nous n'avons plus aucun visuel alors que de longues lignes droites se présentent à nous. Reste donc ... la meute dans laquelle je peux présenter :
- l'aventurier : en short marron (mais pas de course à pied), en chaussures mais pas de trail (nécessaire aujourd'hui vu les conditions climatiques depuis trois semaines), avec son teeshirt gagné avec l'inscription encore emballé et glissé entre les sangles de son sac et ne disposant apparemment que d'une petite bouteille d'eau sur un parcours avec un ravito en eau.
-  le défaitiste ou l'objectif (c'est selon ...) : "te casse pas la tête les deux premiers se seront ces deux mecs "
- les favoris : c'est fameux "deux mecs"
- et moi .



Derrière l'avion de tête, c'est l'aventurier qui prend les devants d'abord accompagné du défaitiste qui va vite diparaître des radars puis par moi qui suit difficilement. En effet, notre ami court beaucoup par à-coups et aussi bizarre que cela puisse paraître, dès qu'il porte sa petite bouteille à la bouche, il accélère sensiblement. Du coup, je fais le yoyo en restant à mon rythme mais sans jamais prendre les devants, pour éviter tout simplement  de me mettre dans le rouge. Les deux favoris sont plus loin derrières et nous restons ainsi une bonne quinzaine de bornes sur un parcours roulant, régulièrement bitumé et typique du coin (chemins le long de champs bien ras, côtes ou descentes en forêt ...) .

 

Au bout de ces 15 kms, la donne change et lorsque nous rejoignons les coureurs du 21 (seconde distance de ce trail) nous sommes aussi rattrapés par un des deux favoris (l'autre ayant visiblement disparu ...). Je lui propose de passer mais il refuse et j'entends son cardio émettre les bips bips caractéristiques d'une fréquence cardiaque un peu trop haute. Comme le parcours récupère la berge du  canal sans nom, je décide de passer devant (l'aventurier ayant baissé l'allure), et je suis accompagné par le fameux favori qui reste caler derrière moi mais dont la montre s'affole. Les kilomètres s'enchaînent vites et je commence à creuser l'écart avec mes poursuivants. Mon allure reste régulière et je ne me sens pas fatigué, j'aborde les côtes tranquillement , sans forcer et je relance aussitôt que la pente s'adoucit. Les paysages changent un peu , et nous passons aux abords de nombreux points d'eau typique de la Somme .

 

 Le bitume se fait de plus en plus présent, certainement au grand dam de certains mais cela de me dérange pas. A chaque fois que je me retourne, je m'aperçois que l'écart augmente avec le troisième jusqu'à ce que celui ci n’apparaisse même plus au loin. Maintenant, il faut gérer ! et franchement jusqu'au 35 ème km, avec l'entrain fourni par le fait de dépasser les derniers du 21 , la chose s'est avérée plutôt simple.

Comme d'habitude, l'envie de vomir me prend dans les deux derniers kilomètres lorsque je lâche mes dernières forces dans la bataille, mais je tâche de maintenir ma foulée et mon allure. Dernier virage, plus que 300 mètres et je m'aperçois avec stupéfaction que le premier de la course se trouve juste devant moi, à l'agonie complet. Marrant comme le mental voit les choses : la victoire est à quelques mètres, mais j'ai tellement envie de gerber que je me dis que second c'est déjà bien. Pourtant même sans accélérer plus que ça, je sens que je le rattrape et que je peux gagner. Mais la ligne approche et il va falloir se faire violence une dernière fois aujourd'hui, je pars en sprint en serrant les dents, le premier ne s'est même pas retourné depuis que je l'ai en visuel, et je le passe dans les tout derniers mètres du parcours .Je franchis la ligne et ... dégueule . Comme d'habitude quoi .

Le second viendra me rejoindre et m'expliquera que c'est son premier essai sur trail "long" et que c'est un spécialiste du court voire très court. Sa stratégie de course s'est donc adaptée à ses facultés :  à savoir partir vite, faire un trou et essayer de gérer son avance mais vu l'écart qu'il y avait à mi parcours, sa fin de course a du être assez terrible.

Un petit tour au ravito final (qu'avec de l'eau ... coca en vente à la buvette), un changement rapide à la voiture et c'est à l'abri sous une tonnelle que j'attends la remise des prix en compagnie de Nicolas (le second). Nous discutons, le temps passe vite et j'ai l'agréable surprise de recevoir une récompense symbolisant parfaitement le nom du trail : un petit train ! ainsi qu'un panier garni de plat nordiste : du waterzoï de poulet, une terrine d'agneau pré salé et , très important ... la bouteille de bière . Pour une fois que ma femme va pas râler que je l'abandonne tout un dimanche matin !

 

Voilà donc une course de plus qui se termine et je suis encore satisfait de ma forme. Aujourd'hui, aucune défaillance et une régularité top. La séance longue et rapide de la semaine dernière a porté ses fruits. Le marathon peut maintenant arriver, le gros du travail est fait. Y'a plus qu'à !

 

article sur le journal "le courrier picard"
résultats du 37
 article sur "running mag" !



merci au photographe de l'épreuve


dimanche 8 avril 2012

Night Trail de Frameries

Après ma difficile fin de course au val joly le weekend dernier, j'ai allégé l'entraînement de la semaine pour arriver le plus frais possible à ce trail nocturne belge.
Sur le papier, on a un parcours qui ressemble fortement à la course des terrils à Raisme avec du plat entre deux ascensions de terrils. Mais voilà, les terrils belges sont beaucoup plus hauts que ceux du valenciennois et les traceurs ont été particulièrement vicieux à certains endroits.

Pas encore inscrit, je débarque à 19h15 au gymnase afin de retirer un dossard. Ce sera le 136. Le temps rafraîchit, un petit vent frais s'installe mais j'opte tout de même pour le short .
 Après 3 kms d'échauffement qui vont me permettre de découvrir le début et la fin du parcours (même chemin),je me dirige vers la salle chauffée pour écouter les traditionnels derniers conseils d'avant course.  On nous annonce 175 partants sur le parcours du 20 .

 

20h30 ,la meute est sur la ligne de départ prête à en découdre. Je me place aux premières loges et dès le signal, je m'élance en tête pour le petit kilomètre qui nous sépare déjà du crachet : premier terril à escalader.

 

Rapidement, je me fais dépasser par deux mecs qui prennent une centaine de mètres d'avance. Leur duo explosera bien vite lors de la première ascension . Ce terril est plus ressemblant à ceux de Raisme : une montée sèche directe mais pas très longue aidée par une corde, nous basculons donc très vite dans la descente de celui ci, la nuit tombe et il est temps d'allumer la frontale.

 

Je suis troisième et déjà un trou s'est creusé derrière moi. Le second est en ligne de mire, pas très loin et me permet de tenir un rythme relativement élevé. D'autant que cela est nécessaire car nous abordons une longue portion plane au milieu des champs tantôt sur pavés , tantôt sur bitume, tantôt sur chemins avec ornières . La vigilance est de rigueur et je fais l'effort sur cette partie pour rattraper mon prédécesseur avant d'aborder le second terril. Ces quelques kilomètres furent clairement les moins agréables du tracé.

 

Le second terril, parlons en ! l'heribus , la montagne du coin comme l'organisateur nous l'a présentée, un bon moment de galère ... pour s'imaginer la chose , il faut prendre un traceur un peu timbré à qui on aurait donné pour mission de faire découvrir ce terril entièrement mais sans passer deux fois par le même endroit. Alors on monte, on descend, on croit que c'est fini mais rien du tout, on remonte ... Bref, on fait ça pendant de nombreux mètres et les cuisses doivent être économisées sinon la relance s'avèrera difficile.
Je parcours toujours cette portion avec mon acolyte dont les capacités d'ascensions sont les mêmes que moi mais qui reste très frileux dans les descentes.

 

Du coup, je reprends la route en seconde position avant de me refaire passer par mon gars qui se montre plus à l'aise sur bitume. Je lâche quelques mètres et afin d'éviter de commettre la même erreur que la semaine dernière je prends le temps de me restaurer (achat de gel dans l'après midi). l'effet est immédiat , je me sens mieux et je conserve l'écart avec le second que j'ai toujours en ligne de mire.



Malheureusement , nous atteignons le titan du levant , troisième terril et point de jonction des parcours du 20 et du 14. Les frontales des autres coureurs sont bien visibles mais impossible de différencier qui est qui. Mentalement, je fais une croix sur la seconde position, j'ai l'impression d'avoir perdu mon point de mire et je me reconcentre bien vite afin de slalomer entre les retardataires du 14. La très grosse majorité d'entre eux font preuve d'un fair play évident et s'écarte au moindre signal pour laisser le chemin libre.

Nous nous extrayons enfin du titan pour mieux escalader un autre terril dont j'ignore le nom mais qui nous présente une pente assez conséquente à ce moment du parcours . Dernière grosse difficulté ... et j'aperçois avec bonheur le second un peu plus loin qui se tient une cuisse , les crampes arrivent !
Je suis requinqué, et je le rattrape très vite. Il s'accroche , me suit un peu puis me laisse filer.
 Km 19 , maintenant , il faut tenir, s'accrocher et relancer sans cesse pour ne pas lui redonner espoir.
J'augmente le rythme, à deux doigts de dégueuler jusqu'à la fin, le balisage des derniers kms est très léger et certaines hésitations à quelques carrefours furent de mises. Pourtant, tant bien que mal , j'arrive sur les derniers hectomètres que j'avais repéré, je me retourne, observe plein de frontales, mon suiveur est il là ? Aucune idée , alors j'accélère encore et franchit la ligne en 1H39min57s au comble de la joie !
Un petit tour au ravito, des félicitations au premier et au troisième mais je ne m'attarde pas car je commence à me refroidir.
Physiquement, tout va bien et après m'être changé je vais me réfugier au chaud dans le gymnase en attendant tranquillement le podium qui aura lieu à minuit.
Une coupe, un bon d'achat compress sport, une gourde et une inscription gratuite au night trail 2013 après , je retrouve ma voiture avec allégresse pour retrouver mon foyer et mettre un certain moment avant de m'endormir ...
Belle revanche sur le weekend  dernier !

 

Côté organisation, de nombreux points positifs :
- d'abord , le balisage . si on excepte les 4 derniers kms (débalisage ?), ce fut une réussite. Peu d'hésitations sur les terrils, une véritable prouesse à souligner.
- les départs décalés : très bonne idée.
- le parcours en lui même (sauf la première portion)

Si je devais faire une comparaison avec la course des terrils,  la course belge est beaucoup plus dure que son homologue française . Par contre l'aspect nocturne est à double tranchant : c'est sympa mais d'un autre côté, on apprécie pas les paysages comme on aurait pu le faire de jour.

Pour terminer, ayant réalisé plusieurs courses nocturnes, l'idée de peindre le bout des morceaux de rubalise avec une peinture fluorescente qui accrocherait la lumière du faisceau de la frontale et favoriserait un repérage plus aisé est à méditer. Bien entendu, je n'en connais pas le prix mais c'était juste une idée en passant !


merci aux photographes de l'épreuve !



vendredi 6 avril 2012

Night trail de Frameries J-1

Enfin requinqué après le trail du val Joly dimanche dernier, je me prépare donc à participer aux 22 kms du night trail de Frameries (samedi soir). Les jambes vont bien et j'ai fortement allégé l'entraînement de la semaine pour éviter toute blessure .
Au lieu de présenter la course de façon approximative, je vous invite donc à aller faire un tour sur le blog de Cédric où il a réalisé quelques articles complets sur le night trail de Frameries :

http://crapahut.wordpress.com/2011/04/29/night-trail-20-km-frameries-2011/

- http://crapahut.wordpress.com/2011/03/16/agenda-night-trail-de-frameries-sortez-les-frontales/

Rendez vous dimanche pour les résultats !

dimanche 1 avril 2012

trail du Val Joly

Premier objectif majeur de la saison en ce 1 avril 2012 avec la participation au premier trail du Val Joly (34 kms).
Depuis que je suis devenu nordiste, ce lieu est mon principal pourvoyeur de sorties longues. J'ai du y faire une soixantaine de tour, découvert de nombreux nouveaux sentiers ,réaliser des montages de circuit ... tout ça pour dire que le Val Joly ... je le connais comme ma poche !
Alors apprendre l'organisation d'un trail sur MON terrain d'entraînement, l'inscription est tout de suite partie !



Comme d'habitude , il y a un hic (même plus d'un cette fois ci !) . J'ai beau avoir sillonné tous ces chemins, je ne  les ai jamais emprunté dans le sens ou la course est partie ! Alors oui, je connaissais le parcours mais ... à l'envers ! et ça change beaucoup de choses. Je n'imaginais pas la difficulté de certaines côtes. D'autant que les courir à l'entraînement et en course ... c'est beaucoup plus dur ! Tout ce que j'écris semble logique mais je ne les avais pas intégré et je m'imaginais 2 boucles assez roulantes. Tout faux ...



On ne change pas un fonctionnement qui réussi et c'est une heure avant le départ que je me retrouve sur la base nautique du parc ou je vais tout de suite chercher mon dossard et récupérer mon teeshirt. Près de 400 inscrits sont annoncés mais une grosse majorité va s'orienter vers le 17 kms (une boucle). Je retrouve sur place un collègue (dossard 144 ci dessous : Charly avec un Y à l'américaine !) qui m'a aidé à découvrir le coin quand je m'y suis installé, du coup l'avant course passe vite et l'échauffement ,un brin rapide et long, aussi (première erreur ? ).

 

Étant un objectif majeur, c'est à l'avant que je me place sur la  ligne de départ. Je repère tout de suite le vainqueur des 23 kms de Saultain qui est clairement plus rapide que moi. Après, dur de différencier les coureurs dans ce départ commun. Qui fait le 17 ?, le 34 ? un des points à revoir côté organisation.



Nous partons (pas très vite) en direction de la station à proprement dite du Val Joly . Autant le dire tout de suite,  le parcours est top hormis un passage d'un km sur route mais qui est obligatoire pour contourner le lac. Nous attaquons directement les difficultés par l’ascension de mono traces du circuit VTT olympique, tout en serpentant devant les chalets, les parcours d'accrobranche et les écuries pour aboutir à l'observatoire des oiseaux à l'extrémité du lac. Nous traversons la route (aiguilleurs excellents et balisage parfait ) et remontons pour mieux redescendre ensuite et aborder la fameuse portion de route , relativement dangereuse (surtout quand à ce moment là, il y a un défilé de motos !) Depuis le départ , je suis dans les 10 et je sais qu'au moins un mec devant fait le 34 (en fait c'était deux ). Pour l'instant, tout va bien et je reste proche des premiers.

 

Nous rerentrons dans les sentiers pour escalader la côte du camping (dur,dur) et pouvons ensuite récupérer un peu sur une portion plane.Le plus dur de la boucle est passé. Voilà près de 7 bornes effectuées et très peu de plat, que du cassant, gare à celui qui est parti en surrégime.

La suite est beaucoup plus belle avec de beaux sentiers en bordure du lac. Certes, ce n'est pas plat mais ce n'est pour autant pas aussi dur que le début de course. 3 gros coups de cul à passer, les deux premiers du 34 sont à cent mètres de moi ,je m'accroche toujours et je n'ai pas l'impression de courir trop vite.
Pour terminer la boucle nous empruntons enfin un petit chemin très sympa en bordure du barrage (que je ne connaissais pas) qui débouche sur le parking présent juste avant la base nautique. Je termine ces 17 premiers kms (en fait un tout petit peu plus de 15) en 1H08 et troisième position du 34 ; Je suis surpris de ne retrouver devant moi que 4 coureurs du 17 kms.



La seconde boucle est identique à la première, toujours aussi dure au début moins par la suite.Côté sensation, les premiers se sont clairement détachés, je ne les ai plus en ligne de mire et je ne vais pas bien. Plusieurs raisons à ça :
-d'abord, j'ai voulu partir léger et je n'ai pris qu'un litre d'eau dans le sac . Je me suis donc empêché tout au long du parcours de trop boire.
-ensuite, j'ai pris quelques sucres et je n'en ai mangé qu'un.
-enfin, peut être que je n'avais pas la distance dans les jambes ou que je suis parti trop vite .
Bref, tout ça pour dire que cette seconde boucle à ressembler à un long chemin de croix avec de la marche dans les côtes , là ou je courais lors de la première boucle.Avec une difficulté croissante à relancer et à accélérer. Si on rajoute une hypo à tout ça ,avec la tête qui tourne sur les derniers kms, on a le tableau assez net de ma fin de course.

 

Bien entendu, les autres coureurs n'ont pas attendu que j'aille mieux et je me fais subtiliser ma troisième place sur la fin du circuit. Dommage , mais on a que ce qu'on mérite.
Quelques heures après la course, je me demande encore comment j'ai pu faire ces erreurs de débutant : mauvaise hydratation , mauvaise alimentation.
Je termine ma course en 2H20 (soit une seconde boucle en 1H12 : relativement correct au regard des sensations) en quatrième position. Si les deux premiers sont intouchables , je regrette de laisser filer un podium à quelques encablures de l'arrivée.
L'arrivée justement, parlons en. je franchis la ligne , j'ai la tête qui tourne et j'ai même du mal à faire les deux mètres qui la sépare du ravito. Mais une fois devant, je m'enfile morceau d'orange sur morceau d'orange, verre sur verre (plus d'eau dans le sac).Avant de partir, je félicite mes prédécesseurs et m'éclipse tranquillement. Le podium est annoncé à 15h30. Trop tard et j'ai de toute façon un grand besoin de me reposer.
Putain, je suis cramé ...



Si on oublie tout ça, un grand bravo à l'organisation et aux bénévoles .Cette première édition fut une réussite.

Ce qui est à revoir, selon moi :
- le départ commun,
- le circuit du 30 . Il y a tellement de sentiers à emprunter que réaliser deux boucles identiques est un peu dommage. je suis bien conscient que cela nécessiterait un max de bénévole mais c'est à réfléchir.
- le kilométrage (plus proche de 30 que de 34 !)


merci aux photographes de la course pour toutes les photos !

mercredi 28 mars 2012

trail du val joly J- 4

Tout va pour le mieux côté entraînement en ce moment (hier 5000 m en 3'45 au km). Certes ,je me sens un peu  fatigué mais la forme est là.
Samedi dernier, sous un beau soleil, je suis allé reconnaître le parcours du trail du Val Joly de dimanche. Malheureusement, le circuit emprunte quelques parties privés non accessibles (près du barrage notamment), et j'ai dû aménagé un parcours de rechange.
Dès le début de la sortie, je retrouve des flèches au sol, relativement récentes. Pensant que le trail avait déjà était balisé, je me mets à suivre les traces. Bien vite , je me rends compte que le tracé n'est pas celui présenté sur le site (2 boucles) mais bon peut être ont ils changé le parcours ?!
Je croise des sortes de ravitaillements bizarres avec des bouteilles pleines d'eau mais pas de verres. La sortie se poursuit doucement, sans forcer pour ne pas tirer sur le genou et au bout de 29 kms j'arrive devant un panneau "dernier kilomètre".
Je suis satisfait de mon footing et je m'apprête à terminer tranquillement ces ultimes mètres quand j'entends un gros bruit derrière moi.
Je me retourne juste au moment ou un cavalier déboule au galop sur ma gauche pour gagner la course d'endurance équestre du jour. J'ai bien rigolé sur le coup ...

Bref, petite scène cocasse et en redevenant sérieux, il me tarde d'être à dimanche pour savoir ce que peuvent donner mes jambes (et surtout mon genou) sur une distance plus longue.
En fonction de l'état dans lequel je terminerai , je m'inscrirai (ou pas) au night trail de Frameries du samedi 7 avril  .
A bientôt !

dimanche 18 mars 2012

Les 23 kms des foulées de Saultain 2012

Ce weekend , place à la route avec un parcours de 23 kms autour de Saultain à quelques encablures de Valenciennes. Cette course représente la première manche du challenge Hainaut nature qui en comporte 3 : celle ci, le trail de la fraise ( en mai) et la course des terrils (en septembre).
L'objectif du jour est encore simple : faire des kms tout en travaillant la vitesse en vue des échéances futures ( trail du val Joly, marathon de la route du Louvre ...).

Le départ est donné à 9H30 sous un temps couvert mais sans pluie (elle nous épargnera d'ailleurs toute la matinée). La course ne part pas très vite et je me retrouve rapidement aux alentours de la dixième place. Le parcours suit des petites routes de village, des chemins pavés (assez désagréable) obligeant à courir sur la terre présente au bord du sentier. On traverse ainsi Estreux, Sebourg,Curgies ...
Dès le km 4 je suis au milieu d'un groupe de 3 coureurs que je distance assez rapidement pour essayer d'en accrocher un autre une centaine de mètres devant. Il me faudra quelques  kms pour y arriver et rentrer dans celui ci. Le temps de se reposer un peu et à l'occasion d'une petit côte je me sépare de mes compagnons pour tenter de revenir sur un élément isolé un peu plus loin.
Là aussi, il me faudra un peu de temps pour le faire d'autant qu'en descente le bougre va beaucoup plus vite que moi alors qu'en montée, il n'avance pas.
A la jonction avec mon compère, il m'annonce que le quatrième est juste devant. Le moral est au beau fixe , les jambes vont bien  et nous continuons notre périple ensemble.
Au km 12 , nous croisons le premier qui arrive en face de nous !?! en bref, on s'est planté de parcours. Nous faisons demi tour et  nous nous  retrouvons donc second et troisième à une vingtaine de seconde de la tête; Un regard au GPS et il nous manque un km au compteur. Fait chier ...depuis que je suis petit et que je fais des courses je me perds régulièrement .Un manque d'attention ? une erreur de signaleur ? Certainement un peu des deux.
Maintenant qu'on est là, autant continuer la course et comme la fin du parcours est plus vallonnée je lâche assez rapidement mon compagnon d'infortune qui commence à souffrir .Je garde en ligne de mire le premier jusqu'à l'arrivée, passe le semi marathon en 1H23 et boucle la course en 1H24min30 s pour 21.6 kms.
Je me dirige donc immédiatement vers la table de chronométrage et explique ma mésaventure au responsable. Très compréhensif, il  propose de ne pas me disqualifier et de me rajouter un temps correspondant au km manquant.
J'attends un peu les résultats et lorsque ceux ci sont affichés je me rends compte avec amertume qu'ils m'ont replacé septième en 1H32min 50s, soit 8 minutes de plus pour un km manquant. Je suis très déçu et en toute honnêteté , au regard des temps de mes prédécesseurs , j'aurais dû finir quatrième.Je me retrouve derrière des mecs que j'avais lâché à mi course.
Alors certes , je finis premier sénior et obtiens une médaille mais je m'en moque un peu et j'espère que ce résultat n'aura pas de grosse influence sur la suite du challenge.

 

Si on excepte cet aléa , je suis encore satisfait du résultat et j'ai fini la course relativement frais. De bon augure pour le trail du val joly dans quinze jours.

résultats : ici
 photos à venir ...

samedi 10 mars 2012

off de la clape

Premier test de l'année sur un parcours un peu plus long (32 kms) dans la clape.
Sous un beau soleil mais un fort vent, je commence ma sortie de Narbonne par quelques kms désagréables le long de la route direction le domaine de Moujan ou j'emprunte enfin les premiers sentiers de la journée. Le sol est caillouteux , forcement on est dans la clape ...
Cependant, je récupère très vite le bitume pour la première ascension du jour : la couleuvre. Côte assez raide d'1,5 kms qui m'amène sur le plateau du domaine de Pech Redon .


Je bifurque peu de temps après vers la seconde grimpette courte mais costaud (je vais l'appeler : la falaise) qui me dépose sur les hauteurs de la Clape devant un panorama grandiose : Gruissan, la mer ...


Je poursuis mon périple en montant la  côte de la vigie que je vais rapidement dépasser pour descendre au pied de la falaise l'accueillant .


Je récupère rapidement le bitume de la route bleue bien à l'abri du vent. Je la remonte sur quelques centaines de mètres pour gravir ensuite un chemin très caillouteux m'amenant à Notre dame des Auzils.


Toujours aussi beau mais pas le temps de traîner ! je redescends par le cimetière marin , retrouve la route bleue et c'est parti , je passe devant la scierie, le domaine de la pierre droite, les falaises d'escalade, et débouche au bord de la route de Gruissan au niveau de la carrière.


  

Quelques mètres plus loin, je quitte la route fréquentée au pied du domaine du Capitoul et direction le canal de la Robine. Je parcours cette portion vent pleine face, je n'avance pas d'un pouce ... La fin du parcours va être longue .


Arrivé sur les berges du cours d'eau, le lit du canal tourne un peu et je finirai les 8 derniers kms avec un vent tantôt de 3/4 face, tantôt pleine face . Une fois revenu à Narbonne , proche du théâtre ,je traverse le parc des sports et rentre à petit trot à la maison ou un repos bien mérité m'attend.


Une bien belle sortie, exigeante (surtout pour mon genou qui s'est fait sentir). Une moyenne de 12 km/h sans forcer.



Dernier jour de vacances, retour dans le Nord où les sentiers plus "mous" , moins cassants, sans d'aussi grosses côtes vont me permettre de reposer le genou.
En partant de cette idée, je préfère remplacer ma participation au trail de la montagne de Reims par les 23 kms des foulées printanières de Saultain ( 18/03). Plus roulant, plus simple ( côté logistique) et plus proche de ce que je vais retrouver au Val Joly.



Sinon, la moyenne kilométrique mensuelle augmente progressivement et j'ai pu réaliser 256 kms en février.

(photos sites : vttescapade,odyssea.eu,mariegenea.canalblog.com,baladedulundi.voilà.net,vppyr.free.fr, tourisme.legrandnarbonne.com)

dimanche 4 mars 2012

trail de fontfroide

En ce dimanche 4 mars au matin, me voilà parti vers le château de Jonquières pour prendre le départ de mon premier trail de la saison.
Dans la continuité des courses précédentes, je cherche avant tout à faire du court mais intense pour essayer de gagner en vitesse en vue d'un éventuel marathon mi mai. Le résultat de Dour (il y a 15 jours) m'ayant pleinement satisfait, j'ai poursuivi ma préparation sans rien changer et j'ai même pu aller reconnaître le parcours en début de semaine (24 kms pour 850 D+).

D'abord, bonne surprise avant le départ : pour une dizaine d'euros d'inscription, nous avons droit à un t shirt, une bouteille de vin , un ravito en course, un ravito final bien rempli et un panier repas convivial à savourer au soleil !
Mais ça , c'est pas le plus important ...Le plus important, c'est la course et comme j'ai pu m'en apercevoir lors de la reco , de longues montées sont à prévoir en monotraces et il est donc important de prendre un bon départ afin de se placer correctement pour éviter de rester coincé derrière des files de coureurs. Et c'est chose faites, lorsqu'au départ je m'élance à toute allure dans le premier groupe de participants. Nous attaquons immédiatement quelques kms de côtes plutôt larges (sans vent !), très vite les places se stabilisent et je me retrouve aux alentours de la vingtième position.Comme depuis quelques temps, je me rends compte rapidement que les montées ne sont pas mon fort et je perds du temps à chaque fois que le chemin s'élève pour le rattraper en descente . De ce fait, je vais faire longtemps le yoyo, tantôt devant , tantôt derrière certains coureurs mais toujours dans les 20.


Je m'aperçois aussi que le parcours est plus roulant que ce que je m'étais imaginé lors de la reco. Certes , il y a des pierres (et nombreux sont ceux qui vont se blesser) mais les descentes et les côtes s'enchaînent permettant de récupérer avant chaque nouvelle difficulté.
Nous arrivons assez vite à la combe d'enfer et les écarts étant déjà important, je vais l'escalader seul (c'est plus de la course là !)  à bonne allure. La pente qui suit nous amène à l'abbaye de Fontfroide et ces quelques kms vont me permettre de rattraper quelques coureurs et d'accroître mon avance sur d'autres.
La croix nous surplombe et il va falloir y monter ... difficilement. La descente précédente ayant laissé des traces dans mes jambes, c'est en marchant que je réalise le gros de l’ascension . c'est sympa ! comme lors du trail des citadelles à Montségur, les coureurs qui descendent et qui montent se croisent sur le même chemin.


Je me sens clairement moins bien . Je commence à être dans le dur. Je sais pourtant qu'une seule grosse difficulté nous attend : la montée du coupe feu. Un mur est la description la plus appropriée, un enfer quand on est dans le rouge et en me retournant je vois qu'un wagon de coureurs me talonne. Heureusement, je me fais doubler qu'une seule fois par un fada qui descend comme un forcené et qui enchaîne culbutes , roulades, le tout en mini short et qui arrive en s'en sortir sans une égratignures ...




Mais ce fada me rendra bien service et va me motiver à maintenir un rythme assez élevé le temps de me refaire une santé.
Place à la partie roulante , je largue mon cascadeur mais me retrouve vite dans le dur lorsque la route s'élève ,  même légèrement. Alors imaginez la côte du château d'eau, ou celle du poste de gaz : délicates. Mais ça passe et ça sent l'écurie d'autant que la dernière partie en bordure de vignes m'offre, à chaque regard vers l'arrière, un panorama dégagé .
La place est acquise, tant mieux, je vais pouvoir finir en courant avec mon fils pour la première fois. Incontestablement le meilleur moment de la journée !



 A priori, je termine 16/410 inscrits en 1H55 et des brouettes . Les bonnes sensation aperçues à Dour, comme à l'entraînement cette semaine sont validées et devront être confirmées sur du plus long (dès le 18 mars lors du trail de la montagne de Reims?). Pour ce faire, je vais commencer dés jeudi , à intégrer une sortie de plus de 30 kms par semaine.
Tant qu'on y est : le genou va bien.





un ravito bien mérité !