samedi 29 septembre 2012

TOP SECRET ...

Alors que se profile la course des terrils (demain), j'ai déjà un peu planifié le début de saison 2013.
Pour ceci, il fallait prendre en compte plusieurs critères :
- d'abord, il fallait choisir des épreuves qui coïncident avec les vacances scolaires pour assurer une certaine  facilité logistique.
- ensuite, il fallait éviter la période mai / juin qui va me procurer beaucoup de travail de direction à l'école.
- enfin, après un an de repos côté ultra de plus de 100 bornes , l'envie de renouer avec une grosse épreuve se fait sentir. Mais si on enlève les courses à fort dénivelé (pas de possibilité de m'entraîner comme il le faudrait dans le nord), le choix est très restreint. D'autant que j'attendais de ressentir cette petite étincelle qui surgit à la lecture d'une épreuve. En 2010, se fut le cas en suivant le live du grand raid du golfe du Morbihan. Dès l'ouverture des inscriptions 2011 j'étais là , regonflé à bloc et prêt à avaler un gros entraînement. Et depuis ce temps, pas grand chose. La barjo m'a bien attiré mais c'était une autre dimension : plus courte , moins dure mais toujours à côté de la mer .
Jusqu'à cette semaine. Un gros coup de cœur. une de ces courses ou il n 'y a pratiquement personne, ou on est seul face à soi même à tutoyer ses limites. Peu de ravitos, un temps limite et la mer ... toujours.
Le bulletin d'inscription est parti ce matin. J'attends donc la confirmation de la réception de tous les papiers avant de me réjouir totalement.

En attendant, on va finir l'année en beauté en enchaînant la course des terrils (23kms), le trail des hauts pays (28kms),le pévèle trail (35 kms), le trail extreme lillois (45kms) et l'origole (75kms). Après ça il sera temps de se tourner vers le gros objectif 2013 :


 

Encore quelques jours , et je dévoilerai tout ça ! 

dimanche 23 septembre 2012

Weekend sympa

Tout est dans le titre ...en résumé :
Samedi après midi , sous un soleil agréable  me voilà parti pour réaliser une nouvelle fois le circuit des 4 églises à Ferrières la petite.19 kms plutôt sec mais avec les morceaux habituels boueux, quelques chemins envahis par les orties mais un parcours toujours aussi plaisant. Si on ajoute à ça un chrono record (01:19:35 , ça va mieux lorsqu'on s'est reposé la veille, lorsqu'on est plus malade, qu'on a bien dormi et manger des pâtes ... cf ici !) , l'après midi fut idéale.

Dimanche matin, j'avais rendez vous avec Charly pour une balade de 21 kms autour de Cousolre. Départ du cimetière et un mix entre le circuit de la salamandre et celui de la hante. Un seul mot pour résumer le tout : costaud ! des sentiers, des portions goudronnées, beaucoup de côtes courtes mais raides : une vraie sortie trail ! La difficulté fut accentuée par l'éternel excès de testostérone que font preuve deux hommes équipés de running ... car le Charly avance , asphyxiant mes jambes lors des derniers hectomètres des ascensions et relançant immédiatement sur plat comme en descente . Le concours de celui qui a la plus longue s'est arrêté au bout de 01:39:00 de plaisir et de fatigue. On parle toujours de course à pied ...

Quelques photos et tracé des divers parcours :


 

















 Charly devant la tour salamandre de Beaumont (Belgique).




La vallée de la Hante



 La vallée de la Hante

circuit consultable ... ICI !

dimanche 16 septembre 2012

Semi marathon de Marcq en Baroeul

Si il y a vraiment un CR qui était à deux doigts de ne jamais voir le jour, c'est celui ci.

Tout le monde l'aura compris, je n'ai pas fait de miracles . On peut même dire que je me suis ramassé lamentablement. Les raisons sont multiples mais ont déjà le mérite d'exister.
Il suffit de lister l'ensemble des choses à effectuer pour préparer convenablement une compétition et de faire totalement l'inverse pour s'imaginer de façon assez claire les raisons principales de mon échec.

D'abord, la veille du semi marathon j'ai été invité à manger par des amis. Pas d'alcool au programme mais un repas ou les glucides lents  furent absents et surtout un coucher à 2 heures du matin. On peut rajouter à cela un méchant rhume toute la semaine dont je n'arrive pas à me débarrasser et des entraînements décalés au jeudi (14kms à 14 km/h), vendredi ( 14 kms à 13.5 km/h) et samedi soir (20 kms à 13km/h). Aucun jour de récup avant la course et moins de 12 heures de repos entre les deux semis.

Fallait pas rêver. J'étais d'ailleurs conscient de tous ces détails mais je voulais réaliser une semaine correcte d'entraînement (au moins 70 kms). J'ai donc fait une croix sur la perf en me disant que forcer sur des jambes fatiguées me permettrait de progresser. On verra bien si les retombées seront positives mais avec du recul, j'ai fait n'importe quoi et j'aurais tout aussi bien pu me blesser.

Avec moins de 5 heures sous la couette , je me lève crevé. Le déficit de sommeil de la semaine se fait sentir accentué par l'heure tardive du coucher de la veille. L'envie est nulle, les jambes sont fatiguées, je suis enrhumé. Mais bon ... je suis déjà inscrit.

Le calvaire aurait pu être pire avec de la pluie , du vent ou du froid mais le temps est idéal : soleil, un peu frais, pas de vent. Après pratiquement 4 kms d'échauffement (que j'ai fait durer pour espérer un regain de fraicheur qui n'arrivera jamais ) je vais me placer au milieu des 1300 inscrits.

Le départ est donné à 9 heures 30 et je pars doucement en essayant de slalomer pour gagner des places. Extirpé de la masse, je m'élance sur les premiers kms du parcours en tentant de grapiller le temps déjà perdu. Tout se passe bien pendant ... 5 kms ou je sens que je n'avance pas et que je galère pour tenir les 15 km/h. Mentalement, je lâche. Je me fait dépasser constamment sans avoir la force de résister. j'ai déjà épuisé la faible motivation dont je disposais au départ.

Il faut pourtant avancer et vers le km 11 après un calamiteux 4'19 au km je me botte le cul pour accrocher un groupe qui me double. Les locomotives de celui ci arriveront à me booster pendant un temps, mais sur la fin, ce petit peloton explose me laissant seul face à moi même. Mais face à moi, il y a un fantôme sans jambes à qui il tarde seulement de rentrer à la maison.

Heureusement que 21 kms, c'est court . Car pour aujourd'hui , se fut bien assez long. 1h27min35s exactement . 7 minutes de plus qu'il y a  15 jours.
Et comme cela ne pouvait pas se finir autrement, je bois à l'arrivée une boisson reénergisante qui me restera sur l'estomac toute la fin de journée. Putain de dimanche ... je suis blasé, j'ai même pas osé regarder le classement.

Voilà pour aujourd'hui. J'oublierai vite ce 16 septembre. Vu comme j'en ai bavé, j'ai un peu de scrupule à aborder la partie organisation de peur de manquer d'objectivité. pour autant, on peut signaler plusieurs choses à améliorer :
D'abord, lors des 500 premiers mètres, le peloton compact s'élançant sur le parcours devait s'écarter pour laisser passer au moins trois motos de gendarmes ! Galère , dangereux et dont l'explication m'échappe.

Ensuite, les kms 1,2 et 3 consistent essentiellement à faire des allers retours sur l'avenue Foch. Un peu chiant ... mais surement nécessaire pour atteindre les fameux 21.1 kms.

Et ... c'est tout. Ravitos nickels, tracé très clair, parcours plus difficile qu'à Lille avec une paire de côtes à absorber deux fois (deux tours identiques à effectuer). Le prix d'inscription est très raisonnable (12 euros je crois) pour gagner un tee shirt aux couleurs de la région et un buff floqué en tout petit au nom de la course.

Je mets ici un terme à ce CR qui sent bon la désillusion. En attendant des jours meilleurs ... peut être dans 15 jours à Raismes.

résultats et videos... ici !

mercredi 5 septembre 2012

Les petites nouvelles

Comme on ne change pas une équipe qui gagne, je suis heureux d'annoncer qu'une nouvelle paire de shoes est venue compléter ma collection. En plus, j'ai fait dans l'innovation ! ou pas ...

Après les asics trail attack (1200 kms au compteur) :


Après les asics gel trail attack (1000 kms dans les semelles) :


Voici les asics gel trail attack :



En bref, se sont les mêmes que les autres mais d'une autre couleur ! Donc pas de surprise à attendre, toujours légère, avec un chaussant idéal et une accroche largement suffisante.
Vu que je dispose depuis maintenant 2 ans de semelles ortho, je ne peux m'amuser à batifoler entre les marques pour de nouveaux achats de chaussures (pointures souvent différentes ...) . Je reste donc fidèle à asics par nécessité et surtout car ces chaussures sont nickels .

Elles prendront leur fonction après la course des terrils (fin septembre).

samedi 1 septembre 2012

Semi marathon de Lille

Dans le cadre de ma préparation pour la dernière manche du challenge du Hainaut (course des terrils fin septembre) je me suis inscrit pour la première fois de ma vie nordiste au semi marathon international (svp !) de Lille. En effet, après avoir testé et approuvé ma forme sur 10 kms ( notamment ici !) , je me dois maintenant d'augmenter progressivement la distance de course. Quoi de mieux que la plus grosse épreuve lilloise ? en fait, vu mes critères, il y en a beaucoup ... j'aime pas le monde (on était 5000 ...) , j'aime pas le bitume (il y avait que ça ...) mais bon pour une fois, je vais faire des efforts car les progrès passent aussi par là !

En ce samedi matin de braderie, le temps est clair et excessivement frais (6°C !). La température ne cessera d'augmenter tout au long de la course avec l'émergence du soleil. Les conditions sont idéales d'autant que le vent qui soufflait encore la veille s'est totalement calmé. Je me dirige donc vers le départ ( éprouvant d'ailleurs quelques difficultés à le localiser: quelques indications auraient été les bienvenues) en attendant les dernières 20 minutes pour m'échauffer. Malheureusement, n'étant pas un spécialiste de ces épreuves qui brassent énormément de monde, je me rends compte avec un certain désarroi qu'un bon paquet de coureurs poirote déjà derrière la ligne de départ. A priori aucun sas n'est prévu et je comprends vite que je vais devoir partir de l'arrière. Dommage.

Je m'échauffe tranquillement sur une ligne droite d'au moins 70 m de long (pas trouvé mieux ...) blindée de concurrents pour réaliser mes traditionnels 2 kms de mise en jambe. Chiant. Mais bon, j'y arrive enfin et vais rapidement me placer au milieu de cet amas de sportifs.
En attendant l'heure fatidique, le speaker énumère les favoris kényans, remercie Christine Aaron pour sa présence et lance enfin l'épreuve. Et là, la galère commence ...

Impossible de se faufiler sans prendre certains risques, sans slalomer entre les arbres,les trottoirs , les stands de bradeux, les spectateurs ... Je prends d'abord du retard sur mes temps de passage (km1 en 4'13) puis accélère pour dépasser les portes drapeaux des 1h50,1h40 et enfin 1h30.

Devant ce dernier, le trafic est beaucoup plus clairsemé me laissant enfin les espaces nécessaires pour courir en toute quiétude. Mine de rien, je suis déjà au km 5 et je crains que ces quelques minutes de train irrégulier marquées par de subites accélérations pour dépasser me coutent chers dans le final. Par contre, cela a au moins l'avantage de m'avoir permis de refaire mon retard en enchaînant les bons temps : km 2 en 3'44, km 3 en 3'42, km 4 en 3'39, km 5 en 3'49.

A partir là, les données sont simples : je remonte constamment du monde et cours au sensations en jetant un coup d’œil fréquent sur ma montre . Je me sens super bien, le parcours (fait de deux boucles) est hyper roulant , le revêtement est parfait et les quelques passages sur pavés ne freinent pas le rythme . J'aligne les kms en buvant à chaque ravitos (tous les 5 kms) et en veillant à ne pas me mettre dans le rouge trop tôt : km 6 en 3'48, km 7 en 3'35 , km 8 en 3'42, km 9 en 3'42, km 10 en 3'43, km 11 en 3'44.

Au milieu du parcours, j'ai la chance de croiser les premiers et d'admirer leur foulée aérienne mais cela va extrêmement vite et l'instant ,même furtif, rompt la monotonie dans laquelle je m'étais installé. Les bornes continuent à défiler et je me sens un tout petit peu moins bien : km 12 en 3'41 , km 13 en 3'51 , km 14 en 3'50, km 15 en 3'48, km 16 en 3'47, km 17 en 3'49, km 18 en 3'47.

Heureusement, j'avais pris un gel avec moi et je n'hésite pas à l'utiliser me procurant un coups de boust bienvenu en vue du sprint final. D'autant qu'après avoir traversé le bois de Boulogne à l'ombre frigorifique des arbres, nous émergeons face au soleil et je repère immédiatement la foulée de mon "adversaire" principal du challenge du Hainaut (Mohamed). En bref, sur les 2 courses précédentes, il y a un partout : je l'ai battu à aux foulées de Saultain et il m'a devancé au trail de la fraise. Même si ce semi n'a aucune incidence sur la dernière manche à Raismes  , j'en profite pour le doubler et accélérer afin qu'il ne puisse s'accrocher à mes pas et prendre un petit avantage psychologique . Incroyable comme on se retrouve au milieu de 6000 participants , notre niveau est pratiquement équivalent depuis le début de l'année.

J'essaye de garder ce rythme et j'arrive même à l'hausser (ce qui me permettra de doubler un kikou non identifié mais j'étais à fond , pas le temps de parler, désolé !) km 19 en 3'41, km 20 en 3'42, km 21 en 3'36.
Dernière ligne droite et je franchis la ligne d'arrivée en 1h 20 min 27 s loin de mon précédent record (01:22:50) et loin du temps que je m'étais fixé (01:22:00). Encore une satisfaction confirmant ma forme ascendante.

Je peux enfin me reposer sous le soleil nordiste en dégustant un bon plat de ... moules frites ( braderie oblige !) en famille. C'est bien mérité ...

Côté organisation : l'aiguillage du départ est à revoir, comme la mise en place de sas .Même si quelques badauds oublient parfois qu'une course se déroule, quelques coups d'épaule (après avertissement oral préalable !) en passant et quelques remarques efficaces des forces de l'ordre ont permis un excellent déroulement de l'épreuve. Autre remarque, la présence exclusive à l'arrivée d'eau plate ou d'aptonia (dégueu ...pour mes goûts bien sûr). Un peu de coca ou autre n'aurait pas fait de mal. Par contre l'aiguillage à l'arrivée fut parfait.

Prochaine échéance : le semi de Marcq en baroeul le 16 septembre.

résultats ICI !

photos à venir mais nouveau record de l'épreuve par Chebii 59'05 !!!

dimanche 26 août 2012

Le tour des haies de Sassegnies

De retour dans le nord depuis presque une semaine, j'ai réalisé la majorité de mes séances à bonne allure mais sans jamais forcer exagérément, la faute aux muscles de mes deux cuisses que je sens raides et tendus (les jambes , on est bien d'accord ...).
Trois jours d'étirements plus poussés et de séances moins intenses auront raison de ces gênes mais en attendant, je viens de passer une semaine sans fractionnés. Je me résous donc  à m'aligner sur le tour des haies à Sassegnies, une petite course à côté de la maison de 10 kms parcourant le bocage et la forêt de Mormal.

Ce weekend, le temps est pourri. La chaleur étouffante du sud est déjà un lointain souvenir et a laissé la place à un temps couvert, frais (13°C), venteux et agrémenté de quelques averses. Les gouttes de pluie ont raisonné toute la nuit sur ma toiture et lorsque le réveil sonne, j'hésite encore à me rendre sur les lieux de l'épreuve.
Un peu de courage et je découvre finalement en ouvrant les volets que les ondées de flottes se sont finalement arrêtées nous laissant tranquille pendant toute la course.

Le départ du 10 bornes est prévu à 10h10 (le beau jeu de chiffres !) sur la place du village à l'endroit même ou s'effectue les inscriptions. Je m'insère patiemment dans la file des non inscrits et j'attends, j'attends et j'attends encore frigorifié par un vent de côté qui bizarrement ne nous gênera pas sur le parcours. J'arrive enfin au bout de cette interminable file (mais que c'était long ! il y a quelque chose revoir ici) , m'acquitte des frais d'engagement , récupère une belle serviette en microfibre au nom de la course ainsi qu'un coca périmé (véridique !) et vais me changer pour commencer les échauffements.



Je vais ainsi découvrir le premier km du tracé qui ne fera que monter. On commence fort . Quelques accélérations finales , un détour par la voiture pour déposer le coupe vent et je me place tranquillement sur la ligne de départ. Vu le temps de ce matin , ainsi que la période de vacances je ne m'attendais pas à voir autant de monde. Pourtant, tous les principaux clubs du coin sont là : Maubeuge, Fourmies, Ferrières la grande ...

Au top , le peloton s'élance vivement et je tente de m'accrocher au groupe de tête. Malheureusement, l'ascension  de ce premier km demeure trop rapide pour moi et je me laisse décrocher. Je suis déjà seul au bout de 500 m et vais le rester jusqu'au bout de la course. Le km1 sera bouclé en 3'40 (pas mal vu la pente initiale) et demeurera la principale difficulté de ce parcours. En effet, le tracé est hyper roulant car souvent en descente. Certes , quelques rampaillous se présentent de temps en temps mais un bon coup de rein en vient souvent à bout.



Les mètres défilent vite ,d'abord sur les petites routes au milieu des villages, puis à l'intérieur même de la forêt de Mormal. Mais grosso modo, le parcours reste identique : beaucoup de descentes et quelques courtes montées. Nous croisons trois ravitos (km 4,6,8), je reprends un seul coureur et j'aligne les bons temps (pour moi !) : km2 en 3'39 , km3 en 3'38, km4 en 3'54, km5 en 3'38, km6 en 3'51, km7 en 3'40, km 8 en 3'32 , km 9 en 3'48.

Je sens que passer sous les 37 minutes semble faisable, j'essaye donc de maintenir l'allure dans ces derniers hectomètres rattrapant le concurrent devant moi sans jamais le dépasser et franchi la ligne d'arrivée en 36'51 (km10 en 3'31) aux alentours de la quinzième place.



Je suis satisfait de mon temps (nouveau record perso ... mais très peu de tentative ) . Incroyable comme on progresse rapidement sur une aussi courte distance ( à mettre en relation avec la "facilité du parcours") . Je pense ainsi que se sera mon dernier 10 bornes de l'année , place maintenant au plus long avec en point de mire les 75 kms de l'origole.

Sinon, côté organisation , les traceux de Sassegnies ont réalisé du bon boulot. Si on excepte le temps d'attente trop long lors de l'inscription (mais j'aurais pu m'inscrire à l'avance) aucun couac n'est venu perturber cette matinée. Parcours nickel, aiguillage au poil, ravitos suffisants, bénévoles sympas, speaker en forme ... bref, que du bon .
Course à conseiller pour les aficionados des courtes distances !

résultats ICI  ...

Comme d'habitude merci à running59 pour les résultats et les photos .

lundi 20 août 2012

La ronde des vins

Quatrième et dernière course de l'été , la ronde des vins d'Armissan s'annonce difficile. Ressemblant fortement au trail de Fontfroide que se soit d'un point de vue kilométrique (23 kms), de dénivelé (D+ 493 m) ou de terrain (hyper caillouteux ...la clape quoi !), cette course va me permettre d'emprunter tous les chemins que je parcourais en entraînement lorsque j'habitais encore ici ( Moujan, les alentours de la couleuvre ... ) .
Étrange de les arpenter avec un dossard …

Bref, me voilà au complexe sportif d'Armissan, en tenue, après m'être délesté des 16 euros d'inscription donnant droit à un tire bouchon, une bouteille de rosé et un sac banane (oui ça existe encore!) floqué au nom de l'épreuve .
Je passe sur l'échauffement (qui m'a permis de constater que le temps était étouffant un peu à l'image de ce que j'ai pu affronter mercredi aux foulées salloises) pour directement parler du départ ou j'ai pu rencontrer un coureur maubeugeois du club très connu dans l'avesnois : Maubeuge Marathon.

Après une petite discussion ch'ti : « ça va biloute ! »,il faut bien s'élancer sur les premiers hectomètres du parcours. Comme son nom l'indique, la ronde des vins va nous entraîner à la découverte des principaux domaines viticoles de ce coin de la clape. Par contre , nous sommes ici bien loin d'un marathon du médoc ou chaque ravito offre son lot de dégustation. Non, non, ici pas de faignants (quoique), pas d'alcolos (quoique, on est au moins deux nordistes), il faudra courir à jeun.

Trêve de plaisanteries. Nous commençons donc directement les choses sérieuses en empruntant la première difficulté du circuit qui va nous amener progressivement sur les hauts d'Armissan le long d'une petite route bitumée. Point de vue magnifique sur la pinède … calcinée et nous basculons dans une descente sèche , caillouteuse en direction de Moujan ou le rythme effréné depuis le départ commence à durcir les jambes de certains. Pour ma part, je me retrouve aux alentours de la 15ème position en phase d'observation accrochant la foulée des uns ou des autres selon le terrain (plutôt en retenue lorsque ça monte , et inversement ).

Trois mètres de bitume pour traverser la route de Narbonne plage et nous pénétrons dans le domaine de Moujan pour réaliser un tour de circuit classique au milieu des vignes et des pins. Les trois ascensions sont courtes mais rudes et suivies par des descentes qui permettent de récupérer. Au sommet de la troisième côte nous quittons le circuit habituel pour prendre un tout petit chemin rempli de pierres et qui monte d'abord sévèrement puis de façon plus modéré. Durant cette liaison entre Moujan et Pech redon nous grappillons quelques places . Nous , c'est un coureur du cap d’Agde avec qui je vais faire la quasi totalité du parcours et moi même.

Arrivés à Pech redon , nous empruntons le petit chemin en bordure de vignes qui se dirige vers la vigie (ou notre dame des Auzils) et nous bifurquons rapidement à gauche pour courir au pied de l'énorme masse rocheuse qui surplombe les lieux. Le terrain est toujours le même : tantôt caillouteux, tantôt fait de terre dure et accidentée (type bord de vignes).
Côté santé , notre duo fonctionne à plein régime et nous gagnons une place supplémentaire dans la liaison vers l'Hospitalet. Nous sommes 9 et 10ème et je ressens déjà que mon compagnons de galère est aujourd'hui, plus fort que moi. Lorsque le parcours est « roulant » (façon de dire), je prends les devants lorsqu'il devient technique c'est mon acolyte qui m'entraîne. Je reste accrocher à ses pas motivé par la perspective de rattraper les 7 et 8 ème juste devant nous.

Nous passons l'hospitalet , traversons la route et basculons vers un autre domaine (dont le nom m'échappe) ou la jonction entre les deux duos s'effectue. Et là … surprise ! Je retrouve monpartenaire un peu barjo de Fontfroide aux tatouages de fils de fer barbelés sur la jambe. Notre niveau était sensiblement le même en mars , il l'est toujours en août.

Mais nous discuterons plus tard car mon binôme gardois décide de hausser le rythme pour se débarrasser des deux concurrents que nous venons de rattraper. Il creuse un petit trou qui s'agrandit bien vite et je tente de recoller au train. Au courage, je comble l'écart tandis que que les 2 autres sont irrémédiablement lâchés. Maintenant, il faut tenir mais c'est de plus en plus difficile et je sens que si je perds la foulée de mon collègue je vais mentalement craquer et laisser filer un bon paquet de secondes .

Je ne prends aucun relais . J'essaye bien une fois mais mon poisson pilote reprends les rênes de notre duo bien vite s'apercevant que le rythme baisse. L'arrivée approche et nous montons les derniers mètres de D+ . Je tiens toujours (plus facilement en côte d'ailleurs) jusqu'à la descente technique ou mon compagnon place une belle accélération qui me laisse sur place. Heureusement, la flamme rouge pointe le bout de son nez et comme je n'aperçois personne derrière moi, je gère la fin de course tranquillement appréciant les derniers mètres de ce parcours sous un soleil qui commence à percer au travers du voile nuageux.

Je finis 8ème en 1H41min 20 s satisfait. Ce parcours fut une bonne répétition pour la course des terrils de fin septembre. La forme est déjà pas mal et va aller en s'améliorant avec la participation aux deux semis de Lille et Marcq en Baroeul.

La parenthèse sudiste se termine sur cette épreuve qui conclue la quadrilogie m'ayant procurant beaucoup de plaisir !

Si l'on fait un retour sur l'organisation : parcours au top ! Rien n'est à changer . Les aiguillages, les carrefours … n'ont posé aucun problème. Pas d'hésitations durant les 23 kms et cela prouve qu'un sacré boulot a été effectué.
Côté ravitos, nickel : complets, bénévoles souriants et jamais avares d'encouragements, parking d'accueil bien organisé à quelques mètres du lieu d'inscription. Inscription rapide sans attentes.
Seul bémol et c'est la même remarque que souvent … 16 euros pour participer soit 4 de plus qu'à Fontfroide et pas de panier repas  . Un peu cher …

Place à un mois de route avec les deux semis marathon! (1 et 16 septembre)



résultats ... ICI !


samedi 18 août 2012

Interview 2

chez un des mes confrères blogueurs . A lire ... ICI !
Ainsi que de nombreux autres intervenants. je conseille d'aller y jeter un coup d'oeil !
plus d'explications au retour de vacances .

Les foulées salloises


Après la panoramique, après les foulées laurentines place aux foulées salloises et l'ensemble sur une semaine …
Bon, à l'origine il est vrai que je ne devais pas y participer. Trop de fatigue accumulée en peu de temps, une grosse séance hier et surtout la flemme de me lever tôt et de forcer dans un climat rendu irrespirable par la chaleur mêlée à une forte humidité ambiante.

Mais voilà, il faut ce qu'il faut … et aujourd'hui se sera 10.5 kms annoncés et pas moyen de le vérifier à cause d'un stupide oubli de GPS ! On va faire confiance à l'organisation.
Arrivé sur place, je me renseigne bien vite sur le tracé qui s'annonce relativement corsé. Pas de record en perspective car le vent souffle déjà et sera accompagné de 2kms assez costaud ou vont s'entasser les deux grosses difficultés du parcours. Par chance, j'arrive à repérer la première ,pas la seconde par manque de temps.

Le départ est donné à 9h30 et je constate que nous ne sommes pas nombreux (93). Pour autant, le rythme est tout de suite (trop ?) élevé grâce (ou à cause) à un premier km en pente et je répète la même erreur que trois jours plus tôt en passant au km1 en 3'28.
La route s'aplanit progressivement et hormis un coup de rein pour grimper un pont ainsi qu'un vent de face , le tracé ne présente encore aucunes difficultés. Les positions se figent vite, j'oscille entre la 9ème et la 11ème place au grès des virages. Les foulées sont toujours rapides (3'47 au km2 et 3'43 au km3) mais plus pour longtemps …

En effet, nous abordons les 2 côtes du jour entrecoupées d'une descente dans le village qui nous permettra de reprendre du poil de la bête. Je rattrape un jeune dès le début de la pente et me cale à son rythme. J'essaye de m'économiser mais je ne me sens pas particulièrement bien . D'autant que la seconde ascension se profile déjà. J'utilise la même technique que précédemment en espérant être entraîné par le rythme de cet espoir mais il commence à présenter des signes de fatigue m'obligeant à le laisser pour ne pas perdre trop de temps. Ces 2 kms ont mis un coup à ma moyenne (km4 en 4'14 et km5 en 4'30), et je me retrouve maintenant seul au monde (9ème) . Personne devant, personne derrière et pas beaucoup ni d'envie ni de possibilité d'accélérer. Donc , je gère tant bien que mal sur un parcours plat (km6 en 4'04, km7 en 4'01, km8 en 4'04) jusqu'à ce moment unique dans ma carrière ou j'établis mon nouveau record du km : 2'58 ! d'où l’intérêt d'avoir un GPS pour se remettre les pieds sur terre. 

Vu qu'une inscription aux JO n'est donc pas d'actualité je continue mon périple cahin-caha ne prenant guère de plaisir sur cette fin de circuit ou une dernière bosse et une dernière descente nous ramènent au centre du village.

La lourdeur du temps a pesé sur l'organisme, je suis trempe, fatigué et je vais continuer à transpirer longtemps après l'épreuve d'autant que je me dévoue pour servir d'ouvreur à la course enfant .
Le temps final ne veut finalement pas dire grand chose (40'42) vu que je ne suis pas sûr que les 10.5 annoncés soient bien là. En revanche, ce qui est certain c'est que j'ai ressenti une réelle lassitude. Je n'avais pas envie de courir et le fait, en plus, d'avoir été seul une bonne partie du parcours n'a pas aidé. Pas d'émulation salvatrice comme à Saint Laurent et je repars pourtant avec une coupe (9 premiers au scratch récompensés + catégories ).

Voilà pour cette fois ! Côté organisation, le parcours est exigeant mais mal mesuré (au moins un km en tout cas). Par contre les bénévoles ont bien fait leur boulot : pas d'hésitations à des carrefours, des ravitos fréquents (3 + épongeage) et des sourires !
Je trouve par contre le prix d'inscription  prohibitif pour ce genre de course (10 euros) même si l'explication d'un tel tarif peut s'expliquer par le nombre de coupes distribuées (presque un coureur sur deux récompensés). Je repars aussi avec un tee-shirt coton des foulées salloises.

Place maintenant au repos (bien mérité) et logiquement je tenterai la quadrilogie sudiste avec une participation dimanche à la ronde des vins (24 kms) d'Armissan.


lundi 13 août 2012

Les foulées laurentines

Seconde course de la semaine trois jours après la panoramique de Millas. Les quadriceps sont un peu douloureux au toucher mais pas  lors des foulées. Ils tiendront donc le choc.
Aujourd'hui, place aux purs sangs ! Du bon gros rythme effréné tellement difficile à maintenir et dont je ne suis pas particulièrement fan … mais pour progresser, il faut passer par là, par la souffrance des cuisses brûlantes et des inspirations sifflantes.

L’événement a lieu au récent complexe sportif Jo Maso (terre de rugby oblige) de Saint Laurent de la Salanque . La journée n'est pas excessivement chaude et le soleil est voilé par quelques nuages que le vent bien présent aujourd'hui n'arrivera pas à chasser.
Le parcours, complètement plat,  sera effectué en aller retour avec des rafales d'abord latérales peu gênantes puis nous exposant seulement pour 1,5 kms à du vent de dos à l'aller et de face au retour.
Voilà le contexte.

A signaler aussi pour 8 euros de frais d'inscription l'obtention d'une jolie veste coupe vent sans manches au nom de la course (la laurentine).

Après quelques kms d'échauffement ,le peloton se regroupe sur la ligne de départ, aux ordres du starter. Je me place vers l'avant de celui ci pour éviter les ralentissements que j'ai pu subir lors de la panoramique et c'est avec entrain que je m'élance dans les 20 premiers.
Pour l'instant tout va bien (encore heureux, on vient de commencer ...), les positions sont vites stabilisées et je passe au km1 en 3'36, trop vite .L'avantage , c'est qu'à cette allure, les mètres défilent vite ! Et je passe le km 2 en 3'43,le km3 en 3'47 et me voilà bien à l'avance sur les temps qui m'auraient ravi avant la course (aux alentours de 39 minutes).



Les deux bornes suivantes se passeront aussi bien, grâce à un vent de dos entraînant qui nous donne l'impression d'être des kényans . Oui mais à un moment , il faut faire demi tour , littéralement. On perd donc toute la vitesse acquise et on doit relancer la machine peu aidé par les rafales que je bénissais quelques instants plus tôt.
Depuis le début de la course, j'ai grappillé peu de places et je me suis fait doublé qu'une seule fois. Cette seconde partie de l'épreuve se fera en groupe avec un membre du team running66 (petit frère de notre célèbre site running59) et la première féminine qui nous rattrape et va jouer au yoyo jusqu'à l'arrivée.

Face au vent, les affaires se corsent sensiblement et j'émerge difficilement d'un km bouclé en 3'59. Je suis tout de même ravi d'aborder une courbe qui nous placera enfin loin de l'influence négative de cette satanée tramontane.

Voilà, plus d'excuses , il faut maintenir l'allure. J'enchaîne les bornes en 3'52/3'53 toujours en groupe tantôt devant, tantôt en retrait au grès de la forme changeante. Nous arrivons finalement en vue du complexe sportif et de sa piste qu'il faudra parcourir sur ¾ de tour avant de franchir l'arche d'arrivée. Le collègue du team running66 demande à ce que l'on laisse notre amie féminine franchir la ligne seule devant en gentleman ...car, je cite « elle le mérite ».

 

ça , il n'y a aucun doute  mais bon un petit sprint, ça décrasse les jambes aussi !
Bref, pas le temps de cogiter car au lieu d'une explication échevelée à trois , je récupère mon fils  pour parcourir les derniers 100 mètres en sa compagnie ; Je ne suis pas à quelques secondes près, ma course est de toute façon réussie.



A noter toutefois que même si ce blog ne parle que de course à pied, il pourrait évoluer vers une anthologie des citations que peut exprimer mon fils durant toutes ces fins de course. Après le fameux « qu'est ce qu'on fait après ? » lors des dernières foulées du trail de Fontfroide , place cette fois ci au «  je suis grand moi! ». Vivement la suivante …

Je conclue en précisant que je termine ces 10 kms en 38'16 minutes ,à la 14 ème place (beaucoup de temps perdu à cause de Gabriel le temps réel aurait été de 38'00) ; L'organisation a été bonne, les ravitos bien placés même si il faudrait peut être remplacer les bouteilles par des verres (plus de déchets à ramasser mais moins de gaspillages). Le ravito final était très bien fourni.
Seul cafouillage au moment de l'inscription avec une longue file d'attente qui s'est résorbée bien vite.

Voilà tout. Je suis complètement satisfait par ma course et agréablement surpris par mon temps. Il va falloir poursuivre dans cette direction !
résultats ... ICI !



Prochaine épreuve : pas encore certain, mais un trail à Armissan dimanche prochain ( près de 25 kms ).

merci aux photographes de running66

dimanche 12 août 2012

La panoramique de Millas

Voilà près de 2 mois que je n'avais pas épinglé de dossard sur ma poitrine. Durant ce laps de temps, du repos : d'abord volontaire pour récupérer de la barjo puis forcé à cause d'une petite blessure musculaire.

Dès le 21 juillet, j'ai pu reprendre l'entraînement sans pousser , ordre du kiné. J'ai donc aligné des kms en montagne ou en plaine tranquillement pendant une dizaine de jours avant de pouvoir augmenter la cadence afin de laisser le temps à ma cuisse de cicatriser.
Début août , premières séances de fractionné de l'été et parce que rien ne vaut l'intensité d'une course je décide de m'inscrire sur une épreuve du coin . Dans ma tête, le problème est simple : je pars à 15 km/h et j’essaie de tenir le plus longtemps possible. Etant loin de mon état de forme , je ne me fixe aucun temps à atteindre, seulement de forcer pour progresser .



La course a lieu en semaine pour lancer la féria de Millas. La journée est très chaude et même si le départ est en soirée (19 heures) les organismes vont être mis à rude épreuve, il faut penser à boire et c'est dans cette optique que j'opte pour la poche à eau. Juste avant de prendre la voiture pour atteindre le lieu de départ je fais un petit tour sur internet pour prendre des infos sur l'épreuve et petite surprise … nous aurons droit à une sorte de course de côte dont le profil est simple : après 2 kms de plat, nous montons jusqu'au sommet du força réal (montagne du coin culminant à 520 m) et dès le dixième km nous amorçons la descente jusqu'à un léger replat dans les deux derniers kms de la course.. Bref, c'est mort pour les 4'00/km.


Arrivé sur place au milieu des tenues blanches agrémentées d'un bandana rouge, la bière coule déjà à flot. Visiblement, personne n'a attendu la fin de la panoramique pour commencer à picoler ! Après avoir retiré le dossard et les cadeaux d'inscription (bouteille de rosé, teeshirt coton blanc « l'independant » oui oui le fameux ... et un porte dossard élastique : pas mal pour 8 euros ) je pars m'échauffer une dizaine de minutes avant de me placer tout au fond du peloton.


 

Le départ est ensuite donné, le temps de m'extirper de la masse , je remonte du monde et stabilise ma foulée aux alentours de la 35 ème place  avec un passage aux 2 kms en 8'00. A partir de là, le chemin s'élève pour 7.5 kms d’ascension. Au début, nous longeons des vignes , des terrains arides et parcourons des chemins caillouteux aux pourcentages assez costauds mais qui permettent de courir sans interruption.


Heureusement , l'organisation bien rodée nous offre des ravitos frais chaque 2 kms que j'utilise pour mouiller ma casquette afin de contrer la chaleur toujours étouffante .Dans un premier temps, je me fais doubler deux fois et je tente de garder ces 2 coureurs à vue. Ainsi, je maintiens une allure intéressante qui me permet de doubler quelques compétiteurs partis trop vite.

La seconde partie de la côte se fait sur bitume et le pourcentage à tendance à diminuer un peu. Nous allons donc plus vite et pouvons apercevoir sur les lacets au dessus de nous les premiers coureurs en train de se tirer la bourre. Je me sens mieux dans cette partie, j'ai enfin trouver un rythme stable que je vais conserver dans la dernière partie toujours bitumée mais beaucoup plus raide de cette ascension du força réal. Je cours toujours et croise les favoris qui redescendent déjà. Ils possèdent près de 2 kms d'avance … J'atteins finalement l'antenne symbolisant la fin de la côte au bout de 48 minutes de course. Le plus dur est fait … place à la descente.



Celle ci démarre sur bitume avant de bifurquer sur un chemin caillouteux. J'ai toujours les 2 collègues qui m'ont doublé en ligne de mire et après un km de transition pour digérer la côte,  j'accélère progressivement mon allure tout en faisant attention à mes appuis pour éviter d'y laisser une cheville. Je double les deux compères , ignore tous les ravitos et grappille des places. Je me sens bien et je finis fort même si le retour sur plat en fin d'épreuve est difficile à cause des cuisses rendues dures par la descente.

 

Je double encore une paire de concurrents et retrouve Millas pour boucler ces 16.8 kms en 1H15min23s et une 14ème place (sur 310 coureurs) inespérée.



Côté forme, pas grand chose à dire, le profil du parcours ne permettant pas de tirer des conclusions. Pour cela il faudra attendre un vrai 10 kms plat.

Pour revenir à l'épreuve, même si elle ne fait pas partie du type de course ou je peux briller, elle s'avère tout de même très agréable et se rapproche toute proportion gardée de la course du Canigou.
D'accord, la distance est deux fois plus courtes et le dénivelé est bien inférieur mais lors de l’ascension du Canigou on marche beaucoup (moi en tout cas !) et je n'arrive pas à apprécier cela. Ici, le profil est le même : on monte puis on descend mais ... toujours en courant ! J'ai donc trouvé une course que j'aurai plaisir à refaire et que je conseille fortement. En plus , en période estivale, les maillots de club d'athlé présents au départ sont nombreux et viennent de tous les coins de France rendant l'ambiance bien sympa !
Petit clin d'oeil à un coureur du mont des cats qui , il me semble, organise eux aussi la panoramique mais dans le nord !

Prochaine épreuve : dimanche pour les foulées laurentines (10 kms)
voilà le classement ! (14ème ...)




et merci aux photographes de running66

vendredi 13 juillet 2012

C'est parti pour les vrais vacances !

Après une semaine de vacances dans le nord pour se reposer en attendant que ma moitié soit elle aussi en congé , nous voilà parti (demain) pour 5 semaines de soleil .  Je vais enfin rentrer chez moi ...
Les vacances devraient se diviser en deux parties : d'abord 15 jours à Font Romeu afin d'empiler les randos et de se réoxygéner en altitude tout en se rappelant mes années de STAPS ici même.

 

Puis trois semaines dans la maison familiale à Narbonne pour retater un peu de caillasses !



Bref, le blog risque d'être un peu en standby ...
Et comme il me restera encore 2 semaines de congés après tout ça , j'aurai le temps de mettre le site à jour...

Bonnes vacances à tous !

photos issues : tripadvisor.fr et la penderiedelucie.fr

vendredi 6 juillet 2012

fin du suspens ...

rendez vous chez le kiné effectué et le verdict est sans appel : certaines fibres musculaires de l'ischio se sont décollées de l'aponévrose du muscle. On est entre le claquage et l'élongation qui sont , selon le kiné , des termes d'une nomenclature à l'ancienne.
En bref, 3 semaines d'arrêt, puis retour au footing léger et encore une dizaine de jour avant d'accélérer. Entraînement pendant les vacances compromis .
Merde .

mercredi 4 juillet 2012

mise à jour du aïe ...

RDV chez le médecin cet après midi qui n'a pas estimé nécessaire de me faire passer une écho. Il m'a plutôt envoyé chez le kiné . 5 séances en une semaine après ... vacances ! Espérons que je puisse prendre les baskets pour ces 45 jours loin du nord (vive l'enseignement !)
Premier rdv kiné : jeudi soir. j'en saurais donc plus à ce moment là .

mardi 3 juillet 2012

Aïe ...

Cela m'arrive rarement mais me voilà confronté à une blessure musculaire. La faute certainement à une mauvaise hydratation. Samedi, 3 heures de ménage enchaînées avec 90 minutes de course puis  une ballade familiale  . Sur un petit sprint, une douleur à l'arrière de la cuisse est apparue , je me suis arrêté aussi sec et le lendemain la douleur s'est maintenue et s'est accentuée ... peu d'amélioration depuis .
Rendez vous pris avec le médecin demain et echo programmée vendredi. J'en saurai plus . Espérons que ce ne soit rien de grave.

mardi 26 juin 2012

et la suite ?

Toujours la même question se pose après avoir réalisé un objectif : et maintenant , je fais quoi ?
Voilà donc ce que j'aimerais pour ce second semestre 2012 :
D'abord, on va reprendre les bases et refaire un été axé sur la vitesse en participant à des courses sur route très courtes, très nerveuses

  (la panoramique de Millas)

 en vue de réaliser une grosse perf lors de la course des terrils fin septembre (dernière manche du challenge du Hainaut).


Parallèlement , j'aimerais aussi battre mon record sur semi marathon (moins de 1H23) à Marcq en Baroeul ou à Lille (début septembre) et pourquoi pas, retenter mi octobre , un autre marathon.

 

Car l'objectif principal de cette seconde partie de saison, va être les 100 kms du spiridon catalan. Première expérience sur la distance . Même si le parcours n'est pas ultra plat, le but sera de mettre moins de 10 heures.

 Voilà le programme ... en théorie. Car cela dépendra du boulot (nouveau poste de directeur ...), du genou, de la famille et surtout de la présence de l'origole au calendrier. Cette course clôturerait alors la saison (en décembre). Petit rappel ... ICI !

lundi 18 juin 2012

la barjo ultra trail

Déjà, participer à nouveau à ce type d'épreuve est une victoire . Une victoire , car depuis maintenant un an , j'ai toujours le genou qui me rappelle à l'ordre lorsque j'augmente la distance. Cependant, les bonnes résolutions de 2012 semblent porter leurs fruits et une croissance progressive, maîtrisée et réfléchie (pour une fois !)du kilométrage hebdomadaire vient de me permettre d'aligner 6 mois de course sans (pratiquement) aucunes douleurs.

Ensuite, conscient de ma forme actuelle plutôt bonne mais avec un entraînement un chouïa léger pour du long, je me déplaçais en Normandie avec comme seul objectif de me faire plaisir sur un parcours qui promettait d'être somptueux.
Autant l'annoncer tout de suite, l'objectif fut atteint . Mais même un jour après, il me reste un petit goût d’inachevé dans un coin de la tête ...
La raison en est simple, LA grosse perf était toute proche ...



Commençons par le commencement .
Considéré comme un favori de l'épreuve par mes camarades coureurs de l'équipe de coten'trail,( je n'ai pas pu me mettre de pression car je n'avais pas vu l'article qui m'aurait bien fait marrer ), j'arrive samedi après midi à Beaumont Hague pour récupérer mon dossard (128) et chercher une place tranquille pour garer ma voiture qui me servira de cantine , de dortoir, de chiottes ...(je passe les détails !)

 

La nuit fut courte et le réveil résonna à 3H30 dans l'ambiance pleine de buée (type Titanic) de l'opel. Dehors, le vent s'est un peu calmé et nous reste plutôt favorable mais une légère pluie persiste rendant le ressenti assez frisquet .Je choisis donc mes vêtements en conséquence et décide de rester en jogging jusqu'au dernier moment pour éviter de prendre froid.



Car le départ se fait à Barneville à une petite demi heure de bus de là. Trois navettes suffiront à amener la meute sur la ligne de départ (173 inscrits) pour écouter le briefing final d'avant course et à 6 heures, le top est donné à la lumière des fumigènes brandis par quelques pompiers.

 

 Je laisse mon valeureux collègue kikourou Robin (rencontré un peu plus tôt dans la navette) faire sa course en lui souhaitant plein de réussite



et je m'élance fidèle à mes habitudes dans les 20 premiers du peloton. Nous sommes partis vite et sur les premières portions planes nous taquinons allègrement les 15 km/h , heureusement il ne reste que 86 kms ...

La course va ainsi se dérouler sur un rythme effréné pendant près de 4 heures ou nous filons plein nord le long de la plage sur un sable humide très portant avec un léger vent de dos  .

 

Quelques incursions très courtes dans les terres de la botte Normande ne m'enchantent guère et je suis à ce moment là un peu déçu par le parcours. Côté performance, je grappille des places, en reperds à cause d'une pause délestage obligatoire (la voiture s'est finalement pas top comme chiottes ...) et en regagne finalement. Je rentre dans les 15, puis dans les 10 et ma moyenne de près de 12 km/h me permet même de passer 3ème au bout d'une cinquantaine de km. Et attention ... je monte sur le podium en passant L.Brochard, bon c'est pas Jornet, mais c'est quand même pas mal ! Il a toujours la même dégaine avec les cheveux plus courts (choix fort judicieux).



Autant le dire tout de suite, la belle histoire va s'arrêter là . Sur le coup , je pensais être parti trop vite. Peut être est ce d'ailleurs le cas, mais dès les premières pentes je me rends compte que je vais souffrir. Ma moyenne baisse énormément, les ascensions sont sèches voire inhumaines ( un espèce de coupe feu que l'on peut comparer à celui de Fontfroide),

 

le mental est en berne tout en étant conscient qu'en ultra lorsque c'est dur, il faut courber le dos et attendre que ça passe . En l'espace de 6 ou 8 kms, je reperds 6 places et ce n'est pas du à une erreur de balisage (une des 2 flagrantes du parcours , la seconde étant un peu après le départ de la 37 sur la plage , quel côté aller, ça parait logique : plein nord mais avec 5O kms au compteur ça le parait moins !) seulement à un trou d'air, un passage à vide .

Heureusement, le parcours finira par s'aplanir et ma foulée va réussir à se remettre en place, toujours efficace, toujours régulière et automatiquement les kms défilent plus vite d'autant que les paysages ont changé, que nous atteignons l'extrême nord de la botte normande par l'intérieur des terres. C'est magnifique.

 

Le soleil entre dans la danse .Nous traversons 300 m de tunnel allemand datant de la seconde guerre mondiale (tunnel du hameau de Laye) complètement obscur ou je profiterais de la bienveillance d'un autre participant qui m'évitera de sortir ma frontale .

 

Une fois de l'autre côté je décide de le doubler sur le côté en enjambant une grosse pierre et là ... c'est le drame : crampe vicieuse derrière la cuisse droite. En quelques pas , elle s'estompe mais je la sens toujours présente prête à resurgir au moindre faux pas. Et des obstacles ,il va y en avoir ! Car après être redescendu sur Goury (superbe),

 

 nous revenons sur nos pas par les fameux sentiers douaniers le long de la côte, parfois à fleur de falaise, parfois à flanc de collines.Le paradis pour certains ,

 

l'enfer pour des jambes fatiguées. Nous passons le nez de Jobour, en sillonnant ces chemins de randonnée truffés de pierres, de marches, de descentes raides ou le moindre appui coûte cher.

 

 Depuis ma crampe, je porte une attention toute particulière à franchir les obstacles avec la jambe gauche et à ramener doucement la droite à côté . C'est vraiment galère mais je n'ai pas envie de tout gâcher aussi prêt du but.

 

Les kms n'avancent plus, je suis pourtant encore en forme mais cette crampe me ralentit horriblement (13.5 kms en 1H45 ...). Pour autant , personne ne me rattrape mais moi même je ne rattrape personne. En gros je suis seul avec les derniers concurrents du 37 que je double au compte goutte. Tant bien que mal, je me rapproche du final. Dernier coup derrière la tête avec les 87 kms au GPS et pas de Beaumont en vue.

 

 On aura droit a du rabe ! et quel rabe, de la boue, une dernière côte énorme des passages ou il faut sauter de palette en palette pour ne pas courir dans la flotte. Bref, un supplice pour la cuisse crampée largement oublié lorsqu'au 89.5 kms le speaker annonce la fin du parcours sous les vivats de la foule déchaînée (peut être en rajoutais je ?). Une petite interview pour signaler le caractère vicieux des organisateurs avec le choix de placer tous le dénivelé dans les 37 derniers kms et je récupère mon sac souvenir bourré de bonne chose du coin : cidre , biscuit et, et surtout ! le teeshirt finisher . je termine ainsi en 9:06 et en 8ème position à 20 minutes du podium.

profil parcours :



La question que tout le monde se pose est : Mais ou est L Brochard ? Voilà la réponse : une dizaine de kms après l'avoir passé il m'a redoublé avec quelques mots d'encouragements et une vitesse ascensionnelle digne de ces grands coups lors des tours de France passés ! Je pouvais pas lutter ...
et Robin ? ... finisher aussi , bravo à lui !

Bon voilà encore une aventure qui se termine,  sauf que je pense pouvoir faire beaucoup mieux maintenant que je connais le parcours. Il faudra réfléchir à une nouvelle participation l'année prochaine.
Le vainqueur de cette année réalise un chrono énorme (moins de 8 heures)  qui reflète ses qualités de coureur complet  : rapide dans les côtes comme sur plat. Il mérite sa victoire d'autant qu'elle ne souffre d'aucunes contestations.
Côté organisation, si l'on excepte les deux couacs du balisage (sur 90 kms c'est pas beaucoup ...), RAS. Ravitos nickels, bénévoles sympas aux petits soins ... parfait.
Le parcours est plutôt décevant dans sa première partie (et encore , plus monotone que décevant) mais somptueux dans sa seconde.

Pour terminer, question esthétisme à 10000 , si quelqu'un a une explication : pourquoi je suis tout bouffi sur les photos ? ça creuse les traits pourtant la fatigue non ?

parcours :



résultats ici !
merci aux photographes de l'épreuve.


photos issues de divers sites :
marine marchande.net
wikipedia.org
olabrev.free.fr
ch'tirunner.canalblog.com
courirennormandie



mercredi 6 juin 2012

L'interview

Trop la classe , je suis vachement connu maintenant !
ouais bon, dans 2 ou 3 villages mais bon c'est déjà pas mal ...

dimanche 3 juin 2012

Le trail du passe montagne

Pour me motiver à faire des kms, rien de mieux qu'un dossard !
Me voici donc à chercher dans le calendrier des courses du coin quelque chose d’intéressant à placer à ce moment de la prépa pour la barjo ultra trail. Je cible finalement le trail du passe montagne version longue (50 kms annoncés en 2 boucles : une de 15 et une de 35 avec près de 1500 m de D+) à Nismes en Belgique.

Arrivé sur place avec beaucoup d'avance, je me dirige vers la rue du calvaire en me demandant si le nom de celle ci devait être considéré comme une prémonition ...
Un petit échauffement et l'heure du départ arrive. Nous nous dirigeons , toute distance confondue ,vers le lieu ou celui ci sera donné en petit footing derrière un quad qui nous sert de guide.  Les 15 kms partiront dans un sens, et les 35 et 50 dans l'autre.

 

Comme d'habitude dans ce genre de départ, nous ne savons pas qui fait quelle distance mais dès le signal je me place à la quatrième place , il y a donc fort à parier que je sois premier du 50.
Nous traversons un joli parc pendant quelques centaines de mètres avant de commencer à monter (montée de la tannerie  ... je crois). La première pente est raide, très raide jusqu'au sommet ou une croix domine le paysage, nous basculons ensuite sur un chemin boisé ou  différents groupes de coureurs commencent à se former.
La suite va ressembler à ces premiers kms, des monotraces tantôt montants , tantôt descendants au milieu de forêt de conifères, parfois des côtes bien raides ou le choix de la marche est nécessaire, parfois des descentes abruptes ou  cordes et troncs nous empêchent de nous étaler sur les pierres rendues glissantes par la météo.
Car celle ci ,aujourd'hui, n'est pas clémente. Une légère pluie s'abattra sur nos épaules durant toute la course accompagnée d'un léger vent. Heureusement, les températures sont plutôt bonnes.



Depuis le dixième km je suis seul, personne devant , personne derrière et je conserve un rythme qui ,sans être effréné , me permet d'en garder sous la pédale pour la suite du parcours. Finalement, nous rencontrons le premier ravito au km 16, je ne m'arrête pas , la poche de 2L est encore bien remplie mais j'aperçois le troisième à une petite centaine de mètres. Dès qu'il me voit, il accélère pour essayer de reprendre ses distance mais lorsqu'une côte arrive, je me rapproche irrémédiablement. Quelques minutes plus tard après un passage à travers une rivière, je le rattrape tout en me rendant compte que mon lacet est défait . Merde ...
Pause obligatoire et c'est reparti, le bougre n'a pas trop repris de distance d’où une jonction quasi immédiate. Mon compagnon n'arrive pas à s'accrocher et je continue donc seul,  un bénévole m'annonce encore 10 kms à parcourir avant d'enchaîner sur la seconde boucle.

 

Ces hectomètres seront les plus beaux de la course avec la traversée du site de la roche trouée : nous escaladons des rochers (ou j'ai gagné une belle bosse au dessus du front), passons dans des ouvertures au milieu de ceci, c'est franchement beau. Seul le cadavre d'un labrador en plein milieu du chemin au bas du Fondry des chiens casse un peu l'ambiance du lieu.
 Je suis toujours seul et je vais à mon rythme, la régularité de mon allure est étonnante d'autant que la fatigue ne se fait toujours pas ressentir. les paysages sont magnifiques et permettent de rendre le temps moins long.
D'ailleurs, j'arrive à Nismes pour boucler la première partie du parcours en 3H03 (2 minutes derrière le second, le vainqueur étant très loin devant) et je suis surpris de constater qu'il manque 2,5 kms au compteur.



Comme je m'en doutais, aucun concurrent du 50 n'est encore passé.
Un verre de coca et c'est reparti pour 15 kms. Tout va bien, même si je pensais que la fin du circuit serait plus facile. En effet, le relief est le même que lors de la première boucle et nous enchaînons encore et toujours des côtes bien raides et des parties plus roulantes. Dès que je peux courir , je cours tout en conservant une petite réserve d'énergie pour la fin . Celle ci ne sera pas nécessaire, personne ne me menace et en plus une énorme erreur de distance apparaît car je boucle le 50 kms avec un tout petit peu plus de 44 kms au GPS ... et 4H14 de course
Enfin, bon ... je suis tout de même ravi d'avoir gagné. Le second arrive 7 minutes après moi. Je ne l'ai pas vu de la course.
De façon assez étonnante, le dénivelé a été avalé facilement d'autant que ma dernière expérience sur cet aspect là a été difficile ( ici !)



Je repars donc de ma sortie belge avec un magnum de bière , un teeshirt et un buff mais surtout avec beaucoup de belles images tant le parcours typiquement ardennais est magnifique .
Cependant, il est incroyable avec tous les moyens modernes à disposition de se tromper autant dans la mesure d'un circuit. On ne parle pas de 100 mètres mais de 6 kms !
Ceci est le seul reproche que je peux formuler contre l'orga, tant le balisage et les bénévoles, peu nombreux mais efficaces m'ont permis de passer une journée agréable et mémorable ! merci encore à eux .



résultats dispo ici !
article visible ici !

merci au photographe de l'épreuve.