Du coup, je trouve toujours une bonne raison pour les
esquiver : il fait trop chaud, trop froid, j'ai la fatigue de la dernière
sortie longue encore dans les jambes … L'avantage de revenir sur mes terres
pour les vacances, c'est qu'à cette longue litanie d'excuses, je peux en
rajouter d'autres : la tram est trop forte, il souffle un marin à décorner
les bœufs …
Pourtant , force est de constater, qu'ils sont un élément
incontournable de la performance sportive.
Alors j'essaie d'être assidu, quitte , comme c'est le cas
aujourd'hui, à placer une petite course intermédiaire qui va me permettre de
juger de mon état de forme actuel.
En ce jeudi soir, je me dirige donc vers Millas pour
participer à la panoramique qui ouvre la féria de la ville.
Je ne pars pas dans l'inconnu. En 2012 , j'avais déjà participé à l'épreuve et j'ai le souvenir d'une épreuve pas si simple dont le but est d'escalader Força Real et de redescendre le plus vite possible. ( à lire ici !)
Je ne pars pas dans l'inconnu. En 2012 , j'avais déjà participé à l'épreuve et j'ai le souvenir d'une épreuve pas si simple dont le but est d'escalader Força Real et de redescendre le plus vite possible. ( à lire ici !)
Je n'aime guère refaire une épreuve à laquelle j'ai déjà
participé. La principale raison en est simple : la comparaison des
résultats d'une année sur l'autre place le coureur face à ses carences … ou à
ses progrès. J'ai souvent l'impression de réussir mes courses et je m'imagine
incapable de battre les temps établis.
Aujourd'hui, je vais passer au révélateur avec l'avantage de
connaître le profil du parcours : Nous commencerons par 2 kms de plat puis
il faudra monter pendant 7.5 kms , atteindre le sommet de Força Real (km 9.5)
et rebasculer sur Millas grâce à 5kms de descentes et 2 kms de plat afin de
boucler ces 16.8 kms.
Avant de m'engager, j'ai analysé mes temps de 2012 et tout
au long de la course je les ai gardé en mémoire afin de me situer. Je me suis
aussi souvenu des erreurs passées en me plaçant mieux sur la ligne de départ et
en laissant la poche à eau dans le voiture rassuré par la présence de
ravitaillement chaque deux kms.
Le départ est donné.
Comme prévu, j'adopte un rythme soutenu sans me mettre dans le rouge afin d'entamer la longue ascension dans les meilleures conditions. La partie plane s'achève sur des temps corrects (3'54 et 3'50 ) et me place au milieu de petits groupes de coureurs que je vais distancer progressivement. Car la différence cette année est ici. Je l'avais ressenti lors de mes différentes sorties d'entraînement et les sensations se confirment : je monte « facilement », les jambes répondent et je continue à grappiller des places et des secondes (entre 10 et 30 s par km durant toute la côte par rapport à l'édition 2012) . Je pointe ainsi à la 17 ème place en haut de Força Real en 44'30 contre 48'00 en 2012).
Comme prévu, j'adopte un rythme soutenu sans me mettre dans le rouge afin d'entamer la longue ascension dans les meilleures conditions. La partie plane s'achève sur des temps corrects (3'54 et 3'50 ) et me place au milieu de petits groupes de coureurs que je vais distancer progressivement. Car la différence cette année est ici. Je l'avais ressenti lors de mes différentes sorties d'entraînement et les sensations se confirment : je monte « facilement », les jambes répondent et je continue à grappiller des places et des secondes (entre 10 et 30 s par km durant toute la côte par rapport à l'édition 2012) . Je pointe ainsi à la 17 ème place en haut de Força Real en 44'30 contre 48'00 en 2012).
Cette montée alterne portions goudronnées et chemins de
pierre et de terre, parfois pentue, la pente se radoucit sur le bitume avant
d'offrir un gros pourcentage assassin sur les derniers 500 m accentué par la
très grande vitesse des concurrents que nous croisons et qui amorcent la
descente vers Millas.(dernier km de montée en 5'46)
Ensuite, la donne est simple : on lâche les chevaux et
on envoie du lourd jusqu'en bas en se méfiant toutefois de l'endroit ou on pose
les pieds. D'abord bitumée et propice à une grande vitesse, on s'engouffre
ensuite sur des chemins parsemés de pierres (gare aux chevilles) et qui
présentent des virages en épingle dont il faudra anticiper la trajectoire pour
éviter de perdre trop de vitesse. Contrairement en 2012 , je ne coupe pas
(involontairement) le circuit et je rattrape 2 autres coureurs en alignant 5kms
en 3'28/3'27/3'26/3'46/3'46.
La descente touche à son terme. Les cuisses sont
anesthésiées par les chocs à grande vitesse . Le dernier km plat paraît long.
J'ai un concurrent quelques mètres devant moi mais je me sens bien incapable
d'accélérer pour aller le chercher … J'en resterai donc là aujourd'hui. Je
franchis la ligne en 15 ème position sur 419 participants et 1'11'46 soit pratiquement 5 minutes de moins
qu'en 2012 (pas mal sur 17 bornes!)
La forme est donc ascendante. Reste à la vérifier sur des
distances plus longues …
Prochain objectif : certainement la marinade le 14 août
.
Côté organisation :
Même remarque qu'en 2012 :
-
beaucoup de ravitos (chaque 2 kms) bien fournis
en boisson et nourriture.
-
Le circuit est bien balisé, pas d'erreurs
possible
-
tarif d'inscription en augmentation (+ 2
euros : 10 euros) mais tout à fait correct si l'on prend en considération
la bouteille de vin offerte, la bouteille d'huile d'olive, le sandwich et le
verre de vin ainsi que l'ensemble des ravitos dont le dernier frais et complet.
-
L'ambiance sympa générée par la féria et le
mélange de locaux et de vacanciers . J'ai d'ailleurs pu croiser le circadien
diabétique ufo dans l'âme que j'avais déjà croisé lors des 6 heures de la
Gorgue en mars ou bien le local tatoué sur toute la jambe avec du fil de fer
barbelé …
-
bref, une organisation rodée qui dispose d'un
parcours efficace et agréable !
A refaire … si j'ose me mesurer à ce nouveau chrono !
Résultats ici !
Photos à venir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire