vendredi 4 mai 2012

et la suite ?

Nous voilà à un peu plus d'une semaine du marathon de la route du Louvre et déjà, il faut penser à la suite. Tout d'abord, le coup de mou ressenti lors de la dernière course est toujours là. je n'arrive pas à accélérer, à maintenir une allure ... et je n'arrive surtout pas à trouver une explication.
Dans le doute, je vais faire les choses bien : alimentation la plus équilibrée possible, hydratation constante et relâchement de l'entraînement. J'avais prévu une dernière longue sortie ce weekend , mais je vais la raccourcir et la semaine prochaine ... presque rien. On verra bien le résultat, je n'ai pas pu tout perdre en l'espace de quelques jours .

Pour la suite, j'avais le choix et j'avais opté pour la seconde manche du challenge du Hainaut le 27 mai au trail de la fraise avant de me diriger vers le Vendée ultra trail à la fin du mois de juin. Oui , mais voilà,  faute d'avoir pu obtenir une autorisation d'absence de la part de ma hiérarchie, j'ai du modifier mes plans et c'est finalement la Normandie qui m'ouvrira les bras le 17 juin pour le barjo ultra trail.
Pas trop longue (je n'aurais qu'un mois d'entraînement spécifique), pas trop pentue mais toujours maritime , comme je les aime ! C'est donc 87 kms et 1500 m de D+ qui seront au programme. Aucun objectif de performance, juste le plaisir de découvrir des paysages qui ont l'air somptueux et de retenter une nouvelle aventure dans l'ultra.
Mes genoux étant fragiles, j'espère que le fait  d'axer mon entraînement sur du long seulement un mois à l'avance me permettra de les soulager, au détriment ,bien entendu, de la perf.
De plus, voilà maintenant 5 mois que j'ai repris un entraînement régulier et augmentant progressivement en terme de distance (de 180 kms en janvier jusqu'à 330 en avril) me donnant donc une base d'endurance fondamentale certaine.

La conséquence première de cette modification du calendrier, est la mise entre parenthèse de ma participation  au trail de la fraise que je pourrais peut être effectuer en mode cool pour faire des kms. En attendant, je vais calquer mon entraînement sur ma préparation au grand raid du golfe du Morbihan en réalisant 2 ou 3 weekends très costauds pour retrouver mon allure d'endurance fondamentale.

Bon, voilà ce qui est prévu, espérons que cela se réalise ...



http://www.lahague-tourisme.com/a-l-affiche-dans-la-hague/trail-la-barjo-2012,1,1,291.php

mardi 1 mai 2012

Trail de la nuit de mai

Ajoutée à mon agenda à la dernière minute pour continuer à faire des kilomètres, le trail de la nuit de mai est une course dans les Ardennes belges à 40 minutes au sud est de Liège.
Annoncée longue de 33 kms (33.3 au gps) et dotée d'un D+ de 700 m, Ce parcours nocturne à tout pour me plaire et devrait être assez roulant pour bien y figurer.
Encore une fois, voilà la théorie ... mais en pratique, j'ai eu droit à ma première déception de l'année.

D'abord, il faut savoir que de nombreuses courses annoncent des D+ très relatifs et souvent fortement gonflés sauf qu'ici, les 700 m y sont réellement. Alors pour certains (comme moi avant la course) ce chiffre n'est guère impressionnant mais j'ai vraiment eu la sensation de monter continuellement ...
De plus, comme mon entraînement ne laisse pas ou peu de place au dénivelé, j'ai vraiment chargé et perdu de nombreuses places lors des ascensions.
A ce manque cruel d'entraînement, il faut ajouter une erreur d'hydratation avant la course. Aucune excuse, j'ai pas fait gaffe et dès les premiers hectomètres du parcours j'avais déjà la salive pâteuse symbole de déshydratation .
En vrac , on peut aussi rajouter une frontale qui va très bien pour du long  , lorsque la vitesse de croisière est faible mais qui s'avère trop juste  lorsqu'on dépasse un certain seuil (déjà remarqué au night trail de Frameries), on peut aussi rajouter un manque de jus et d'envie, tout simplement,  qui demanderont à être expliqué avec un peu de recul.(4 courses en avril , un peu trop ?)

Bon, place à la course. Je passe sur les rituels qui se sont déroulés comme d'habitude.
Alors que je commençais à m'échauffer , le speaker nous demande de nous regrouper dans le hall multisport pour un dernier long briefing avant le départ (20 minutes à l'avance !) .A la fin de celui ci , il me reste 5 minutes pour essayer d'accélérer l'allure avant que le départ soit donné et sur les coups de 20 heures, les coureurs du second trail de Stavelot sont lâchés .

Je pars tout de suite devant avec un groupe de 5 autres coureurs pour ... 500 mètres de plat puis la route s'élève sensiblement et je préfère me laisser distancer pour ne pas tout de suite  être dans le dur . Lorsque les côtes sont courtes pas de problèmes mais ici, nous montons directement pendant plusieurs kms ( vers Amermont) d'abord sur route puis en forêt le long d'un parcours santé, je perds 4 ou 5 places et je n'arrive pas à me faire violence pour aller plus vite. Nous redescendons ensuite très légèrement pour mieux remonter sur les hauts de Francorchamps sur un parcours qui emprunte de petits monotraces en forêt bien boueux au milieu des pins mais où le résultat reste le même : je perds encore des places..

Nous surplombons le circuit de F1 de spa, les paysages sont splendides et nous n'avons pas encore allumé les frontales pour dévaler les sentiers qui nous amènerons à l'entrée de celui ci , lieu choisi par l'organisation pour placer le premier ravito (kms 12) .
Je me sens mieux depuis un petit quart d'heure et je commence à rattraper du monde. Le troisième sommet de la course est dépassé sans que j'en garde souvenir. La preuve que ça va !
Nous continuons à courir sur des petits chemins le long de champs, en sous bois ... le parcours reste sympa, pas monotone mais piégeux et je préfère lever le pied en descente pour ne pas risquer une entorse. Je passe ainsi la première boucle de 21 kms en sixième position encore frais ,prêt à affronter les 350 derniers mètres de D+ que nous offre cette seconde boucle.

Et comme au début de course, nous attaquons directement les choses sérieuses en montant sur du bitume puis en forêt vers le Butey en passant à côté d'une ferme bio. La pente est raide et depuis le début de celle ci je suis passé en mode marche. Bien entendu, je me fais doubler par quelques coureurs.
C'est le moment que choisis la pluie pour faire son apparition et cela a au moins l'avantage de rafraîchir l'atmosphère très lourde de ce début de nuit car côté mental, c'est plus trop ça, je n'éprouve plus aucun plaisir, et je n'ai toujours pas envie d'accélérer, je suis même pas sûr d'en avoir les capacités ... Je sens les crampes proches, j'ai l'adducteur droit qui tire ... ça ne va pas.

Cahincaha , les kilomètres défilent en descente (promenade des passerelles) comme en côte (dernière ascension infinie vers le monastère de Wavreumont), Dans les deux cas le résultat est le même : je me fais doubler ! et je m'en fou, j'ai juste envie de rentrer à l’hôtel et d'oublier cette sale soirée.
Chose faite en un peu moins de trois heures ( j'ai oublié d'éteindre le chrono ...) pour une 9 ème place ...et un teeshirt souvenir.

Je ne m'attarde pas et m'éclipse rapidement sans demander mon reste pour aller me coucher à la recherche d'un sommeil que je n'arriverai finalement pas à trouver.
Quand ça veut pas, ça veut pas ...

Mon compte rendu respire le dépit et ce trail ne mérite certainement pas ça.
Les bénévoles ont fait du bon boulot et l'ambiance générale était sympa.
Le fléchage s'est avéré parfait ( pas d'hésitations) comme le parcours qui est très varié.
Seul bémol (si il faut en trouver un) c'est le moment du briefing qui aurait pu être réalisé 5 minutes avant le départ pour permettre à tous de s'échauffer convenablement.


résultats 33 kms

 photos à venir ...

mardi 24 avril 2012

Trail du p'tit train de la haute somme

Ce weekend, pendant que certains vont s'ébattre dans la boue belge de la bouillonnante, d'autres (moi !) me dirige tranquillement dans la Somme au lieu dit de Froissy près de Neuville lès bray. ça vous avance beaucoup non ?

 

Bref ... tout ça pour dire qu'aujourd'hui, au menu, nous avons un trail considéré comme roulant de 37,4 kms.
Les rituels d'avant course sont toujours les mêmes et sur les coups de 9 heures c'est un peloton composé d'une soixantaine de coureurs qui s'élance .

 

En écoutant les discussions sur la ligne de départ, je cible une paire de bonhommes à surveiller et décide de partir tranquille en essayant de rester le plus régulier possible. Après tout, l'objectif principal reste le marathon de Lille dans trois semaines et cette course représente la possibilité d'effectuer une sortie longue à bonne allure avant l'échéance.

 

Nous voilà donc sur les berges d'un canal dont le nom m'échappe dans un petit groupe de tête composé d'une petite dizaine de mecs.

 

 Tout de suite, un jeune à la foulée très aérienne s'échappe et disparaît très vite des radars , nous n'avons plus aucun visuel alors que de longues lignes droites se présentent à nous. Reste donc ... la meute dans laquelle je peux présenter :
- l'aventurier : en short marron (mais pas de course à pied), en chaussures mais pas de trail (nécessaire aujourd'hui vu les conditions climatiques depuis trois semaines), avec son teeshirt gagné avec l'inscription encore emballé et glissé entre les sangles de son sac et ne disposant apparemment que d'une petite bouteille d'eau sur un parcours avec un ravito en eau.
-  le défaitiste ou l'objectif (c'est selon ...) : "te casse pas la tête les deux premiers se seront ces deux mecs "
- les favoris : c'est fameux "deux mecs"
- et moi .



Derrière l'avion de tête, c'est l'aventurier qui prend les devants d'abord accompagné du défaitiste qui va vite diparaître des radars puis par moi qui suit difficilement. En effet, notre ami court beaucoup par à-coups et aussi bizarre que cela puisse paraître, dès qu'il porte sa petite bouteille à la bouche, il accélère sensiblement. Du coup, je fais le yoyo en restant à mon rythme mais sans jamais prendre les devants, pour éviter tout simplement  de me mettre dans le rouge. Les deux favoris sont plus loin derrières et nous restons ainsi une bonne quinzaine de bornes sur un parcours roulant, régulièrement bitumé et typique du coin (chemins le long de champs bien ras, côtes ou descentes en forêt ...) .

 

Au bout de ces 15 kms, la donne change et lorsque nous rejoignons les coureurs du 21 (seconde distance de ce trail) nous sommes aussi rattrapés par un des deux favoris (l'autre ayant visiblement disparu ...). Je lui propose de passer mais il refuse et j'entends son cardio émettre les bips bips caractéristiques d'une fréquence cardiaque un peu trop haute. Comme le parcours récupère la berge du  canal sans nom, je décide de passer devant (l'aventurier ayant baissé l'allure), et je suis accompagné par le fameux favori qui reste caler derrière moi mais dont la montre s'affole. Les kilomètres s'enchaînent vites et je commence à creuser l'écart avec mes poursuivants. Mon allure reste régulière et je ne me sens pas fatigué, j'aborde les côtes tranquillement , sans forcer et je relance aussitôt que la pente s'adoucit. Les paysages changent un peu , et nous passons aux abords de nombreux points d'eau typique de la Somme .

 

 Le bitume se fait de plus en plus présent, certainement au grand dam de certains mais cela de me dérange pas. A chaque fois que je me retourne, je m'aperçois que l'écart augmente avec le troisième jusqu'à ce que celui ci n’apparaisse même plus au loin. Maintenant, il faut gérer ! et franchement jusqu'au 35 ème km, avec l'entrain fourni par le fait de dépasser les derniers du 21 , la chose s'est avérée plutôt simple.

Comme d'habitude, l'envie de vomir me prend dans les deux derniers kilomètres lorsque je lâche mes dernières forces dans la bataille, mais je tâche de maintenir ma foulée et mon allure. Dernier virage, plus que 300 mètres et je m'aperçois avec stupéfaction que le premier de la course se trouve juste devant moi, à l'agonie complet. Marrant comme le mental voit les choses : la victoire est à quelques mètres, mais j'ai tellement envie de gerber que je me dis que second c'est déjà bien. Pourtant même sans accélérer plus que ça, je sens que je le rattrape et que je peux gagner. Mais la ligne approche et il va falloir se faire violence une dernière fois aujourd'hui, je pars en sprint en serrant les dents, le premier ne s'est même pas retourné depuis que je l'ai en visuel, et je le passe dans les tout derniers mètres du parcours .Je franchis la ligne et ... dégueule . Comme d'habitude quoi .

Le second viendra me rejoindre et m'expliquera que c'est son premier essai sur trail "long" et que c'est un spécialiste du court voire très court. Sa stratégie de course s'est donc adaptée à ses facultés :  à savoir partir vite, faire un trou et essayer de gérer son avance mais vu l'écart qu'il y avait à mi parcours, sa fin de course a du être assez terrible.

Un petit tour au ravito final (qu'avec de l'eau ... coca en vente à la buvette), un changement rapide à la voiture et c'est à l'abri sous une tonnelle que j'attends la remise des prix en compagnie de Nicolas (le second). Nous discutons, le temps passe vite et j'ai l'agréable surprise de recevoir une récompense symbolisant parfaitement le nom du trail : un petit train ! ainsi qu'un panier garni de plat nordiste : du waterzoï de poulet, une terrine d'agneau pré salé et , très important ... la bouteille de bière . Pour une fois que ma femme va pas râler que je l'abandonne tout un dimanche matin !

 

Voilà donc une course de plus qui se termine et je suis encore satisfait de ma forme. Aujourd'hui, aucune défaillance et une régularité top. La séance longue et rapide de la semaine dernière a porté ses fruits. Le marathon peut maintenant arriver, le gros du travail est fait. Y'a plus qu'à !

 

article sur le journal "le courrier picard"
résultats du 37
 article sur "running mag" !



merci au photographe de l'épreuve


dimanche 8 avril 2012

Night Trail de Frameries

Après ma difficile fin de course au val joly le weekend dernier, j'ai allégé l'entraînement de la semaine pour arriver le plus frais possible à ce trail nocturne belge.
Sur le papier, on a un parcours qui ressemble fortement à la course des terrils à Raisme avec du plat entre deux ascensions de terrils. Mais voilà, les terrils belges sont beaucoup plus hauts que ceux du valenciennois et les traceurs ont été particulièrement vicieux à certains endroits.

Pas encore inscrit, je débarque à 19h15 au gymnase afin de retirer un dossard. Ce sera le 136. Le temps rafraîchit, un petit vent frais s'installe mais j'opte tout de même pour le short .
 Après 3 kms d'échauffement qui vont me permettre de découvrir le début et la fin du parcours (même chemin),je me dirige vers la salle chauffée pour écouter les traditionnels derniers conseils d'avant course.  On nous annonce 175 partants sur le parcours du 20 .

 

20h30 ,la meute est sur la ligne de départ prête à en découdre. Je me place aux premières loges et dès le signal, je m'élance en tête pour le petit kilomètre qui nous sépare déjà du crachet : premier terril à escalader.

 

Rapidement, je me fais dépasser par deux mecs qui prennent une centaine de mètres d'avance. Leur duo explosera bien vite lors de la première ascension . Ce terril est plus ressemblant à ceux de Raisme : une montée sèche directe mais pas très longue aidée par une corde, nous basculons donc très vite dans la descente de celui ci, la nuit tombe et il est temps d'allumer la frontale.

 

Je suis troisième et déjà un trou s'est creusé derrière moi. Le second est en ligne de mire, pas très loin et me permet de tenir un rythme relativement élevé. D'autant que cela est nécessaire car nous abordons une longue portion plane au milieu des champs tantôt sur pavés , tantôt sur bitume, tantôt sur chemins avec ornières . La vigilance est de rigueur et je fais l'effort sur cette partie pour rattraper mon prédécesseur avant d'aborder le second terril. Ces quelques kilomètres furent clairement les moins agréables du tracé.

 

Le second terril, parlons en ! l'heribus , la montagne du coin comme l'organisateur nous l'a présentée, un bon moment de galère ... pour s'imaginer la chose , il faut prendre un traceur un peu timbré à qui on aurait donné pour mission de faire découvrir ce terril entièrement mais sans passer deux fois par le même endroit. Alors on monte, on descend, on croit que c'est fini mais rien du tout, on remonte ... Bref, on fait ça pendant de nombreux mètres et les cuisses doivent être économisées sinon la relance s'avèrera difficile.
Je parcours toujours cette portion avec mon acolyte dont les capacités d'ascensions sont les mêmes que moi mais qui reste très frileux dans les descentes.

 

Du coup, je reprends la route en seconde position avant de me refaire passer par mon gars qui se montre plus à l'aise sur bitume. Je lâche quelques mètres et afin d'éviter de commettre la même erreur que la semaine dernière je prends le temps de me restaurer (achat de gel dans l'après midi). l'effet est immédiat , je me sens mieux et je conserve l'écart avec le second que j'ai toujours en ligne de mire.



Malheureusement , nous atteignons le titan du levant , troisième terril et point de jonction des parcours du 20 et du 14. Les frontales des autres coureurs sont bien visibles mais impossible de différencier qui est qui. Mentalement, je fais une croix sur la seconde position, j'ai l'impression d'avoir perdu mon point de mire et je me reconcentre bien vite afin de slalomer entre les retardataires du 14. La très grosse majorité d'entre eux font preuve d'un fair play évident et s'écarte au moindre signal pour laisser le chemin libre.

Nous nous extrayons enfin du titan pour mieux escalader un autre terril dont j'ignore le nom mais qui nous présente une pente assez conséquente à ce moment du parcours . Dernière grosse difficulté ... et j'aperçois avec bonheur le second un peu plus loin qui se tient une cuisse , les crampes arrivent !
Je suis requinqué, et je le rattrape très vite. Il s'accroche , me suit un peu puis me laisse filer.
 Km 19 , maintenant , il faut tenir, s'accrocher et relancer sans cesse pour ne pas lui redonner espoir.
J'augmente le rythme, à deux doigts de dégueuler jusqu'à la fin, le balisage des derniers kms est très léger et certaines hésitations à quelques carrefours furent de mises. Pourtant, tant bien que mal , j'arrive sur les derniers hectomètres que j'avais repéré, je me retourne, observe plein de frontales, mon suiveur est il là ? Aucune idée , alors j'accélère encore et franchit la ligne en 1H39min57s au comble de la joie !
Un petit tour au ravito, des félicitations au premier et au troisième mais je ne m'attarde pas car je commence à me refroidir.
Physiquement, tout va bien et après m'être changé je vais me réfugier au chaud dans le gymnase en attendant tranquillement le podium qui aura lieu à minuit.
Une coupe, un bon d'achat compress sport, une gourde et une inscription gratuite au night trail 2013 après , je retrouve ma voiture avec allégresse pour retrouver mon foyer et mettre un certain moment avant de m'endormir ...
Belle revanche sur le weekend  dernier !

 

Côté organisation, de nombreux points positifs :
- d'abord , le balisage . si on excepte les 4 derniers kms (débalisage ?), ce fut une réussite. Peu d'hésitations sur les terrils, une véritable prouesse à souligner.
- les départs décalés : très bonne idée.
- le parcours en lui même (sauf la première portion)

Si je devais faire une comparaison avec la course des terrils,  la course belge est beaucoup plus dure que son homologue française . Par contre l'aspect nocturne est à double tranchant : c'est sympa mais d'un autre côté, on apprécie pas les paysages comme on aurait pu le faire de jour.

Pour terminer, ayant réalisé plusieurs courses nocturnes, l'idée de peindre le bout des morceaux de rubalise avec une peinture fluorescente qui accrocherait la lumière du faisceau de la frontale et favoriserait un repérage plus aisé est à méditer. Bien entendu, je n'en connais pas le prix mais c'était juste une idée en passant !


merci aux photographes de l'épreuve !



vendredi 6 avril 2012

Night trail de Frameries J-1

Enfin requinqué après le trail du val Joly dimanche dernier, je me prépare donc à participer aux 22 kms du night trail de Frameries (samedi soir). Les jambes vont bien et j'ai fortement allégé l'entraînement de la semaine pour éviter toute blessure .
Au lieu de présenter la course de façon approximative, je vous invite donc à aller faire un tour sur le blog de Cédric où il a réalisé quelques articles complets sur le night trail de Frameries :

http://crapahut.wordpress.com/2011/04/29/night-trail-20-km-frameries-2011/

- http://crapahut.wordpress.com/2011/03/16/agenda-night-trail-de-frameries-sortez-les-frontales/

Rendez vous dimanche pour les résultats !

dimanche 1 avril 2012

trail du Val Joly

Premier objectif majeur de la saison en ce 1 avril 2012 avec la participation au premier trail du Val Joly (34 kms).
Depuis que je suis devenu nordiste, ce lieu est mon principal pourvoyeur de sorties longues. J'ai du y faire une soixantaine de tour, découvert de nombreux nouveaux sentiers ,réaliser des montages de circuit ... tout ça pour dire que le Val Joly ... je le connais comme ma poche !
Alors apprendre l'organisation d'un trail sur MON terrain d'entraînement, l'inscription est tout de suite partie !



Comme d'habitude , il y a un hic (même plus d'un cette fois ci !) . J'ai beau avoir sillonné tous ces chemins, je ne  les ai jamais emprunté dans le sens ou la course est partie ! Alors oui, je connaissais le parcours mais ... à l'envers ! et ça change beaucoup de choses. Je n'imaginais pas la difficulté de certaines côtes. D'autant que les courir à l'entraînement et en course ... c'est beaucoup plus dur ! Tout ce que j'écris semble logique mais je ne les avais pas intégré et je m'imaginais 2 boucles assez roulantes. Tout faux ...



On ne change pas un fonctionnement qui réussi et c'est une heure avant le départ que je me retrouve sur la base nautique du parc ou je vais tout de suite chercher mon dossard et récupérer mon teeshirt. Près de 400 inscrits sont annoncés mais une grosse majorité va s'orienter vers le 17 kms (une boucle). Je retrouve sur place un collègue (dossard 144 ci dessous : Charly avec un Y à l'américaine !) qui m'a aidé à découvrir le coin quand je m'y suis installé, du coup l'avant course passe vite et l'échauffement ,un brin rapide et long, aussi (première erreur ? ).

 

Étant un objectif majeur, c'est à l'avant que je me place sur la  ligne de départ. Je repère tout de suite le vainqueur des 23 kms de Saultain qui est clairement plus rapide que moi. Après, dur de différencier les coureurs dans ce départ commun. Qui fait le 17 ?, le 34 ? un des points à revoir côté organisation.



Nous partons (pas très vite) en direction de la station à proprement dite du Val Joly . Autant le dire tout de suite,  le parcours est top hormis un passage d'un km sur route mais qui est obligatoire pour contourner le lac. Nous attaquons directement les difficultés par l’ascension de mono traces du circuit VTT olympique, tout en serpentant devant les chalets, les parcours d'accrobranche et les écuries pour aboutir à l'observatoire des oiseaux à l'extrémité du lac. Nous traversons la route (aiguilleurs excellents et balisage parfait ) et remontons pour mieux redescendre ensuite et aborder la fameuse portion de route , relativement dangereuse (surtout quand à ce moment là, il y a un défilé de motos !) Depuis le départ , je suis dans les 10 et je sais qu'au moins un mec devant fait le 34 (en fait c'était deux ). Pour l'instant, tout va bien et je reste proche des premiers.

 

Nous rerentrons dans les sentiers pour escalader la côte du camping (dur,dur) et pouvons ensuite récupérer un peu sur une portion plane.Le plus dur de la boucle est passé. Voilà près de 7 bornes effectuées et très peu de plat, que du cassant, gare à celui qui est parti en surrégime.

La suite est beaucoup plus belle avec de beaux sentiers en bordure du lac. Certes, ce n'est pas plat mais ce n'est pour autant pas aussi dur que le début de course. 3 gros coups de cul à passer, les deux premiers du 34 sont à cent mètres de moi ,je m'accroche toujours et je n'ai pas l'impression de courir trop vite.
Pour terminer la boucle nous empruntons enfin un petit chemin très sympa en bordure du barrage (que je ne connaissais pas) qui débouche sur le parking présent juste avant la base nautique. Je termine ces 17 premiers kms (en fait un tout petit peu plus de 15) en 1H08 et troisième position du 34 ; Je suis surpris de ne retrouver devant moi que 4 coureurs du 17 kms.



La seconde boucle est identique à la première, toujours aussi dure au début moins par la suite.Côté sensation, les premiers se sont clairement détachés, je ne les ai plus en ligne de mire et je ne vais pas bien. Plusieurs raisons à ça :
-d'abord, j'ai voulu partir léger et je n'ai pris qu'un litre d'eau dans le sac . Je me suis donc empêché tout au long du parcours de trop boire.
-ensuite, j'ai pris quelques sucres et je n'en ai mangé qu'un.
-enfin, peut être que je n'avais pas la distance dans les jambes ou que je suis parti trop vite .
Bref, tout ça pour dire que cette seconde boucle à ressembler à un long chemin de croix avec de la marche dans les côtes , là ou je courais lors de la première boucle.Avec une difficulté croissante à relancer et à accélérer. Si on rajoute une hypo à tout ça ,avec la tête qui tourne sur les derniers kms, on a le tableau assez net de ma fin de course.

 

Bien entendu, les autres coureurs n'ont pas attendu que j'aille mieux et je me fais subtiliser ma troisième place sur la fin du circuit. Dommage , mais on a que ce qu'on mérite.
Quelques heures après la course, je me demande encore comment j'ai pu faire ces erreurs de débutant : mauvaise hydratation , mauvaise alimentation.
Je termine ma course en 2H20 (soit une seconde boucle en 1H12 : relativement correct au regard des sensations) en quatrième position. Si les deux premiers sont intouchables , je regrette de laisser filer un podium à quelques encablures de l'arrivée.
L'arrivée justement, parlons en. je franchis la ligne , j'ai la tête qui tourne et j'ai même du mal à faire les deux mètres qui la sépare du ravito. Mais une fois devant, je m'enfile morceau d'orange sur morceau d'orange, verre sur verre (plus d'eau dans le sac).Avant de partir, je félicite mes prédécesseurs et m'éclipse tranquillement. Le podium est annoncé à 15h30. Trop tard et j'ai de toute façon un grand besoin de me reposer.
Putain, je suis cramé ...



Si on oublie tout ça, un grand bravo à l'organisation et aux bénévoles .Cette première édition fut une réussite.

Ce qui est à revoir, selon moi :
- le départ commun,
- le circuit du 30 . Il y a tellement de sentiers à emprunter que réaliser deux boucles identiques est un peu dommage. je suis bien conscient que cela nécessiterait un max de bénévole mais c'est à réfléchir.
- le kilométrage (plus proche de 30 que de 34 !)


merci aux photographes de la course pour toutes les photos !

mercredi 28 mars 2012

trail du val joly J- 4

Tout va pour le mieux côté entraînement en ce moment (hier 5000 m en 3'45 au km). Certes ,je me sens un peu  fatigué mais la forme est là.
Samedi dernier, sous un beau soleil, je suis allé reconnaître le parcours du trail du Val Joly de dimanche. Malheureusement, le circuit emprunte quelques parties privés non accessibles (près du barrage notamment), et j'ai dû aménagé un parcours de rechange.
Dès le début de la sortie, je retrouve des flèches au sol, relativement récentes. Pensant que le trail avait déjà était balisé, je me mets à suivre les traces. Bien vite , je me rends compte que le tracé n'est pas celui présenté sur le site (2 boucles) mais bon peut être ont ils changé le parcours ?!
Je croise des sortes de ravitaillements bizarres avec des bouteilles pleines d'eau mais pas de verres. La sortie se poursuit doucement, sans forcer pour ne pas tirer sur le genou et au bout de 29 kms j'arrive devant un panneau "dernier kilomètre".
Je suis satisfait de mon footing et je m'apprête à terminer tranquillement ces ultimes mètres quand j'entends un gros bruit derrière moi.
Je me retourne juste au moment ou un cavalier déboule au galop sur ma gauche pour gagner la course d'endurance équestre du jour. J'ai bien rigolé sur le coup ...

Bref, petite scène cocasse et en redevenant sérieux, il me tarde d'être à dimanche pour savoir ce que peuvent donner mes jambes (et surtout mon genou) sur une distance plus longue.
En fonction de l'état dans lequel je terminerai , je m'inscrirai (ou pas) au night trail de Frameries du samedi 7 avril  .
A bientôt !

dimanche 18 mars 2012

Les 23 kms des foulées de Saultain 2012

Ce weekend , place à la route avec un parcours de 23 kms autour de Saultain à quelques encablures de Valenciennes. Cette course représente la première manche du challenge Hainaut nature qui en comporte 3 : celle ci, le trail de la fraise ( en mai) et la course des terrils (en septembre).
L'objectif du jour est encore simple : faire des kms tout en travaillant la vitesse en vue des échéances futures ( trail du val Joly, marathon de la route du Louvre ...).

Le départ est donné à 9H30 sous un temps couvert mais sans pluie (elle nous épargnera d'ailleurs toute la matinée). La course ne part pas très vite et je me retrouve rapidement aux alentours de la dixième place. Le parcours suit des petites routes de village, des chemins pavés (assez désagréable) obligeant à courir sur la terre présente au bord du sentier. On traverse ainsi Estreux, Sebourg,Curgies ...
Dès le km 4 je suis au milieu d'un groupe de 3 coureurs que je distance assez rapidement pour essayer d'en accrocher un autre une centaine de mètres devant. Il me faudra quelques  kms pour y arriver et rentrer dans celui ci. Le temps de se reposer un peu et à l'occasion d'une petit côte je me sépare de mes compagnons pour tenter de revenir sur un élément isolé un peu plus loin.
Là aussi, il me faudra un peu de temps pour le faire d'autant qu'en descente le bougre va beaucoup plus vite que moi alors qu'en montée, il n'avance pas.
A la jonction avec mon compère, il m'annonce que le quatrième est juste devant. Le moral est au beau fixe , les jambes vont bien  et nous continuons notre périple ensemble.
Au km 12 , nous croisons le premier qui arrive en face de nous !?! en bref, on s'est planté de parcours. Nous faisons demi tour et  nous nous  retrouvons donc second et troisième à une vingtaine de seconde de la tête; Un regard au GPS et il nous manque un km au compteur. Fait chier ...depuis que je suis petit et que je fais des courses je me perds régulièrement .Un manque d'attention ? une erreur de signaleur ? Certainement un peu des deux.
Maintenant qu'on est là, autant continuer la course et comme la fin du parcours est plus vallonnée je lâche assez rapidement mon compagnon d'infortune qui commence à souffrir .Je garde en ligne de mire le premier jusqu'à l'arrivée, passe le semi marathon en 1H23 et boucle la course en 1H24min30 s pour 21.6 kms.
Je me dirige donc immédiatement vers la table de chronométrage et explique ma mésaventure au responsable. Très compréhensif, il  propose de ne pas me disqualifier et de me rajouter un temps correspondant au km manquant.
J'attends un peu les résultats et lorsque ceux ci sont affichés je me rends compte avec amertume qu'ils m'ont replacé septième en 1H32min 50s, soit 8 minutes de plus pour un km manquant. Je suis très déçu et en toute honnêteté , au regard des temps de mes prédécesseurs , j'aurais dû finir quatrième.Je me retrouve derrière des mecs que j'avais lâché à mi course.
Alors certes , je finis premier sénior et obtiens une médaille mais je m'en moque un peu et j'espère que ce résultat n'aura pas de grosse influence sur la suite du challenge.

 

Si on excepte cet aléa , je suis encore satisfait du résultat et j'ai fini la course relativement frais. De bon augure pour le trail du val joly dans quinze jours.

résultats : ici
 photos à venir ...

samedi 10 mars 2012

off de la clape

Premier test de l'année sur un parcours un peu plus long (32 kms) dans la clape.
Sous un beau soleil mais un fort vent, je commence ma sortie de Narbonne par quelques kms désagréables le long de la route direction le domaine de Moujan ou j'emprunte enfin les premiers sentiers de la journée. Le sol est caillouteux , forcement on est dans la clape ...
Cependant, je récupère très vite le bitume pour la première ascension du jour : la couleuvre. Côte assez raide d'1,5 kms qui m'amène sur le plateau du domaine de Pech Redon .


Je bifurque peu de temps après vers la seconde grimpette courte mais costaud (je vais l'appeler : la falaise) qui me dépose sur les hauteurs de la Clape devant un panorama grandiose : Gruissan, la mer ...


Je poursuis mon périple en montant la  côte de la vigie que je vais rapidement dépasser pour descendre au pied de la falaise l'accueillant .


Je récupère rapidement le bitume de la route bleue bien à l'abri du vent. Je la remonte sur quelques centaines de mètres pour gravir ensuite un chemin très caillouteux m'amenant à Notre dame des Auzils.


Toujours aussi beau mais pas le temps de traîner ! je redescends par le cimetière marin , retrouve la route bleue et c'est parti , je passe devant la scierie, le domaine de la pierre droite, les falaises d'escalade, et débouche au bord de la route de Gruissan au niveau de la carrière.


  

Quelques mètres plus loin, je quitte la route fréquentée au pied du domaine du Capitoul et direction le canal de la Robine. Je parcours cette portion vent pleine face, je n'avance pas d'un pouce ... La fin du parcours va être longue .


Arrivé sur les berges du cours d'eau, le lit du canal tourne un peu et je finirai les 8 derniers kms avec un vent tantôt de 3/4 face, tantôt pleine face . Une fois revenu à Narbonne , proche du théâtre ,je traverse le parc des sports et rentre à petit trot à la maison ou un repos bien mérité m'attend.


Une bien belle sortie, exigeante (surtout pour mon genou qui s'est fait sentir). Une moyenne de 12 km/h sans forcer.



Dernier jour de vacances, retour dans le Nord où les sentiers plus "mous" , moins cassants, sans d'aussi grosses côtes vont me permettre de reposer le genou.
En partant de cette idée, je préfère remplacer ma participation au trail de la montagne de Reims par les 23 kms des foulées printanières de Saultain ( 18/03). Plus roulant, plus simple ( côté logistique) et plus proche de ce que je vais retrouver au Val Joly.



Sinon, la moyenne kilométrique mensuelle augmente progressivement et j'ai pu réaliser 256 kms en février.

(photos sites : vttescapade,odyssea.eu,mariegenea.canalblog.com,baladedulundi.voilà.net,vppyr.free.fr, tourisme.legrandnarbonne.com)

dimanche 4 mars 2012

trail de fontfroide

En ce dimanche 4 mars au matin, me voilà parti vers le château de Jonquières pour prendre le départ de mon premier trail de la saison.
Dans la continuité des courses précédentes, je cherche avant tout à faire du court mais intense pour essayer de gagner en vitesse en vue d'un éventuel marathon mi mai. Le résultat de Dour (il y a 15 jours) m'ayant pleinement satisfait, j'ai poursuivi ma préparation sans rien changer et j'ai même pu aller reconnaître le parcours en début de semaine (24 kms pour 850 D+).

D'abord, bonne surprise avant le départ : pour une dizaine d'euros d'inscription, nous avons droit à un t shirt, une bouteille de vin , un ravito en course, un ravito final bien rempli et un panier repas convivial à savourer au soleil !
Mais ça , c'est pas le plus important ...Le plus important, c'est la course et comme j'ai pu m'en apercevoir lors de la reco , de longues montées sont à prévoir en monotraces et il est donc important de prendre un bon départ afin de se placer correctement pour éviter de rester coincé derrière des files de coureurs. Et c'est chose faites, lorsqu'au départ je m'élance à toute allure dans le premier groupe de participants. Nous attaquons immédiatement quelques kms de côtes plutôt larges (sans vent !), très vite les places se stabilisent et je me retrouve aux alentours de la vingtième position.Comme depuis quelques temps, je me rends compte rapidement que les montées ne sont pas mon fort et je perds du temps à chaque fois que le chemin s'élève pour le rattraper en descente . De ce fait, je vais faire longtemps le yoyo, tantôt devant , tantôt derrière certains coureurs mais toujours dans les 20.


Je m'aperçois aussi que le parcours est plus roulant que ce que je m'étais imaginé lors de la reco. Certes , il y a des pierres (et nombreux sont ceux qui vont se blesser) mais les descentes et les côtes s'enchaînent permettant de récupérer avant chaque nouvelle difficulté.
Nous arrivons assez vite à la combe d'enfer et les écarts étant déjà important, je vais l'escalader seul (c'est plus de la course là !)  à bonne allure. La pente qui suit nous amène à l'abbaye de Fontfroide et ces quelques kms vont me permettre de rattraper quelques coureurs et d'accroître mon avance sur d'autres.
La croix nous surplombe et il va falloir y monter ... difficilement. La descente précédente ayant laissé des traces dans mes jambes, c'est en marchant que je réalise le gros de l’ascension . c'est sympa ! comme lors du trail des citadelles à Montségur, les coureurs qui descendent et qui montent se croisent sur le même chemin.


Je me sens clairement moins bien . Je commence à être dans le dur. Je sais pourtant qu'une seule grosse difficulté nous attend : la montée du coupe feu. Un mur est la description la plus appropriée, un enfer quand on est dans le rouge et en me retournant je vois qu'un wagon de coureurs me talonne. Heureusement, je me fais doubler qu'une seule fois par un fada qui descend comme un forcené et qui enchaîne culbutes , roulades, le tout en mini short et qui arrive en s'en sortir sans une égratignures ...




Mais ce fada me rendra bien service et va me motiver à maintenir un rythme assez élevé le temps de me refaire une santé.
Place à la partie roulante , je largue mon cascadeur mais me retrouve vite dans le dur lorsque la route s'élève ,  même légèrement. Alors imaginez la côte du château d'eau, ou celle du poste de gaz : délicates. Mais ça passe et ça sent l'écurie d'autant que la dernière partie en bordure de vignes m'offre, à chaque regard vers l'arrière, un panorama dégagé .
La place est acquise, tant mieux, je vais pouvoir finir en courant avec mon fils pour la première fois. Incontestablement le meilleur moment de la journée !



 A priori, je termine 16/410 inscrits en 1H55 et des brouettes . Les bonnes sensation aperçues à Dour, comme à l'entraînement cette semaine sont validées et devront être confirmées sur du plus long (dès le 18 mars lors du trail de la montagne de Reims?). Pour ce faire, je vais commencer dés jeudi , à intégrer une sortie de plus de 30 kms par semaine.
Tant qu'on y est : le genou va bien.





un ravito bien mérité !

lundi 27 février 2012

Reco trail de fontfroide 2012

Les vacances commencent et je décide donc d'aller repérer le parcours du trail de fontfroide qui aura lieu dimanche 4 mars. Je charge la trace GPS sur mon garmin et me dirige , en compagnie de mon père (qui suivra en VTT) vers le château de Jonquières ou sera donné le départ de l'épreuve.
Je ne sais à quoi m'attendre concernant le tracé, je sais seulement que dans le coin il y a de quoi bien monter et que les pierres ne manquent pas. Et nous ne serons pas déçus !
Le chemin monte pratiquement tout de suite pour quelques kilomètres, le sentier n'est pas très large, il ne faudra pas lâcher la sauce trop vite aux risques d'asphyxie précoce !
Ensuite , on bascule et on récupère de nombreux monotraces en sous bois.


 L'allure devra aussi être contrôlée car pierres, racines, virages ... ne permettent pas une descente à fond.
Vient ensuite la remontée du lit d'un ruisseau avec un pourcentage assez costaud mais surtout énormément de cailloux (combe d'enfer, je crois)
Puis une descente assez roulante (enfin ! ) et on recommence : côtes, descentes, monotraces . jusqu'à fontfroide ou on fait le tour de l'abbaye pour remonter toucher la croix . La dernière partie est dure.
place à la redescente et on aborde la montée de l'énorme coupe feu . Dernière difficulté du parcours. La suite peut permettre de gagner du temps à celui qui en aura gardé sous la pédale puisqu'assez roulante. Mais les jambes seront lourdes ...
Nous aurons mis 2 h 49 pour ces 24 bornes et 850 m de D+. Certes , nous avons perdu du temps car nombreux sont les sentiers non accessibles à VTT et ou il a fallu porter mais tout de même, le parcours est vraiment dur et ne donne que plus de relief au vainqueur de l'an dernier qui a bouclé l'épreuve à 15 km/h !
J'ai surtout noté qu'il n'y a pas beaucoup de moment ou on peut envoyer sans arrières pensées, pas de réelles portions de plat, toujours des cailloux et gare aux pièges :Michel en a fait les frais à la dernière reco :
http://sentier-libre.blogspot.com/2012/02/les-guerriers-de-fontfroide.html




Dimanche s'annonce compliqué ...

dimanche 19 février 2012

grand prix de dour

Ce dimanche, place à la seconde course de l'année. Comme il y a trois semaines pour le jogging du bocage, je décide de m'aligner sur du court  (10.4 kms) à Dour (Belgique) en ouverture d'une manche de la loto cross cup.
Depuis la course d'Avesnes, un grand froid s'est installé dans le nord et les séances de fractionnés n'ont pu reprendre normalement que cette semaine. Si on ajoute à ceci une grande fatigue , avec les jambes lourdes. Rien n'est réuni pour réaliser un miracle. J'hésite même à me déplacer chez nos amis belges.
Oui, mais voilà, un samedi tranquille avec une bonne nuit de 12 heures, une bonne sieste de 3 heures et un bon plat de pâtes ont requinqué l'homme et c'est plutôt en forme que je prends la route ce 19 février au matin.
Arrivé à Dour sur le lieu de la machine à feu, tout est en train de se mettre en place pour la manche de championnat national de cross qui aura lieu dans l'après midi ( victoire de Bekele).
Après s'être garé, direction les inscriptions pour retirer mon dossard (le 101) et place à l'échauffement autour du lieu de départ ou je découvre avec un grand plaisir la présence d'un terril juste à côté. Me voilà donc parti à l’assaut de ses pentes pour une petite vingtaine de minutes de bonheur à descendre, monter,escalader, débouler ...
L'heure avançant, je retourne vers ma voiture pour me délester du surplus et voyant que je suis à trois minutes du départ je me dépêche d'accéder au sas. Malheureusement, je suis mal placé , en queue de peloton et je vais perdre quelques secondes dans l'histoire. Mais qu'importe, je suis là pour bosser ma vitesse .
En cherchant sur différents sites des renseignements sur le parcours , je n'ai rien trouvé ! et c'est finalement un mélange entre bitume et cross (boue) qui va se présenter à nous.
Au début, nous avons 3 bornes de bonne route souvent plate mais avec une beau toboggan enchaîné avec une belle côte au troisième kilomètre. Parti loin, je rattrape et double pas mal de personnes en réalisant ces kms en 3'54, 3'39 et 3'56.
A partir de là, on attaque la seconde phase du parcours marquée par une entrée en forêt et une forte présence de boue. Les 4,5 et 6ème kms ne présentent guère d'autres difficultés que la boue et ses appuis fuyants. Je les absorberai en 4'00,3'58 et 3'46.Depuis quelques minutes j'ai accroché un wagon de coureurs qui me va bien et je vais les accompagner quelques temps.
Arrive ensuite les principales difficultés du parcours (km 7 et 8), toujours en forêt , toujours dans la boue mais avec en plus des petits rampaillous, des petites côtes en devers sur monotrace qui nécessite de placer des petits coups de cul et de relancer tout de suite après sous peine de perdre beaucoup de temps. Et malheureusement, c'est ce qui se passe avec 2 passages en 4'04 et 4'16 qui font mal à la moyenne. Paradoxalement, je double encore 2 coureurs.
Dès la fin de ce huitième km , c'est la délivrance et nous retrouvons le bitume jusqu'à l'arrivée. La vitesse augmente aussi sec grâce à la stabilité enfin retrouvée des appuis mais aussi grâce à un parcours légèrement en pente. Les deux coureurs que je venais de passer me redoublent sur cette portion et je grappille finalement une place dans les derniers mètres du parcours. Les derniers kms se feront à bonne allure (3'38 et 3'34) avec un passage au 10 en 38'45 et une boucle affichant 10,6 au GPS ; Temps final de 40'40 pour une 13ème place révélatrice du faible niveau de concurrence.




De mon côté je suis content de ma course, vu les performances de cette semaine à l'entraînement !
Je repars de Dour avec une belle médaille (où il y a erreur de date !), quelques certitudes et surtout sans douleurs.

 

Place maintenant à du plus long avec le trail de Fontfroide dans deux semaines chez moi dans l'Aude.

photos: merci running59 pour les photos.

dimanche 12 février 2012

bilan et ambitions

Voilà un petit peu plus d'un mois que l'entraînement a repris et tout se passe bien pour l'instant. Comme prévu, j'augmente progressivement la charge en m'axant principalement sur la vitesse. Seul hic, quinze jours de grand froid et donc 15 jours ou je n'ai pas cherché à forcer durant mes différentes sorties. La météo prévoit une amélioration des températures dès demain et je pourrai reprendre un entraînement plus normal (en terme d'intensité).

Côté bilan , j'ai réalisé 163 kms en janvier et j'espère dépasser les 200 en février.


Côté ambition : en adéquation avec les axes d'entraînement privilégiés, quelques courses courtes sont prévues dont les 10 kms du grand prix de dour (le 19/02), et un retour au trail avec celui de Fontfroide sur les sentiers de ma jeunesse (26 kms 03/03), celui de la montagne de Reims (mi mars et 35 kms) pour aboutir au premier objectif de la saison : le trail du val joly (35 kms 01/04).
Ensuite , je verrai la condition , l'état du genou ... mais je souhaiterais faire le marathon de la route du louvres et bien sûr, l'objectif principal de cette première partie de saison : Le VUT pour Vendée ultra trail : 100 kms en une boucle dans la forêt de Mervent le 30 juin.

A suivre !

samedi 4 février 2012

froid et neige !

Après plusieurs jours à - 10 degrés, il fallait bien s'y attendre, il neige !
Bien sûr, cela tombe un des jours où je rentre de l'école en courant  mais c'était excellent : cils gelés, poche à eau inutilisable et j'en passe .
Vivement demain pour une autre sortie hivernale !

En attendant voilà le résultat au bout d'une quinzaine de bornes ! 

mardi 31 janvier 2012

jogging du bocage

Une fois n'est pas coutume, j'ai choisi de reprendre les courses en 2012 par ... un 10 kms. Distance sur laquelle je ne me suis pas aligné depuis belle lurette !Direction Avesnes sur helpe en ce dimanche 29 janvier sous un temps frais mais agréable. Le parcours n'est a priori pas roulant et de nombreuses petites bosses se succèdent. On verra bien !
J'arrive une heure avant le départ de quoi me laisser le temps de m'inscrire, de m'habiller et de m'échauffer. A 10 H 15 tous les concurents sont prêts et on nous annonce 5 minutes de retard ... retour à l'échauffement !
A 10 h 20, les fauves sont lancés et je me retrouve un peu coincé dans le peloton, je fais les extérieurs, remonte petit à petit, passe le premier km en 3'43 et attaque les premières bosses qui vont me ralentir un peu (4'01 le second km), je reste régulier, ne cherche pas à me mettre dans le rouge . 10 kms c'est court mais si tu exploses ... ça peut devenir très long !

 

Le km 3 , tout baigne (3'48), Le 4 , les coureurs qui me précèdent font demi tour et m'annoncent une erreur de parcours, je repars donc sur mes pas et recroise un aiguilleur qui nous assure que c'est pourtant la bonne route. Et je refais demi tour en râlant quelque peu  car l'histoire m'a fait perdre pas mal de temps et surtout le rythme. Je rerentre progressivement dans ma course, les kms défilent sans que nous croisions d'orienteurs ou de fléchages. A un certain moment, l'affaire est entendue, on est bel et bien perdu.
Et on refait demi tour ... pour retrouver le parcours (5kms en plus), certains pestent, d'autres voient ça comme la chance de faire une sortie longue. De mon côté, ça m'énerve : je ne suis pas là pour une sortie longue (en plus, 15 bornes c'est pas une sortie longue chez moi ) mais pour me tester sur 10 kms. Quelques kms sont parcourus en groupe à une vitesse moyenne puis comme je suis là pour ça, je décide d'accélérer pour faire les 5 derniers kms du circuit à bonne allure. Ce sera le cas (entre 3'40 et 3'50) et j'ai même rattrapé les 20 derniers qui ne s'étaient pas trompés de parcours.



Je termine les 15 kms de mon 10 bornes (!!!) en 59'30. Les organisateurs s'excusent de nombreuses fois mais cela peut arriver. C'est juste con que se soit le jour ou je me décide à faire un 10 kms !

Photos : running 59 merci à eux !

dimanche 22 janvier 2012

Quoi de neuf ?

Voilà maintenant 3 semaines que je recours et comme je n'ai pas d'échéances précises, je prends mon temps.
En effet, en ce moment, je carbure à 3 sorties (vallonnées)semaines limitées à 12 kms. Bien entendu, vu le faible kilométrage, j'essaye de faire la sortie à une allure correcte et j'ai aujourd'hui enfin dépassé les 14km/h de moyenne.
Le genou va plutôt bien et je vais donc rajouter une quatrième sortie (toujours aussi courte) dès la semaine prochaine.

A suivre !

vendredi 6 janvier 2012

bilan de la saison 2011

Nouvelle année et donc fin d'une autre ... Alors que 2011 vient de se terminer, voilà un petit récapitulatif de l'année : D'abord , sur 12 mois , je n'ai pratiquement pas couru en janvier , juillet, aout, septembre, octobre , novembre et décembre. Donc 7 mois sur 12 ... super.

Les courses : 
3 courses pour 252 kms 15 mai :marathon de la route du Louvre (pour les kms : 2 marathons en 2 jours): 3H29 
24 juin : grand raid du golfe du Morbihan (177 kms, objectif de l'année) : 23H13 , 12 ème scratch et 3 ème sénior.
7 aout : championnat du canigou (33 kms en marchant , pas possibilité de courir) : 6H50

Les offs: 
8 weekend chocs au programme avec de gros enchainements kilométriques. Le tout concentré sur avril, mai et juin.La plupart des GRs du coin y sont passés !
 
Les blessures :
  Toujours pareil ...les semelles ortho m'ont permis durant les premiers mois de faire de nombreux kilomètres puis plus rien ... Les semelles étaient elles mortes après le Morbihan ? 7 mois / 12 d'arrêt ...ça craint. Le poids a donc constamment varié . Surtout vers le haut.
 
Les objectifs :
paradoxalement, le principal objectif de la saison a été atteint avec une grosse perf sur le grand raid puis plus rien car blessures à répétition ... Voilà tout, un bilan maigre marqué tout de même par un plus grand nombre de kms effectués : 2223 kms en 2011 (contre 2004 en 2010)
 
2012 ? :
Est ce que cela sert encore à quelque chose de planifier vu que les 3/4 du temps je ne peux pas courir ? Mes souhaits les plus chers sont les suivants ( soyons optimiste): d'abord, un marathon pour essayer de battre mon record puis les 100 kms de Steenwerck pour me frotter à la distance mythique enfin, selon les circonstances ou bien réaliser l'ultra trail de la côte d'opale (actuellement en gestation, peu d'infos sorties) ou celui de l'origole ( aussi en gestation, et aussi peu d'infos !) Voilà tout, les résolutions sont posées .Place à l'entraînement !