Après les multiples repérages, place à la présentation du parcours aux conviés du jour. Le peloton s'est restreint à cause de quelques rafales de vent nocturnes. Il ne reste que les plus valeureux, l'élite franco belge de la discipline, des guerriers , que le sang coulant à flot n'émeut guère.
La sortie n'a pas encore commencé mais je vois déjà dans leurs yeux de la rage et une motivation froide qui s'échappe par l'ensemble des pores de leur peau. Pour m'assurer de leur indéfectible loyauté, j'avais aussi invité Yves dit "le serre file". Le bougre culmine à pratiquement 2 m et son air menaçant inquiètera énormément mes camarades pourtant habitués à côtoyer des durs à cuire.Avec lui aux trousses, pas de risques que nous traînions.
Stan ,effrayé, s'oublie dans sa magnifique tenue du jour .
Faut avouer que le Stan représente un peu ce qu'est Looping à l'agence tous risques, un doux dingue, le seul gars qui a les cheveux qui lui poussent à l'intérieur de la tête. Avant, nous l'appelions le chamois mais ça ... c'était avant. Sans faire offense à l'homme, le chamois lui , il réfléchit. Stan, par contre, lorsqu'il voit une descente, il laisse son cerveau à la maison et laisse faire la gravité. Les pilotes prennent 4 G, Free est passé au 5 G, Stany , si les conditions sont optimales (1 m de ronces, 100 l de boue et un précipice latéral ) dépasse allègrement les 10 G.
Après cette succincte présentation des deux premiers athlètes du jour, j'ai bien senti qu'éliminer progressivement mes camarades allait être beaucoup plus difficile qu'escompter. J'ai pourtant tout essayé :
- des murs de ronces , Mais Michael dit "terminator" , 80 kgs de muscles, mois de juillet du calendrier des dieux du stade, a bravement lâché "i'll be back" avant de prendre les devants et de tracer une sente au milieu des fourrés. Les genoux en sang, les larmes ruisselantes sous ses lunettes noires, une patte de chevreuil arrachée au passage entre ses dents, il s'est sacrifié pour le bien de l'équipe.Tant de dévotion à la cause procure des émotions extraordinaires ...
- vu que la flore n'a pas donné les résultats espérés, je me suis rabattu sur l'eau. Des litres de liquide, des torrents de flottes à enjamber ou à traverser. Avec ce piège, les pertes allaient être terribles d'autant qu'avant chaque passage , j’appâtais secrètement les piranhas avec une poudre de mon invention ...
Mais rien n'y fit . Ces gars tenaient du divin. Yves courrait sur l'eau d'une légèreté majestueuse ...
- les chausses trappes s'enchaînaient et rien. Les "expandables" version trail, sauf Charly mais nous en avons l'habitude. Dans le milieu, on l'appelle le routard. une pointe de vitesse à faire pâlir les guépards ... sur route.
Moi, je le rebaptiserai "le précieux". Ah de la boue !, ah des ronces !, ah une côte ! ah il fait froid !, ah il y a du vent ! on va pas mettre ses pieds dans l'eau quand même ! j'abrège, car on pourrait y passer la nuit.
On a bien tenté de s'en débarrasser (croche pattes, distributeur de bières gratos , macdo éphémère construit sur le parcours pour l'occasion ) mais en vain . Même lui a résisté à toutes les tentations. Faut dire qu'avec le molosse qu'on avait aux trousses et son air que nous pourrions qualifier de ... peu engageant, fallait pas trop ralentir.
Dans tous ces groupes surentraînés, il y en a toujours un pseudo physicien, malade d'explosif, fana de la poudre à canon présentant autant de garantie mentale qu'un Charly après une bouteille de vodka maison dans la tronche. Ce cas n'a pas dérogé à la règle. Ils m'ont même filé un vrai prof de physique. Pas le péquenot de collège ou lycée facilement impressionnable, non, celui de prépa capable de te donner la composition exacte de la boue rien qu'en la goutant avec son auriculaire. Le gars déjouant le moindre piège rien qu'en humant l'air, le fin limier. Ces salops étaient bien préparés .
nous enchaînions les raides ascensions. nous sprintions dans les raidillons, nous slalomions entre les arbres, les feuilles traîtresses et les racines glissantes. En tête du groupe, je menais un rythme à la Vinokourov sous EPO , type fartlek pour tenter de fatiguer les organismes mais leurs visages maculés de crasse arboraient toujours fièrement des sourires démoniaques et supérieurs .
Pourtant a un moment, je pensais avoir commencé la sélection. Puisque je ne pouvais les épuiser , j'allais les affamer. Frédéric, ancien gros ( faut dire les choses comme elles sont ) avec un physique qui tenait plus du chasseur à la galinette cendrée que du trailer, voyait passer tous les matins de sa fenêtre ( en mangeant un pot de glace ben n nuts aux noix de macadamia ) , et quel que soit le temps ,Yves et son charmant sourire en plein entraînement . Voulant imiter une telle icône , Frédéric avait décidé de changer.
Il était donc passé au végétalisme. Le mec ne bouffait depuis que des feuilles. Sans le savoir, je l'avais amené au paradis. Il s’arrêtait à chaque taillis pour goûter des ronces. "C'est de la forestière, la meilleure" répétait il. Et c'est moi qui lui avait servi son pêcher mignon sur un plateau.
Du coup, l'individu au physique totalement métamorphosé nous a fait une sortie complète de 30/30 : 30 secondes de dégustation de feuilles, 30 secondes de sprint pour nous rattraper. Impossible à larguer.
Tant d'accompagnateurs et si peu de solutions ...J'ai donc fait marcher mon cerveau que tout le monde sait génial. J'ai regardé le groupe dans les yeux. Membre par membre pour tâcher d'identifier une faille. Il ne restait qu'une possibilité : Jimmy. Et puis j'ai lu ce qui se cachait au fin fond de son âme et ça m'a fait peur. Alain Souchon, grand poète ne disait il pas :
" Jimmy, t'es fort, mais tu pleures
Sur le cuir de ta Chrysler
Là-bas le soleil s'écroule dans la mer
Jimmy, les filles pour le cœur
Comme l'alcool et les revolvers
C'est sauter en l'air
Tomber par terre
Boum ! "
j'ai voulu éviter tout problème avec ma voiture. Le cuir est neuf , je voulais pas que ce con me pleure sur le tissu de mon insigna. Ni qu'il fasse "boum". Je l'ai laissé tranquille , faut jamais tirer sur une ambulance .
Vaincu. J'avais prédit l'enfer et ces mecs s'en sont extraits sans une égratignure. Le fleuron franco belge ...
Je les ai remercié par politesse . Je me suis bien dit que j'avais encore le temps de faire une dernière côte, mais cela n'aurait rien changé ... ils étaient trop forts.
Alors, dans le soleil couchant, je suis monté dans mon opel que Jimmy n'avait pas eu le temps de saloper, et je me suis éclipsé, fomentant déjà un autre guêpier dans lequel je pourrai les attirer.
Je les aurais un jour, je les aurais.
Tous ces faits ne sont évidemment que pure invention (quoi que ... Charly est bien une chochotte, Stan a bien une case en moins, Mickael est bien très musclé, Frédéric est bien devenu maigre, Yves est bien resté serre file, Jimmy n'a pas trop pleuré, Ben fait bien de la physique ).
Merci pour votre venue à tous les 7 !
samedi 10 janvier 2015
dimanche 4 janvier 2015
off du val joly : ennemis et difficultés
On va faire simple. Les ennemis sont au nombre de 3 :
D'abord les ronces , omniprésentes . Pensez à prendre la traditionnelle machette et les non moins efficaces pares tibias. Le short est à proscrire ... sauf pour les vrais hommes .
Second adversaire, la boue. Si vous n'en voyez pas, c'est que vous êtes perdus. Si vous ne glissez pas, c'est que vous portez vos pointes. Évitez de baptiser vos chaussures neuves lors de cette sortie, car après ça, le logo sera invisible, la couleur sera verte diarrhée post premier de l'an et le tissu sera hérissé d'épines façon cactus.
Dernier ennemi, les traversées de cours d'eau. Au nombre de 6.
Tout le monde le sait, les ponts, c'est pour les chochottes. Du coup, j'ai anticipé vos réclamations et je les ai tous évité. Votre sac va donc s'alourdir de lunettes de nage et de palmes. Pensez cependant à faire un tour chez votre médecin traitant pour vérifier les vaccins nécessaires : paludismes, tétanos, rage ou choléra.
Conseil d'ami : visez juste car sous l'eau se cache une boue dont on ne soupçonne pas la profondeur !
Les difficultés principales (j'ai pas comptabilisé les légers faux plats inférieurs à 45 degrés ) :
La côte du héron. Courte , bien pentue avec quelques marches pour aider le traileur faignant .
La côte de la liaison perdue. Et dire qu'on a failli passer à côté ...
La côte bonus. Longue et dure , comme je les aime. Les côtes, hein !
La côte de la transylvestre. Raide comme il faut.
La côte de l'école. les plus fatigués risquent de brouter un peu .
La côte bitumée. Je sais, le bitume, c'est nul mais quand ça monte, ça passe encore donc on montera !
La côte qui sent l'écurie. pas de chevaux en vue, mais la voiture est proche !
La côte qu'on commence à en avoir plein le cul. Pas besoin d'explications ...
La côte qu'on va étriper l'autre con qui nous fait passer par là sous le prétexte fallacieux d'un magnifique panorama alors que moi j'ai les cuisses qui tirent, les mollets perclus de crampes , du sang partout et des envies de meurtres.
Bon, voilà le contexte. Je n'attends plus que vous !
D'abord les ronces , omniprésentes . Pensez à prendre la traditionnelle machette et les non moins efficaces pares tibias. Le short est à proscrire ... sauf pour les vrais hommes .
Second adversaire, la boue. Si vous n'en voyez pas, c'est que vous êtes perdus. Si vous ne glissez pas, c'est que vous portez vos pointes. Évitez de baptiser vos chaussures neuves lors de cette sortie, car après ça, le logo sera invisible, la couleur sera verte diarrhée post premier de l'an et le tissu sera hérissé d'épines façon cactus.
Dernier ennemi, les traversées de cours d'eau. Au nombre de 6.
Tout le monde le sait, les ponts, c'est pour les chochottes. Du coup, j'ai anticipé vos réclamations et je les ai tous évité. Votre sac va donc s'alourdir de lunettes de nage et de palmes. Pensez cependant à faire un tour chez votre médecin traitant pour vérifier les vaccins nécessaires : paludismes, tétanos, rage ou choléra.
Conseil d'ami : visez juste car sous l'eau se cache une boue dont on ne soupçonne pas la profondeur !
Les difficultés principales (j'ai pas comptabilisé les légers faux plats inférieurs à 45 degrés ) :
La côte du héron. Courte , bien pentue avec quelques marches pour aider le traileur faignant .
La côte de la liaison perdue. Et dire qu'on a failli passer à côté ...
La côte bonus. Longue et dure , comme je les aime. Les côtes, hein !
La côte de la transylvestre. Raide comme il faut.
La côte de l'école. les plus fatigués risquent de brouter un peu .
La côte bitumée. Je sais, le bitume, c'est nul mais quand ça monte, ça passe encore donc on montera !
La côte qui sent l'écurie. pas de chevaux en vue, mais la voiture est proche !
La côte qu'on commence à en avoir plein le cul. Pas besoin d'explications ...
La côte qu'on va étriper l'autre con qui nous fait passer par là sous le prétexte fallacieux d'un magnifique panorama alors que moi j'ai les cuisses qui tirent, les mollets perclus de crampes , du sang partout et des envies de meurtres.
Bon, voilà le contexte. Je n'attends plus que vous !
mercredi 31 décembre 2014
Bilan 2014
l'an dernier le bilan annuel avait été rédigé en février . Cette année, je suis à l'avance et je profite des derniers jours de vacances pour faire celui de 2014.
d'abord, reprenons les objectifs qui étaient espérés :
" Un objectif prioritaire : finir une course de plus de 100 kms. Pour le reste , ce sera au feeling ! court , long , je choisirai selon l'envie et les possibilités du moment !
J'espère seulement pouvoir dresser début 2015 un bilan beaucoup plus satisfaisant ... "
Que peut on en conclure ?
Déjà, c'est la première année ou je remplis mes objectifs initiaux qui étaient , je vous l'accorde , peu ambitieux.
La fameuse course de plus de 100 kms fut dans la poche ( l'armorbihan ) et restera un grand moment dans ma vie sportive. Pour le reste, je n'attendais pas grand chose et pour le coup, j'ai été servi.
Retour en quelques mots sur 2014 :
Le début de l'année fut marqué par une blessure et j'ai pu tranquillement regardé le paris dakar assis , au chaud, sur mon home trainer. L'endurance en poche, j'ai enfin repris la course à pied progressivement pour préparer l'objectif de l'année : l'armorbihan (190 kms et 2000 m D+).
Durant cette prépa, j'ai pu tester les courses horaires (deux 6 heures à la Gorgue et Loos) et battre mon record de kms mensuels (523 kms). Par contre, je n'ai pas assez travaillé ma vitesse spécifique ... et il faudra y penser lors des futurs défis.
L'objectif dans la poche, je récolte au passage une tendinite achiléenne qui me tiendra éloigner des sentiers 6 semaines.
L'été arrive et l'entraînement repart sur les chapeaux de roue. J'axe les mois de juillet et aout sur la vitesse et je bats mon record lors de la panoramique de Millas et titille celui du 10 kms à Sainte Marie la mer (37'15).
Malheureusement, après ces bonnes nouvelles, je me reblesse (périostite) et ne peut reprendre la course qu'en novembre (2 mois et demi de pause).
Entre temps, pour éviter de prendre 35 kgs, je me mets au vélo et à la natation et y prend goût. Je réalise des randos VTT à Ferrières (en dépassant au passage mon record de kms à VTT : 106 kms) et à Neuf Mesnil, aligne les longueurs de piscine...
Face aux blessures à répétition, je décide de tenter le pari de préparer un maratrail avec un entraînement croisé et avec la volonté de ne jamais enchaîner deux séances consécutives de course. Si les résultats de ce choix ne sont pas encore connus (25 janvier : trail D2B), les effets semblent bénéfiques : pas de douleurs , poids en baisse et forme ascendante.
Il me manque encore quelques séances d'intensité à réaliser pour compléter tout ça mais je pense que ça peut le faire ... nous verrons !
L'année 2014 en chiffre :
Les courses : au nombre de 7 allant du 10 kms au 190 de l'armorbihan.
côté route : je peux répertorier les 6 heures de Loos, de la Gorgue, le marathon de Rotterdam et de laroute du Louvres, l'armorbihan, les 10 kms de Sainte Marie la mer et enfin, la panoramique de Millas ;
côté trail : rien !?!
Les offs : nombreux ! celui de Flers, du Val Joly, de Ferrières, de la Sensée, de l'ostrevent ou celui de l'abbayes d'aulne parmi les plus longs ...
Les blessures : le mollet en janvier, le tendon d’Achille en juin et la périostite en août, septembre et octobre
Le kilométrage : après les 2004 kms de 2010, les 2223 kms de 2011 , les 3231 kms de 2012, les 2417 kms de 2013, j'ai couru 2540 kms en 2014.
Chose nouvelle, j'ai aussi aligné 86.5 kms de natation, 806 kms de VTT, 820 kms d'home trainer ou de vélo route.
2015 ? :
Pour cette année, l'objectif principal sera l'intégrale de Riquet en juillet (243 kms).
En objectif secondaire, pourquoi ne pas enfin participer à un 100 kms ? Steenwerck serait l'idéal. Je souhaiterais aussi réaliser un marathon pour le plaisir (a priori à Anvers) et un 6 heures pour battre un record.
Parallèlement, j'aimerai réaliser une épreuve de natation longue distance et/ou un aquathlon .
Enfin, je vais repartir sur les trails sur des distances intermédiaires (entre 25 et 35 kms) pour travailler la vitesse.
Je verrais bien, mais cette année, je me suis mouillé !
d'abord, reprenons les objectifs qui étaient espérés :
" Un objectif prioritaire : finir une course de plus de 100 kms. Pour le reste , ce sera au feeling ! court , long , je choisirai selon l'envie et les possibilités du moment !
J'espère seulement pouvoir dresser début 2015 un bilan beaucoup plus satisfaisant ... "
Que peut on en conclure ?
Déjà, c'est la première année ou je remplis mes objectifs initiaux qui étaient , je vous l'accorde , peu ambitieux.
La fameuse course de plus de 100 kms fut dans la poche ( l'armorbihan ) et restera un grand moment dans ma vie sportive. Pour le reste, je n'attendais pas grand chose et pour le coup, j'ai été servi.
Retour en quelques mots sur 2014 :
Le début de l'année fut marqué par une blessure et j'ai pu tranquillement regardé le paris dakar assis , au chaud, sur mon home trainer. L'endurance en poche, j'ai enfin repris la course à pied progressivement pour préparer l'objectif de l'année : l'armorbihan (190 kms et 2000 m D+).
Durant cette prépa, j'ai pu tester les courses horaires (deux 6 heures à la Gorgue et Loos) et battre mon record de kms mensuels (523 kms). Par contre, je n'ai pas assez travaillé ma vitesse spécifique ... et il faudra y penser lors des futurs défis.
L'objectif dans la poche, je récolte au passage une tendinite achiléenne qui me tiendra éloigner des sentiers 6 semaines.
L'été arrive et l'entraînement repart sur les chapeaux de roue. J'axe les mois de juillet et aout sur la vitesse et je bats mon record lors de la panoramique de Millas et titille celui du 10 kms à Sainte Marie la mer (37'15).
Malheureusement, après ces bonnes nouvelles, je me reblesse (périostite) et ne peut reprendre la course qu'en novembre (2 mois et demi de pause).
Entre temps, pour éviter de prendre 35 kgs, je me mets au vélo et à la natation et y prend goût. Je réalise des randos VTT à Ferrières (en dépassant au passage mon record de kms à VTT : 106 kms) et à Neuf Mesnil, aligne les longueurs de piscine...
Face aux blessures à répétition, je décide de tenter le pari de préparer un maratrail avec un entraînement croisé et avec la volonté de ne jamais enchaîner deux séances consécutives de course. Si les résultats de ce choix ne sont pas encore connus (25 janvier : trail D2B), les effets semblent bénéfiques : pas de douleurs , poids en baisse et forme ascendante.
Il me manque encore quelques séances d'intensité à réaliser pour compléter tout ça mais je pense que ça peut le faire ... nous verrons !
L'année 2014 en chiffre :
Les courses : au nombre de 7 allant du 10 kms au 190 de l'armorbihan.
côté route : je peux répertorier les 6 heures de Loos, de la Gorgue, le marathon de Rotterdam et de laroute du Louvres, l'armorbihan, les 10 kms de Sainte Marie la mer et enfin, la panoramique de Millas ;
côté trail : rien !?!
Les offs : nombreux ! celui de Flers, du Val Joly, de Ferrières, de la Sensée, de l'ostrevent ou celui de l'abbayes d'aulne parmi les plus longs ...
Les blessures : le mollet en janvier, le tendon d’Achille en juin et la périostite en août, septembre et octobre
Le kilométrage : après les 2004 kms de 2010, les 2223 kms de 2011 , les 3231 kms de 2012, les 2417 kms de 2013, j'ai couru 2540 kms en 2014.
Chose nouvelle, j'ai aussi aligné 86.5 kms de natation, 806 kms de VTT, 820 kms d'home trainer ou de vélo route.
2015 ? :
Pour cette année, l'objectif principal sera l'intégrale de Riquet en juillet (243 kms).
En objectif secondaire, pourquoi ne pas enfin participer à un 100 kms ? Steenwerck serait l'idéal. Je souhaiterais aussi réaliser un marathon pour le plaisir (a priori à Anvers) et un 6 heures pour battre un record.
Parallèlement, j'aimerai réaliser une épreuve de natation longue distance et/ou un aquathlon .
Enfin, je vais repartir sur les trails sur des distances intermédiaires (entre 25 et 35 kms) pour travailler la vitesse.
Je verrais bien, mais cette année, je me suis mouillé !
vendredi 26 décembre 2014
Vacances de Noël 2014
jour 1 : Circuit dans la clape. 20.5 kms 500 m D+ / 2:10:00
jour 2 : 1h00 home trainer (pluie)
jour 3 : tour du Salagou : 22,25 kms 1h51 300 D+
jour 2 : 1h00 home trainer (pluie)
jour 3 : tour du Salagou : 22,25 kms 1h51 300 D+
jour 4 : VTT clape : 20.5 kms, 1h40
jour 5 : sortie longue, parcours 6 de la clape : 31 kms et 700 m D+ , 2h30
jour 6 : home trainer 1h00
jour 7 : sortie Moujan. 14,3 kms 1h 20
jour 8 : home trainer, 1 h
jour 9 : home trainer , 1h devant Arrow ... faut bien s'occuper !
jour 10 : Course à pieds au Val joly , 23 kms / 2h22min et fin des vacances ...
mardi 23 décembre 2014
parcours officiel du off du Val Joly
lundi 22 décembre 2014
l'entraînement croisé : le cross training
A force de blessures, de douleurs récurrentes ... mon entraînement devait être modifié. 4 à 6 mois sur 12 , j'étais dans l'incapacité de courir, d'aligner la moindre foulées sans avoir à serrer les dents. Je suis longtemps resté aveugle aux différents signaux que mon corps pouvait émettre mais cette année fut celle qui a fait déborder le vase : blessé en début d'année , blessé en milieu d'année, blessé en fin d'année ... pour autant, 2014 fut riche et j'aurai l'occasion d'y revenir tranquillement lors du traditionnel bilan annuel .
A chaque arrêt, se pose les mêmes problèmes : augmentation du poids et condition physique réduite à peau de chagrin , moral en berne, irritabilité ...
Impossible de progresser sans maintenir une certaine régularité physique.
A force de toujours reprendre à zéro, le corps doit encaisser de fortes charges pour revenir en forme et celles ci ne sont plus assimilées par mon organisme.
D'où "l'évolution".
Je n'ai rien inventé, je suis juste revenu à mon premier amour ... le triathlon. Pas côté course , pour l'instant, seulement côté entraînement. La multiplication des sports portés soulage mes articulations , tout en assurant une endurance fondamentale correcte. Je ne peux pas courir, pas de problèmes, je vais nager. La piscine est fermée pour vidange, le home trainer me fait de l'oeil !
je maintiens ainsi depuis quelques semaines une moyenne hebdomadaire d'entraînement inégalée jusqu'à présent. Pour exemple, la semaine dernière , j'ai pu réaliser 7 entraînement , soit 5 kms de natation, 50 de vélo et 50 de course à pieds. Rien d’extraordinaire, mais en période "creuse" c'est déjà pas mal .
Le poids s'en ressent, les kilos disparaissent progressivement et avec une relative facilité.
Les douleurs diminuent et à la moindre alarme, je me rabats sur les deux sports restants.
Cependant, ma nouvelle méthode d'entraînement devra passer au révélateur du résultat sportif. Je vais ainsi conserver ce type d'activités jusqu'au marathon du trail D2B pour voir ce que cela peut donner sur une épreuve de course à pieds. J'en saurai plus à ce moment là sur les modifications à apporter à mon entraînement (notamment au niveau de l'intensité).
En attendant, je m'éclate et ce mélange de sports m'amène une certaine fraicheur mentale que j'avais peut être perdu...
A chaque arrêt, se pose les mêmes problèmes : augmentation du poids et condition physique réduite à peau de chagrin , moral en berne, irritabilité ...
Impossible de progresser sans maintenir une certaine régularité physique.
A force de toujours reprendre à zéro, le corps doit encaisser de fortes charges pour revenir en forme et celles ci ne sont plus assimilées par mon organisme.
D'où "l'évolution".
Je n'ai rien inventé, je suis juste revenu à mon premier amour ... le triathlon. Pas côté course , pour l'instant, seulement côté entraînement. La multiplication des sports portés soulage mes articulations , tout en assurant une endurance fondamentale correcte. Je ne peux pas courir, pas de problèmes, je vais nager. La piscine est fermée pour vidange, le home trainer me fait de l'oeil !
je maintiens ainsi depuis quelques semaines une moyenne hebdomadaire d'entraînement inégalée jusqu'à présent. Pour exemple, la semaine dernière , j'ai pu réaliser 7 entraînement , soit 5 kms de natation, 50 de vélo et 50 de course à pieds. Rien d’extraordinaire, mais en période "creuse" c'est déjà pas mal .
Le poids s'en ressent, les kilos disparaissent progressivement et avec une relative facilité.
Les douleurs diminuent et à la moindre alarme, je me rabats sur les deux sports restants.
Cependant, ma nouvelle méthode d'entraînement devra passer au révélateur du résultat sportif. Je vais ainsi conserver ce type d'activités jusqu'au marathon du trail D2B pour voir ce que cela peut donner sur une épreuve de course à pieds. J'en saurai plus à ce moment là sur les modifications à apporter à mon entraînement (notamment au niveau de l'intensité).
En attendant, je m'éclate et ce mélange de sports m'amène une certaine fraicheur mentale que j'avais peut être perdu...
dimanche 21 décembre 2014
A la recherche de la liaison perdue
Le off du Val Joly avec le club de Madres se prépare tranquillement. D'ici le 11 janvier, tout sera prêt.
En attendant, j'essaie d'éliminer du parcours quelques portions monotones ou trop faciles.
Du coup, j'ai passé deux heures à quadriller un bois dans un sens comme dans l'autre, à m'égarer, à tourner en rond ...
Au final, je l'ai enfin trouvé ! 2.7 kms au combien important dans l'optique de mouiller et d'épuiser la cohorte de coureurs belges qui auront le courage de se déplacer sur mon terrain d'entraînement.
Cette petite partie du parcours aura désormais son nom : la liaison perdue. Certaines mauvaises langues comprendront bientôt qu'elle aurait dû le rester .
En attendant, j'essaie d'éliminer du parcours quelques portions monotones ou trop faciles.
Du coup, j'ai passé deux heures à quadriller un bois dans un sens comme dans l'autre, à m'égarer, à tourner en rond ...
Au final, je l'ai enfin trouvé ! 2.7 kms au combien important dans l'optique de mouiller et d'épuiser la cohorte de coureurs belges qui auront le courage de se déplacer sur mon terrain d'entraînement.
Cette petite partie du parcours aura désormais son nom : la liaison perdue. Certaines mauvaises langues comprendront bientôt qu'elle aurait dû le rester .
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