jeudi 25 juillet 2013

Off 2 : la tradition : l'ascension du canigou

Que les vacances demeurent agréables ! Quelques jours après le off du tour de l'étang de leucate, je remets le couvert avec un parcours mythique et traditionnel lorsqu'on se retrouve en pays catalan : l'ascension du Canigou.

Montagne emblématique de la catalogne (et accessoirement aussi bouffe pour chien ...), ce circuit commence à Vernet les bains par 18 kms de côtes pour passer de 650 m à 2750 m d'altitude. Un gain de 2100 m de D+ qu'il faut digérer le plus rapidement possible afin de s'élancer dans les 16 kms de descente.
Après avoir couru officiellement 2 fois la course , anciennement membre du challenge Salomon, et n'appréciant guère la montée cul à cul j'ai décidé cette année de me faire un petit off aux aurores afin de profiter pleinement des paysages et de la tranquillité relative des lieux.

départ à 5 h 30 en pleine nuit de Vernet les bains. A  cette heure, rares sont les voitures et la frontale me permet d'éviter tous les pièges de ce début de parcours.

Après 2kms relativement plats sur bitume, je commence les choses plus sérieuses en m'engouffrant dans les premiers sentiers. Le sac à dos est lourd  ( de 2 litres d'eau, d'une cannette de coca, d'une banane  et du nécessaire pour ce type de sortie : K-way, ravito, couverture de survie , telephone ... ) rendant la progression difficile et lente. Les kms défilent lentement, et il n'est pas rare d'atteindre les 15 à 20 minutes / km. d'autant que les pauses photos se succèdent. Je suis là pour profiter, le temps importe guère.
Passage près du zoo de Casteil



puis au col de Jou*



 et enfin au refuge de Marialles (km8.7). Ce début de circuit est vraiment compliqué, j'ai déjà 1100 m de D+ dans les jambes et au final peu de minutes de course ...



Le début du tracé n'est pas excessivement joli et la beauté du lieu se dévoilera véritablement après Marialles ou les pourcentages faibliront quelque peu m'offrant par la même occasion la possibilité de réaliser des sessions de course plus longues.



 Le jour se lève , le paysage est magnifique et l'absence de chrono permet de profiter en toute quiétude du panorama. Les photos se multiplient, un petit regard sur la faune locale (encore !)



et au train j'atteins tranquillement le (dernier) refuge Arago (actuellement fermé) avant l'ascension finale.



Le corps va bien, quelques ampoules me rappellent le manque d'habitude de tels profils de course.
plus que 3.7 kms et ... 700 m de D+. Dur ! chaque fois que je suis dans cette portion, j'en bave. Tantôt à l'aide des bras, tantôt à la seule force de mes malheureuses cuisses gorgées de sang j'essaye de m'extraire de ce chaos rocheux.



 Et ces lacets , infinis qui s'offrent à notre regard lorsqu'on a le malheur de lever les yeux .
C'est à ce moment qu'on peut se rendre compte que le trail à de nombreuses facettes. Je suis loin de mes terrains de prédilection, de mon littoral plat, ici, je me sens plutôt en pleine rando qu'en pleine course.



Finalement, après des litres de transpiration déversés, je débouche de la cheminée finale pour toucher la croix symbolisant le sommet du Canigou. Me voilà tout en haut, place à la descente et gare aux chevilles et aux genoux !



La première partie, très caillouteuses tape affreusement les cuisses , les anesthésiant au point de croire que j'ai troqué mes jambes contre deux morceaux de bois bien rigides. le manque d'habitude ...



Je lève donc le pied , évite de sauter dans tous les sens et arrive  doucement au refuge des cortalets ou je croise vaches et randonneurs.



La suite sera plus simple et toujours aussi agréable . Délaissant l'aspect lunaire du sommet, je pénètre ensuite dans des sentiers ombragés et humides serpentant sous l’entrelacement des branches des sapins.
Aucun bruit. Le silence m'accompagne. je retiens mes foulées  pour économiser mes cuisses .



La descente offre à la vue l'empilement de nombreux rochers dont on peut découvrir les noms sur des plaques peintes (la tortue ...) mais aussi des arbres ancestraux (le roi des hêtres, le chêne véritable ...) disposant de la même façon de leur propre plaque.

Je passe à l'intérieur de deux petits tunnels percées à même la roche , emprunte une ancienne route à flanc de montagne et juste après la citerne refait un petit tour sous les arbres le long des ruisseaux. cette ambiance bucolique ne sera même pas gâchée par les quelques petites côtes présentes en fin de parcours.



Vernet est en vue et la fin de mon périple aussi. Je savoure les derniers moments, pense au ravito qui m'attend à la boulangerie du village et arpente les quelques hectomètres de bitume qui m'amène au centre de Vernet.



Pratiquement 5 h 40 de sortie, 33,5 kms , 2100 m D+ et même pas mal ... sauf aux deux grosses ampoules que j'ai gagné aux talons !
Place au prochain off.

j'ai déjà dit que c'était cool les vacances ?


dimanche 21 juillet 2013

Off 1 : le tour de l'étang de Leucate

En ce dimanche matin, j'ai pu enfin réaliser mon premier gros off de la saison. Fini le travail, fini les travaux à la maison et vive les vacances ...

Le but du jour consiste à emprunter un circuit de 55 kms qui fait tout le tour de l'étang de Leucate. Voici en quelques mots et en quelques photos le compte rendu de mon périple .

Départ aux aurores (5h30) de Barcarès . Le soleil ne s'est pas encore levé mais qu'importe, je connais les environs comme ma poche. Un passage près du port le temps d'apprécier la fraicheur matinale et je continue à traverser la ville pour me rapprocher du bord de l'étang.



Une fois extrait des lumières citadines, la frontale me permet d'éviter les trous et les grosses pierres qui jalonnent le circuit. Nous alternons des portions bitumées, terreuses et sablonneuses. l'odeur "d’œuf pourri" typique de l'endroit m'accompagne généreusement . Le soleil se lève progressivement, je m'arrête de temps à autre pour prendre quelques photos et je veille aussi à conserver un rythme de croisière régulier et tranquille pour arriver à boucler ma sortie sans être trop entamé.

 

Je croise un terrain militaire , passe au large de Saint Laurent de la Salanque en empruntant d'ailleurs un petit bout de circuit des foulées Laurentines, puis à proximité de Saint Hippolyte. Le parcours devient essentiellement bitumé et nous fait découvrir les trésors gustatifs de la région. Vignes, vergers, amandiers ... pullulent de tous les côtés de la route .
Je ne croise presque personne, la température reste agréable quoique cette chaleur matinale très moite colle à la peau. J’atteins ainsi rapidement Salses le château.



Un passage sous l'autoroute puis le long de la forteresse en pleine rénovation et se présente à moi les corbières. Une longue ascension bien pentue me permettra d'atteindre le plateau ou trônent de manière imposante les éoliennes du parc d'Oppoul.



Me voilà maintenant chez moi, dans l'Aude, la faune locale est abondante, le chant des cigales, les criquets , les papillons de toutes les couleurs m'accompagnent un bout du chemin. Je m'approche des 30 kms, les jambes suivent toujours le rythme sur cette partie vallonnée.



je débouche enfin sur Fitou. Juste le temps d'apercevoir les premières maisons. Des hauteurs ou je me trouve encore, je peux apercevoir l'étang dans son ensemble et ainsi visualiser concrètement le chemin déjà parcouru et celui encore à parcourir .



L'allure augmente progressivement , la chaleur aussi . La casquette vissée sur la tête je m'élance fièrement en direction de Leucate ou j'espère pouvoir trouver de quoi refaire le plein d'eau. Une boulangerie me permettra finalement de profiter aussi d'un coca bien frais. Ce passage entre Caves et Leucate se fera en bord de route, dangereux , absolument pas agréable mais relativement court.



Une fois de ce côté de l'étang, je connais par cœur la suite du programme. D'abord direction la fine bande de terre entre mer et étang , en plein cagnard, sans abris, il commence à faire réellement chaud.



Puis un passage au niveau des ostréiculteurs du Grau de Leucate symbolisera le passage à la distance marathon . Je serai récompensé par la vision magnifique d'une bande de culs nus en pleine pérégrination, la faute à un parcours passant en bordure du village naturiste.



La fin se précise. il ne me reste qu'à traverser la pinède contenant la station d'épuration de Leucate, d'escalader le pont de Port Leucate de traverser la ville en longeant les campings, la fête foraine, aqualand ... pour enfin revenir sur Barcarès, là ou tout a commencé et ou tout se termine.

Mon état général est excellent et j'en suis le premier surpris. quelques brulures au bas du dos à cause du short et de la transpiration resteront les douleurs les plus fortes de ce premier off.
55 kms en 5h45 avec une seconde moitié plus rapide que la première. Tout va bien ! Place à la suite ...


lundi 1 juillet 2013

le programme de l'été

Les vacances sont toutes proches, plus que quelques jours à patienter avant de goûter à un repos bien mérité.
Durant ces deux mois, je ne vais pas rester inactif. Toujours en pensant au grand trail du nord, je vais entamer de façon plus sérieuse ma préparation.
Celle ci sera jalonnée d'étapes plus ou moins importantes.

D'abord, je vais conserver quelques courses très courtes pour conserver au maximum ma vitesse. J'espère pouvoir participer à la ronde illoise (12 kms le 28/07), à la panoramique de millas (17 kms le 08/08), aux foulées salloises (10 kms le 15/08) et  à la ronde des vins (le 18/08).
D'autres alternatives sont envisageables : la marinade (le 14/08), le clapahut (le 31/07), les foulées laurentines (le 18/08) ... m'offrent autant de possibilités de découvrir de nouveaux circuits !

La vitesse est importante mais pour l'objectif de l'année , elle ne reste qu'accessoire. Afin d'atteindre avec succès la ligne d'arrivée au bout de 150 kms interminables, il faut s'entraîner à courir longtemps en adoptant un rythme régulier et en se mettant au maximum dans les situations matérielles de course (sac , ravito, charge ...).
Pour répondre à cette problématique, je vais chercher à multiplier les offs . Plusieurs idées me trottent dans la tête : le tour du golfe antique que j'ai dû annuler sur blessure cet hiver, quelques sorties sur le sentier cathare, la liaison Narbonne-Barcarès, le off de la clape tracé par Steve, le marathon du Montcalm, la course du Canigou ... Pas d'inquiétude, le coin recèle de magnifiques sentiers ...

Enfin, à un certain moment, les vacances prendront fin et il sera alors temps de rentrer, de retravailler et de s'aligner sur la dernière répétition avant le jour J : l'écotrail de Bruxelles (le 50 kms le 14/09) où je suis déjà inscrit.


Ultime épreuve avant le grand trail du nord le 05/10.
place maintenant à l'entraînement !

mardi 25 juin 2013

news

Voilà quelques temps que je n'avais pas donné signe de vie ...et au final, je n'ai pas grand chose à raconter !
Le mois de juin demandant beaucoup de travail à l'école et laissant très peu de temps pour l'entraînement, je ne me suis inscrit nulle part.

Les semaines de course à pied sont très light ...mais je perçois le bout du tunnel et j'ai même pu réaliser ma première sortie longue de l'année (37 kms). Pas de douleurs, pas trop de fatigue (mais des p***** de courbatures !) le circuit étant pourtant plutôt vallonné.

Il reste une dizaine de jours avant les deux mois de vacances. 10 jours où l'objectif sera de relancer un entraînement "normal" tout en conservant une sortie de plus de 30 kms par semaine.
Lorsque les vacances seront là, il sera temps de concevoir des offs à rallonge, des weekends chocs ...en bref, de bouffer du km tout en surveillant le physique et les genoux ...

Dans cet esprit et pour éviter toutes blessures je ne vais m'aligner que sur très peu de course au long cours dont le programme est encore en gestation et en plein peaufinage.
Des news suivront bientôt et nous discuterons alors un peu plus de prépa car je viens de recevoir la confirmation de mon inscription au 150 kms du grand trail du nord.

dimanche 2 juin 2013

les foulées printanières de Saultain : 10 kms 2013



Initialement prévu en mars, mais reportées à cause de la neige,  les foulées de Saultain propose 4 distances différentes. Du 1,5 kms pour les enfants en passant par le 5 puis le 10 et enfin le 23 kms modifiés cette année pour en faire un  trail.

Toujours dans l'optique de faire de la vitesse, je décide de m'aligner sur le 10 kms. J'ai longtemps hésité à me déplacer. Cette semaine fut chargée tant au niveau travail qu'entraînement ou je me suis fait un petit semi en long de sambre à bonne vitesse qui me reste dans les jambes ... mais bon, des fractionnés sur des jambes fatiguées ... il n'y a que ça de vrai !

Me voilà donc sur la ligne de départ, en avance (!) après avoir réalisé quelques kms d’échauffement. Pas d'erreurs aujourd'hui ... je suis  placé en seconde ligne , aucun slalom en perspective.
Comme l'an dernier, cette course fait partie du challenge du Hainaut ou j'avais terminé 3ème après une âpre lutte (perdue...) avec Mohamed du nsaec. Par contre, si l'an dernier je m'étais aligné sur le challenge long, cette année, c'est sur le court que je compte briller .

Le départ est donné et les premiers hectomètres en descente donnent le rythme : 3'24. Je reste avec deux autres coureurs (6,7 et 8ème) et nous filons à vive allure jusqu'au km 3(3'35 et 3'47) ou les principales difficultés commencent .

En effet, à partir de là, nous multiplions les faux plats ascendants et les routes pavées. Le vent , plutôt consistant aujourd'hui complexifie les choses. Les bornes d'un seul coup, défilent moins rapidement d'autant que notre trio explose : un coureur s'échappe , un autre explose et moi je tente de tenir le choc .

A trois, on arrive à se motiver , à hausser le rythme, à prendre les relais voire à se mettre à l'abri mais seul cela devient plus compliqué (3'40/3'52/3'52). Le seul ravito se présente assez tard au 6ème km et j'en profite pour bien m'hydrater avant de repartir de plus belle sur cette fin de circuit toujours aussi délicate (3'56/4'01).

Je finis par rattraper un de mes prédécesseurs qui a complètement explosé sinon, rien devant et rien derrière.
Comme remarqué plusieurs fois, sur courte distance, les positions se stabilisent et se figent très vite. C'est encore le cas ici. Je passe enfin au km 8 , dernier coup de rein, plus que 2 kms que je vais plier assez rapidement en 3'49 et ... 2'42 car selon mon GPS il manque 250 m pour atteindre les 10 bornes d'où mon record du jour que j'établis en franchissant la ligne (sans m'être perdu ... cf l'an dernier) en 36'42 pour une sixième place au général .

Je suis satisfait du résultat compte tenu de l'état de mes jambes. Le physique s’améliore de sortie en sortie et je commence réellement  à gagner en vélocité. Encore 3 bonnes semaines de ce type, en maintenant deux séances de fractionnés, une sortie relax ,une sortie longue (type semi) et je pourrai envisager de passer à l'étape supérieure avec des entraînements beaucoup plus longs.

Une chose à la fois ...
Côté orga :  RAS, on voit les habitués, tout est clair, bien aiguillé, le tirage de la tombola pendant la course est sympa .
Peut être qu'un second ravito serait le bienvenu sur le 10 kms ainsi qu'une remesure du circuit pour être certain de la distance. Sinon, tout a été parfait.

 

photos à venir
 résultats  ... ICI !

prochaine échéance : le 16/06 les foulées rechigniennes "à domicile" 10 kms

dimanche 26 mai 2013

le trail de la fraise 2013


Et dire que les quatre premiers mots du récit de l'année dernière étaient : "en ce dimanche caniculaire ..."
Autant le dire tout de suite , nous en étions , cette année , très loin. D'abord car le thermomètre flirte avec les 10 degrés accompagnés d'un léger vent. Puis car depuis plusieurs semaines la pluie tombe régulièrement rendant le circuit par endroit bien boueux.
Heureusement, le ciel aujourd'hui ne déversera aucune trombe d'eau. En cette période froide, on finit par se contenter de pas grand chose ...

L'entraînement ayant commencé récemment, je préfère m'aligner sur le 15 kms et ne pas défendre ma 4ème place acquise de haute lutte l'an dernier sur le 25. Je suis toujours en phase de vitesse, les longues séances de grand fond attendront encore un petit mois.
 La forme du moment semble correcte, encore du poids que j'ai du mal à éliminer mais cela viendra. La semaine d'entraînement  a été plus que light par fainéantise (effet de la météo ?) et à cause du travail. Par contre , mon genou me refait mal. j'insiste sur les étirements et je valorise des parcours plats.

C'est donc dans ces conditions que j'aborde cette seconde course de la saison. Objectif habituel : se défoncer et obtenir un classement sympa.
Après coup, il me reste un arrière goût d'inachevé. La raison principale en est simple et j'en suis le seul fautif. Après l'échauffement classique pour tester mon genou qui à l'air de tenir, je me dirige vers la ligne de départ ou je me retrouve au fin fond du classement. Je tente bien de m'insérer dans les petits espaces pour grapiller quelques positions, mais le mal est fait, je vais devoir m'extraire de la masse.

Malheureusement, le début du circuit ne permet pas cet exploit et je vois les 3 premiers kms s'égrénés doucement avec une perte de temps conséquente que je ne pourrai jamais rattraper (4'44/4'26/4'15). Dommage.
Comme l'année dernière , le parcours offre un large panel des revêtements typiques du nord : des chemins pavés, des monotraces entre les pousses de maïs, des petits raidillons, des sentiers en bordure de champs entrecoupés de 4 ravitos permettant de laisser la poche à eau dans la voiture.

Nous aurons aussi droit aux deux "monuments" du trail de la fraise : la traversée (fraiche cette année) de la rivière avec la remontée sur le filet,
et bien entendu la somptueuse quoique trop courte traversée du fort de Maulde aux lueurs des bougies et au son de musique classique.
Deux incontournables que j'ai eu grand bonheur à retrouver.

Revenons à la course. Dès le second km , nous commençons à doubler les retardataires du 25 partis 15 minutes avant nous. Les deux circuits se sépareront vers le 13ème km. Du coup, impossible de savoir, lorsqu'on double quelqu'un, de quelle course il fait partie.
De mon côté, je peux enfin courir à mon rythme sans être gêné. Les kms passent vite et je m'arrête à chaque ravito pour boire . Je reste un long moment avec un coureur du club de Wallers qui me permet de maintenir un rythme intéressant et efficace. La boue présente ponctuellement par endroit ne gêne pas tellement les foulées et nous enchaînons les bornes à bonne allure ( 3'56/4'03/4'02/4'01/4'11/4'12/4'08/3'58/3'53/3'52) tout en grattant des places.
Comme le montre les temps , hormis un petit passage style bicross dans une forêt (4'28) et quelques passages sur palettes rendues glissantes par l'humidité, toutes les difficultés se concentrent au début du parcours (ascension et traversée du fort de Maulde 5'11). Le reste du circuit est plat et aboutit par un ultime chemin caillouteux puis pavés extrêmement roulant.
Le temps passe vite, mon genou tient toujours le choc et autant dimanche dernier je finissais complétement vidé autant aujourd'hui, il m'en restait encore dans les jambes .Malheureusement pas suffisamment pour doubler le ch'ti marathonien mais assez pour garder ma place (18ème) et franchir la ligne en 1:02:45. Dommage pour cette minute trente perdue au début ...

J'observe avec plaisir que le sas d'arrivée a été agrandi afin de répondre aux remarques des coureurs (je suppose !) preuve d'une orga réactive et à l'écoute des participants. Le reste correspond parfaitement aux observations de l'année dernière : fléchage impec, ravitos nombreux et fournis, parcours sympa, bénévoles cools, stands de retrait de dossards très clairs ...
Bref, nickel !
La seule chose qui me chagrine est la présence sur un même parcours de plusieurs distances rendant la lecture de la course impossible d'autant que la séparation entre le 15 et le 25 ne se fait que tardivement.
Voilà le seul défaut de cette course qui me verra revenir avec grand plaisir pour la 9ème édition en 2014 !

Prochaine échéance ( si le genou le permet ! ) : les 12.5 kms de Saint Rémy chaussée le 1 juin.

résultats ... !
récit de l'an dernier sur le 25 ...ICI !

samedi 18 mai 2013

Le jogging des aulnes



Première course de la saison terminée. Quel plaisir d'épingler à nouveau un dossard !
On va oublier provisoirement toutes les douleurs pour profiter de ce dimanche matin ou la météo se présente idéale. La pluie prévue n'est pas au rendez vous, une très légère brume voile le paysage et le thermomètre affiche 12°C sans vent. Le tee shirt sera aujourd'hui de sortie accompagné des manchons que je pourrais baisser si j'ai trop chaud.



Nous sommes pratiquement 300 devant la piscine d'Aulnoye-Aymeries ("l'ayguade") ou deux distances sont proposées : un 15 kms et un 10 kms. Début de saison oblige, je vais rester humble et privilégier le plus court des 2 parcours. D'ici octobre, il reste bien assez de temps pour augmenter la distance.

Après 2,5 kms d'échauffement , je me dirige vers le départ pour essayer de bien me placer afin d'éviter de perdre bêtement du temps dès le début de la course. L'objectif du jour consiste à valider les progrès entrevus à l'entraînement et de passer en deça des 40 minutes.

A priori rien d'insurmontable. Cependant après 2 sorties longues la veille et l'avant veille, les jambes sont un peu lourdes et il faudra attendre les premiers hectomètres du circuit pour savoir si elles vont répondre présentes.

Justement, le parcours . Roulant est le terme le plus approprié. Certes, trois côtes jalonnent ces 10 kms mais si les deux premières, assez longues mais pas très pentues, passent assez bien, la dernière pour rejoindre la ligne d'arrivée est vraiment difficile. Attention donc à en garder dans les jambes.

10h15, top départ et toujours les mêmes mouvements à effectuer : un coup à gauche , un coup à droite pour s'extraire de la masse. Ce premier km tout en descente permet de se mettre dans le bain immédiatement et je suis vite rassuré en passant en 3'27. Tout va bien.
Nous atteignons  la Sambre rapidement ou des groupes de coureurs commencent à se former . Marrant de constater que dès le second km les positions n'évoluent presque plus ... De mon côté, j'enchaîne les bornes de façon régulière entre 3'45 et 3'50.

 

le parcours quitte une première fois le canal pour une route (que j'avais déjà emprunté lors de mes pérégrinations passées ...) qui va offrir la première difficulté du jour. Rien de bien méchant d'autant que les organismes ne sont pas encore marqués. Après avoir tourné vers la droite en direction de Pont sur Sambre, nous atteignons la bifurcation entre les 2 distances. La course s'éclaircit d'un coup et je me retrouve en compagnie d'un coureur que je vais accompagner jusqu'au bout.



Deuxième petite ascension, toujours pas de quoi fouetter un chat ,et nous rentrons dans Pont sur Sambre ou nous allons retrouver la Sambre que nous n'allons quasiment plus lâchée jusqu’à l'arrivée. Je vais bien et je continue à tenter de rattraper les concurrents devant notre duo. en vain ...

Un petit coup d'oeil sur l'autre berge pour apercevoir d'autres coureurs retardés et nous filons de plus en plus difficilement  vers l'ultime km. Je commence à ressentir de la fatigue, et même les encouragements de mon bînome n'y feront rien : je commence à craquer. je lâche progressivement sa foulée tout en tentant de limiter la casse. Plus qu'un km, moins de 4 minutes à serrer les dents.

 

L'arche d'arrivée est visible ... au loin. Entre celle ci et ma position , une côte. Peut être pas la plus difficile , mais placée au km 9,5 , elle reste compliquée à aborder d'autant qu'en sentant l'écurie on a tendance à lâcher les derniers chevaux. Je sens , comme d’habitude, que je suis à deux doigts de gerber. Un coup d’œil sur le GPS, je suis largement dans les temps. Je décide donc de maintenir mon allure au mieux pour passer en deça des 38 minutes.



Chose faites quelques secondes plus tard en 37'51. Je suis content et surpris d'être déjà capable de courir si vite. Encore du poids à perdre, encore de l'entraînement à s'enfiler et je devrais pouvoir encore aller plus vite .



Voilà pour la première de 2013 . L'organisation est nickel, les ravitos (2 en course et un troisième à l'arrivée) suffisants, le balisage est clair, les bénévoles sympas tant à l'inscription que lors de l'arrivée.
Bref, une course que je suis content d'avoir découvert et qui me fera certainement revenir.

 

Temps au km du 10 : 3'27/3'45/3'47/3'44/3'48/3'50/3'48/3'49/3'47/3'59

comme d'habitude, merci aux photographes de running59 !
classement ...  ICI !!!

la prochaine : le trail de la fraise (15 kms) le 26/05

mardi 14 mai 2013

La première de la saison !

Comme le titre l'indique, le prochain weekend sera l'occasion d'épingler le premier dossard de l'année 2013. Au programme, rien d'extraordinaire : un petit 10 kms , plat , nommé le jogging des aulnes dont le parcours emprunte en bonne partie les berges de la Sambre.

Le rendez vous est fixé dimanche 19 mai matin à Aulnoye-Aymeries pour une reprise fortement attendue ! Le but du jour, au regard du profil du parcours, sera de passer en deça des 40 minutes , objectif que je pense largement faisable si je me fie aux dernières sensations d'entraînement.

Comme je l'ai maintes fois répété, je déteste cette distance ! Trop courte, trop violente , on passe plus de temps à se déplacer en voiture sur le lieu de l'épreuve qu'à courir sur place ...
Cependant, ce type d'épreuve fait énormément progresser . On acquiert rapidement  une vitesse  qui pourra servir sur des épreuves plus longues . La VO2 max augmente entraînant un accroissement de la VMA et ... des records ou des podiums .
Il faut donc passer par là et souffrir !

Pour ceux que cela interesse voilà le parcours et le profil altimétrique :



Pour terminer, la forme revient petit à petit. J'ai réussi à aligner 5 séances la semaine dernière dont 3 consécutives. J'ai recommencé un semblant de sortie longue et vallonnée (19 kms) et cela fait 2 semaines que j'enchaîne sans douleurs des séances de fractionnés courts et longs. L'inscription au grand trail du nord est partie . Il n'y a plus qu'à s'entraîner pour vaincre ces 150 kms ...
En bref, tout va bien et j'espère que cela durera.

RDV dimanche pour le premier petit CR de l'année.

mercredi 8 mai 2013

le chemin des larrons

L'entraînement a repris depuis peu et les berges de la Sambre restent mon terrain de jeu obligatoire. Pas de côtes, un revêtement plutôt régulier , le nécessaire pour réhabituer progressivement mon genou aux plaisirs de la course.

Cependant, depuis quelques temps, les douleurs se font de plus en plus rares et n'apparaissent plus durant les entraînements. De 9 kms, j'ai pu augmenter la distance à 12 puis 14 kms. Les sorties longues ne sont pas pour tout de suite mais l'essentiel est ailleurs. Je peux recourir.

Confiant, j'ai finalement décidé de tenter une sortie nature et de réaliser le premier off de la saison. Certes, on est loin des périples au long cours mais le plaisir est bien là !

J'ai donc choisi de parcourir un sentier de randonnée que je n'avais jamais arpenté : le chemin des larrons.
Débutant à Cousolre, près de la frontière belge, ce circuit affiche 13 kms au GPS pour 200 m D+.



L'entame, loin d'être agréable mais nécessaire pour s'extirper de la ville, longe la route pendant un petit km en passant le long du cimetière où la première petite difficulté se profile. Rien de méchant mais à froid, les jambes ont du mal à s'y mettre !

Nous bifurquons ensuite sur des petits chemins sympas qui nous mènent au sein d'un  village typique comptant quelques fermes . Premier arrêt obligatoire pour laisser rentrer les vaches dans l'étable , juste le temps d'échanger quelques mots avec les propriétaires qui à l'écoute de mon accent misent d'avantage sur la présence de pastis que d'eau dans mon camelbak ... erreur mais il a fallu le prouver !


Nous attaquons ensuite la première grosse difficulté, une belle pente bien marquée et suffisamment longue pour ne pas pouvoir la passer en force. Atteignant le sommet, nous pouvons enchaîner avec du plat et de la descente sur des chemins larges en bord de prés. Seul hic, les pierres. Placées là pour éviter la boue où l'érosion dûe à la pluie, leur belle taille ne permet pas de profiter pleinement du moment. Il faut chercher à zigzaguer pour tenter de placer son appui à un endroit présentant moins d'aspérité. Je fais mon difficile pourtant j'ai grandi dans la clape ! mais ces pierres sont bien chiantes.



Heureusement, l'entrée dans le bois de la petite-comagne fait vite oublier cette légère mésaventure. le sentier reste large, certainement boueux en période pluviale mais aujourd'hui bien sec.

 

Je cours avec plaisir sous la voûte sylvestre saupoudré par les pétales qui tombent des arbres tout en  longeant le ruisseau du fond des gouttes puis la Hante que je finirai par franchir un peu plus bas sur le pont du bois. Un second passage par Reugnies, une petite côte et l'apocalypse ...

 

Le temps ensoleillé s'est vite couvert laissant place à un déluge ... Fini les photos et ceci , juste au moment ou j'entame le vrai chemin des larrons à fleur de frontière .
Même si j'apprécie de courir sous la pluie, j'augmente sensiblement le rythme , délaissant momentanément mon allure sénatoriale. La suite du circuit ,composé de sentiers, reste typique de l'avesnois et de son bocage.

 

J'aime cet environnement. D'autant qu'il permet d'offrir de la qualité à chaque entraînement en offrant un cadre roulant, parsemé de pentes qu'un bon coup de rein élimine rapidement



 Et ce n'est pas l'ultime ascension jusqu'au belvédère (213 m !) qui me fera mentir. Une bonne grosse montée que j'ai commencé à fond avant d'exploser en plein vol après une appréciation erronée de la distance à parcourir !

 

Ultime dose de bonheur avant de terminer ce chemin des larrons comme nous l'avions commencé ... le long de la route !

Pas de douleurs , beaucoup de plaisir et une belle séance d'une petite heure bien fléchée . Attention toutefois à ne pas mélanger le balisage des différents circuits qui jalonnent le coin ( comme celui ci !).
En effet, Cousolre abrite aussi le circuit de la Hante, le circuit de la Salamandre, le circuit des 2 rivières ...

Fiche du chemin des larrons ... ICI !

photos à venir

dimanche 28 avril 2013

Le phoenix

Ok, je suis allé chercher le titre super loin ... mais bon, dans l'esprit, il y a un peu de ça !
Tel l'oiseau légendaire capable de renaître de ses cendres, me voilà de retour à l'entraînement.
Certes, je ne vais pas faire un marathon dès demain ni réussir à battre mes différents records mais je commence doucement à restructurer mes sorties. Je ne suis pas pressé. L'objectif de l'année reste le grand trail du nord en octobre, je suis donc largement dans les temps.
Après pratiquement 5 mois d'arrêt, il faut refaire les choses dans l'ordre : d'abord recourir, aligner les foulées pour récupérer et développer son endurance fondamentale puis augmenter doucement le rythme des sorties. Le surpoids accumulé disparaîtra progressivement , allégeant la foulée et permettant d'accélérer encore plus.

Durant les 15 jours de vacances que je viens de passer, j'ai pu courir tous les 2 jours passant de 9 kms à 12 kms sur plat et sans douleurs. Sur la fin j'ai même pu enchaîner 2 sorties en 2 jours à pratiquement 13 kms à chaque fois. ça revient ... petit à petit. Il n'y a plus qu'à être patient !





images : http://www.creativeuncut.com

samedi 30 mars 2013

trail du Val Joly : côté organisation

Tant de courses, tant de kms parcourus depuis des années, et tant de plaisir pris. Derrière tout ceci, se cache souvent des passionnés , des bénévoles que nous oublions trop souvent et qui nous permettent pourtant de profiter pleinement de l'évènement auquel nous participons.

Pendant un weekend j'ai été content d'être blessé. Entendons nous bien, j'aurais aimé courir ... mais faute de le pouvoir,  j'ai essayé de rendre un petit peu de ce que que tous ces bénévoles m'ont tant donné.

Pour la deuxième année, le comité du nord d'athlétisme organise un trail ( et marche nordique ) autour du site du Val Joly (CR édition 1 ... ici). Fleuron de l'avesnois, ce lac entouré de foret est le temple des sports d'extérieurs : VTT, rando équestre, trail , voile , pêche, piscine, accrobranche ... Des chalets, des restos , des jeux pour enfants , pédalos , mini golf , aquarium ... permettent à tous de pouvoir passer des weekend revigorants sur les rives de cette réserve ornithologique.

L'objectif du jour, loin des prétentions chronométriques, est d'essayer d'apporter un coup de main et pourquoi pas, un peu de mon expérience de coureur.

Le samedi, la tache fut aliénante : 600 sacs à remplir de flyers pour d'autres courses, de divers cadeaux, de bouteille de bière (merci jenlain)  afin de contenter tous les concurrents inscrits, une soixantaine de sacs pour les bénévoles comprenant le nécessaire pour aiguiller et se faire voir des participants (gilet fluo, tee shirt de l'épreuve ...). On peut aussi rajouter : l'analyse des inscrits en notant à chaque fois ce qu'il manque : certif, signature du règlement de l épreuve, paiement , trace pour repérer les féminines et éviter les couacs de l'année précédente . Car tout le monde n'est pas honnête ... un mari avait couru avec le dossard de sa femme et était venu réclamer une récompense car il était arrivé sur le podium féminin !

 

Nous organisons aussi le site de retrait des dossards, montons les flammes, accrochons les banderoles des sponsors ...
De temps à autre les cyclistes traceurs reviennent se mettre au chaud dans la base nautique marqués par l'effort d'un parcours qui s'annonce pour le moins ... sympathique !

 

L'ambiance est conviviale, je ne connais personne et pourtant tous m'ont intégré dans l'équipe. Freddy , le gentil organisateur, demande conseil pour savoir quels lots mettre en avant lors du tirage au sort et son choix initial est validé : un vtt, des gps garmin, des sacs salomon, des inscriptions à divers marathon (Lausanne, Lille) ... bref, de quoi garder les coureurs en alerte après la course.

Je finis ce samedi crevé, prêt à me reposer  quelques heures avant un lever très matinal pour aider aux dernière mises en place. Les principaux membres de l'orga resteront sur place , à la héronnière, ou une soirée arrosée commence à se dessiner ... hein Freddy !

Mais dimanche 5h30 il faut se réveiller et repartir vers le val Joly. Premier objectif : aménager le site de départ et d'arrivée : accrocher les banderoles sponsors , tracer la ligne à la chaux, aiguiller les concurrents dans la bonne direction à l'aide de morceaux de rubalise fixés sur des piquets , s'occuper du ravito ... Le temps passe à une vitesse incroyable.

 

Aucun moment de répits, je me dirige vers le dernier embranchement avant l'arrivée ou je vais aiguiller, motiver, rassurer, encourager (au choix ) les coureurs pour les 100 derniers mètres.Je resterai quelques heures à cette place , immobile avec 2 degrés au thermomètre.C'était ... génial.  Génial de se rendre compte de la difficulté qu'ont éprouvés certains, de glisser quelques mots , de voir apparaître des sourires qui veulent dire "je l'ai fait".  Tous les coureurs savent de quoi je veux parler et combien ce genre de moment restera longtemps gravé dans la mémoire. Et mon bonheur ... c'est que j'y ai participé.



Après tout ça, il faut ranger, remballer le matériel et ... manger un bout !
Nous nous séparons enfin en milieu d'après midi ou nous nous donnons rendez vous l'année prochaine . Certains reviendront le lendemain pour tout nettoyer, débaliser ...de mon côté, mes élèves m'attendent .


Au passage, mon genou à l'air d'aller mieux, j'arrive tant bien que mal à courir tous les deux jours, pas très vite , j'en suis physiquement incapable actuellement !, pas très longtemps (même remarque que précedemment !) mais au moins je cours !
et pour ceux qui hésite à franchir le pas du bénévolat ... N'hésitez plus !






dimanche 17 mars 2013

Les ondes de choc

Le traitement par ondes de choc est le meilleur moyen actuel non invasif pour traiter les tendinites. Elles vont permettre de faire diminuer la douleur et de favoriser la cicatrisation tendineuse.
Les résultats sont excellents (80 % de bons résultats) et doivent rentrer dans un protocole plus large comprenant divers soins (ponçage, recapillarisation ...)

En pratique, l'"engin" ressemble à un pistolet qui va émettre des ondes qui vont se répandre sur un endroit bien localisé au préalable. Ayant vécu ma première et a priori unique séance samedi, je peux dire que le ressenti est tout au plus gênant mais pas douloureux .

voici la tête de la bête :




Actuellement, peu de kinés sont équipés de cet appareil à cause de son prix excessif .

Pour de plus ample infos ,je vous invite à surfer sur la toile !


mercredi 13 mars 2013

echographie

Me voilà de retour de l’échographie de mon genou droit et ... rien.  Rien de visible, peut être un tendon quadri droit  un peu plus épais que le gauche mais rien de significatif. Bourse séreuse pas enflammée, rien.
A partir de là, pas simple d'établir un traitement.Même impossible.
De là à imaginer courir prochainement , aucune chance.
Bref, je suis dans la m****.

Seul point positif du moment : j'ai maigri (-4.4 kgs) et je me déleste petit à petit des 8 kgs que je viens de prendre en 2 mois.

ÉDIT : suite à la dernière visite chez le kiné, il semblerait qu'on s'orienterait vers une enthésopathie (lésion au niveau de l'insertion du tendon quadri sur la rotule). Traitement simple : vu que l'on a rien vu sur l'écho, seulement quelques fibres doivent être touchées.
A partir de là, une séance d'ondes de choc, quelques séances de kiné (ponçage ...) et 2 séances de course à pied par semaine (allure légère , sur plat et courte durée: 45 min) devraient suffire à me rétablir assez rapidement.
Le poids diminue encore (- 5kgs).

samedi 2 mars 2013

Nouveaux matos

En attendant de pouvoir arpenter les chemins du bocage sambrien, j'ai fait quelques petites folies.
D'abord, j'ai changé mes chaussures. Comme d'habitude, je maintiens ma confiance aux asics fuji attack. Seule la couleur change ( pour voir les précédentes teintes ... ICI ) :



Ensuite, ma montre GPS garmin forunner 205 posant depuis quelques mois certains problèmes, j'ai longtemps hésité à la remplacer. Une offre intéressante (179 euros) a accéléré ma démarche et je viens de recevoir ma nouvelle garmin 310. Les fonctions sont pratiquement identiques mais l'autonomie est doublée atteignant les 20 heures. Plutôt pas mal pour les ultras !


Voilà donc les nouvelles acquisitions qu'il me tarde de tester sur le terrain. Espérons seulement que se soit le plus vite possible ...

mardi 19 février 2013

Toujours pas ...

voilà, reprise effectuée samedi dernier . Verdict, j'ai beaucoup de poids superflu, j'ai mal partout mais pas au genou . Sauf que quelques minutes après l'arrêt de l'activité, une pointe sur l'insertion du tendon quadricipital se fait ressentir. Bref, je suis pas guéri .
La suite ? deux semaines de vacances sans kiné puisque je suis absent puis on passera a priori aux ondes de choc. Vivement que je me débarrasse de cette tendinite.

samedi 12 janvier 2013

bilan de la saison 2012

Comme toute nouvelle saison qui se termine, tout sportif doit faire le bilan de l'année écoulée afin d'avoir une réflexion sur ses performances ou sur ses échecs et donc d'en tirer des conclusions.
Place donc à un bref récapitulatif de l'année 2012 !

Les courses :
Nombreuses ! Un record pour moi. Au nombre de 23 allant du 10 kms au 87 kms de la barjo. Passant de la route au trail.

Côté route : je peux répertorier le jogging du bocage, le grand prix de Dour, les foulées printanières de Saultain,le marathon de la route du Louvre, la panoramique de Millas, les foulées Laurentines, les foulées Salloises, le tour des haies de Sassegnies, le semi de Lille, le semi de Marcq, les 50 kms du spiridon catalan(1er).

Côté trail : j'ai pu parcourir les chemins du trail de Fontfroide, du night trail de Frameries(2ème), du trail du Val Joly (4ème), du trail de la nuit de mai, du trail du passe montagne (1er), du trail du petit train de la haute somme (1er), de la barjo, de la ronde des vins, de la course des terrils, du trail extrême lillois (1er),de l'origole (4ème)  et du trail de la fraise (4ème).

les offs :
Peu nombreux cette année, j'ai réalisé quelques sorties sympa comme la reco du trail de Fontfroide en off, ou le petit tour avec Charly autour de Cousolre ou encore la voie verte ...mais beaucoup moins que je l'aurais voulu. Difficile d'associer autant de courses , une réelle volonté de progresser et l'esprit tranquille que le off peut représenter.

Les blessures :
Plutôt épargné cette année en privilégiant le court, je n'ai eu à déplorer qu'une déchirure fin juin et certainement la tendinite qui m'handicape actuellement.

Les objectifs :
Pratiquement tous remplis chronométriquement parlant :
record perso du 10kms (36'51), du marathon (2'59'22), du semi (1'20'27), du 50kms (3'30'41)
4 victoires, quelques podiums et pas mal de places d'honneur.

Une déception toutefois, la perte de ma seconde place au challenge du Hainaut lors de la course loupée des terrils.

Kilométriquement parlant , après les 2004 kms de 2010, les 2223 kms de 2011 , j'ai réalisé 3231 kms en 2012 . Belle augmentation, possible essentiellement grâce à la quasi absence de blessures.

2013 ?
Lorsque je reprends mes voeux pour 2012 (ICI)  , je me rends compte que j'ai rempli 2 objectifs sur 3 . Il ne manque qu'un 100 kms pour avoir tout bon.

Et ces 100 kms, j'espère bien les faire en 2013 ! Ou ... je n'en sais encore rien . J'espère seulement pouvoir y associer mon père afin de réaliser une belle perf.

Second objectif, un trail long de plus de 100 kms. L'ultrathonnerieux étant malheureusement impossible à cause du genou, je vais feuilleter des calendriers pour chercher un peu pareil mais plus tard dans la saison. Peut être le grand trail du nord ...

Et c'est tout ! L'entraînement ressemblera à celui de 2012 avec beaucoup de courtes distances pour relancer la machine et une augmentation progressive du kilométrage. Espérons seulement que je puisse recourir bientôt ...

mercredi 9 janvier 2013

2013 ... Aïe !

D'abord , meilleurs vœux à tous et toutes et bonne année pleine de kms parcourus !

De mon côté, rien de bon. La douleur au genou s'est accentuée, et les vacances ont rimé avec repos (et bouffe ...). Le projet du GRP du golfe antique est tombé à l'eau, et après une tentative de reprise, la douleur est toujours là, réellement handicapante. J'ai essayé le vélo ... idem, j'ai même tenté quelques abdos ... idem . Je ressens une pointe douloureuse sur la rotule dont je n'arrive pas à me débarrasser.  Je penche plutôt vers une tendinite quadricipitale même si l'idée que les semelles sont mortes m'a effleuré l'esprit.

Voilà la situation .

L'avenir médical à court terme est simple ; RDV le 16/01 pour changer les semelles, le 15/01 je commence une dizaine de séances chez le kiné.

L'avenir sportif lui est beaucoup plus flou. Je dois malheureusement tirer un trait sur les 100 miles breton début mars. A contre cœur et la mort dans l'âme , cette décision semble la plus rationnelle. Comme tout accroc au sport blessé, je tourne en rond, empli d'endorphine sans aucun exutoire pour m'en débarrasser.
J'espère seulement que le traitement ne sera pas trop long.

Je donnerai donc des nouvelles prochainement.