Faute d'aligner les foulées , je me contente de pédaler sur home trainer mais ... c'est chiant .
Du coup, je viens d'acheter un vtt afin de pouvoir prendre l'air et augmenter la durée des sorties. Mine de rien , l'objectif de l'année approche à grand pas (le 18 mai) et les 190 kms de l'amorbihan ne se feront pas tout seul.
En attendant de rechausser les baskets , je m'entretiens comme je le peux et je viens d'enchaîner 30 sorties vélo en 40 jours. Mieux que rien pour l'endurance et pour la gestion du poids.
Trêve de palabres, place à la présentation de la nouvelle acquisition . Franchement, vu que je n'y connais rien, j'ai fait confiance à mon entourage et j'ai finalement opté pour un cube acid appartenant à Christophe , coureur blessé ... lui aussi.
Le baptême s'est bien déroulé en ce dimanche matin et comme le veut la tradition quelques gouttes ont été versées sur la potence du vélo. Bon, ça c'est l'aspect optimiste ... on était en fait , très très loin des quelques gouttes.
Des flaques de boue partout, les pieds gelés, le vélo dégueu, le dérailleur et les freins pleins d'herbe., la tronche maculée de boue, les yeux plein de terre ... heureusement il ne pleuvait pas .
Bon , en fait, c'était pas super marrant mais
ça défoule !
Au final de cette sortie de vtt artistique : 35 kms , une paire de double axel et un passage sous le karcher.
La prochaine fois, direction le Val Joly.
dimanche 26 janvier 2014
dimanche 12 janvier 2014
quelques nouvelles ...
bien évidemment ... Bonne année, meilleurs voeux !
ça c'est fait .
Avant le classique bilan de l'année écoulée, je rédige cet article afin d'apporter des nouvelles fraîches de ma "convalescence" .
Suite à ma blessure début décembre , ce que j'avais d'abord pris pour une contracture puis une élongation ne s'est pas améliorée malgré deux périodes de repos de 15 jours.
En vacances, j'ai basculé sur la pratique du vtt qui ne me procurait aucune douleur mais beaucoup de plaisir tout en me permettant de maintenir une activité physique esssentielle en cette période d'agapes !
Enfin de retour dans le nord, je suis directement allé voir mon kiné, garant du bon fonctionnement de mon corps et dont le diagnostic est rarement erroné.
Pour lui, après auscultation, le problème proviendrait d'une lésion myo-aponévrotique en regard de la jonction soléaire/jumeau interne (avec possibilité d'épanchement cloisonné). A confirmer par une échographie mercredi. Si le verdict est exact, 4 semaines d'arrêt seront nécessaires. Si il y a épanchement, il faudra d'abord le drainer avant d'attaquer les soins (6 semaines d'arrêt environ ).
En gros ,je ne suis pas près de reprendre la course et les échéances se rapprochent ...
Pour tenter de conserver endurance, intensité ... j'ai totalement axé mon entraînement sur le vélo. Tous les jours je passe une petite heure sur le home trainer à tirer du gros braquet ou à mouliner (devant le Paris Dakar) en attendant l'achat prochain d'un vtt digne de ce nom qui me permettra de réaliser quelques sorties longues le weekend.
J'espère seulement que tout ceci me servira en course à pied ... car la préparation pour l'armorbihan risque sinon d'être trop courte. Nous verrons bien mais je pense que mon avenir en running passera de plus en plus par un entraînement croisé avec des périodes de vélo pour soulager articulations et muscles trop sollicités par les foulées de la course à pied.
en attendant, je pédale .
ça c'est fait .
Avant le classique bilan de l'année écoulée, je rédige cet article afin d'apporter des nouvelles fraîches de ma "convalescence" .
Suite à ma blessure début décembre , ce que j'avais d'abord pris pour une contracture puis une élongation ne s'est pas améliorée malgré deux périodes de repos de 15 jours.
En vacances, j'ai basculé sur la pratique du vtt qui ne me procurait aucune douleur mais beaucoup de plaisir tout en me permettant de maintenir une activité physique esssentielle en cette période d'agapes !
Enfin de retour dans le nord, je suis directement allé voir mon kiné, garant du bon fonctionnement de mon corps et dont le diagnostic est rarement erroné.
Pour lui, après auscultation, le problème proviendrait d'une lésion myo-aponévrotique en regard de la jonction soléaire/jumeau interne (avec possibilité d'épanchement cloisonné). A confirmer par une échographie mercredi. Si le verdict est exact, 4 semaines d'arrêt seront nécessaires. Si il y a épanchement, il faudra d'abord le drainer avant d'attaquer les soins (6 semaines d'arrêt environ ).
En gros ,je ne suis pas près de reprendre la course et les échéances se rapprochent ...
(ouais , j'ai une supportrice attentive)
J'espère seulement que tout ceci me servira en course à pied ... car la préparation pour l'armorbihan risque sinon d'être trop courte. Nous verrons bien mais je pense que mon avenir en running passera de plus en plus par un entraînement croisé avec des périodes de vélo pour soulager articulations et muscles trop sollicités par les foulées de la course à pied.
en attendant, je pédale .
samedi 7 décembre 2013
la blessure idiote
Initialement inscrit aux 82 kms du trail du tour du canton en Normandie, je n'ai pu m'aligner au départ de cette dernière épreuve clôturant mon année sportive 2013.
La raison en est simple, je me suis blessé. Pas beaucoup mais suffisamment pour être handicapant sur une aussi longue distance.
J'avais pourtant, pour une fois, fait les choses intelligemment en coupant les sorties longues deux semaines avant l'échéance, en me laissant deux jours de repos avant la course pour faire du jus mais rien n'y fit ...
Lors d'une des dernières sorties (lundi soir) je me suis fait une belle contracture au mollet droit . Ma femme a multiplié les messages que j'ai cru , pendant un moment, salvateurs. Malheureusement, lors du dernier test (jeudi soir) après 7 kms sans douleurs, la pointe est revenue m'obligeant à rentrer en marchant .
Constat immédiat, je vais pouvoir suivre la course ... de la maison . Fait chier ...
Voilà qui met donc un terme à la saison 2013 sur une note quelque peu déplaisante. Place donc à une semaine de repos et de massages qui devraient me faire le plus grand bien .
édit : finalement ce sera une élongation ! 15 jours d'arrêt .
reédit : reprise effectuée le 19 décembre et RAS, que ça dure !
rereédit : après quatre sorties sans douleurs le mollet vient de péter ... et merde .
La raison en est simple, je me suis blessé. Pas beaucoup mais suffisamment pour être handicapant sur une aussi longue distance.
J'avais pourtant, pour une fois, fait les choses intelligemment en coupant les sorties longues deux semaines avant l'échéance, en me laissant deux jours de repos avant la course pour faire du jus mais rien n'y fit ...
Lors d'une des dernières sorties (lundi soir) je me suis fait une belle contracture au mollet droit . Ma femme a multiplié les messages que j'ai cru , pendant un moment, salvateurs. Malheureusement, lors du dernier test (jeudi soir) après 7 kms sans douleurs, la pointe est revenue m'obligeant à rentrer en marchant .
Constat immédiat, je vais pouvoir suivre la course ... de la maison . Fait chier ...
Voilà qui met donc un terme à la saison 2013 sur une note quelque peu déplaisante. Place donc à une semaine de repos et de massages qui devraient me faire le plus grand bien .
édit : finalement ce sera une élongation ! 15 jours d'arrêt .
reédit : reprise effectuée le 19 décembre et RAS, que ça dure !
rereédit : après quatre sorties sans douleurs le mollet vient de péter ... et merde .
dimanche 17 novembre 2013
le trail extrême lillois
Voilà près de cinq mois que j'ai repris un entraînement orienté vers la longue distance. j'ai ainsi pu enchaîner de nombreux offs, arpenter différents sentiers et découvrir quelques courses : l'écotrail de Bruxelles, la contrebandière, le trail de l'Orneau .
les résultats décrochés lors de ces épreuves furent corrects mais sans plus. Habitué aux nombreux podiums de 2012, je suis resté sur ma faim en obtenant des places d'honneur ( 6ème, 8ème, 3ème) en imaginant que cela était la conséquence d'un entraînement trop quantitatif au détriment de la qualité ( pas de séances de fractionnés depuis le mois de mai ).
Mes questions existentielles (!) avaient l'occasion de prendre fin ce dimanche 17 novembre lors des 45 kms du trail extrême lillois. Vainqueur ici même l'an dernier en 3h35, l'opportunité m'était proposé de comparer la différence de niveau existante entre les deux années.
Honnêtement, je me serais contenté d'un 3h45. Le résultat, à mon grand étonnement, fut tout autre ...
Le départ proposé le long de la Deûle à 9 h00 me permet de discuter une dernière fois avec les deux rencontres du jour : Baboune et tiyab974 membres tous les deux du forum kikourou. La parlotte détend et permet d'attendre de façon beaucoup plus détentue les ordres du starter.
Autour de moi, le peloton a doublé par rapport à l'an dernier et nous sommes 67 inscrits prêt à sillonner 3 fois la boucle de 15 kms proposée. Je repère quelques têtes connues : Seb avec qui j'ai partagé quelques kms lors de la contrebandière, Stéphane Carlier et Arnaud Cuvelier que je sais actuellement meilleur que moi. Pour la troisième marche du podium ... c'est jouable.
Nous nous élançons donc sur une longue portion plane et hyper roulante le long du canal. Les écarts se creusent déjà et j'essaye d'accrocher Arnaud qui a pris la tête de la course. Tout en restant à quelques encablures de ses foulées, je me fais rattraper par Stephane qui attend son heure pour déposer tout le monde (il fera d'ailleurs preuve d'une metronomie hors pair en enchaînant les 3 boucles à la même allure). De mon côté, je ne me sens pas trop mal. Conscient d'être parti un peu vite , la raison me demande de ralentir mais je persiste à maintenir une allure soutenue.
Nous parcourons durant 7 ou 8 kms les remparts de la citadelle que nous allons sillonner en long en large et en travers. Tantôt au dessus du zoo, tantôt dans les toboggans des remparts intérieurs ,les pieds dans la boue
ou au milieu des feuilles tombées , nous décrivons une belle boucle qui nous fait découvrir les lieux. Le vainqueur du jour dira du parcours qu'il ressemble à celui d'un cross ... mais en plus long. la définition me plaît particulièrement et reflète exactement les sensations que j'ai pu ressentir aujourd'hui.
A la suite de ces kms, nous abordons à nouveau le chemin en berge de la Deûle
qui nous mènera au bout de quelques minutes à l'ultime difficulté de la boucle. Celle ci consiste à escalader et à dévaler deux pyramides herbeuses avant de s'engouffrer sous les branches basses d'un arbre et de donner un dernier coup de rein pour grimper un ultime raidillon.
A noter côté organisation : ces fameuses branches à éviter pour récupérer le chemin (qui pue) qui nous dépose au pied de cette côte étaient particulièrement pointues et demanderont un petit élagage l'année prochaine! fin de l'aparte ...
Côté course, bien calé dans les pas de Stéphane, je reviens progressivement sur le premier (Arnaud). Pour l'instant tout va bien et je suis surpris de boucler le premier tour en 1:06:00 dans le groupe de tête. 4 minutes de mieux que l'an dernier et une grosse motivation en prime ( en espérant ne pas m'être grillé ).
La suite de l'histoire reste classique : Stephane s'envole et gèrera la course à sa botte , quant à moi, je prends les devants en ce début de seconde boucle pour essayer de détacher irrémédiablement Arnaud. Sauf que ... en essayant d'accélérer et de relancer lorsque les portions le permettent je ne fais que retarder l'inévitable et je perçois le rythme facile avec lequel mon camarade de jeu me suit.
La sentence ne tardera pas et sur un coup de moins bien , je le vois s'envoler pour de bon. Mon moral ne s'écroule pas pour autant. Il faut savoir reconnaître lorsque quelqu'un est plus fort .
A partir de là , je vais gérer un bonne dizaine de km en maintenant une allure toujours correcte pour assurer cette troisième place qui me comblerait à merveille. La seconde boucle se termine , je passe en 2h13 avec 7 min d'avance sur l'an dernier et encore quelques réserves.
Malheureusement, ces dernières ressources s'avèrent maigrichonnes et me porteront encore pendant 5 kms avant que mon rythme ne chute drastiquement. je ne l'ai ni vu venir ni ressenti mais le GPS est sans appel ... je tourne beaucoup moins vite et je n’atteins même plus les 11 kms/h.
Les kms paraissent longs et je commence à me retourner régulièrement symbole d'une forme qui s'effrite de minute en minute.
Lorsqu'ils me dépassent , les centaines de coureurs du dimanche venus se décrasser en cette matinée me procurent quelques frayeurs et je ne sais jamais si ils sont là pour se dégourdir les jambes ou si ils sont prêts à me subtiliser ma troisième place !
Enfin, l'arrivée se profile. une dernière séance de zigzag entre les rubalises ,un dernier regard (soulagé) vers l'arrière et je boucle mon périple de 45 kms en 3h28min14s sur la troisième marche du podium.
Je suis aux anges, 7 minutes gagnées par rapport à l'an dernier .Bien loin de mes croyances du début d'épreuve.
Même si il faut mettre ceci en situation : D'abord, le parcours était moins boueux que l'an dernier donc plus roulant. Ensuite, pendant deux boucles j'ai été à la lutte avec d'autres coureurs boostant l'allure là ou en 2012 j'avais fait un gros écart et je pouvais me permettre de gérer. Ces raisons peuvent expliquer une partie des 7 minutes mais j'aime à penser que mon niveau 2013 est finalement pas si mal ...
Enfin, deux autres infos sont à signaler :
- côté prépa, je n'aurais jamais du faire 15 kms le vendredi soir et 15 de plus le samedi veille et avant veille de la course. Je le savais mais je voulais enchaîner un bon bloc en prévision du trail du tour du canton. Cela a certainement du jouer sur mes jambes lors de l'ultime boucle.
- côté alimentation, j'ai testé une prise d'eau plus espacée et de gel plus rapprochée pour essayer de lutter contre les crampes dont je suis régulièrement sujet. Sur cette course, je n'ai pas eu de problème et je le retesterai lors de mes sorties longues.
Côté orga : même remarque que l'an dernier : fléchage nickel (même si je connaissais déjà le parcours), bénévoles bien placés , souriants et impliqués, une équipe de photographes nombreuse et qui réalise de superbes clichés.
Pas de problème avec les départs échelonnés cette année, un teeshirt finisher (absent l'an dernier) et des récompenses sympas (cette année pour ma part : une coupe, un ensemble réfléchissant gants-bandeau-lumière décathlon, une ceinture porte bidon Salomon ). Bref, beaucoup de positif !
Place maintenant à la fin de saison et son traditionnel trail de décembre. Cette année ce sera le trail du tour du canton (82kms) en Normandie. 3 semaines pour encore améliorer la forme !
PS : Baboune parcourra la première boucle en 1h16 mais son équipe abandonnera sur blessure et tiyab974 sera finisher du 45 !
photos à venir
resultats : ICI !
les résultats décrochés lors de ces épreuves furent corrects mais sans plus. Habitué aux nombreux podiums de 2012, je suis resté sur ma faim en obtenant des places d'honneur ( 6ème, 8ème, 3ème) en imaginant que cela était la conséquence d'un entraînement trop quantitatif au détriment de la qualité ( pas de séances de fractionnés depuis le mois de mai ).
Mes questions existentielles (!) avaient l'occasion de prendre fin ce dimanche 17 novembre lors des 45 kms du trail extrême lillois. Vainqueur ici même l'an dernier en 3h35, l'opportunité m'était proposé de comparer la différence de niveau existante entre les deux années.
Honnêtement, je me serais contenté d'un 3h45. Le résultat, à mon grand étonnement, fut tout autre ...
Le départ proposé le long de la Deûle à 9 h00 me permet de discuter une dernière fois avec les deux rencontres du jour : Baboune et tiyab974 membres tous les deux du forum kikourou. La parlotte détend et permet d'attendre de façon beaucoup plus détentue les ordres du starter.
Autour de moi, le peloton a doublé par rapport à l'an dernier et nous sommes 67 inscrits prêt à sillonner 3 fois la boucle de 15 kms proposée. Je repère quelques têtes connues : Seb avec qui j'ai partagé quelques kms lors de la contrebandière, Stéphane Carlier et Arnaud Cuvelier que je sais actuellement meilleur que moi. Pour la troisième marche du podium ... c'est jouable.
Nous nous élançons donc sur une longue portion plane et hyper roulante le long du canal. Les écarts se creusent déjà et j'essaye d'accrocher Arnaud qui a pris la tête de la course. Tout en restant à quelques encablures de ses foulées, je me fais rattraper par Stephane qui attend son heure pour déposer tout le monde (il fera d'ailleurs preuve d'une metronomie hors pair en enchaînant les 3 boucles à la même allure). De mon côté, je ne me sens pas trop mal. Conscient d'être parti un peu vite , la raison me demande de ralentir mais je persiste à maintenir une allure soutenue.
Nous parcourons durant 7 ou 8 kms les remparts de la citadelle que nous allons sillonner en long en large et en travers. Tantôt au dessus du zoo, tantôt dans les toboggans des remparts intérieurs ,les pieds dans la boue
ou au milieu des feuilles tombées , nous décrivons une belle boucle qui nous fait découvrir les lieux. Le vainqueur du jour dira du parcours qu'il ressemble à celui d'un cross ... mais en plus long. la définition me plaît particulièrement et reflète exactement les sensations que j'ai pu ressentir aujourd'hui.
A la suite de ces kms, nous abordons à nouveau le chemin en berge de la Deûle
qui nous mènera au bout de quelques minutes à l'ultime difficulté de la boucle. Celle ci consiste à escalader et à dévaler deux pyramides herbeuses avant de s'engouffrer sous les branches basses d'un arbre et de donner un dernier coup de rein pour grimper un ultime raidillon.
A noter côté organisation : ces fameuses branches à éviter pour récupérer le chemin (qui pue) qui nous dépose au pied de cette côte étaient particulièrement pointues et demanderont un petit élagage l'année prochaine! fin de l'aparte ...
Côté course, bien calé dans les pas de Stéphane, je reviens progressivement sur le premier (Arnaud). Pour l'instant tout va bien et je suis surpris de boucler le premier tour en 1:06:00 dans le groupe de tête. 4 minutes de mieux que l'an dernier et une grosse motivation en prime ( en espérant ne pas m'être grillé ).
La suite de l'histoire reste classique : Stephane s'envole et gèrera la course à sa botte , quant à moi, je prends les devants en ce début de seconde boucle pour essayer de détacher irrémédiablement Arnaud. Sauf que ... en essayant d'accélérer et de relancer lorsque les portions le permettent je ne fais que retarder l'inévitable et je perçois le rythme facile avec lequel mon camarade de jeu me suit.
La sentence ne tardera pas et sur un coup de moins bien , je le vois s'envoler pour de bon. Mon moral ne s'écroule pas pour autant. Il faut savoir reconnaître lorsque quelqu'un est plus fort .
A partir de là , je vais gérer un bonne dizaine de km en maintenant une allure toujours correcte pour assurer cette troisième place qui me comblerait à merveille. La seconde boucle se termine , je passe en 2h13 avec 7 min d'avance sur l'an dernier et encore quelques réserves.
Malheureusement, ces dernières ressources s'avèrent maigrichonnes et me porteront encore pendant 5 kms avant que mon rythme ne chute drastiquement. je ne l'ai ni vu venir ni ressenti mais le GPS est sans appel ... je tourne beaucoup moins vite et je n’atteins même plus les 11 kms/h.
Les kms paraissent longs et je commence à me retourner régulièrement symbole d'une forme qui s'effrite de minute en minute.
Lorsqu'ils me dépassent , les centaines de coureurs du dimanche venus se décrasser en cette matinée me procurent quelques frayeurs et je ne sais jamais si ils sont là pour se dégourdir les jambes ou si ils sont prêts à me subtiliser ma troisième place !
Enfin, l'arrivée se profile. une dernière séance de zigzag entre les rubalises ,un dernier regard (soulagé) vers l'arrière et je boucle mon périple de 45 kms en 3h28min14s sur la troisième marche du podium.
Je suis aux anges, 7 minutes gagnées par rapport à l'an dernier .Bien loin de mes croyances du début d'épreuve.
Même si il faut mettre ceci en situation : D'abord, le parcours était moins boueux que l'an dernier donc plus roulant. Ensuite, pendant deux boucles j'ai été à la lutte avec d'autres coureurs boostant l'allure là ou en 2012 j'avais fait un gros écart et je pouvais me permettre de gérer. Ces raisons peuvent expliquer une partie des 7 minutes mais j'aime à penser que mon niveau 2013 est finalement pas si mal ...
Enfin, deux autres infos sont à signaler :
- côté prépa, je n'aurais jamais du faire 15 kms le vendredi soir et 15 de plus le samedi veille et avant veille de la course. Je le savais mais je voulais enchaîner un bon bloc en prévision du trail du tour du canton. Cela a certainement du jouer sur mes jambes lors de l'ultime boucle.
- côté alimentation, j'ai testé une prise d'eau plus espacée et de gel plus rapprochée pour essayer de lutter contre les crampes dont je suis régulièrement sujet. Sur cette course, je n'ai pas eu de problème et je le retesterai lors de mes sorties longues.
Côté orga : même remarque que l'an dernier : fléchage nickel (même si je connaissais déjà le parcours), bénévoles bien placés , souriants et impliqués, une équipe de photographes nombreuse et qui réalise de superbes clichés.
Pas de problème avec les départs échelonnés cette année, un teeshirt finisher (absent l'an dernier) et des récompenses sympas (cette année pour ma part : une coupe, un ensemble réfléchissant gants-bandeau-lumière décathlon, une ceinture porte bidon Salomon ). Bref, beaucoup de positif !
Place maintenant à la fin de saison et son traditionnel trail de décembre. Cette année ce sera le trail du tour du canton (82kms) en Normandie. 3 semaines pour encore améliorer la forme !
PS : Baboune parcourra la première boucle en 1h16 mais son équipe abandonnera sur blessure et tiyab974 sera finisher du 45 !
photos à venir
resultats : ICI !
mercredi 6 novembre 2013
nouvelles chaussures
En dépassant les 2000 kms depuis avril ( j'étais blessé avant ...) je viens d'épuiser ma seconde paire de chaussures en 2013. Pour éviter au maximum les blessures, je m'efforce de changer mes runnings dès qu'elles atteignent la barre fatidique des 1000 kms.
Ainsi, pour m'aider à remplir les deux derniers objectifs de l'année, je viens de passer à ma sixième génération de asics trail attack :
Toujours dynamique et légère, seule la couleur change ...
Enfin, juste un petit rappel des prochaines échéances :
le 17 novembre : le trail extrême lillois (45 kms)
le 7 décembre : le trail du tour du canton ( 82 kms)
Je viens de recommencer à introduire progressivement quelques séances de fractionnés à mes sorties traditionnelles pour retrouver un peu de rythme et je me suis surpris à parcourir 5 kms en 19 min (soit 3'48/km) , pas si à la ramasse que ça finalement ...
Ainsi, pour m'aider à remplir les deux derniers objectifs de l'année, je viens de passer à ma sixième génération de asics trail attack :
Toujours dynamique et légère, seule la couleur change ...
Enfin, juste un petit rappel des prochaines échéances :
le 17 novembre : le trail extrême lillois (45 kms)
le 7 décembre : le trail du tour du canton ( 82 kms)
Je viens de recommencer à introduire progressivement quelques séances de fractionnés à mes sorties traditionnelles pour retrouver un peu de rythme et je me suis surpris à parcourir 5 kms en 19 min (soit 3'48/km) , pas si à la ramasse que ça finalement ...
dimanche 27 octobre 2013
Trail de la vallée de l'Orneau
Ah les vacances ... on peut courir tous les jours, faire la sieste ... et quand ,en plus, on rajoute la naissance de mon deuxième enfant et un temps exceptionnel pour la période, je ne pouvais rien faire d'autre que chercher une petite épreuve ou m'aligner. Certains boivent un coup pour fêter un évènement, moi je cours ...
Et aujourd'hui , en compagnie de mon père qui va s'aligner sur sa première course depuis au moins une bonne décennie, j'ai opté pour un petit détour en Belgique , près de Namur dans la vallée de l'Orneau.
Seconde édition de l'épreuve, l'organisation a battu un record de pré inscrits sur ses deux épreuves : un 22 kms et 350m de D+ et un 50 kms et 950 m de D+, la première boucle étant commune.
Au sein d'un peloton d'une centaine d'âme, je m'élance à 9h30 sous un ciel clément ou la pluie a finalement décidé d'arrêter de déverser ses trombes d'eau. Le vent par contre , s'il permet de nettoyer le ciel, posera des difficultés dans les zones dégagées.
Très vite , le rythme est élevé. Pas de quoi s'échapper tout de suite mais suffisamment pour créer un petit groupe d'une quinzaine d'hommes. Au grès des premiers kms en descente plutôt technique , la première chute survient, la boue est bien là ,gare aux appuis.
Compte tenu de la météo de la nuit, je m'attendais à pire. Finalement, nous ne serons que peu perturbés par de grandes portions boueuses, hormis les passages en plein champs de pomme de terre, de betterave sucrière et de maïs.
Retour à la course: après la première descente, nous retrouvons l'Orneau, rivière locale et les premières pentes du jour. Petit coup d'oeil au GPS, 4 kms à plus de 14 km/h. Je suis parti trop vite et je lève immédiatement le pied en repensant aux erreurs commises à Bruxelles. Le groupe commence à s'étirer , me voilà 13 ème et encore frais.
La suite du parcours reste typique de la région : des zones bitumées pour traverser des villages accueillants, des petits chemins qui serpentent entre les champs ras, des traversées de prés humides voire boueux, des passages en forêt recouverts de feuilles multicolores, des côtes sèches mais courtes ...
Bref, pas de quoi épouvanter mais de quoi bien user l'homme.
Notre groupe finit par exploser, éparpillant ça et là des unités au prise avec le vent. Rapidement, je double deux concurrents passant en onzième position et rejoint le dixième, Jonathan, avec qui je vais rester une vingtaine de bornes. A deux , les kms défilent rapidement, l'émulation permet de maintenir une cadence élevée et de grappiller du temps sur un petit groupe de 3 qui se dessine au loin.
Dans les descentes et sur plat, je mène notre duo, en côte, c'est une toute autre histoire et je vois s'envoler mon camarade de course pour le rattraper quelques mètres plus loin lorsque le terrain s’aplanit.
Nous jouons à ce jeu là jusqu'à la fin de la première boucle qui se ponctue par une ascension entre deux champs bien rude et ... face au vent. Horrible ! Mais nous revenons progressivement à quelques mètres du petit groupe de 3 qui nous précède et qui ne s'arrête pas au ravito pour repartir aussi sec sur la deuxième boucle. De mon côté, je préfère m'arrêter (01:42:00) afin de m'hydrater et de m'alimenter correctement en prévision des 28 derniers kms qui offriront le gros du dénivelé.
Lorsque nous repartons, 8 kms de vent de face se présentent. Mon compagnon d'aventure ,ne prend plus de relais, je le sens cuit , peu habitué aux longues distances. Dommage, j'ai passé d'agréables moments ... je m'échappe donc au 28 ème km et je vais rester ainsi seul jusqu'à la fin du parcours.
Dès le 30 ème km, les difficultés apparaissent, rien d'insurmontable mais les pentes restent sèches et je marche à chaque fois. Voilà ma principale carence : le manque d'entraînement en côte, je savais que j'étais trop juste à ce niveau là et je n'apprends rien en rampant le long de ses ascensions. Je perds un temps précieux mais j'avance toujours pour finalement rattraper le 9 ème juste après la plus ardue des difficultés du jour. au début, j'ai pensé que c'était un terril ...c'est dire le pourcentage ! Heureusement , une corde placée à cet endroit nous aidera à surmonter l'épreuve.
Je double donc le 9 ème et m'échappe , toujours confiant en mes capacités du jour pour gratter encore quelques places. Malheureusement, cela ne va pas durer car nous parcourons une portion plus exigeante et comme plus tôt avec Jonathan, je n'avance pas en côte et me refait passer par le 9 ème qui me laisse sur place. Je prends un coup sur la tête mais je sens que je vais bien, les jambes tournent correctement, mais elles n'aiment tout simplement pas monter !
Au dernier ravitaillement, j'arrive à quelques mètres du 9 ème et alors que le 8 ème vient juste de partir. Je vais y rester 2 bonnes minutes privilégiant l'alimentation et l'hydratation mais perdant autant de temps sur mes prédécesseurs ... Le corps et la tête vont toujours bien mais personne n'est visible à l'horizon.
Vers le 40 ème, le terrain se calme sensiblement offrant l'opportunité à mes jambes de dérouler leur foulée et elles n'attendaient que ça ! A partir de là, je cours constamment, côte ou pas et je rattrape cm par cm le 9 ème qui semble à l'agonie.
Au sortir d'une côte , une crampe s'empare de ma cuisse gauche. Pas la première fois en course et c'est même assez fréquent. Il va falloir creuser de ce côté là et absolument insérer du salé à mon alimentation pour éviter ce désagrément.
Quelques instants de pose et je repars bien décidé à poursuivre ma chasse . Et c'est à l'orée d'un golf sur lequel nous allons parcourir quelques kms et admirer de belles voitures que je redouble une énième fois le 9 ème et cette fois ci, pour de bon. Le parcours roulant ne lui permet plus de suivre et je dispose aujourd'hui de plus de réserve que lui. Tant mieux pour moi !
La fin du circuit approche offrant une ultime ligne droite face au vent pour aboutir au stade ou siège l'arrivée. A 20 mètres de la ligne, la crampe revient et c'est en marchant que je dois franchir la ligne d'arrivée. Dommage , si on excepte ceci, je me sens parfaitement bien.
Je termine donc 8 ème (grâce à un abandon ?) en 4 h21.
Plutôt satisfait. Dans la perspective du grand trail du nord, j'ai tout basé sur l'endurance et lâché le fractionné. Sans celui ci, impossible de viser plus haut ... je suis retombé dans les travers d'entraînement d'il y a deux ans. Actuellement, je cours pour le plaisir sans forcer . Pour briller davantage, il faudrait se forcer à réaliser des séances qualitatives au risque de fragiliser le corps et de risquer la blessure. Un juste milieu doit être possible et je vais tenter de le trouver afin de retrouver un peu d'intensité pour le trail du tour du canton début décembre qui devrait être plus roulant et ainsi coller davantage à mes qualités du moment.
Côté organisation : points positifs :
pour un prix de 13 euros, je ne m'attendais à rien et je n'ai rien eu ...sauf une soupe finale. Ceci n'est pas une critique. En France , nous aurions eu un tee shirt ou autre mais le prix aurait été au moins double. C'est un choix.
Pour une seconde édition, l'organisation m'a semblé roder, pas de problème aux inscriptions, des ravitos bien pourvus autant en bouffe qu'en boissons, un parcours superbe, usant, extrêmement bien balisé et mettant parfaitement en valeur le charme de la vallée de l'Orneau.
Des bénévoles (que je remercie) souriants et pas avares d'encouragements.
points négatifs :
la dangerosité de certaines traversées de routes qui auraient nécessité la présence de signaleurs pour faire ralentir les conducteurs.
et au km 43 (un truc comme ça) , juste après le golf, on court en forêt puis on descend un aplomb pour arriver sur la route en plein virage. Cette partie est extrêmement dangereuse. Avec l'inertie de la course on s'arrête au milieu de la chaussée prêt à être écrabouillé par une (superbe) voiture (porche blanche pour moi).
Sinon, RAS et je reviendrai dans le futur avec grand plaisir.
Pour l'anecdote, mon père finira aux alentours de la 70 ème place sur 510 en 01:53:00 . pour un mec à court de forme ...
résultats ... ICI et photos à venir
Et aujourd'hui , en compagnie de mon père qui va s'aligner sur sa première course depuis au moins une bonne décennie, j'ai opté pour un petit détour en Belgique , près de Namur dans la vallée de l'Orneau.
Seconde édition de l'épreuve, l'organisation a battu un record de pré inscrits sur ses deux épreuves : un 22 kms et 350m de D+ et un 50 kms et 950 m de D+, la première boucle étant commune.
Au sein d'un peloton d'une centaine d'âme, je m'élance à 9h30 sous un ciel clément ou la pluie a finalement décidé d'arrêter de déverser ses trombes d'eau. Le vent par contre , s'il permet de nettoyer le ciel, posera des difficultés dans les zones dégagées.
Très vite , le rythme est élevé. Pas de quoi s'échapper tout de suite mais suffisamment pour créer un petit groupe d'une quinzaine d'hommes. Au grès des premiers kms en descente plutôt technique , la première chute survient, la boue est bien là ,gare aux appuis.
Compte tenu de la météo de la nuit, je m'attendais à pire. Finalement, nous ne serons que peu perturbés par de grandes portions boueuses, hormis les passages en plein champs de pomme de terre, de betterave sucrière et de maïs.
Retour à la course: après la première descente, nous retrouvons l'Orneau, rivière locale et les premières pentes du jour. Petit coup d'oeil au GPS, 4 kms à plus de 14 km/h. Je suis parti trop vite et je lève immédiatement le pied en repensant aux erreurs commises à Bruxelles. Le groupe commence à s'étirer , me voilà 13 ème et encore frais.
La suite du parcours reste typique de la région : des zones bitumées pour traverser des villages accueillants, des petits chemins qui serpentent entre les champs ras, des traversées de prés humides voire boueux, des passages en forêt recouverts de feuilles multicolores, des côtes sèches mais courtes ...
Bref, pas de quoi épouvanter mais de quoi bien user l'homme.
Notre groupe finit par exploser, éparpillant ça et là des unités au prise avec le vent. Rapidement, je double deux concurrents passant en onzième position et rejoint le dixième, Jonathan, avec qui je vais rester une vingtaine de bornes. A deux , les kms défilent rapidement, l'émulation permet de maintenir une cadence élevée et de grappiller du temps sur un petit groupe de 3 qui se dessine au loin.
Dans les descentes et sur plat, je mène notre duo, en côte, c'est une toute autre histoire et je vois s'envoler mon camarade de course pour le rattraper quelques mètres plus loin lorsque le terrain s’aplanit.
Nous jouons à ce jeu là jusqu'à la fin de la première boucle qui se ponctue par une ascension entre deux champs bien rude et ... face au vent. Horrible ! Mais nous revenons progressivement à quelques mètres du petit groupe de 3 qui nous précède et qui ne s'arrête pas au ravito pour repartir aussi sec sur la deuxième boucle. De mon côté, je préfère m'arrêter (01:42:00) afin de m'hydrater et de m'alimenter correctement en prévision des 28 derniers kms qui offriront le gros du dénivelé.
Lorsque nous repartons, 8 kms de vent de face se présentent. Mon compagnon d'aventure ,ne prend plus de relais, je le sens cuit , peu habitué aux longues distances. Dommage, j'ai passé d'agréables moments ... je m'échappe donc au 28 ème km et je vais rester ainsi seul jusqu'à la fin du parcours.
Dès le 30 ème km, les difficultés apparaissent, rien d'insurmontable mais les pentes restent sèches et je marche à chaque fois. Voilà ma principale carence : le manque d'entraînement en côte, je savais que j'étais trop juste à ce niveau là et je n'apprends rien en rampant le long de ses ascensions. Je perds un temps précieux mais j'avance toujours pour finalement rattraper le 9 ème juste après la plus ardue des difficultés du jour. au début, j'ai pensé que c'était un terril ...c'est dire le pourcentage ! Heureusement , une corde placée à cet endroit nous aidera à surmonter l'épreuve.
Je double donc le 9 ème et m'échappe , toujours confiant en mes capacités du jour pour gratter encore quelques places. Malheureusement, cela ne va pas durer car nous parcourons une portion plus exigeante et comme plus tôt avec Jonathan, je n'avance pas en côte et me refait passer par le 9 ème qui me laisse sur place. Je prends un coup sur la tête mais je sens que je vais bien, les jambes tournent correctement, mais elles n'aiment tout simplement pas monter !
Au dernier ravitaillement, j'arrive à quelques mètres du 9 ème et alors que le 8 ème vient juste de partir. Je vais y rester 2 bonnes minutes privilégiant l'alimentation et l'hydratation mais perdant autant de temps sur mes prédécesseurs ... Le corps et la tête vont toujours bien mais personne n'est visible à l'horizon.
Vers le 40 ème, le terrain se calme sensiblement offrant l'opportunité à mes jambes de dérouler leur foulée et elles n'attendaient que ça ! A partir de là, je cours constamment, côte ou pas et je rattrape cm par cm le 9 ème qui semble à l'agonie.
Au sortir d'une côte , une crampe s'empare de ma cuisse gauche. Pas la première fois en course et c'est même assez fréquent. Il va falloir creuser de ce côté là et absolument insérer du salé à mon alimentation pour éviter ce désagrément.
Quelques instants de pose et je repars bien décidé à poursuivre ma chasse . Et c'est à l'orée d'un golf sur lequel nous allons parcourir quelques kms et admirer de belles voitures que je redouble une énième fois le 9 ème et cette fois ci, pour de bon. Le parcours roulant ne lui permet plus de suivre et je dispose aujourd'hui de plus de réserve que lui. Tant mieux pour moi !
La fin du circuit approche offrant une ultime ligne droite face au vent pour aboutir au stade ou siège l'arrivée. A 20 mètres de la ligne, la crampe revient et c'est en marchant que je dois franchir la ligne d'arrivée. Dommage , si on excepte ceci, je me sens parfaitement bien.
Je termine donc 8 ème (grâce à un abandon ?) en 4 h21.
Plutôt satisfait. Dans la perspective du grand trail du nord, j'ai tout basé sur l'endurance et lâché le fractionné. Sans celui ci, impossible de viser plus haut ... je suis retombé dans les travers d'entraînement d'il y a deux ans. Actuellement, je cours pour le plaisir sans forcer . Pour briller davantage, il faudrait se forcer à réaliser des séances qualitatives au risque de fragiliser le corps et de risquer la blessure. Un juste milieu doit être possible et je vais tenter de le trouver afin de retrouver un peu d'intensité pour le trail du tour du canton début décembre qui devrait être plus roulant et ainsi coller davantage à mes qualités du moment.
Côté organisation : points positifs :
pour un prix de 13 euros, je ne m'attendais à rien et je n'ai rien eu ...sauf une soupe finale. Ceci n'est pas une critique. En France , nous aurions eu un tee shirt ou autre mais le prix aurait été au moins double. C'est un choix.
Pour une seconde édition, l'organisation m'a semblé roder, pas de problème aux inscriptions, des ravitos bien pourvus autant en bouffe qu'en boissons, un parcours superbe, usant, extrêmement bien balisé et mettant parfaitement en valeur le charme de la vallée de l'Orneau.
Des bénévoles (que je remercie) souriants et pas avares d'encouragements.
points négatifs :
la dangerosité de certaines traversées de routes qui auraient nécessité la présence de signaleurs pour faire ralentir les conducteurs.
et au km 43 (un truc comme ça) , juste après le golf, on court en forêt puis on descend un aplomb pour arriver sur la route en plein virage. Cette partie est extrêmement dangereuse. Avec l'inertie de la course on s'arrête au milieu de la chaussée prêt à être écrabouillé par une (superbe) voiture (porche blanche pour moi).
Sinon, RAS et je reviendrai dans le futur avec grand plaisir.
Pour l'anecdote, mon père finira aux alentours de la 70 ème place sur 510 en 01:53:00 . pour un mec à court de forme ...
résultats ... ICI et photos à venir
mercredi 16 octobre 2013
Objectif 2014 : l'armorbihan
Orphelin de mon principal objectif 2013, me voilà déjà tourné vers 2014.
Et ce seront les routes bretonnes qui , à nouveau, m'accueilleront !
Rendez vous donc en mai pour les 187 kms entre le Phare du Cap Fréhel (Plévenon, Côtes d’Armor – 22) et le lieu d’arrivée qu'est la Pointe de Conguel (Quiberon, Morbihan – 56).
d'autres informations suivront !
http://daviddaveau.fr/armorbihan-2014/
En espérant qu'après avoir loupé l'ultrathonnerieux sur blessure et le grand trail du nord dans les conditions que tout le monde connaît maintenant, je puisse répondre présent !
Sinon, la suite de la saison reste floue. Devenant papa une seconde fois dans les jours qui arrivent, je ne prévois rien de particulier même si je pense être présent au départ du trail de l'Orneau en Belgique (48 kms ; 950 m D+ ) le 27 octobre .
Pour le reste , j'ai bien des idées mais ... on verra si la vie avec deux enfants me permettra de les réaliser !
Et ce seront les routes bretonnes qui , à nouveau, m'accueilleront !
Rendez vous donc en mai pour les 187 kms entre le Phare du Cap Fréhel (Plévenon, Côtes d’Armor – 22) et le lieu d’arrivée qu'est la Pointe de Conguel (Quiberon, Morbihan – 56).
d'autres informations suivront !
http://daviddaveau.fr/armorbihan-2014/
En espérant qu'après avoir loupé l'ultrathonnerieux sur blessure et le grand trail du nord dans les conditions que tout le monde connaît maintenant, je puisse répondre présent !
Sinon, la suite de la saison reste floue. Devenant papa une seconde fois dans les jours qui arrivent, je ne prévois rien de particulier même si je pense être présent au départ du trail de l'Orneau en Belgique (48 kms ; 950 m D+ ) le 27 octobre .
Pour le reste , j'ai bien des idées mais ... on verra si la vie avec deux enfants me permettra de les réaliser !
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