dimanche 30 décembre 2018

Bilan 2018

L'année 2018 en chiffres , c'est ici !
Une belle année avec quelques nouvelles références.

Rappel des souhait pour 2018 :

"Une priorité absolue : tenter à nouveau une longue épreuve . Je vais y ajouter une difficulté supplémentaire : le temps limite qui pourrait poser problème (36 h).   La cible est identifiée et elle ne sera pas simple : l'ultrathlétic Ardeche.

J'irai affronter ce défi avec une préparation façon "ironman". Je ne peux plus me permettre d'enchaîner des sorties longues en course à pied. Je vais donc pouvoir apprécier les effets du vélo sur les épreuves au long cours .
Je suis prêt à assumer les répercussions physiques qui apparaîtront après la course. Les émotions éprouvées valent bien ce sacrifice.

Avec mon récent déménagement, j'ai accès à des parcours plus vallonnés. Je me suis trouvé une sortie d'une quinzaine de bornes avec 400 m D+. Ce n'est pas l’Everest mais je vais pouvoir ainsi travailler davantage le dénivelé.
Grace à cette possibilité, je vais tenter une épreuve emblématique de début de saison sudiste: le trail aux étoiles (ou ceven'trail) . 62 kms, 2500 m D+. Pas un cadeau pour un adepte comme moi du monotone plat des canaux.

Pour le reste, j'ai surligné quelques épreuves par ci par là comme le trail du caillou (février), celui des 3 vallées (mars) ou celui de Chimay (mars) . Tout dépendra finalement de mon pied.
Pour ne pas briser la tradition, je participerai à mon marathon annuel. Cette année, l'heureux élu sera celui de Paris en avril pour accompagner un copain.

 Enfin , j'aimerais m'inscrire à une épreuve de natation en eau libre. Les 5 kms de Paris me tente énormément. Si j'arrive à trouver des créneaux pour me déplacer à la piscine, je m'y inscrirai.

Je ne fais aucune prévision pour la seconde moitié de saison . Je sais que l'ultrathlétic Ardéche laissera des traces . en fonction de celles ci , j’établirai de nouveaux objectifs ( le duathlon infernal de Kasterlee me fait de l’œil !)

Voilà pour cette année et c'est déjà pas mal ! "

Conclusion :

Les objectifs n'ont pas été remplis. C'est une certitude. Pour autant, ce fut une excellente année.




J'ai d'abord commencé par gagner le trail du caillou avant de me diriger vers le ceventrail finalement annulé à cause du mauvais temps. En compensation, j'ai voulu faire en off le trail de
Gruissan qui m'a déclenché une sciatique et m'a arrêté pendant de nombreuses semaines ruinant mes chances de m'aligner sur l'épreuve ardéchoise.
Privé d'objectif prioritaire et ne pouvant pas courir , j'ai basculé sur des défis :

 

- cyclistes . J'ai donc réalisé de nombreuses randos VTT et cyclos dont l'apothéose fut la reid , véritable marathon VTT (95 kms , 2700 m D+).
- et d'eau libre : J'ai ensuite axé l'entraînement pendant quelques semaines sur l'endurance en natation pour aboutir au 5 kms de l'open swimstars de Paris que j'ai plié en 1h13.

L'été approchant, j'ai repris la course à pied axant les séances sur la qualité plutôt que la quantité avec comme objectif principal de gagner le trail extrême lillois.



Malheureusement, lors de la première course de préparation (semi marathon de Marcq en Baroeul) je me suis blessé au talon d'Achille. Pour autant, j'y ai battu mon record sur 10 kms ...
Rebelotte, direction le cyclisme et la natation pendant 7 semaines .

 

Après les vacances de Toussaint, retour à la course à pied pour commencer à préparer l'ultr'Ardèche 2019 . Première course de prépa : le trail des gueules noires que je termine sur le podium.

Outre ces références , j'ai aussi pu tester cette année les courses horaires en VTT et le run and bike avec mon fils . Pas mal de nouvelles expériences .

Finalement, la chose dont je suis le plus fier , c'est le nombre d'heures de pratique : 550 h en 2018, record explosé.

Les courses :

en course à pied :
la marathon de Paris pour aider Yohan
le semi marathon de Marcq en Baroeul
le trail du caillou (31 kms) et celui des gueules noires (53 kms)

en deux roues :
17 randos VTT ou cyclo sportives

en natation :
l'open swimstars de Paris 5 kms

en Run and Bike :
le RB d'Erquelinnes

Les blessures :

pas grand chose de grave : une sciatique et une lésion du tendon d'Achille.

Le kilométrage :

en course à pied :

2010 : 2004 kms
2011 : 2223 kms
2012 : 3231 kms
2013 : 2417 kms
2014 : 2540 kms
2015 : 2807 kms
2016 : 2398 kms
2017 : 1712 kms
2018 : 2343 kms . Pas mal du tout compte tenu de l'alternance avec les autres sports ! (211 heures)

en vélo :

2010, 2011,2012,2013,2014 : 0 km
2015 : 1318 kms de vélo route ou home trainer , 2504 kms de VTT soit un total de 3822 kms.
2016 : 1390 kms de vélo route ou home trainer , 3320 kms  de VTT soit un total de 4710 kms.
2017 : 5720 kms de vélo route ou home trainer , 1665 kms  de VTT soit un total de 7385 kms.

2018 : 1895 kms de vélo route ou home trainer, 4339 kms de VTT soit un total de 6234 kms.
Moins que l'année dernière en terme de kilométrage mais plus en terme de temps  (305 heures)

en nageant :

2015 : 183,5 kms
2016 : 115,5 kms
2017 : 106,4 kms

2018 : 95,5 kms
De moins en moins de natation , expliqué (en partie) par les difficultés à trouver des créneaux compatibles avec les obligations professionnelles et familiales.

Soit un total de 548 h 45 minutes en 2018
2011 : 204 h
2012 : 264 h
2013 : 217 h
2014 : 335 h
2015 : 505 h 
2016 : 482 h
2017 : 475 h

 Et pour 2019 ?





Un objectif prioritaire : l'ultr'ardèche en mai 2019.

 

Pour le reste , qu'importe. Avec mon nouveau VTT , j'aimerais tester à nouveau un marathon VTT.

 

En natation, peut être les 10 bornes de l'Open Swimstars de Paris. 
Et bien évidemment, le traditionnel marathon annuel que je n'ai pas encore identifié.
 

Trail des gueules noires et dodefondo 1

C'est parti pour la préparation de l'ultr'ardèche en mai 2019. Un beau morceau : 222 kms, 4600 m D+ sur route en moins de 36 heures.
N'étant plus capable d'encaisser une préparation essentiellement basée sur la course à pied, je vais tenter un entraînement croisé ou le vélo occupera la majorité des heures d'effort.
Depuis cet été, je n'ai fait que deux sorties longues d'une trentaine de kms puis , beaucoup de VTT , de natation, et des sorties quotidiennes voire biquotidiennes.
J'ai donc voulu m'aligner sur une épreuve d'une cinquantaine de bornes pour voir les effets du début de la prépa sur mon endurance. J'ai donc opté pour le trail des gueules noires (53 kms 1950 m D+) qui m'avait laissé , il y a 3 ans,  un goût paradoxal dans la bouche .



Objectif : gérer ma course , finir sans me blesser et voir si j'arrive à tenir les 20 derniers kms sans m'effondrer.

Le départ est lancé sous une belle averse de pluie. Fidèle à ma stratégie initiale je m'élance en fond de peloton ou je trottine tranquillement au milieu des autres concurrents.
je connais cette course, ses difficultés : un balisage léger , un dénivelé éreintant, un dévers fuyant et une boue glissante.
Voilà 3 ans , je m'étais perdu à de multiples reprises, j'avais explosé après un départ beaucoup trop rapide et je m'étais promis de ne plus jamais revenir.
Oui mais voilà, il fallait bien admettre que l'épreuve était belle , associant tout ce que je peux aimer en trail, façon course de sanglier.

Au bout de 2 kms , en pénétrant dans la première forêt, le peloton s'égare et j'arrive pile au moment ou certains coureurs retrouvent le fil du parcours. Sans forcer, sans accélérer je viens de gratter 150 places.
Je me retrouve 6 ème d'un petit groupe .



L'allure n'est pas rapide, je m'en étonne, gardant en mémoire la folle chevauchée de début de course d'il y a 3 ans.
En accélérant un petit peu, je prends les commandes du peloton persuadé d'être en tête de l'épreuve.



J'arrive ensuite au gros morceau du parcours : l’ascension du terril . En 2015, cette colline charbonneuse m'avait achevé car placée en fin de circuit. Cette année , le sens du tracé a visiblement été inversé et il est clairement plus facile de ce farcir ce raidar lorsque les jauges d'énergie sont pleines !



Jusqu'au premier ravito ( km 21)  , je garde la tête du peloton avec quelques secondes d'avance. Nous montons , nous descendons, nous nous faufilons sous les branches basses. La course n'est pas toujours aisée avec un nombre infini de portions en dévers. Quelques ascensions se font à 4 pattes à la recherche de racines sur lesquelles trouver un appui stable. Nous devons même nous faufiler en tre les barbelés . A cette vitesse , les kms défilent lentement.

 

De mon côté , je reste fidèle à ma stratégie initiale : monter en retenue, sans s'essouffler et relancer à chaque fois que cela est possible.
En croisant des marcheurs , on m'annonce que je suis finalement 6 ème et qu'un groupe de 5 est très loin devant ("c'est pas la peine que tu forces trop" dixit un des randonneurs !)
Qu'importe. Il y en a bien un qui peut exploser comme moi en 2015 .

 

Les côtes s'enchaînent. Parfois suivant le cour d'un chemin,  parfois au milieu de rien . Les portions planent s'avèrent rares et je m'efforce de courir sur de longs faux plats montants.



Le second ravito approche . Pour y accéder ... la galère. Une zone défrichée à franchir, des tronc à enjamber, des souches à éviter et du dévers, toujours là, faisant grincer les adducteurs.



j'aime ces courses ou s'imbrique des parties urbaines et forestières ou la ville est venue épousée le profil de la nature au lieu de le dénaturer.

Au grès des kms, je rattrape des concurrents et je me retrouve 3ème en maintenant mes 10 km/h de moyenne. J'arrive au second ravito (km 42) au moment ou le second s'en échappe soutenu par une belle foulée aérienne.

 

La suite du circuit fut plus simple : moins de côtes, plus de portions planes ou descendantes mais aussi moins de jambes et d'énergie . Je ne vois personne derrière , personne devant non plus.
Vers le 48 ème, j'aborde un pré , encore un , d'abord plat puis bien raide jusqu'à un portillon de sortie.
Je décide de placer une accélération sur cette portion afin de m'extraire de cette zone sans être vu par mon éventuel poursuivant. Un regard en arrière au portillon. Je suis toujours seul et je sais enfin que je vais finir sur le podium.



Ce n'était pas prévu mais c'est toujours bon à prendre.
Quelques kms pour pouvoir profiter au maximum, une dernière côte et je pénètre dans la salle d'inscription qui fait aussi office de lieu d'arrivée en 5h17 , soit 51 minutes de moins qu'en 2015.

Côté organisation :

 

- parcours exigeant, mélangeant l'urbain et le forestier : Courir en pleine forêt ... sur le bord de l'autoroute . Grimper quelques marches en ville pour se retrouver au milieu de la cambrousse ... Trottiner en pleine forêt et devoir franchir les glissières de sécurité d'une route pour pénétrer à nouveau dans massif forestier. Ces deux aspects sont présents, imbriqués constamment dans ce circuit.
- balisage : mieux qu'en 2015 avec une meilleure anticipation des changements de direction mais quelques couacs tout de même ( le scotch orange n'est pas très visible au milieu des couleurs hivernales). En le sachant, je suis resté sur mes gardes pendant toute l'épreuve.
- ravitos : au nombre de deux (vers le 20 ème et le 40 ème), suffisamment fournis.
- prix d'inscription à la belge : 12 euros les 50 bornes avec une assiette de spaghetti et une boisson à l'arrivée.
- merci aux bénévoles et aux photographes.



Côté perso :


 

- visiblement , la prépa a fonctionné et je vais donc poursuivre dans cette direction si le temps le permet ... On rentre dans la mauvaise période pour le vélo et la piscine va fermer pour travaux .
- Prochaine étape : le Gruissan Poli Trail mi février . Même distance, même dénivelé . Moins de boue et plus de pierres.