mardi 31 décembre 2019

Bilan 2019

L'année 2019 en chiffres , c'est ici !
Une belle année avec quelques nouvelles références.

Rappel des souhait pour 2019 :

" Un objectif prioritaire : l'ultr'ardèche en mai 2019.
Pour le reste , qu'importe. Avec mon nouveau VTT , j'aimerais tester à nouveau un marathon VTT.
En natation, peut être les 10 bornes de l'Open Swimstars de Paris. 
Et bien évidemment, le traditionnel marathon annuel que je n'ai pas encore identifié. "



Conclusion :

Les objectifs n'ont pas été complètement remplis. C'est une certitude. Pour autant, ce fut une bonne année.
J'ai d'abord commencé par une période course à pied en enchaînant le Gruissan Poli Trail (dont c'était ma troisième édition), le marathon sur le circuit de spa (ou j'ai obtenu une seconde place) et le marathon  de la Fortifiée.

 

Entre temps, une grosse chute en VTT a fait vriller mon bassin m'empêchant d'enchaîner les entraînements en cap pendant plusieurs mois (blessures musculaires lors de chaque séance avec de l'intensité ). J'ai donc encore une fois dû annuler mon objectif de l'année ...
Du coup, j'ai été obligé d'en trouver un autre et c'est vers le Grand Raid Godefroy (GRG) que je me suis orienté.
J'ai donc basculé vers une seconde partie de saison exclusivement basée sur le vélo (route ou VTT). J'ai participé à de belles épreuves françaises, espagnoles, belges avec :
Le MTB Barcelona



Le Paris Roubaix VTT



Le Raid du Bocq



L'endurance de Watissart
Ainsi qu'à quelques cyclos et belles sorties de plus de 200 kms .

 

L'aboutissement de l'année sera donc la réalisation du GRG en septembre : 160 kms et 4500 D+.
Une belle perf obtenue plutôt aisément mais qui me laissera blessé (comme d'habitude) plusieurs longues semaines.
Après quelques séances de kiné, d'osthéo, d'IRM, tout est plus ou moins rentré dans l'ordre avec une reprise normale de l'entraînement en décembre.
Finalement, la chose dont je suis le plus fier (comme l'année dernière), c'est le nombre d'heures de pratique : 559 h en 2019, record amélioré.

Les courses :

en course à pied :
le marathon de Spa
le marathon de la Fortifiée
le Gruissan Poli Trail

en deux roues :
15 randos VTT ou cyclo sportives

en natation :
Rien

en Run and Bike :
le RB d'Erquelinnes

Les blessures :

pas grand chose de grave : plusieurs lésions musculaires et une ultime blessure indéterminée dans le creux poplité.

Le kilométrage :

en course à pied :

2010 : 2004 kms
2011 : 2223 kms
2012 : 3231 kms
2013 : 2417 kms
2014 : 2540 kms
2015 : 2807 kms
2016 : 2398 kms
2017 : 1712 kms
2018 : 2343 kms .
2019 : 1702 kms . Le pire total depuis que je note mes entraînements .

en vélo :

2010, 2011,2012,2013,2014 : 0 km
2015 : 1318 kms de vélo route ou home trainer , 2504 kms de VTT soit un total de 3822 kms.
2016 : 1390 kms de vélo route ou home trainer , 3320 kms  de VTT soit un total de 4710 kms.
2017 : 5720 kms de vélo route ou home trainer , 1665 kms  de VTT soit un total de 7385 kms.

2018 : 1895 kms de vélo route ou home trainer, 4339 kms de VTT soit un total de 6234 kms.
2019 : 2854 kms de vélo route ou home trainer, 5241 kms de VTT soit un total de 8095 kms
Record absolu en kilométrage et en durée (398 h)

en nageant :

2015 : 183,5 kms
2016 : 115,5 kms
2017 : 106,4 kms

2018 : 95,5 kms
2019 : 28,5 kms
De moins en moins de natation , expliqué (en partie) par les difficultés à trouver des créneaux compatibles avec les obligations professionnelles et familiales ainsi que par l'absence d'objectif.

Soit un total de 559 h en 2019
2011 : 204 h
2012 : 264 h
2013 : 217 h
2014 : 335 h
2015 : 505 h 
2016 : 482 h
2017 : 475 h
2018 : 548 h 45

 Et pour 2020 ?




Un objectif prioritaire : l'altriman en juillet 2020



Pour le reste , qu'importe. Évidemment des randos VTT et des cyclos .
Et côté cap, pas grand chose : le marathon annuel et peut être des objectifs en seconde partie de saison si l'altriman a bien été digéré . Nous verrons bien !
 

samedi 16 novembre 2019

Run and bike d'Erquelinnes

Suite au Grand raid Godefroy, je sors d'une période de 2 mois et demi de blessure indéterminée et incapacitante : plus de vélo, plus de cap et pas de motivation pour aller nager ...
Après des séances de kiné, une IRM , c'est finalement l’ostéopathe qui trouvera la solution .
Et sans surprise, la chute que j'ai subi en VTT au mois de mars a fait vriller mon bassin entraînant des compensations un peu partout dans mon corps.

Une séance chez Mr Pomeyrols et la douleur avait pratiquement disparu ...
C'est donc heureux que j'accède au désir de mon fils de participer pour une seconde année consécutive au run and bike d'Erquelinnes (challenge promorun)


La blessure a certes des inconvénients comme la disparition totale d'un quelconque forme physique au profit de l'acquisition de disgracieuses formes graisseuses ... mais elle présente certains avantages comme le rapprochement père fils au travers de jeux vidéos ou de run and bike .



Décidé à me préserver pour une reprise, je débute ces 10 kms à petites foulées en queue de peloton. Qu'importe , nous sommes là pour nous faire plaisir.

Nous jouons ainsi le jeu en alternant régulièrement les portions courues et roulées . Mon gamin de 10 ans continue de m’impressionner avec une allure aérienne et une endurance remarquable pour son âge.



Le temps passe rapidement . Grisé par la météo clémente et le bonheur de pouvoir à nouveau enchaîner les foulées , je finis par forcer le rythme . Aucune douleur , de bonnes sensations , un duo qui fonctionne parfaitement  et contrairement à l'année dernière ou mon gamin avait fini raide incapable de prendre un relais , c'est lui qui terminera l'épreuve cette année. Une belle amélioration !



Sans surprise, nous avons mis plus de temps qu'en 2018 () mais là n'était pas l'essentiel.
Nous avons passé un agréable moment et je terminerai la journée perclu de courbatures .

Que c'est bon de courir !

lundi 9 septembre 2019

VTT : grand raid godefroy 160 kms et dodefondo 10


L'objectif de l'année .
Un véritable défi physique . 160 kms . 4500 m D+.
Vous êtes invités à pénétrer en plein cœur du Grand Raid Godefroy.



Évacuons tout de suite les éventuels jeux de mots graveleux du type " t'as pas trop eu mal au cul ?"
Non. J'ai eu beau croiser le fer avec ce Grand raid Godefroy, mon intimité se porte encore très bien.



Ce cher ami Godefroy de Bouillon est le personnage le plus connu de cette commune Belge. Premier propriétaire de l'emblématique château qui surplombe la ville.
Bouillon est un écrin de verdure , cernée de forêts et traversée par un affluent de la Meuse : La Semois.



Le décor est posé. Mettons y les acteurs.
Au milieu de cette immensité verte , les personnages seront aussi nombreux que dans un huis clos. Une centaine de partants vont affronter leur défi personnel, leur croisade intérieure. Godefroy aurait certainement apprécié.



Personnellement, le challenge est de taille. Je n'ai jamais fait si long , ni si pentu.
Alors je me suis préparé. Beaucoup. Comme à chaque fois que la peur se mêle à la préparation.
De base, je ne suis pas un excellent VTTiste , j'ai des lacunes techniques et ma lecture des trajectoires laisse parfois à désirer mais j'ai du coffre, une endurance certaine et une grosse volonté.



J'ai donc roulé sous tous les temps, recherché le dénivelé, réalisé des entraînements spécifiques en côtes et parcouru des distances que je n'avais jamais abordé.
Les heures d'effort ont fait fondre la graisse et gonflées les cuisses. Elles m'ont affuté et préparé . Elles m'ont donné le droit de croire que je pouvais le faire.

Alors j'y ai cru et me voilà enfin au départ de ce Grand Raid.



Comme dans toutes les épreuves "ultra", tout est question de gestion. Gestion de sa forme, de son allure, de son hydratation, de son alimentation , de sa lucidité et de son mental.
La souffrance comme partenaire pleinement acceptée.



Dans ma tête, je n'ai qu'un objectif : atteindre l'unique barrière horaire dans les temps (16 h à Dohan, km 111). De longues minutes vont s'écouler à calculer une allure moyenne susceptible de me faire rallier ce point à temps. Je vais alterner entre de profondes craintes lorsqu'un kilomètre d’ascensions me faisait perdre du temps et des sommets de réjouissances lorsqu'une descente m'offrait l'opportunité de dépasser mes espérances.



Les kms défilent au grès de ces variations émotionnelles. Et avec eux se lève le voile posé sur mes interrogations.
Là est le plus difficile. Tenter d'anticiper un effort dont on ne connaît pas les difficultés.



Les chiffres peuvent être parlants mais ils ne veulent finalement pas dire grand chose. En VTT, la progression dépend tellement du terrain, de sa technicité qu'une côte peut parfois être plus aisée qu'une descente .



Certains passages furent délicats . En dévers, à flanc de collines, plusieurs secteurs m'ont laissé pantelant. J'ai mis plusieurs fois pied à terre , le vélo sur l'épaule,  pour dépasser des obstacles qui me semblaient infranchissables à deux roues.



L'appréhension influence la perception que nous avons de la praticabilité d'un terrain . Plus le raid avançait , plus je me rapprochais de l'arrivée et plus je me rapprochais de l'arrivée, plus j'avais gros à perdre et donc moins je prenais de risques. Cercle vicieux ...



La concentration à son paroxysme érige une muraille autour de mes perceptions. Héritage de la peur, cet instinct, encré au plus profond de notre humanité, nous centre sur l'essentiel : notre survie . Dans le cadre sportif, cela se traduit par une auto analyse constante de ses sensations. Vais je trop vite ?  ai je mal quelque part ? L'ensemble de ces informations assure un dialogue constant au sein de mon organisme. Cet échange interne et muet, se verbalise parfois. J'apprécie d'ailleurs ces moments ou je me surprends à m'encourager ouvertement même si cela signifie souvent que je me retrouve dans une situation compliquée ...
Parce que tel est l'essence même de ce type d'épreuve : le défi.
Et c'est finalement la seule chose qui me procure de réelles émotions.



Avec cette fermeture sur moi-même , je n'arrive pas à lever les yeux pour admirer le paysage. Je suis bien conscient de monter, descendre, franchir des points de vue ... mais je n'en profite absolument pas. C'est marrant, car ce ressenti me rappelle le grand raid du golfe du Morbihan , mon premier long en course à pied.  Les mêmes craintes initiales qui bloquent les perceptions extérieures.

 

Ce que j'ai pu sentir , par contre , c'est un court mais intense épisode pluvieux . Il faut avouer que nous avons eu beaucoup de chance lors de cette édition avec un terrain plutôt sec qui aurait pu être bien plus délicat. Ce léger passage humide m'a fait craindre une fin d'épreuve difficile mais celui ci s'est arrêté aussi vite qu'il a débuté. Tant mieux pour nous ...



Je ne croise plus personne. Je n'ai aucune idée de mon classement et , honnêtement , je m'en fiche complètement. Je sais juste que je suis dans les temps . Je passerai d'ailleurs la barrière horaire avec plusieurs heures d'avance.



Ce point stratégique dépassé, la nervosité et la tension disparaissent progressivement. Je bascule dans un état d'esprit différent ou je commence à profiter un peu plus de mon environnement.
Les ravitos deviennent des oasis dans lesquelles je refais le plein d'énergie mentale et physique pour affronter l'étape suivante. Je ne cherche plus à me brider et je délaisse mon gps pour avancer aux sensations.



Contrairement aux ultras en course à pied ou j'ai tendance à baisser pavillon lorsque je suis persuadé de finir, mon allure, lors de ce raid VTT,  ne s'est pas ralentie. J'ai même augmenté ma moyenne sur la fin du parcours.

Lorsque je rejoins les bords de la Semois , je prends conscience que mon périple touche à sa fin . Quelques mètres pour franchir la ligne, quelques mètres pour profiter une dernière fois de ce challenge que je ne me croyais pas capable de relever il y a un an de cela.



L'entraînement a payé.
Toutes ces heures de selle pour cet objectif .
Finisher



Côté organisation :
Des ravitos copieux et nombreux.
Des bénévoles sympas.
Un balisage nickel.
Le parcours est raide. Le dénivelé se passe franchement bien. C'est plutôt le dévers et les descentes qui mont posé soucis. Cela reflète un déficit technique dont je suis conscient.

 

Un t shirt offert à l'inscription.
Rien à la fin . Dommage

Côté perso :
Et voilà ! encore un défi dans la musette .
J'en suis fier tout en étant un peu frustré de ne pas avoir tellement souffert .
Je finis au milieu du classement (53 ème /101 en 10h19) et j'en suis agréablement surpris.
Je ne le sais pas encore en franchissant la ligne d'arrivée mais je vais devoir observer une longue période de repos à cause de douleurs dans le creux poplité .
Pas grave, l'objectif est rempli .
Place à 2020 !



samedi 31 août 2019

VTT : wati x country days 3 h

Les vacances d'été touchent à leur fin. Les plages infinies d'entraînement vont s'amenuiser doucement.



Mais avant la douloureuse reprise du travail, un dernier challenge se présente à moi : les wati x country days 3h.



Épreuve d'endurance VTT , cette course permet de tourner pendant 3h sur un parcours de 4 kms environ sur le magnifique site de Watissart.

La team flotteurs est aux commandes et le moins que l'on puisse dire c'est que leur organisation fut une réussite.

Un parcours soigné et amélioré par rapport à l'année dernière. Un balisage excellent avec de la rubalise à gogo, des filets , des bottes de paille protectrices et une zone de ravitaillement efficace.



Mon objectif est de valider les progrès entrevus durant cette année en améliorant ma marque de 15 tours atteinte en 2018 tout en réalisant une belle sortie d'entraînement dans la perspective du grand raid godefroy .



Donc, de la sueur mais en limitant les risques.





Un départ prudent en queue de peloton et une montée en puissance progressive me permettront de grappiller places après places.



Le temps sec facilite le cheminement et la forme est bel et bien au rendez vous en cette fin de mois d'aout.



Je termine l'épreuve avec 15 tours (à nouveau) au compteur . Pas d'amélioration visible de ce côté là .
Par contre l'accroissement de la distance du tour me permet de réaliser pratiquement 5kms de plus que l'année dernière.

 

J'obtiens aussi une belle 7ème place pas si loin du podium finalement.

 

Je repars donc satisfait et rassuré de cette endurance. Prêt à continuer l'entraînement, prêt à affronter l'ultime défi VTT de la saison.

un grand merci aux photographes et à l'organisation pour cet agréable moment!

dimanche 25 août 2019

Dodefondo 9 : le tour de l'avesnois



Voilà un projet hébergé depuis longtemps dans un coin de ma tête.
Sa réalisation aura mis des années. La faute a une distance jugée longtemps inaccessible par rapport à mes capacités.
Il est drôle de se dire que 200 bornes en courant ne me font pas peur mais qu'en vélo, si.

Ce challenge du dodefondo, outre l'aspect "exploit sportif" filé sur une année complète , offre l'opportunité d'accomplir des défis que l'on aurait peut être pas tenté sans ce léger coup de pouce .

Alors voilà, il n'aura pas fallu plus qu'une journée ensoleillée, sans vent, en pleine période de vacances. Qu'un mollet douloureux ne m'offrant aucune certitude pour accomplir ce dodefondo en courant .

Rien de plus . Ou presque , j'ai omis le plus important : un zeste d'imagination, un soupçon de créativité pour élaborer un tracé sympa , qui parle à l'homme que je suis.

A chacun de trouver ses parcours emblématiques, sa caisse de résonance émotionnelle. Pour ma part, je viens encore d'en découvrir un morceau et je vais vous le présenter ici !

Pour faire simple, j'ai opté pour un tour de l'avesnois en vélo. Je ne me suis pas calqué sur la frontière réelle du parc naturel car le tracé aurait été trop court . J'ai pu me ravitailler dans les cimetières pour l'eau et les épiceries / boulangeries pour la bouffe.

Voilà le tracé :


Pour septembre, le dodefondo 10 devrait être complété grâce au 4000 m D+ du grand raid Godefroy.
Mais ceci, ce sera une autre histoire !


dimanche 18 août 2019

Off des deux pérics

Je fais beaucoup de vélo en ce moment afin de préparer au mieux le grand raid godefroy du  8 septembre. Pour autant, je n'en oublie pas la course à pied qui deviendra ma priorité durant l'hiver et qui me permet de valider les dodefondos mensuels.
Mon séjour estival à la montagne a été l'occasion d'organiser une sortie avec mon frère sur les pentes acérées et raides des Pérics.

Mais avant d'atteindre ce Graal, il a fallu :

 

parcourir de nombreux sentiers caillouteux,

 

slalomer entre les pins ,

 

 traverser les troupeaux  ,



escalader des pourcentages déments,



lutter contre l'attrait du vide abyssal,



se frayer une trace au milieu d'un désert rocailleux,



dévaler des pentes traîtresses



gambader sur les rives des Camporells,



faire les fiers au sommet de la principale difficulté

et dormir le reste de la journée !

 

Une bien belle sortie .

Tracé du jour :