dimanche 13 mai 2018

VTT : la rando du judo de Beaumont

Après des semaines de soleil, il fallait bien que cela cesse un jour ou l'autre.



Du coup, avec ce voyage en Belgique (Beaumont) , je ne suis pas seul. La pluie m'accompagne.
Heureusement, elle n'aura pas le temps de rendre les 62 kms du parcours trop gras.
Au final : du roulant, quelques ascensions , dès le début du circuit, délicates . Et comme d'habitude chez nous : des orties, de la forêt (près du lac de l'eau d'heure), des chemins, des fermes et du bitume.

Côté organisation : trois ravitos , bon fléchage, bénévoles sympas (mais mouillés et frigorifiés).
Sans chichis. simple et efficace. A la belge quoi !

VTT : la pierrafeu de Trélon

Et une de plus !

 

Aujourd'hui, sous un beau soleil printanier, c'est la commune de Trélon qui m’accueille pour participer à la rando VTT "la pierrafeu".
58 kms roulants, mélange de chemins , de sentiers forestiers et d'une petite incursion en Belgique.



Pour la petite histoire, l'idée du nom de cette rando provient d'une épreuve à laquelle ont participé certains membres de l'équipe d'organisation : la frappadingue. Célèbre course à obstacles (dont le but est orienté vers la rigolade plutôt que vers la performance), qui incite fortement les participants à venir déguiser. Les membres du club de Trélon participèrent à une des éditions grimés en hommes des cavernes ... d'où , la pierrafeu !

Bonne organisation, Bénévoles sympas, pas de problèmes de fléchage , deux ravitos sur le parcours .
Sandwich, boissons à l'arrivée et tombola.
inscription à 5 euros.

Prochaine sortie : la rando VTT du judo de Beaumont.


jeudi 3 mai 2018

VTT : rando des moulins 37 kms



Seconde rando VTT en 3 jours .
Autant le dire de suite, le parcours doit être sympa lorsqu'il est sec. Par contre, lorsque la pluie est tombée la veille et l'avant veille , la rando est devenue infernale .

 

La terre argileuse, gorgée d'eau, accroche les roues, bloque leur rotation et abime le matériel.
Ce fut la plus difficile des randos que j'ai pu réaliser. Nous l'avons terminé avec le sentiment d'avoir survécu à une véritable épreuve .



Côté organisation:
quelques couacs de balisage ont rendu l'ensemble imparfait,
deux ravitos ,
des gens sympas,
une bouteille de vin ou un pot de confiture à l'arrivée,
8 euros l'inscription,
un tuyau pour nettoyer le vélo mais faut avouer qu'ici les bike wash ont rarement leur utilité !



Merci aux organisateurs !

 

VTT : la coursa'n bike 45 kms



De retour dans le sud et faute de pouvoir courir , je pédale .
Et pourquoi ne pas tester ma première rando VTT sudiste afin de voir si il existe des différences avec celles de chez nous.

Réponse : oui il y en a .
D'abord, le prix : 10 euros . Exorbitant. Entre 2 et 4 fois plus cher que dans le nord.
Ce tarif ne comprend pas la traditionnelle participation à la tombola qu'il faut , ici , payer en plus ( 2 euros ).



Pour rester honnête, j'ai aperçu la croix rouge (ou la sécurité civile, je sais plus) que nous n'apercevons pas dans les randos chez nous ... et ceci a un prix.
Nous avons pu aussi profiter :
de deux ravitaillements,
d'un parcours bien balisé
d'un ensemble bière/saucisse à l'arrivée
d'une plaque de cadre
de bénévoles sympas.



Cependant à ce prix là,  réaliser des randos tous les weekends peut s'avérer rapidement onéreux .
Je ne regrette pas pour autant, car ce fut un agréable moment.
Merci au club VTT de Coursan.

lundi 23 avril 2018

VTT : La transboraire 83 kms

Faute de pouvoir courir, je continue à pédaler !

J'ai eu la chance, dimanche , de participer à la rando VTT appelée : la transboraine.
Ce périple est une nouveauté pour moi. Parcourant un maximum de terril dans le borinage, je me suis vite
rendu compte combien j'étais hors de forme . Une hypo , de la chaleur et nous avons un cocktail détonant pour finir dans un sale état ...





Rajoutons à cela une chute et nous touchons le jackpot !!!

 

Outre cette gestion calamiteuse , l'organisation fut parfaite (balisage nickel, 4 ravitos) . Le tracé sympa fut difficile (1200 D+) mais sec rendant les choses plus aisées. Je n'imagine même pas avec un sol boueux ...

 

Une classique du calendrier à faire et refaire !


Prochaine étape : rando VTT à Coursan (chez moi dans le sud)

vendredi 20 avril 2018

Rando VTT : la roséenne 55 kms

Vu que je ne peux pas courir , je tâche de me rabattre sur d'autres activités ...
Le vélo en est une.
Problème : j'ai explosé le pédalier de ma toute nouvelle bécane au bout de 3 sorties . C'est con. D'autant que l'achat s'est réalisé à Narbonne. le temps de descendre le vélo, de le transférer à Annecy au SAV de chez Look, de le réparer ... j'ai plus de monture depuis 5 mois .

 

Ce sera donc du VTT.
Première randonnée de l'année :  la Roséenne, édition 1 créée par le TRC.
Parcours classique rendu roulant (et donc plus facile) par le temps très sec du moment. De belles ascensions, un balisage nickel , des ravitos efficaces et des bénévoles sympas.
Une belle sortie à conseiller !





Parallèlement , j'ai repris la natation . Vu que tous mes objectifs course à pieds sont tombés à l'eau, je vais m'orienter vers un objectif secondaire : les 5 kms open swim de Paris. 5 kms de nage dans le bassin de la Villette.
 


Il me reste peu de temps mais ça devrait aller !

mercredi 7 février 2018

Trail du caillou 32 kms



20h30 :
"Chérie ? "
"quoi ?"
"j'ai gagné !"
"c'est bien , t'es un champion"

20h45 :
"Chérie ? "
"quoi ?"
"j'ai gagné !"
" tu me l'as déjà dit , c'est bien , bravo"

21h :
 "Chérie ? "
"quoi ?"
"j'ai gagné !"
"c'est bon j'ai compris, je vais dormir sur le canapé !"

Voilà comment ma famille accueille un champion à la maison. Une ingratitude indigne de ma performance.

Pourtant, vous savez bien comment je suis : modeste, à faire profil bas . Tout au plus , ai je sonné chez tous mes voisins pour signer quelques autographes sous leurs yeux médusés.
La vieille du 35 a d'ailleurs apprécié ma signature accompagnée d'une petite dédicace : "A Jeanine, avec tout mon amour".

Mais dans ma propre maison , rien.  Ils ne me méritent pas. Rien à carrer, je vais partir emménager chez Jeanine. Elle comprend la notion de dépassement, de souffrance , elle. C'est con qu'elle soit vieille. Je fais pas dans les vieilles moi. Je les laisse à Charly, mon copain.

Et puis en plus, Charly mérite cette récompense. Si j'ai gagné aujourd'hui, c'est un peu grâce à lui : grâce à ses conseils avisés et ses offs hors du temps.

 

Durant sa dernière organisation, on a trouvé un poisson rouge dans la rivière,

 

un poney égaré dans la forêt et on a perdu , pendant quelques heures,  le chien d'un des participants.

 

 Faut avouer que le cleps s'appelait Merlin,  et avec ce blaze comment ne pas comprendre ses facultés à disparaître ...

Avec Charly, on sait quand on part, mais on ne sait jamais quand on va rentrer ... alors ça fait vachement bien travailler l'endurance et les jours de course , ça paye.



Alors moi, je voulais bien faire le trail du caillou. Mais le 19 kms, pas plus. C'est trop fatigant après .

 

Et puis, à force de passer 5 heures à chercher Merlin dans les terrils de Colfontaine, à force de galoper derrière le poney en pleine cambrousse et de tenter de pêcher à mains nues un poisson rouge dopé aux sédiments belges, j'avais acquis une caisse énorme. Bon, accessoirement, j'étais devenu aussi sauvage que Tom Hanks dans seul au monde mais ça empêche pas de courir.
 Du coup, j'ai finalement opté pour le 32 bornes.

Ayant participé à la reco de l'épreuve avant la première édition, je connaissais une bonne partie du parcours. Je n'ai donc pas été surpris par le tracé que je savais , en grande partie, roulant .  Pour autant, une longue zone offre au coureur un large panel de ce qui se fait de mieux en matière de trail dans le coin : des traversées de rivière, des côtes , du dévers, de la forêt, des arbres couchés à enjamber , de la boue a gogo et une longue portion d'ancienne voie ferrée à remonter (dans son jus : avec ses traverses et ses pierres !).

Côté forme, voilà 2 mois que j'ai enclenché la préparation pour les 210 kms de l'ultrathlétic Ardèche. Ne pouvant plus suivre un programme exclusivement de course à pied (Je suis vieux, j'ai de l'arthrose au pied ), je prépare dorénavant les épreuves avec une prépa triathlon type ironman. Plus facile à encaisser, moins traumatisante, elle me permet de m'entraîner tous les jours et de rendre les séances plus ludiques. Je ne fais toujours pas de fractionnés, je n'utilise toujours pas de cardio et je m'entraîne essentiellement aux sensations. Ce n'est pas académique mais cela me va bien .

En ce 4 février, le départ est donné sous le soleil levant. Les premiers kms hypers roulants sont avalés à grande vitesse et je me retrouve au milieu d'un groupe de 2 autres coureurs. Nous resterons ensemble un bon moment.

 

le premier, grand et mince, respire déjà de façon anormale et à tendance à faire le yoyo. je l'estime en sur régime et je ne pense pas qu'il pourra tenir toute la course à cette allure.

 

Le second, plus petit et trapu, me fait forte impression. Ses relances sont acérées, ses appuis solides et il n'hésite pas à prendre des relais en tête de course.

Nous continuons à avancer à belle allure. La traversée de la première rivière (peu profonde et étroite) nettoie la boue accumulée sur nos mollets. A chaque relance , je sens que les jambes répondent bien. j'en suis quelque peu surpris. Depuis mon déménagement à Jeumont (il y a 3 mois) , j'ai modifié mes lieux d'entraînements et je ne cours qu'en forêt hyper boueuse et vallonnée. Je n'ai pas l'occasion de parcourir des zones roulantes ou je pourrais bosser à haute vitesse ...



Arrivé au niveau du caillou qui bique, je n'entends plus les foulées de mes compagnons derrière moi. Le premier a lâché du lest, le second a du s'arrêter refaire ses lacets . Je continue donc à mon allure sans me retourner (c'est un de mes préceptes ).

A noter pour l'orga : placer un panneau au niveau du caillou qui bique pour que les coureurs puissent l'admirer.



Après ce passage vachement sympa et les encouragements des bénévoles (dont je connaissais une bonne partie des membres ), la seconde traversée de rivière se présente. Plus large et plus profonde (eau jusqu'au bassin ) elle anesthésie littéralement les jambes . La côte qui succède ce passage aquatique est , pendant quelques secondes, un véritable calvaire . Puis les sensations reviennent, l'impression d'avoir deux morceaux de bois en lieu et place des membres inférieurs diminue et nous échappons à cette parenthèse glacée pour voler vers la suite du tracé.



La suite s'avèrera plus simple, tout aussi roulante que le début du parcours. Seule une bise gelée me paralyse le visage. Les jambes, elles , tournent toujours.
Je profite d'un virage en épingle pour me rendre compte de mon avance : une centaine de mètre sur mon poursuivant .  La course n'est toujours pas gagnée.



Plus les kms défilent et plus je me rapproche de la portion que je déteste le plus : la voie ferrée. Un enfer. Impossible d'enchaîner de longues foulées. La question pour tout coureur est de savoir ou placer ses pieds : sur les traverses en bois (humides et glissantes) ou sur les pierres (inconfortables et fuyantes), au milieu de la voie ou sur un côté afin de partager l'espace avec les ronces ...
La moyenne s'effondre, je m'inquiète pour ma place et je brise mes habitudes en osant un regard vers l'arrière : personne. Course gagnée.

Cela me permet de profiter du dernier km, de frapper la main de Stéphane (l'organisateur) et de franchir la ligne d'arrivée en 2h19 : 13,8 km/h de moyenne. Je n'en reviens toujours pas . Le second arrivera un peu plus tard ayant du s'arrêter une seconde fois pour ses chaussures.

Mon visage est paralysé par le froid. J'ai du mal à articuler. la chaleur de la salle et de vêtements secs me permettront doucement d'arrêter de trembler.

Pour la suite , un beau podium avec une médaille dorée à l'effigie du caillou qui bique, un verre de Champagne, un panier garni de produits du coin (bière, vin de noix, fromage de chèvre, confiture, terrine ) et une paire de chaussures trail de chez décathlon. Parfait.

Côté organisation :
- Sur le 32 kms : un ravito
- Retrait de dossard : le mien avait disparu , j'ai donc hérité d'un nouveau : le 1177. A noter pour l'année prochaine de demander aux bénévoles d'expliquer la fonction de la pochette plastique fournie avec le dossard.
- Cadeau d'inscription : couvre bras running
- balisage : au poil, pas d’hésitations
- parcours : varié et ludique, très agréable. Pas de gros dénivelé mais des bosses bien sympas.
- tarif d'inscription : faible
- point très positif (pour moi) : pas de mélange entre les 22 et 32 kms !!! On sait ou on se trouve (classement) et on a pas besoin de zigzaguer avec d'autres concurrents.  
- amélioration à conseiller : placer un panneau de présentation lors du passage près du caillou qui bique. Beaucoup de coureurs ne se sont même pas aperçus qu'ils y passaient à côté.

Côté saison :
La forme est donc là . Je pourrais en profiter mais je ne suis plus adepte des courses chaque weekend.
Pour l'instant, je vais participer au ceventrail au vigan en mars pour découvrir une nouvelle épreuve et me faire plaisir sur un format à dénivelé que je n'apprécie d'habitude guère (62 kms 2500 D+). Pour le reste, on verra au jour le jour . Entre le travail et la famille, j'ai de quoi m'occuper !

Merci à tout le staff de l'épreuve pour cette orga aux petits oignons, pour les photos et les multiples encouragements . Content d'avoir brillé chez vous . Je reviendrai !

résultats ... ici
parcours :