Dès le 21 juillet, j'ai pu reprendre l'entraînement sans
pousser , ordre du kiné. J'ai donc aligné des kms en montagne ou en plaine
tranquillement pendant une dizaine de jours avant de pouvoir augmenter la
cadence afin de laisser le temps à ma cuisse de cicatriser.
Début août , premières séances de fractionné de l'été et
parce que rien ne vaut l'intensité d'une course je décide de m'inscrire sur une
épreuve du coin . Dans ma tête, le problème est simple : je pars à 15 km/h
et j’essaie de tenir le plus longtemps possible. Etant loin de mon état de
forme , je ne me fixe aucun temps à atteindre, seulement de forcer pour
progresser .
La course a lieu en semaine pour lancer la féria de Millas.
La journée est très chaude et même si le départ est en soirée (19 heures) les
organismes vont être mis à rude épreuve, il faut penser à boire et c'est dans
cette optique que j'opte pour la poche à eau. Juste avant de prendre la voiture
pour atteindre le lieu de départ je fais un petit tour sur internet pour
prendre des infos sur l'épreuve et petite surprise … nous aurons droit à une
sorte de course de côte dont le profil est simple : après 2 kms de plat,
nous montons jusqu'au sommet du força réal (montagne du coin culminant à 520 m)
et dès le dixième km nous amorçons la descente jusqu'à un léger replat dans les
deux derniers kms de la course.. Bref, c'est mort pour les 4'00/km.
Arrivé sur place au milieu des tenues blanches agrémentées
d'un bandana rouge, la bière coule déjà à flot. Visiblement, personne n'a
attendu la fin de la panoramique pour commencer à picoler ! Après avoir
retiré le dossard et les cadeaux d'inscription (bouteille de rosé, teeshirt
coton blanc « l'independant » oui oui le fameux ... et un porte
dossard élastique : pas mal pour 8 euros ) je pars m'échauffer une dizaine
de minutes avant de me placer tout au fond du peloton.
Le départ est ensuite donné, le temps de m'extirper de la masse , je remonte du monde et stabilise ma foulée aux alentours de la 35 ème place avec un passage aux 2 kms en 8'00. A partir de là, le chemin s'élève pour 7.5 kms d’ascension. Au début, nous longeons des vignes , des terrains arides et parcourons des chemins caillouteux aux pourcentages assez costauds mais qui permettent de courir sans interruption.
Le départ est ensuite donné, le temps de m'extirper de la masse , je remonte du monde et stabilise ma foulée aux alentours de la 35 ème place avec un passage aux 2 kms en 8'00. A partir de là, le chemin s'élève pour 7.5 kms d’ascension. Au début, nous longeons des vignes , des terrains arides et parcourons des chemins caillouteux aux pourcentages assez costauds mais qui permettent de courir sans interruption.
La seconde partie de la côte se fait sur bitume et le
pourcentage à tendance à diminuer un peu. Nous allons donc plus vite et pouvons
apercevoir sur les lacets au dessus de nous les premiers coureurs en train de
se tirer la bourre. Je me sens mieux dans cette partie, j'ai enfin trouver un
rythme stable que je vais conserver dans la dernière partie toujours bitumée
mais beaucoup plus raide de cette ascension du força réal. Je cours toujours et
croise les favoris qui redescendent déjà. Ils possèdent près de 2 kms d'avance
… J'atteins finalement l'antenne symbolisant la fin de la côte au bout de 48
minutes de course. Le plus dur est fait … place à la descente.
Celle ci démarre sur bitume avant de bifurquer sur un chemin
caillouteux. J'ai toujours les 2 collègues qui m'ont doublé en ligne de mire et
après un km de transition pour digérer la côte,
j'accélère progressivement mon allure tout en faisant attention à mes
appuis pour éviter d'y laisser une cheville. Je double les deux compères ,
ignore tous les ravitos et grappille des places. Je me sens bien et je finis
fort même si le retour sur plat en fin d'épreuve est difficile à cause des
cuisses rendues dures par la descente.
Je double encore une paire de concurrents et retrouve Millas pour boucler ces 16.8 kms en 1H15min23s et une 14ème place (sur 310 coureurs) inespérée.
Je double encore une paire de concurrents et retrouve Millas pour boucler ces 16.8 kms en 1H15min23s et une 14ème place (sur 310 coureurs) inespérée.
Côté forme, pas grand chose à dire, le profil du parcours ne
permettant pas de tirer des conclusions. Pour cela il faudra attendre un vrai
10 kms plat.
Pour revenir à l'épreuve, même si elle ne fait pas partie du
type de course ou je peux briller, elle s'avère tout de même très agréable et
se rapproche toute proportion gardée de la course du Canigou.
D'accord, la distance est deux fois plus courtes et le
dénivelé est bien inférieur mais lors de l’ascension du Canigou on marche
beaucoup (moi en tout cas !) et je n'arrive pas à apprécier cela. Ici, le
profil est le même : on monte puis on descend mais ... toujours en courant !
J'ai donc trouvé une course que j'aurai plaisir à refaire et que je conseille
fortement. En plus , en période estivale, les maillots de club d'athlé présents
au départ sont nombreux et viennent de tous les coins de France rendant
l'ambiance bien sympa !
Petit clin d'oeil à un coureur du mont des cats qui , il me
semble, organise eux aussi la panoramique mais dans le nord !
Prochaine épreuve : dimanche pour les foulées
laurentines (10 kms)
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