Pour me motiver à faire des kms, rien de mieux qu'un dossard !
Me voici donc à chercher dans le calendrier des courses du coin quelque chose d’intéressant à placer à ce moment de la prépa pour la barjo ultra trail. Je cible finalement le trail du passe montagne version longue (50 kms annoncés en 2 boucles : une de 15 et une de 35 avec près de 1500 m de D+) à Nismes en Belgique.
Arrivé sur place avec beaucoup d'avance, je me dirige vers la rue du calvaire en me demandant si le nom de celle ci devait être considéré comme une prémonition ...
Un petit échauffement et l'heure du départ arrive. Nous nous dirigeons , toute distance confondue ,vers le lieu ou celui ci sera donné en petit footing derrière un quad qui nous sert de guide. Les 15 kms partiront dans un sens, et les 35 et 50 dans l'autre.
Comme d'habitude dans ce genre de départ, nous ne savons pas qui fait quelle distance mais dès le signal je me place à la quatrième place , il y a donc fort à parier que je sois premier du 50.
Nous traversons un joli parc pendant quelques centaines de mètres avant de commencer à monter (montée de la tannerie ... je crois). La première pente est raide, très raide jusqu'au sommet ou une croix domine le paysage, nous basculons ensuite sur un chemin boisé ou différents groupes de coureurs commencent à se former.
La suite va ressembler à ces premiers kms, des monotraces tantôt montants , tantôt descendants au milieu de forêt de conifères, parfois des côtes bien raides ou le choix de la marche est nécessaire, parfois des descentes abruptes ou cordes et troncs nous empêchent de nous étaler sur les pierres rendues glissantes par la météo.
Car celle ci ,aujourd'hui, n'est pas clémente. Une légère pluie s'abattra sur nos épaules durant toute la course accompagnée d'un léger vent. Heureusement, les températures sont plutôt bonnes.
Depuis le dixième km je suis seul, personne devant , personne derrière et je conserve un rythme qui ,sans être effréné , me permet d'en garder sous la pédale pour la suite du parcours. Finalement, nous rencontrons le premier ravito au km 16, je ne m'arrête pas , la poche de 2L est encore bien remplie mais j'aperçois le troisième à une petite centaine de mètres. Dès qu'il me voit, il accélère pour essayer de reprendre ses distance mais lorsqu'une côte arrive, je me rapproche irrémédiablement. Quelques minutes plus tard après un passage à travers une rivière, je le rattrape tout en me rendant compte que mon lacet est défait . Merde ...
Pause obligatoire et c'est reparti, le bougre n'a pas trop repris de distance d’où une jonction quasi immédiate. Mon compagnon n'arrive pas à s'accrocher et je continue donc seul, un bénévole m'annonce encore 10 kms à parcourir avant d'enchaîner sur la seconde boucle.
Ces hectomètres seront les plus beaux de la course avec la traversée du site de la roche trouée : nous escaladons des rochers (ou j'ai gagné une belle bosse au dessus du front), passons dans des ouvertures au milieu de ceci, c'est franchement beau. Seul le cadavre d'un labrador en plein milieu du chemin au bas du Fondry des chiens casse un peu l'ambiance du lieu.
Je suis toujours seul et je vais à mon rythme, la régularité de mon allure est étonnante d'autant que la fatigue ne se fait toujours pas ressentir. les paysages sont magnifiques et permettent de rendre le temps moins long.
D'ailleurs, j'arrive à Nismes pour boucler la première partie du parcours en 3H03 (2 minutes derrière le second, le vainqueur étant très loin devant) et je suis surpris de constater qu'il manque 2,5 kms au compteur.
Comme je m'en doutais, aucun concurrent du 50 n'est encore passé.
Un verre de coca et c'est reparti pour 15 kms. Tout va bien, même si je pensais que la fin du circuit serait plus facile. En effet, le relief est le même que lors de la première boucle et nous enchaînons encore et toujours des côtes bien raides et des parties plus roulantes. Dès que je peux courir , je cours tout en conservant une petite réserve d'énergie pour la fin . Celle ci ne sera pas nécessaire, personne ne me menace et en plus une énorme erreur de distance apparaît car je boucle le 50 kms avec un tout petit peu plus de 44 kms au GPS ... et 4H14 de course
Enfin, bon ... je suis tout de même ravi d'avoir gagné. Le second arrive 7 minutes après moi. Je ne l'ai pas vu de la course.
De façon assez étonnante, le dénivelé a été avalé facilement d'autant que ma dernière expérience sur cet aspect là a été difficile ( ici !)
Je repars donc de ma sortie belge avec un magnum de bière , un teeshirt et un buff mais surtout avec beaucoup de belles images tant le parcours typiquement ardennais est magnifique .
Cependant, il est incroyable avec tous les moyens modernes à disposition de se tromper autant dans la mesure d'un circuit. On ne parle pas de 100 mètres mais de 6 kms !
Ceci est le seul reproche que je peux formuler contre l'orga, tant le balisage et les bénévoles, peu nombreux mais efficaces m'ont permis de passer une journée agréable et mémorable ! merci encore à eux .
résultats dispo ici !
article visible ici !
merci au photographe de l'épreuve.
dimanche 3 juin 2012
samedi 2 juin 2012
et avant la création ?
Ce blog a maintenant 2 ans mais mon passé sportif ne se limite pas à ses deux années.
De nombreuses autres courses ont jalonné les mois précédents l'ouverture de celui ci .
La majorité de ces récits sont stockés sur le site Kikourou dont je suis membre . Voici donc quelques liens :
- le 46 kms du trail des hauts pays édition 2009
- le sparnatrail édition 2009
- le trail D2B édition 2010
- le trail des poilus édition 2010
- le trail des citadelles édition 2010
Il en manque certains qui malheureusement à l'époque n'ont pas donné lieu à des récits comme le Gruissan phoebus trail (2010), l'origole (2009),le trail des 7 vallées (2009),le trail des tordus (2009), le championnat du Canigou (2009 et 2011), le trail de la côte d'opale (2009 et 2011),le marathon de Barcelone (2002) ou ceux de la Rochelle (2008),de la route du Louvre(2008,2009,2011) ...
Espérons seulement que les plus belles pages restent à venir !
De nombreuses autres courses ont jalonné les mois précédents l'ouverture de celui ci .
La majorité de ces récits sont stockés sur le site Kikourou dont je suis membre . Voici donc quelques liens :
- le 46 kms du trail des hauts pays édition 2009
- le sparnatrail édition 2009
- le trail D2B édition 2010
- le trail des poilus édition 2010
- le trail des citadelles édition 2010
Il en manque certains qui malheureusement à l'époque n'ont pas donné lieu à des récits comme le Gruissan phoebus trail (2010), l'origole (2009),le trail des 7 vallées (2009),le trail des tordus (2009), le championnat du Canigou (2009 et 2011), le trail de la côte d'opale (2009 et 2011),le marathon de Barcelone (2002) ou ceux de la Rochelle (2008),de la route du Louvre(2008,2009,2011) ...
Espérons seulement que les plus belles pages restent à venir !
dimanche 27 mai 2012
Trail de la fraise 2012
Durant ce dimanche caniculaire se déroulait le trail de la fraise à Lecelles, seconde manche du challenge du Hainaut. Au programme de cette journée, 4 distances : 3/6/15 ou 26,5 kms.
M'étant aligné le 18 mars sur les 23 kms des foulées printanières de Saultain (première manche du challenge : récit à lire ici !), je choisis donc la distance équivalente (26.5 kms).
Pas d'entraînement spécifique depuis la fin de la prépa marathon, ni d'objectif particulier , seulement de faire du mieux possible et de valider le probant résultat réalisé il y a 2 mois.
Tout commence par un bon échauffement , toujours dans le but d'aligner les kms . Je réalise donc 5 kms tranquille en repérant la fin du parcours. Le soleil est déjà haut dans le ciel et pas de nuages à l'horizon : il va faire chaud, très chaud . Les ravitos annoncés s'avèrent fréquents (5) mais je ne prends aucun risques et décide d'enfiler mon sac avec un litre de flotte. Cela devrait suffire. Le parcours m'est inconnu (hormis les 2,5 derniers kms: merci l'échauffement) mais vu la physionomie du coin, on va avoir droit à un vrai trail nordiste : peu voire pas de dénivelé, des chemins le long de champs, des pavés, des blockhaus, quelques passerelles, un passage à guet . Bref, tout ce que j'aime et qui s'adapte à mes qualités.
9 heures, le départ est donné quelques minutes après celui d'une goélette poussée par les pompiers (chapeau les gars, vu le cagnard, ils ont du charger !).
Nous avons droit aussi à une petite danse créole pour nous faire patienter mais nous n'y couperons pas, à un moment, il faut partir.
Comme d'habitude, j'essaye de me placer dans les 20 premiers, de me faufiler et finalement je me retrouve rapidement aux alentours de la septième place au milieu d'un groupe de 4 coureurs. L'allure me convient mais aller juste un peu plus vite me mettrait dans le rouge. Je ne prends donc aucun relais me contentant de suivre les autres.
Le parcours est conforme à mes attentes, nous enjambons une clôture grâce à une échelle, le passage à guet se fera sur des palettes de bois et les chemins pavés se présentent à nous. Le petit groupe essaye de courir en file indienne sur le bord du chemin à l'endroit ou les pavés sont moins marqués, on voit les nordistes habitués !
Nous bifurquons ensuite dans un champ ou les jeunes pousses de maïs nous obligent à nouveau à aligner nos foulées les uns derrières les autres . Une partie de toboggan plus tard , j'ai l'agréable surprise de courir à l'intérieur du fort de Maulde éclairé par des torches et au rythme d'une musique classique , Vraiment sympa !
Notre groupe reste soudé. On se fait doubler deux fois par des concurrents dont un que je reconnais (Mohammed) et qui avait fini quelques minutes après moi lors des foulées printanières. Je pense être capable de le reprendre sur la distance d'autant qu'il reste toujours en visuel sur les portions bien droites et bien longues le long des champs.
Vers le dixième km, un de mes compagnons se met à souffrir de maux d'estomac et est obligé de s'arrêter dans un fourré, nous laissant à trois. Nous ne le reverrons plus. Nous doublons un de nos prédécesseurs en train de marcher. La chaleur commence à marquer les corps et je suis bien content d'avoir fait le choix de prendre mon sac. Je bois régulièrement, l'allure reste assez élevée et nous passons à l'heure de course au 14 kms.
C'est le moment qui sonne le glas de notre trio. Le tempo donné commence à faiblir et je passe devant pour éviter de perdre Mohammed de vue d'autant qu'il a trouvé un compagnon de route et de club pour l'aider.
Mes deux acolytes lâchent prise et je creuse tout doucement l'écart avec eux tout en le réduisant avec les deux gars de devant.
Km 16 , la jonction est réalisée, et je reste un peu à l'abri pour me refaire la cerise. Nous sommes 3,4 et 5ème. Je suis confiant, certain de déposer ,au moins Mohammed, un peu plus tard.
Finalement, son compère de club s'arrête à un ravito et n'arrivera plus à nous rejoindre. Nous sommes 2, 2 séniors à nous battre pour le challenge car devant, les autres concurrents sont des vieux ! (V1,humour bien entendu ...). le même mano à mano que j'avais remporté voilà 2 mois.
Les choses sérieuses commencent, comme le 18 mars, mon compagnon descend très très vite mais vu qu'il n'y a pas de raidillons je n'ai pas les moyens de faire parler mes qualités, mon coup de rein qui m'avait bien servi à Saultain. Nous restons ensemble plusieurs kms, le temps défile vite, l'allure n'a pas baissé. J'entends son cardio s'affoler , bon signe pour moi, c'est du tout cuit.
Et pourtant ... c'est l'instant qu'il choisit pour hausser le rythme, pas de beaucoup, mais trop pour moi. Je le laisse filer, s'éloigner inexorablement.Malheureusement, il ne baissera pas l'allure, ni n'explosera en plein vol. Aujourd'hui , il n'y a pas à tortiller, c'était lui le plus fort.J'essaye tout de même de m'accrocher, de limiter la perte des secondes pour ne pas compromettre le challenge.
Mais cela devient dur, le soleil tape toujours et je retrouve finalement la partie du parcours que j'avais reconnu durant l'échauffement. Le chemin , si on peut appeler ça un chemin, plutôt des ornières est envahi par les concurrents du 15 qui en finissent eux aussi avec la course. Il faut slalomer, c'est vraiment galère et casse gueule. Mais bon, ça sent l'écurie et je franchis la ligne d'arrivée en 1H53min22s et en quatrième position (second sénior).
Je me dirige au fond du sas d'arrivée pour me désaltérer mais un attroupement énorme qui va bien durer un bon quart d'heure sans que ça n'avance réellement se présente. Pas cool ! il fait très chaud mais heureusement les bénévoles passent le long des barrières en distribuant gobelets et eau ...
Finalement, j'arrive à m'extirper de la masse en faisant une croix sur le ravito, récupère le teeshirt souvenir et vais me changer à la voiture avant de revenir m'allonger au soleil pour attendre le podium.
Je repartirai de ce nouveau périple dans le Hainaut avec une médaille d'argent, un sac, un beau teeshirt asics et encore une minute d'avance à gérer sur la dernière étape du challenge. Celle ci se tiendra à Raismes, fin septembre sur les chemins de la course des terrils que j'ai déjà emprunté deux fois (voir ici !)
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, et c'est déjà pas mal !
Au fait, l'organisation a été au poil, le parcours aussi, vraiment sympa tout comme les bénévoles et le fléchage qui ne laisse aucun doute sur les chemins à emprunter.
Seule amélioration à apporter à mon avis est de séparer la fin de course du 15 et du 25 et SURTOUT d'augmenter l'espace dédié au ravito final pour éviter d'attendre en plein soleil pour rien. Seuls hics du jour mais sans importance au regard des nombreuses qualités dont dispose cette course. je reviendrai l'année prochaine !
article sur la voix du nord : ici !
résultats : ici !
une vidéo de l'épreuve qui permet de voir à quoi ressemble le parcours et notamment le passage souterrain dans le fort de Maulde:
ps : merci aux photographes de Valenciennes athlétisme,de l'AS Anzin ,de Hergnies et de l'orga.
M'étant aligné le 18 mars sur les 23 kms des foulées printanières de Saultain (première manche du challenge : récit à lire ici !), je choisis donc la distance équivalente (26.5 kms).
Pas d'entraînement spécifique depuis la fin de la prépa marathon, ni d'objectif particulier , seulement de faire du mieux possible et de valider le probant résultat réalisé il y a 2 mois.
Tout commence par un bon échauffement , toujours dans le but d'aligner les kms . Je réalise donc 5 kms tranquille en repérant la fin du parcours. Le soleil est déjà haut dans le ciel et pas de nuages à l'horizon : il va faire chaud, très chaud . Les ravitos annoncés s'avèrent fréquents (5) mais je ne prends aucun risques et décide d'enfiler mon sac avec un litre de flotte. Cela devrait suffire. Le parcours m'est inconnu (hormis les 2,5 derniers kms: merci l'échauffement) mais vu la physionomie du coin, on va avoir droit à un vrai trail nordiste : peu voire pas de dénivelé, des chemins le long de champs, des pavés, des blockhaus, quelques passerelles, un passage à guet . Bref, tout ce que j'aime et qui s'adapte à mes qualités.
9 heures, le départ est donné quelques minutes après celui d'une goélette poussée par les pompiers (chapeau les gars, vu le cagnard, ils ont du charger !).
Nous avons droit aussi à une petite danse créole pour nous faire patienter mais nous n'y couperons pas, à un moment, il faut partir.
Comme d'habitude, j'essaye de me placer dans les 20 premiers, de me faufiler et finalement je me retrouve rapidement aux alentours de la septième place au milieu d'un groupe de 4 coureurs. L'allure me convient mais aller juste un peu plus vite me mettrait dans le rouge. Je ne prends donc aucun relais me contentant de suivre les autres.
Le parcours est conforme à mes attentes, nous enjambons une clôture grâce à une échelle, le passage à guet se fera sur des palettes de bois et les chemins pavés se présentent à nous. Le petit groupe essaye de courir en file indienne sur le bord du chemin à l'endroit ou les pavés sont moins marqués, on voit les nordistes habitués !
Nous bifurquons ensuite dans un champ ou les jeunes pousses de maïs nous obligent à nouveau à aligner nos foulées les uns derrières les autres . Une partie de toboggan plus tard , j'ai l'agréable surprise de courir à l'intérieur du fort de Maulde éclairé par des torches et au rythme d'une musique classique , Vraiment sympa !
Notre groupe reste soudé. On se fait doubler deux fois par des concurrents dont un que je reconnais (Mohammed) et qui avait fini quelques minutes après moi lors des foulées printanières. Je pense être capable de le reprendre sur la distance d'autant qu'il reste toujours en visuel sur les portions bien droites et bien longues le long des champs.
Vers le dixième km, un de mes compagnons se met à souffrir de maux d'estomac et est obligé de s'arrêter dans un fourré, nous laissant à trois. Nous ne le reverrons plus. Nous doublons un de nos prédécesseurs en train de marcher. La chaleur commence à marquer les corps et je suis bien content d'avoir fait le choix de prendre mon sac. Je bois régulièrement, l'allure reste assez élevée et nous passons à l'heure de course au 14 kms.
C'est le moment qui sonne le glas de notre trio. Le tempo donné commence à faiblir et je passe devant pour éviter de perdre Mohammed de vue d'autant qu'il a trouvé un compagnon de route et de club pour l'aider.
Mes deux acolytes lâchent prise et je creuse tout doucement l'écart avec eux tout en le réduisant avec les deux gars de devant.
Km 16 , la jonction est réalisée, et je reste un peu à l'abri pour me refaire la cerise. Nous sommes 3,4 et 5ème. Je suis confiant, certain de déposer ,au moins Mohammed, un peu plus tard.
Finalement, son compère de club s'arrête à un ravito et n'arrivera plus à nous rejoindre. Nous sommes 2, 2 séniors à nous battre pour le challenge car devant, les autres concurrents sont des vieux ! (V1,humour bien entendu ...). le même mano à mano que j'avais remporté voilà 2 mois.
Les choses sérieuses commencent, comme le 18 mars, mon compagnon descend très très vite mais vu qu'il n'y a pas de raidillons je n'ai pas les moyens de faire parler mes qualités, mon coup de rein qui m'avait bien servi à Saultain. Nous restons ensemble plusieurs kms, le temps défile vite, l'allure n'a pas baissé. J'entends son cardio s'affoler , bon signe pour moi, c'est du tout cuit.
Et pourtant ... c'est l'instant qu'il choisit pour hausser le rythme, pas de beaucoup, mais trop pour moi. Je le laisse filer, s'éloigner inexorablement.Malheureusement, il ne baissera pas l'allure, ni n'explosera en plein vol. Aujourd'hui , il n'y a pas à tortiller, c'était lui le plus fort.J'essaye tout de même de m'accrocher, de limiter la perte des secondes pour ne pas compromettre le challenge.
Mais cela devient dur, le soleil tape toujours et je retrouve finalement la partie du parcours que j'avais reconnu durant l'échauffement. Le chemin , si on peut appeler ça un chemin, plutôt des ornières est envahi par les concurrents du 15 qui en finissent eux aussi avec la course. Il faut slalomer, c'est vraiment galère et casse gueule. Mais bon, ça sent l'écurie et je franchis la ligne d'arrivée en 1H53min22s et en quatrième position (second sénior).
Je me dirige au fond du sas d'arrivée pour me désaltérer mais un attroupement énorme qui va bien durer un bon quart d'heure sans que ça n'avance réellement se présente. Pas cool ! il fait très chaud mais heureusement les bénévoles passent le long des barrières en distribuant gobelets et eau ...
Finalement, j'arrive à m'extirper de la masse en faisant une croix sur le ravito, récupère le teeshirt souvenir et vais me changer à la voiture avant de revenir m'allonger au soleil pour attendre le podium.
Je repartirai de ce nouveau périple dans le Hainaut avec une médaille d'argent, un sac, un beau teeshirt asics et encore une minute d'avance à gérer sur la dernière étape du challenge. Celle ci se tiendra à Raismes, fin septembre sur les chemins de la course des terrils que j'ai déjà emprunté deux fois (voir ici !)
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, et c'est déjà pas mal !
Au fait, l'organisation a été au poil, le parcours aussi, vraiment sympa tout comme les bénévoles et le fléchage qui ne laisse aucun doute sur les chemins à emprunter.
Seule amélioration à apporter à mon avis est de séparer la fin de course du 15 et du 25 et SURTOUT d'augmenter l'espace dédié au ravito final pour éviter d'attendre en plein soleil pour rien. Seuls hics du jour mais sans importance au regard des nombreuses qualités dont dispose cette course. je reviendrai l'année prochaine !
article sur la voix du nord : ici !
résultats : ici !
une vidéo de l'épreuve qui permet de voir à quoi ressemble le parcours et notamment le passage souterrain dans le fort de Maulde:
ps : merci aux photographes de Valenciennes athlétisme,de l'AS Anzin ,de Hergnies et de l'orga.
dimanche 20 mai 2012
weekend choc 1 : le retour du long
Après de nombreuses semaines à faire des fractionnés, du seuil ...
FINI !
Courir, seulement pour le plaisir sans perspectives chronométriques. Du bonheur.
et c'est ainsi que ce weekend j'ai refait 2 sorties déjà réalisées l'année dernière ici .
Plusieurs observations :
- D'abord, pas de douleurs, les jambes vont bien et j'ai même mis 20 minutes de moins (samedi) sur le même parcours en finissant plutôt frais ces 48 kms ( 4H18). J'ai ensuite enchaîné avec une balade familiale de 2 heures qui m'a servi de décrassage.
Le dimanche, les jambes sont toujours là, opérationnelles; Seul le temps n'est pas au rendez-vous : un orage de 90 minutes rafraîchira quelque peu l'ambiance me permettant de tester mes nouvelles chaussures (33 kms en 2H58).
- Les chaussures justement : pas d'ampoules, pas d'échauffements même avec les pieds mouillés. Un achat positif.
En bref, tout va bien ! La semaine prochaine, du repos le lundi, quelques fractionnés (légers !) le mardi , un entraînement cool mercredi ,jeudi, vendredi, repos le samedi car dimanche c'est le trail de la fraise ,seconde manche du challenge du Hainaut et première partie d'un autre weekend choc.
L'objectif visé est de faire du mieux possible sans me faire mal.
Voilà tout .Rendez vous le 27 mai pour d'autres infos !
FINI !
Courir, seulement pour le plaisir sans perspectives chronométriques. Du bonheur.
et c'est ainsi que ce weekend j'ai refait 2 sorties déjà réalisées l'année dernière ici .
Plusieurs observations :
- D'abord, pas de douleurs, les jambes vont bien et j'ai même mis 20 minutes de moins (samedi) sur le même parcours en finissant plutôt frais ces 48 kms ( 4H18). J'ai ensuite enchaîné avec une balade familiale de 2 heures qui m'a servi de décrassage.
Le dimanche, les jambes sont toujours là, opérationnelles; Seul le temps n'est pas au rendez-vous : un orage de 90 minutes rafraîchira quelque peu l'ambiance me permettant de tester mes nouvelles chaussures (33 kms en 2H58).
- Les chaussures justement : pas d'ampoules, pas d'échauffements même avec les pieds mouillés. Un achat positif.
En bref, tout va bien ! La semaine prochaine, du repos le lundi, quelques fractionnés (légers !) le mardi , un entraînement cool mercredi ,jeudi, vendredi, repos le samedi car dimanche c'est le trail de la fraise ,seconde manche du challenge du Hainaut et première partie d'un autre weekend choc.
L'objectif visé est de faire du mieux possible sans me faire mal.
Voilà tout .Rendez vous le 27 mai pour d'autres infos !
mercredi 16 mai 2012
nouvelles acquisitions
Pour remplacer mes asics trail attack qui ont mérité une retraite dorée suite à notre performance au marathon de Lille (1200 kms à ce jour dans les semelles ),
je vous présente leurs petites sœurs :
les asics gel fuji attack.
Même caractéristiques que pour la paire précédente :
chaussures pour du roulant sans difficultés, coup de cœur du magazine endurance trail, avec un confort, un amorti avant arrière, une accroche, un maintien, une légèreté et une précision optimale.
Que demande le peuple ?
Les heureuses élues seront à l'essai dès demain sur un parcours urbain de 17 kms et montreront leurs capacités lors de mon premier weekend choc en cette fin de semaine.
Elles devraient tenir jusqu'à la fin de l'été ... j'espère !
je vous présente leurs petites sœurs :
les asics gel fuji attack.
Même caractéristiques que pour la paire précédente :
chaussures pour du roulant sans difficultés, coup de cœur du magazine endurance trail, avec un confort, un amorti avant arrière, une accroche, un maintien, une légèreté et une précision optimale.
Que demande le peuple ?
Les heureuses élues seront à l'essai dès demain sur un parcours urbain de 17 kms et montreront leurs capacités lors de mon premier weekend choc en cette fin de semaine.
Elles devraient tenir jusqu'à la fin de l'été ... j'espère !
dimanche 13 mai 2012
marathon de la route du Louvre
Enfin ... ! le septième fut le bon.
Après toutes ces déceptions, la délivrance a été au bout de ces 42,195 kms .
Rien à rajouter ou presque.
Près de 4 mois et demi d'entraînement tournés vers cet objectif n'auront donc pas servi à rien.
Pourtant, je n'y croyais plus trop suite à deux semaines ou je me suis senti fatigué lors de mes séances et c'est donc avec beaucoup d'incertitudes que je me rends à Lille pour le départ de ce marathon .
Objectif, moins de trois heures.
Je connais le parcours (4ème participation), je sais que la fin tout en côte va s'avérer difficile avec 40 bornes dans les jambes , il faudra donc avoir un peu d'avance.
Je fais le choix de laisser mon sac avec poche à eau à la maison pour m'alléger au maximum. Tout est bon à prendre .
10 H, nous voilà donc aux ordres du starter sous les yeux de la marraine de l'épreuve : Christelle Daunay (recordwoman de France de marathon). Comme d'habitude, on retrouve devant des concurrents qui sont là pour finir, ce qui est très louable mais qui reste cependant très gênant pour les autres qui souhaitent viser un temps. Du coup, durant le premier km, je suis en train de zigzaguer entre ces coureurs, avec le danger que cela peut représenter, pour rattraper le porte drapeau des 3H00.
Une fois la chose réalisée, je me place au chaud à l'intérieur d'un peloton d'une petite trentaine de membres ou les deux premiers kms sont franchis un peu trop vite (15 secondes d'avance). Puis, pas grand chose à signaler, le temps passe, le porte drapeau à trouver son rythme et nous traversons les différents villages du parcours au son des fanfares, bandas,concerts, pompom girls ... c'est sympa, l'ambiance est bonne d'autant que le temps s'y prête parfaitement (grand soleil pas trop chaud et pratiquement aucun vent).
De mon côté, j'établis des rituels desquels je ne vais pas m'éloigner : chaque 2.5 kms, un ravito se présente, j'accélère pour me retrouver en tête du groupe et j'y bois une demi bouteille ou un verre selon les cas et je m'alimente à l'aide de gel chaque 40 minutes.
Nous passons le semi en 01:28:40, je vais toujours bien, le groupe s'est restreint à une vingtaine de coureurs et le rythme reste bon, les kms s'égrènent assez vite, passage au 28 en 01:58:20.
Nous arrivons enfin au trentième. Instant fatidique s'il en est mais l'entraînement paye et je me sens encore plutôt bien. Quelques douleurs m'inquiètent tout en haut et sur l'extérieur des cuisses (limite au niveau des fesses) mais elles ne m'empêchent pas encore de courir.
Le groupe 3H00 a explosé, nous ne sommes plus que 4 ou 5 et au km 35, je décide d'accélérer pour prendre un peu d'avance en vue des deux derniers kms de côte.
Et je fais bien ! car cette fin de parcours est terrible. Je serre les dents mais cela devient très dur. je me fais même doubler par le porte drapeau dans les 500 derniers mètres. il est seul. Personne n'a réussi à le suivre.
Ultime virage et ultime ligne droite, le chrono est bien visible sous la ligne finale, les secondes s'égrènent, les 2H59 passent , un dernier sprint et je termine ce marathon, les bras levés en 2:59:22 .
Je récupère ma médaille, m'assois et profite de ce moment depuis si longtemps attendu.
Objectif atteint .... ENFIN !
la preuve irréfutable :
http://www.maphotographie.com/diplome/pdf/rdl2012/index.php?nom=ARDID&epreuve=Marathon&temps=2h59min22&classement=42
articles :
http://www.laroutedulouvre.fr/cmsms/uploads/2012/VDN%20LENS%20HENIN%20CARVIN%2014%205%2012.pdf
Après toutes ces déceptions, la délivrance a été au bout de ces 42,195 kms .
Rien à rajouter ou presque.
Près de 4 mois et demi d'entraînement tournés vers cet objectif n'auront donc pas servi à rien.
Pourtant, je n'y croyais plus trop suite à deux semaines ou je me suis senti fatigué lors de mes séances et c'est donc avec beaucoup d'incertitudes que je me rends à Lille pour le départ de ce marathon .
Objectif, moins de trois heures.
Je connais le parcours (4ème participation), je sais que la fin tout en côte va s'avérer difficile avec 40 bornes dans les jambes , il faudra donc avoir un peu d'avance.
Je fais le choix de laisser mon sac avec poche à eau à la maison pour m'alléger au maximum. Tout est bon à prendre .
10 H, nous voilà donc aux ordres du starter sous les yeux de la marraine de l'épreuve : Christelle Daunay (recordwoman de France de marathon). Comme d'habitude, on retrouve devant des concurrents qui sont là pour finir, ce qui est très louable mais qui reste cependant très gênant pour les autres qui souhaitent viser un temps. Du coup, durant le premier km, je suis en train de zigzaguer entre ces coureurs, avec le danger que cela peut représenter, pour rattraper le porte drapeau des 3H00.
De mon côté, j'établis des rituels desquels je ne vais pas m'éloigner : chaque 2.5 kms, un ravito se présente, j'accélère pour me retrouver en tête du groupe et j'y bois une demi bouteille ou un verre selon les cas et je m'alimente à l'aide de gel chaque 40 minutes.
Nous arrivons enfin au trentième. Instant fatidique s'il en est mais l'entraînement paye et je me sens encore plutôt bien. Quelques douleurs m'inquiètent tout en haut et sur l'extérieur des cuisses (limite au niveau des fesses) mais elles ne m'empêchent pas encore de courir.
Le groupe 3H00 a explosé, nous ne sommes plus que 4 ou 5 et au km 35, je décide d'accélérer pour prendre un peu d'avance en vue des deux derniers kms de côte.
Et je fais bien ! car cette fin de parcours est terrible. Je serre les dents mais cela devient très dur. je me fais même doubler par le porte drapeau dans les 500 derniers mètres. il est seul. Personne n'a réussi à le suivre.
Ultime virage et ultime ligne droite, le chrono est bien visible sous la ligne finale, les secondes s'égrènent, les 2H59 passent , un dernier sprint et je termine ce marathon, les bras levés en 2:59:22 .
Je récupère ma médaille, m'assois et profite de ce moment depuis si longtemps attendu.
Objectif atteint .... ENFIN !
la preuve irréfutable :
http://www.maphotographie.com/diplome/pdf/rdl2012/index.php?nom=ARDID&epreuve=Marathon&temps=2h59min22&classement=42
articles :
http://www.laroutedulouvre.fr/cmsms/uploads/2012/VDN%20LENS%20HENIN%20CARVIN%2014%205%2012.pdf
samedi 12 mai 2012
Les marathons
LA distance historique en course à pied. 42.195 kms , objectif d'une vie sportive ou antichambre de l'ultra, ce format de course est un passage obligé pour déterminer le réel niveau d'un coureur (selon moi).
Malheureusement, comme l'objectif d'un marathon est souvent chronométrique,le plaisir ressenti sur le parcours (essentiellement urbain) est relativement limité et la difficulté à toujours vouloir battre son record font du marathon la course la plus dure que j'ai jamais réalisé (même plus que les 180 kms du golfe du Morbihan).
Voici donc un petit retour , à J-1 sur mes performances du passé :
2002 : le test.
en fac de sport (STAPS de Font Romeu) je m'étais mis dans l'idée de faire le marathon de Barcelone, pour voir si j'en étais capable, j'avais 19 ans et je me souviens de n'avoir pratiquement pas fait de sortie longue.
Résultat : 3H35 après avoir souffert durant les 10 derniers kms.
2008 : le retour.
changement de vie, déménagement dans le nord ...je décide de me réentraîner sérieusement et de retenter l'aventure du marathon à Lille. Parti trop vite et explosion sur la fin , seul le résultat reste et mon record passe à 3H22 .
2008 : bis.
Déçu du résultat à Lille, je me reconcentre pour améliorer ma marque au marathon de la Rochelle. Une perf de 1H 23 au semi avant l'épreuve me laisse entrevoir de belles choses mais finalement après un passage au semi en 1H30 , j'explose à nouveau et termine dans le même temps que 6 mois plus tôt à Lille...
2009 : la débandade.
Nouvelle inscription au marathon de Lille, et nouvelle grosse désillusion. Le soleil tape , coup de chaud, et jambes absentes . Résultats catastrophiques : 3H36 comme en 2002.
2010 : enfin !
Il me fallait changer quelque chose, mes performances n'étant pas au niveau de ce que je me sentais capable de réaliser, je décide d'axer un maximum d'entraînements sur des sorties très longues à vive allure.
En même temps, je modifie mon objectif pour améliorer mon record par étapes sans viser tout de suite les 3H00. je pars donc pour faire 3H15. Résultat : au semi , je me sens très facile (1H37) et je laisse mes temps pour accélérer progressivement et boucler le second semi plus rapidement que le premier (1H27) . J'obtiens mon nouveau record en 3H04 au marathon des Yvelines. Heureux !
2011 : en préparation.
Afin de réaliser un bon petit weekend choc en vue du grand raid du golfe du Morbihan, je décide d'enchaîner 2 marathons sur le weekend : un off que je vais boucler en 3H45 sur parcours vallonné et le marathon de Lille ou je décide de suivre le ballon des 3H45 mais le rythme étant trop lent, j'accélère au semi pour boucler le tout en 3H29 . Premier marathon sans objectif chronométrique et j'ai enfin pu profiter pleinement des ravitos, de l'ambiance ... vraiment agréable !
2012 : ???????.
A partir de maintenant, un seul objectif, passer sous les 3 heures. J'aurais pu en 2009 (je pense) et je vais donc partir sur ces bases et si j'explose , je finirai tranquille ...on verra bien; 4ème inscription au marathon de Lille.
Voilà mes antécédents !
Malheureusement, comme l'objectif d'un marathon est souvent chronométrique,le plaisir ressenti sur le parcours (essentiellement urbain) est relativement limité et la difficulté à toujours vouloir battre son record font du marathon la course la plus dure que j'ai jamais réalisé (même plus que les 180 kms du golfe du Morbihan).
Voici donc un petit retour , à J-1 sur mes performances du passé :
2002 : le test.
en fac de sport (STAPS de Font Romeu) je m'étais mis dans l'idée de faire le marathon de Barcelone, pour voir si j'en étais capable, j'avais 19 ans et je me souviens de n'avoir pratiquement pas fait de sortie longue.
Résultat : 3H35 après avoir souffert durant les 10 derniers kms.
2008 : le retour.
changement de vie, déménagement dans le nord ...je décide de me réentraîner sérieusement et de retenter l'aventure du marathon à Lille. Parti trop vite et explosion sur la fin , seul le résultat reste et mon record passe à 3H22 .
2008 : bis.
Déçu du résultat à Lille, je me reconcentre pour améliorer ma marque au marathon de la Rochelle. Une perf de 1H 23 au semi avant l'épreuve me laisse entrevoir de belles choses mais finalement après un passage au semi en 1H30 , j'explose à nouveau et termine dans le même temps que 6 mois plus tôt à Lille...
2009 : la débandade.
Nouvelle inscription au marathon de Lille, et nouvelle grosse désillusion. Le soleil tape , coup de chaud, et jambes absentes . Résultats catastrophiques : 3H36 comme en 2002.
2010 : enfin !
Il me fallait changer quelque chose, mes performances n'étant pas au niveau de ce que je me sentais capable de réaliser, je décide d'axer un maximum d'entraînements sur des sorties très longues à vive allure.
En même temps, je modifie mon objectif pour améliorer mon record par étapes sans viser tout de suite les 3H00. je pars donc pour faire 3H15. Résultat : au semi , je me sens très facile (1H37) et je laisse mes temps pour accélérer progressivement et boucler le second semi plus rapidement que le premier (1H27) . J'obtiens mon nouveau record en 3H04 au marathon des Yvelines. Heureux !
2011 : en préparation.
Afin de réaliser un bon petit weekend choc en vue du grand raid du golfe du Morbihan, je décide d'enchaîner 2 marathons sur le weekend : un off que je vais boucler en 3H45 sur parcours vallonné et le marathon de Lille ou je décide de suivre le ballon des 3H45 mais le rythme étant trop lent, j'accélère au semi pour boucler le tout en 3H29 . Premier marathon sans objectif chronométrique et j'ai enfin pu profiter pleinement des ravitos, de l'ambiance ... vraiment agréable !
2012 : ???????.
A partir de maintenant, un seul objectif, passer sous les 3 heures. J'aurais pu en 2009 (je pense) et je vais donc partir sur ces bases et si j'explose , je finirai tranquille ...on verra bien; 4ème inscription au marathon de Lille.
Voilà mes antécédents !
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