Après ma dernière grosse sortie
dimanche dernier, une douleur au genou est revenue, comme d'hab …
Faut dire que le off des terrasses du
Lodévois était bien méchant et trop exigeant pour avoir sa place
dans ma prépa. Malheureusement, je ne connaissais pas le parcours et
une fois parti , il fallait bien finir .
Cette semaine , j'ai donc bien allégé
l'entraînement pour tenter de digérer les 160 kms de la semaine
précédente. Le genou se fait ressentir, toujours le même. Je
commence à me connaître et l'emplacement de la douleur est typique
du syndrome de l'essuie glace. Il va donc falloir éviter le
dénivelé, lever le pied, m'étirer et boire.
En attendant, je ne peux non plus me
permettre de ne rien faire. La course approche à grand pas (- de 2
mois) et l'entraînement doit se poursuivre. On fera les comptes plus
tard .
Du coup, il a fallu faire un choix de
sortie en prenant en considération tous les éléments cités plus
haut et en n'hésitant pas à stopper l'effort si la douleur se
faisait trop forte.
Les alternatives n'étant pas
nombreuses (d'autant que je ne souhaitais pas courir le long du
canal) j'ai opté pour la solution la plus évidente : des tours
de stade.
C'est certain, le circuit n'est pas
glamour. Pas de pierres, pas de garrigues, pas de sable ni de mer et
un paysage urbain et répétitif. Car ce fameux tour mesure 1,8 kms
présentant un revêtement mi bitume mi terre sèche tassée. Les
seules difficultés à surmonter sont le franchissement des 30 cms
d'une paire de trottoirs, et la présence de quelques racines. Rien
d'effrayant .
Par contre, il va falloir faire un
paquet de tours pour au moins atteindre la distance marathon et
c'est dans cet esprit « 24 heures » que je m'élance aux
premières lueurs du jour.
Je pars tranquille à un rythme que
j'estime pouvoir tenir longtemps (un peu plus de 12 km/h). Les tours
s'enchaînent et même de bonne heure je croise du monde rendant le
circuit moins monotone.
Du coup, je me motive pour doubler un
coureur puis en retrouve un autre et retente de le passer et un tour
après l'autre la vitesse augmente progressivement.
Je passe à l'heure de course en un peu
plus de 12 kms parcourus en sentant bien que je pouvais accélérer
et surtout que j'en avais envie. Me voilà donc à modifier mes
objectifs du jour pour viser un temps sympa sur la distance marathon.
A la seconde heure de course je n'ai
plus qu'une minute trente de retard sur une moyenne de 13 km/h. Je
résorbe rapidement cet écart et gère davantage la suite du
parcours.
Au trois heures , je suis au delà des
39 kms avec une petite minute d'avance sur les temps de passage.
Les derniers kms sont de plus en plus
durs mais je maintiens le cap tout en grattant encore un peu de temps
pour finir les 42,2 kms en 3h12min30 s.
Temps sympa au regard de la première
heure de course ( et sans séances de fractionnés depuis
pratiquement 2 mois ).
Le genou a tenu le choc mais me
rappelle à l'ordre une fois l'activité terminée.
Maintenant que quelques jours se sont
écoulés, la douleur est très présente. Mal barré pour la suite
de l'entraînement …
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