Enfin requinqué après le trail du val Joly dimanche dernier, je me prépare donc à participer aux 22 kms du night trail de Frameries (samedi soir). Les jambes vont bien et j'ai fortement allégé l'entraînement de la semaine pour éviter toute blessure .
Au lieu de présenter la course de façon approximative, je vous invite donc à aller faire un tour sur le blog de Cédric où il a réalisé quelques articles complets sur le night trail de Frameries :
- http://crapahut.wordpress.com/2011/04/29/night-trail-20-km-frameries-2011/
- http://crapahut.wordpress.com/2011/03/16/agenda-night-trail-de-frameries-sortez-les-frontales/
Rendez vous dimanche pour les résultats !
vendredi 6 avril 2012
dimanche 1 avril 2012
trail du Val Joly
Premier objectif majeur de la saison en ce 1 avril 2012 avec la participation au premier trail du Val Joly (34 kms).
Depuis que je suis devenu nordiste, ce lieu est mon principal pourvoyeur de sorties longues. J'ai du y faire une soixantaine de tour, découvert de nombreux nouveaux sentiers ,réaliser des montages de circuit ... tout ça pour dire que le Val Joly ... je le connais comme ma poche !
Alors apprendre l'organisation d'un trail sur MON terrain d'entraînement, l'inscription est tout de suite partie !
Comme d'habitude , il y a un hic (même plus d'un cette fois ci !) . J'ai beau avoir sillonné tous ces chemins, je ne les ai jamais emprunté dans le sens ou la course est partie ! Alors oui, je connaissais le parcours mais ... à l'envers ! et ça change beaucoup de choses. Je n'imaginais pas la difficulté de certaines côtes. D'autant que les courir à l'entraînement et en course ... c'est beaucoup plus dur ! Tout ce que j'écris semble logique mais je ne les avais pas intégré et je m'imaginais 2 boucles assez roulantes. Tout faux ...
On ne change pas un fonctionnement qui réussi et c'est une heure avant le départ que je me retrouve sur la base nautique du parc ou je vais tout de suite chercher mon dossard et récupérer mon teeshirt. Près de 400 inscrits sont annoncés mais une grosse majorité va s'orienter vers le 17 kms (une boucle). Je retrouve sur place un collègue (dossard 144 ci dessous : Charly avec un Y à l'américaine !) qui m'a aidé à découvrir le coin quand je m'y suis installé, du coup l'avant course passe vite et l'échauffement ,un brin rapide et long, aussi (première erreur ? ).
Étant un objectif majeur, c'est à l'avant que je me place sur la ligne de départ. Je repère tout de suite le vainqueur des 23 kms de Saultain qui est clairement plus rapide que moi. Après, dur de différencier les coureurs dans ce départ commun. Qui fait le 17 ?, le 34 ? un des points à revoir côté organisation.
Nous partons (pas très vite) en direction de la station à proprement dite du Val Joly . Autant le dire tout de suite, le parcours est top hormis un passage d'un km sur route mais qui est obligatoire pour contourner le lac. Nous attaquons directement les difficultés par l’ascension de mono traces du circuit VTT olympique, tout en serpentant devant les chalets, les parcours d'accrobranche et les écuries pour aboutir à l'observatoire des oiseaux à l'extrémité du lac. Nous traversons la route (aiguilleurs excellents et balisage parfait ) et remontons pour mieux redescendre ensuite et aborder la fameuse portion de route , relativement dangereuse (surtout quand à ce moment là, il y a un défilé de motos !) Depuis le départ , je suis dans les 10 et je sais qu'au moins un mec devant fait le 34 (en fait c'était deux ). Pour l'instant, tout va bien et je reste proche des premiers.
Nous rerentrons dans les sentiers pour escalader la côte du camping (dur,dur) et pouvons ensuite récupérer un peu sur une portion plane.Le plus dur de la boucle est passé. Voilà près de 7 bornes effectuées et très peu de plat, que du cassant, gare à celui qui est parti en surrégime.
La suite est beaucoup plus belle avec de beaux sentiers en bordure du lac. Certes, ce n'est pas plat mais ce n'est pour autant pas aussi dur que le début de course. 3 gros coups de cul à passer, les deux premiers du 34 sont à cent mètres de moi ,je m'accroche toujours et je n'ai pas l'impression de courir trop vite.
Pour terminer la boucle nous empruntons enfin un petit chemin très sympa en bordure du barrage (que je ne connaissais pas) qui débouche sur le parking présent juste avant la base nautique. Je termine ces 17 premiers kms (en fait un tout petit peu plus de 15) en 1H08 et troisième position du 34 ; Je suis surpris de ne retrouver devant moi que 4 coureurs du 17 kms.
La seconde boucle est identique à la première, toujours aussi dure au début moins par la suite.Côté sensation, les premiers se sont clairement détachés, je ne les ai plus en ligne de mire et je ne vais pas bien. Plusieurs raisons à ça :
-d'abord, j'ai voulu partir léger et je n'ai pris qu'un litre d'eau dans le sac . Je me suis donc empêché tout au long du parcours de trop boire.
-ensuite, j'ai pris quelques sucres et je n'en ai mangé qu'un.
-enfin, peut être que je n'avais pas la distance dans les jambes ou que je suis parti trop vite .
Bref, tout ça pour dire que cette seconde boucle à ressembler à un long chemin de croix avec de la marche dans les côtes , là ou je courais lors de la première boucle.Avec une difficulté croissante à relancer et à accélérer. Si on rajoute une hypo à tout ça ,avec la tête qui tourne sur les derniers kms, on a le tableau assez net de ma fin de course.
Bien entendu, les autres coureurs n'ont pas attendu que j'aille mieux et je me fais subtiliser ma troisième place sur la fin du circuit. Dommage , mais on a que ce qu'on mérite.
Quelques heures après la course, je me demande encore comment j'ai pu faire ces erreurs de débutant : mauvaise hydratation , mauvaise alimentation.
Je termine ma course en 2H20 (soit une seconde boucle en 1H12 : relativement correct au regard des sensations) en quatrième position. Si les deux premiers sont intouchables , je regrette de laisser filer un podium à quelques encablures de l'arrivée.
L'arrivée justement, parlons en. je franchis la ligne , j'ai la tête qui tourne et j'ai même du mal à faire les deux mètres qui la sépare du ravito. Mais une fois devant, je m'enfile morceau d'orange sur morceau d'orange, verre sur verre (plus d'eau dans le sac).Avant de partir, je félicite mes prédécesseurs et m'éclipse tranquillement. Le podium est annoncé à 15h30. Trop tard et j'ai de toute façon un grand besoin de me reposer.
Putain, je suis cramé ...
Si on oublie tout ça, un grand bravo à l'organisation et aux bénévoles .Cette première édition fut une réussite.
Ce qui est à revoir, selon moi :
- le départ commun,
- le circuit du 30 . Il y a tellement de sentiers à emprunter que réaliser deux boucles identiques est un peu dommage. je suis bien conscient que cela nécessiterait un max de bénévole mais c'est à réfléchir.
- le kilométrage (plus proche de 30 que de 34 !)
merci aux photographes de la course pour toutes les photos !
Depuis que je suis devenu nordiste, ce lieu est mon principal pourvoyeur de sorties longues. J'ai du y faire une soixantaine de tour, découvert de nombreux nouveaux sentiers ,réaliser des montages de circuit ... tout ça pour dire que le Val Joly ... je le connais comme ma poche !
Alors apprendre l'organisation d'un trail sur MON terrain d'entraînement, l'inscription est tout de suite partie !
Comme d'habitude , il y a un hic (même plus d'un cette fois ci !) . J'ai beau avoir sillonné tous ces chemins, je ne les ai jamais emprunté dans le sens ou la course est partie ! Alors oui, je connaissais le parcours mais ... à l'envers ! et ça change beaucoup de choses. Je n'imaginais pas la difficulté de certaines côtes. D'autant que les courir à l'entraînement et en course ... c'est beaucoup plus dur ! Tout ce que j'écris semble logique mais je ne les avais pas intégré et je m'imaginais 2 boucles assez roulantes. Tout faux ...
On ne change pas un fonctionnement qui réussi et c'est une heure avant le départ que je me retrouve sur la base nautique du parc ou je vais tout de suite chercher mon dossard et récupérer mon teeshirt. Près de 400 inscrits sont annoncés mais une grosse majorité va s'orienter vers le 17 kms (une boucle). Je retrouve sur place un collègue (dossard 144 ci dessous : Charly avec un Y à l'américaine !) qui m'a aidé à découvrir le coin quand je m'y suis installé, du coup l'avant course passe vite et l'échauffement ,un brin rapide et long, aussi (première erreur ? ).
Étant un objectif majeur, c'est à l'avant que je me place sur la ligne de départ. Je repère tout de suite le vainqueur des 23 kms de Saultain qui est clairement plus rapide que moi. Après, dur de différencier les coureurs dans ce départ commun. Qui fait le 17 ?, le 34 ? un des points à revoir côté organisation.
Nous partons (pas très vite) en direction de la station à proprement dite du Val Joly . Autant le dire tout de suite, le parcours est top hormis un passage d'un km sur route mais qui est obligatoire pour contourner le lac. Nous attaquons directement les difficultés par l’ascension de mono traces du circuit VTT olympique, tout en serpentant devant les chalets, les parcours d'accrobranche et les écuries pour aboutir à l'observatoire des oiseaux à l'extrémité du lac. Nous traversons la route (aiguilleurs excellents et balisage parfait ) et remontons pour mieux redescendre ensuite et aborder la fameuse portion de route , relativement dangereuse (surtout quand à ce moment là, il y a un défilé de motos !) Depuis le départ , je suis dans les 10 et je sais qu'au moins un mec devant fait le 34 (en fait c'était deux ). Pour l'instant, tout va bien et je reste proche des premiers.
Nous rerentrons dans les sentiers pour escalader la côte du camping (dur,dur) et pouvons ensuite récupérer un peu sur une portion plane.Le plus dur de la boucle est passé. Voilà près de 7 bornes effectuées et très peu de plat, que du cassant, gare à celui qui est parti en surrégime.
La suite est beaucoup plus belle avec de beaux sentiers en bordure du lac. Certes, ce n'est pas plat mais ce n'est pour autant pas aussi dur que le début de course. 3 gros coups de cul à passer, les deux premiers du 34 sont à cent mètres de moi ,je m'accroche toujours et je n'ai pas l'impression de courir trop vite.
Pour terminer la boucle nous empruntons enfin un petit chemin très sympa en bordure du barrage (que je ne connaissais pas) qui débouche sur le parking présent juste avant la base nautique. Je termine ces 17 premiers kms (en fait un tout petit peu plus de 15) en 1H08 et troisième position du 34 ; Je suis surpris de ne retrouver devant moi que 4 coureurs du 17 kms.
La seconde boucle est identique à la première, toujours aussi dure au début moins par la suite.Côté sensation, les premiers se sont clairement détachés, je ne les ai plus en ligne de mire et je ne vais pas bien. Plusieurs raisons à ça :
-d'abord, j'ai voulu partir léger et je n'ai pris qu'un litre d'eau dans le sac . Je me suis donc empêché tout au long du parcours de trop boire.
-ensuite, j'ai pris quelques sucres et je n'en ai mangé qu'un.
-enfin, peut être que je n'avais pas la distance dans les jambes ou que je suis parti trop vite .
Bref, tout ça pour dire que cette seconde boucle à ressembler à un long chemin de croix avec de la marche dans les côtes , là ou je courais lors de la première boucle.Avec une difficulté croissante à relancer et à accélérer. Si on rajoute une hypo à tout ça ,avec la tête qui tourne sur les derniers kms, on a le tableau assez net de ma fin de course.
Bien entendu, les autres coureurs n'ont pas attendu que j'aille mieux et je me fais subtiliser ma troisième place sur la fin du circuit. Dommage , mais on a que ce qu'on mérite.
Quelques heures après la course, je me demande encore comment j'ai pu faire ces erreurs de débutant : mauvaise hydratation , mauvaise alimentation.
Je termine ma course en 2H20 (soit une seconde boucle en 1H12 : relativement correct au regard des sensations) en quatrième position. Si les deux premiers sont intouchables , je regrette de laisser filer un podium à quelques encablures de l'arrivée.
L'arrivée justement, parlons en. je franchis la ligne , j'ai la tête qui tourne et j'ai même du mal à faire les deux mètres qui la sépare du ravito. Mais une fois devant, je m'enfile morceau d'orange sur morceau d'orange, verre sur verre (plus d'eau dans le sac).Avant de partir, je félicite mes prédécesseurs et m'éclipse tranquillement. Le podium est annoncé à 15h30. Trop tard et j'ai de toute façon un grand besoin de me reposer.
Putain, je suis cramé ...
Si on oublie tout ça, un grand bravo à l'organisation et aux bénévoles .Cette première édition fut une réussite.
Ce qui est à revoir, selon moi :
- le départ commun,
- le circuit du 30 . Il y a tellement de sentiers à emprunter que réaliser deux boucles identiques est un peu dommage. je suis bien conscient que cela nécessiterait un max de bénévole mais c'est à réfléchir.
- le kilométrage (plus proche de 30 que de 34 !)
merci aux photographes de la course pour toutes les photos !
mercredi 28 mars 2012
trail du val joly J- 4
Tout va pour le mieux côté entraînement en ce moment (hier 5000 m en 3'45 au km). Certes ,je me sens un peu fatigué mais la forme est là.
Samedi dernier, sous un beau soleil, je suis allé reconnaître le parcours du trail du Val Joly de dimanche. Malheureusement, le circuit emprunte quelques parties privés non accessibles (près du barrage notamment), et j'ai dû aménagé un parcours de rechange.
Dès le début de la sortie, je retrouve des flèches au sol, relativement récentes. Pensant que le trail avait déjà était balisé, je me mets à suivre les traces. Bien vite , je me rends compte que le tracé n'est pas celui présenté sur le site (2 boucles) mais bon peut être ont ils changé le parcours ?!
Je croise des sortes de ravitaillements bizarres avec des bouteilles pleines d'eau mais pas de verres. La sortie se poursuit doucement, sans forcer pour ne pas tirer sur le genou et au bout de 29 kms j'arrive devant un panneau "dernier kilomètre".
Je suis satisfait de mon footing et je m'apprête à terminer tranquillement ces ultimes mètres quand j'entends un gros bruit derrière moi.
Je me retourne juste au moment ou un cavalier déboule au galop sur ma gauche pour gagner la course d'endurance équestre du jour. J'ai bien rigolé sur le coup ...
Bref, petite scène cocasse et en redevenant sérieux, il me tarde d'être à dimanche pour savoir ce que peuvent donner mes jambes (et surtout mon genou) sur une distance plus longue.
En fonction de l'état dans lequel je terminerai , je m'inscrirai (ou pas) au night trail de Frameries du samedi 7 avril .
A bientôt !
Samedi dernier, sous un beau soleil, je suis allé reconnaître le parcours du trail du Val Joly de dimanche. Malheureusement, le circuit emprunte quelques parties privés non accessibles (près du barrage notamment), et j'ai dû aménagé un parcours de rechange.
Dès le début de la sortie, je retrouve des flèches au sol, relativement récentes. Pensant que le trail avait déjà était balisé, je me mets à suivre les traces. Bien vite , je me rends compte que le tracé n'est pas celui présenté sur le site (2 boucles) mais bon peut être ont ils changé le parcours ?!
Je croise des sortes de ravitaillements bizarres avec des bouteilles pleines d'eau mais pas de verres. La sortie se poursuit doucement, sans forcer pour ne pas tirer sur le genou et au bout de 29 kms j'arrive devant un panneau "dernier kilomètre".
Je suis satisfait de mon footing et je m'apprête à terminer tranquillement ces ultimes mètres quand j'entends un gros bruit derrière moi.
Je me retourne juste au moment ou un cavalier déboule au galop sur ma gauche pour gagner la course d'endurance équestre du jour. J'ai bien rigolé sur le coup ...
Bref, petite scène cocasse et en redevenant sérieux, il me tarde d'être à dimanche pour savoir ce que peuvent donner mes jambes (et surtout mon genou) sur une distance plus longue.
En fonction de l'état dans lequel je terminerai , je m'inscrirai (ou pas) au night trail de Frameries du samedi 7 avril .
A bientôt !
dimanche 18 mars 2012
Les 23 kms des foulées de Saultain 2012
Ce weekend , place à la route avec un parcours de 23 kms autour de Saultain à quelques encablures de Valenciennes. Cette course représente la première manche du challenge Hainaut nature qui en comporte 3 : celle ci, le trail de la fraise ( en mai) et la course des terrils (en septembre).
L'objectif du jour est encore simple : faire des kms tout en travaillant la vitesse en vue des échéances futures ( trail du val Joly, marathon de la route du Louvre ...).
Le départ est donné à 9H30 sous un temps couvert mais sans pluie (elle nous épargnera d'ailleurs toute la matinée). La course ne part pas très vite et je me retrouve rapidement aux alentours de la dixième place. Le parcours suit des petites routes de village, des chemins pavés (assez désagréable) obligeant à courir sur la terre présente au bord du sentier. On traverse ainsi Estreux, Sebourg,Curgies ...
Dès le km 4 je suis au milieu d'un groupe de 3 coureurs que je distance assez rapidement pour essayer d'en accrocher un autre une centaine de mètres devant. Il me faudra quelques kms pour y arriver et rentrer dans celui ci. Le temps de se reposer un peu et à l'occasion d'une petit côte je me sépare de mes compagnons pour tenter de revenir sur un élément isolé un peu plus loin.
Là aussi, il me faudra un peu de temps pour le faire d'autant qu'en descente le bougre va beaucoup plus vite que moi alors qu'en montée, il n'avance pas.
A la jonction avec mon compère, il m'annonce que le quatrième est juste devant. Le moral est au beau fixe , les jambes vont bien et nous continuons notre périple ensemble.
Au km 12 , nous croisons le premier qui arrive en face de nous !?! en bref, on s'est planté de parcours. Nous faisons demi tour et nous nous retrouvons donc second et troisième à une vingtaine de seconde de la tête; Un regard au GPS et il nous manque un km au compteur. Fait chier ...depuis que je suis petit et que je fais des courses je me perds régulièrement .Un manque d'attention ? une erreur de signaleur ? Certainement un peu des deux.
Maintenant qu'on est là, autant continuer la course et comme la fin du parcours est plus vallonnée je lâche assez rapidement mon compagnon d'infortune qui commence à souffrir .Je garde en ligne de mire le premier jusqu'à l'arrivée, passe le semi marathon en 1H23 et boucle la course en 1H24min30 s pour 21.6 kms.
Je me dirige donc immédiatement vers la table de chronométrage et explique ma mésaventure au responsable. Très compréhensif, il propose de ne pas me disqualifier et de me rajouter un temps correspondant au km manquant.
J'attends un peu les résultats et lorsque ceux ci sont affichés je me rends compte avec amertume qu'ils m'ont replacé septième en 1H32min 50s, soit 8 minutes de plus pour un km manquant. Je suis très déçu et en toute honnêteté , au regard des temps de mes prédécesseurs , j'aurais dû finir quatrième.Je me retrouve derrière des mecs que j'avais lâché à mi course.
Alors certes , je finis premier sénior et obtiens une médaille mais je m'en moque un peu et j'espère que ce résultat n'aura pas de grosse influence sur la suite du challenge.
Si on excepte cet aléa , je suis encore satisfait du résultat et j'ai fini la course relativement frais. De bon augure pour le trail du val joly dans quinze jours.
résultats : ici
photos à venir ...
L'objectif du jour est encore simple : faire des kms tout en travaillant la vitesse en vue des échéances futures ( trail du val Joly, marathon de la route du Louvre ...).
Le départ est donné à 9H30 sous un temps couvert mais sans pluie (elle nous épargnera d'ailleurs toute la matinée). La course ne part pas très vite et je me retrouve rapidement aux alentours de la dixième place. Le parcours suit des petites routes de village, des chemins pavés (assez désagréable) obligeant à courir sur la terre présente au bord du sentier. On traverse ainsi Estreux, Sebourg,Curgies ...
Dès le km 4 je suis au milieu d'un groupe de 3 coureurs que je distance assez rapidement pour essayer d'en accrocher un autre une centaine de mètres devant. Il me faudra quelques kms pour y arriver et rentrer dans celui ci. Le temps de se reposer un peu et à l'occasion d'une petit côte je me sépare de mes compagnons pour tenter de revenir sur un élément isolé un peu plus loin.
Là aussi, il me faudra un peu de temps pour le faire d'autant qu'en descente le bougre va beaucoup plus vite que moi alors qu'en montée, il n'avance pas.
A la jonction avec mon compère, il m'annonce que le quatrième est juste devant. Le moral est au beau fixe , les jambes vont bien et nous continuons notre périple ensemble.
Au km 12 , nous croisons le premier qui arrive en face de nous !?! en bref, on s'est planté de parcours. Nous faisons demi tour et nous nous retrouvons donc second et troisième à une vingtaine de seconde de la tête; Un regard au GPS et il nous manque un km au compteur. Fait chier ...depuis que je suis petit et que je fais des courses je me perds régulièrement .Un manque d'attention ? une erreur de signaleur ? Certainement un peu des deux.
Maintenant qu'on est là, autant continuer la course et comme la fin du parcours est plus vallonnée je lâche assez rapidement mon compagnon d'infortune qui commence à souffrir .Je garde en ligne de mire le premier jusqu'à l'arrivée, passe le semi marathon en 1H23 et boucle la course en 1H24min30 s pour 21.6 kms.
Je me dirige donc immédiatement vers la table de chronométrage et explique ma mésaventure au responsable. Très compréhensif, il propose de ne pas me disqualifier et de me rajouter un temps correspondant au km manquant.
J'attends un peu les résultats et lorsque ceux ci sont affichés je me rends compte avec amertume qu'ils m'ont replacé septième en 1H32min 50s, soit 8 minutes de plus pour un km manquant. Je suis très déçu et en toute honnêteté , au regard des temps de mes prédécesseurs , j'aurais dû finir quatrième.Je me retrouve derrière des mecs que j'avais lâché à mi course.
Alors certes , je finis premier sénior et obtiens une médaille mais je m'en moque un peu et j'espère que ce résultat n'aura pas de grosse influence sur la suite du challenge.
Si on excepte cet aléa , je suis encore satisfait du résultat et j'ai fini la course relativement frais. De bon augure pour le trail du val joly dans quinze jours.
résultats : ici
photos à venir ...
samedi 10 mars 2012
off de la clape
Premier test de l'année sur un parcours un peu plus long (32 kms) dans la clape.
Sous un beau soleil mais un fort vent, je commence ma sortie de Narbonne par quelques kms désagréables le long de la route direction le domaine de Moujan ou j'emprunte enfin les premiers sentiers de la journée. Le sol est caillouteux , forcement on est dans la clape ...
Cependant, je récupère très vite le bitume pour la première ascension du jour : la couleuvre. Côte assez raide d'1,5 kms qui m'amène sur le plateau du domaine de Pech Redon .
Je bifurque peu de temps après vers la seconde grimpette courte mais costaud (je vais l'appeler : la falaise) qui me dépose sur les hauteurs de la Clape devant un panorama grandiose : Gruissan, la mer ...
Je poursuis mon périple en montant la côte de la vigie que je vais rapidement dépasser pour descendre au pied de la falaise l'accueillant .
Je récupère rapidement le bitume de la route bleue bien à l'abri du vent. Je la remonte sur quelques centaines de mètres pour gravir ensuite un chemin très caillouteux m'amenant à Notre dame des Auzils.
Toujours aussi beau mais pas le temps de traîner ! je redescends par le cimetière marin , retrouve la route bleue et c'est parti , je passe devant la scierie, le domaine de la pierre droite, les falaises d'escalade, et débouche au bord de la route de Gruissan au niveau de la carrière.
Quelques mètres plus loin, je quitte la route fréquentée au pied du domaine du Capitoul et direction le canal de la Robine. Je parcours cette portion vent pleine face, je n'avance pas d'un pouce ... La fin du parcours va être longue .
Arrivé sur les berges du cours d'eau, le lit du canal tourne un peu et je finirai les 8 derniers kms avec un vent tantôt de 3/4 face, tantôt pleine face . Une fois revenu à Narbonne , proche du théâtre ,je traverse le parc des sports et rentre à petit trot à la maison ou un repos bien mérité m'attend.
Une bien belle sortie, exigeante (surtout pour mon genou qui s'est fait sentir). Une moyenne de 12 km/h sans forcer.
Dernier jour de vacances, retour dans le Nord où les sentiers plus "mous" , moins cassants, sans d'aussi grosses côtes vont me permettre de reposer le genou.
En partant de cette idée, je préfère remplacer ma participation au trail de la montagne de Reims par les 23 kms des foulées printanières de Saultain ( 18/03). Plus roulant, plus simple ( côté logistique) et plus proche de ce que je vais retrouver au Val Joly.
Sinon, la moyenne kilométrique mensuelle augmente progressivement et j'ai pu réaliser 256 kms en février.
(photos sites : vttescapade,odyssea.eu,mariegenea.canalblog.com,baladedulundi.voilà.net,vppyr.free.fr, tourisme.legrandnarbonne.com)
Sous un beau soleil mais un fort vent, je commence ma sortie de Narbonne par quelques kms désagréables le long de la route direction le domaine de Moujan ou j'emprunte enfin les premiers sentiers de la journée. Le sol est caillouteux , forcement on est dans la clape ...
Cependant, je récupère très vite le bitume pour la première ascension du jour : la couleuvre. Côte assez raide d'1,5 kms qui m'amène sur le plateau du domaine de Pech Redon .
Dernier jour de vacances, retour dans le Nord où les sentiers plus "mous" , moins cassants, sans d'aussi grosses côtes vont me permettre de reposer le genou.
En partant de cette idée, je préfère remplacer ma participation au trail de la montagne de Reims par les 23 kms des foulées printanières de Saultain ( 18/03). Plus roulant, plus simple ( côté logistique) et plus proche de ce que je vais retrouver au Val Joly.
Sinon, la moyenne kilométrique mensuelle augmente progressivement et j'ai pu réaliser 256 kms en février.
(photos sites : vttescapade,odyssea.eu,mariegenea.canalblog.com,baladedulundi.voilà.net,vppyr.free.fr, tourisme.legrandnarbonne.com)
dimanche 4 mars 2012
trail de fontfroide
En ce dimanche 4 mars au matin, me voilà parti vers le château de Jonquières pour prendre le départ de mon premier trail de la saison.
Dans la continuité des courses précédentes, je cherche avant tout à faire du court mais intense pour essayer de gagner en vitesse en vue d'un éventuel marathon mi mai. Le résultat de Dour (il y a 15 jours) m'ayant pleinement satisfait, j'ai poursuivi ma préparation sans rien changer et j'ai même pu aller reconnaître le parcours en début de semaine (24 kms pour 850 D+).
D'abord, bonne surprise avant le départ : pour une dizaine d'euros d'inscription, nous avons droit à un t shirt, une bouteille de vin , un ravito en course, un ravito final bien rempli et un panier repas convivial à savourer au soleil !
Mais ça , c'est pas le plus important ...Le plus important, c'est la course et comme j'ai pu m'en apercevoir lors de la reco , de longues montées sont à prévoir en monotraces et il est donc important de prendre un bon départ afin de se placer correctement pour éviter de rester coincé derrière des files de coureurs. Et c'est chose faites, lorsqu'au départ je m'élance à toute allure dans le premier groupe de participants. Nous attaquons immédiatement quelques kms de côtes plutôt larges (sans vent !), très vite les places se stabilisent et je me retrouve aux alentours de la vingtième position.Comme depuis quelques temps, je me rends compte rapidement que les montées ne sont pas mon fort et je perds du temps à chaque fois que le chemin s'élève pour le rattraper en descente . De ce fait, je vais faire longtemps le yoyo, tantôt devant , tantôt derrière certains coureurs mais toujours dans les 20.
Je m'aperçois aussi que le parcours est plus roulant que ce que je m'étais imaginé lors de la reco. Certes , il y a des pierres (et nombreux sont ceux qui vont se blesser) mais les descentes et les côtes s'enchaînent permettant de récupérer avant chaque nouvelle difficulté.
Nous arrivons assez vite à la combe d'enfer et les écarts étant déjà important, je vais l'escalader seul (c'est plus de la course là !) à bonne allure. La pente qui suit nous amène à l'abbaye de Fontfroide et ces quelques kms vont me permettre de rattraper quelques coureurs et d'accroître mon avance sur d'autres.
La croix nous surplombe et il va falloir y monter ... difficilement. La descente précédente ayant laissé des traces dans mes jambes, c'est en marchant que je réalise le gros de l’ascension . c'est sympa ! comme lors du trail des citadelles à Montségur, les coureurs qui descendent et qui montent se croisent sur le même chemin.
Je me sens clairement moins bien . Je commence à être dans le dur. Je sais pourtant qu'une seule grosse difficulté nous attend : la montée du coupe feu. Un mur est la description la plus appropriée, un enfer quand on est dans le rouge et en me retournant je vois qu'un wagon de coureurs me talonne. Heureusement, je me fais doubler qu'une seule fois par un fada qui descend comme un forcené et qui enchaîne culbutes , roulades, le tout en mini short et qui arrive en s'en sortir sans une égratignures ...
Mais ce fada me rendra bien service et va me motiver à maintenir un rythme assez élevé le temps de me refaire une santé.
Place à la partie roulante , je largue mon cascadeur mais me retrouve vite dans le dur lorsque la route s'élève , même légèrement. Alors imaginez la côte du château d'eau, ou celle du poste de gaz : délicates. Mais ça passe et ça sent l'écurie d'autant que la dernière partie en bordure de vignes m'offre, à chaque regard vers l'arrière, un panorama dégagé .
La place est acquise, tant mieux, je vais pouvoir finir en courant avec mon fils pour la première fois. Incontestablement le meilleur moment de la journée !
A priori, je termine 16/410 inscrits en 1H55 et des brouettes . Les bonnes sensation aperçues à Dour, comme à l'entraînement cette semaine sont validées et devront être confirmées sur du plus long (dès le 18 mars lors du trail de la montagne de Reims?). Pour ce faire, je vais commencer dés jeudi , à intégrer une sortie de plus de 30 kms par semaine.
Tant qu'on y est : le genou va bien.
Dans la continuité des courses précédentes, je cherche avant tout à faire du court mais intense pour essayer de gagner en vitesse en vue d'un éventuel marathon mi mai. Le résultat de Dour (il y a 15 jours) m'ayant pleinement satisfait, j'ai poursuivi ma préparation sans rien changer et j'ai même pu aller reconnaître le parcours en début de semaine (24 kms pour 850 D+).
D'abord, bonne surprise avant le départ : pour une dizaine d'euros d'inscription, nous avons droit à un t shirt, une bouteille de vin , un ravito en course, un ravito final bien rempli et un panier repas convivial à savourer au soleil !
Mais ça , c'est pas le plus important ...Le plus important, c'est la course et comme j'ai pu m'en apercevoir lors de la reco , de longues montées sont à prévoir en monotraces et il est donc important de prendre un bon départ afin de se placer correctement pour éviter de rester coincé derrière des files de coureurs. Et c'est chose faites, lorsqu'au départ je m'élance à toute allure dans le premier groupe de participants. Nous attaquons immédiatement quelques kms de côtes plutôt larges (sans vent !), très vite les places se stabilisent et je me retrouve aux alentours de la vingtième position.Comme depuis quelques temps, je me rends compte rapidement que les montées ne sont pas mon fort et je perds du temps à chaque fois que le chemin s'élève pour le rattraper en descente . De ce fait, je vais faire longtemps le yoyo, tantôt devant , tantôt derrière certains coureurs mais toujours dans les 20.
Nous arrivons assez vite à la combe d'enfer et les écarts étant déjà important, je vais l'escalader seul (c'est plus de la course là !) à bonne allure. La pente qui suit nous amène à l'abbaye de Fontfroide et ces quelques kms vont me permettre de rattraper quelques coureurs et d'accroître mon avance sur d'autres.
La croix nous surplombe et il va falloir y monter ... difficilement. La descente précédente ayant laissé des traces dans mes jambes, c'est en marchant que je réalise le gros de l’ascension . c'est sympa ! comme lors du trail des citadelles à Montségur, les coureurs qui descendent et qui montent se croisent sur le même chemin.
Mais ce fada me rendra bien service et va me motiver à maintenir un rythme assez élevé le temps de me refaire une santé.
Place à la partie roulante , je largue mon cascadeur mais me retrouve vite dans le dur lorsque la route s'élève , même légèrement. Alors imaginez la côte du château d'eau, ou celle du poste de gaz : délicates. Mais ça passe et ça sent l'écurie d'autant que la dernière partie en bordure de vignes m'offre, à chaque regard vers l'arrière, un panorama dégagé .
La place est acquise, tant mieux, je vais pouvoir finir en courant avec mon fils pour la première fois. Incontestablement le meilleur moment de la journée !
Tant qu'on y est : le genou va bien.
un ravito bien mérité !
lundi 27 février 2012
Reco trail de fontfroide 2012
Les vacances commencent et je décide donc d'aller repérer le parcours du trail de fontfroide qui aura lieu dimanche 4 mars. Je charge la trace GPS sur mon garmin et me dirige , en compagnie de mon père (qui suivra en VTT) vers le château de Jonquières ou sera donné le départ de l'épreuve.
Je ne sais à quoi m'attendre concernant le tracé, je sais seulement que dans le coin il y a de quoi bien monter et que les pierres ne manquent pas. Et nous ne serons pas déçus !
Le chemin monte pratiquement tout de suite pour quelques kilomètres, le sentier n'est pas très large, il ne faudra pas lâcher la sauce trop vite aux risques d'asphyxie précoce !
Ensuite , on bascule et on récupère de nombreux monotraces en sous bois.
L'allure devra aussi être contrôlée car pierres, racines, virages ... ne permettent pas une descente à fond.
Vient ensuite la remontée du lit d'un ruisseau avec un pourcentage assez costaud mais surtout énormément de cailloux (combe d'enfer, je crois)
Puis une descente assez roulante (enfin ! ) et on recommence : côtes, descentes, monotraces . jusqu'à fontfroide ou on fait le tour de l'abbaye pour remonter toucher la croix . La dernière partie est dure.
place à la redescente et on aborde la montée de l'énorme coupe feu . Dernière difficulté du parcours. La suite peut permettre de gagner du temps à celui qui en aura gardé sous la pédale puisqu'assez roulante. Mais les jambes seront lourdes ...
Nous aurons mis 2 h 49 pour ces 24 bornes et 850 m de D+. Certes , nous avons perdu du temps car nombreux sont les sentiers non accessibles à VTT et ou il a fallu porter mais tout de même, le parcours est vraiment dur et ne donne que plus de relief au vainqueur de l'an dernier qui a bouclé l'épreuve à 15 km/h !
J'ai surtout noté qu'il n'y a pas beaucoup de moment ou on peut envoyer sans arrières pensées, pas de réelles portions de plat, toujours des cailloux et gare aux pièges :Michel en a fait les frais à la dernière reco :
http://sentier-libre.blogspot.com/2012/02/les-guerriers-de-fontfroide.html
Dimanche s'annonce compliqué ...
Je ne sais à quoi m'attendre concernant le tracé, je sais seulement que dans le coin il y a de quoi bien monter et que les pierres ne manquent pas. Et nous ne serons pas déçus !
Le chemin monte pratiquement tout de suite pour quelques kilomètres, le sentier n'est pas très large, il ne faudra pas lâcher la sauce trop vite aux risques d'asphyxie précoce !
Ensuite , on bascule et on récupère de nombreux monotraces en sous bois.
L'allure devra aussi être contrôlée car pierres, racines, virages ... ne permettent pas une descente à fond.
Vient ensuite la remontée du lit d'un ruisseau avec un pourcentage assez costaud mais surtout énormément de cailloux (combe d'enfer, je crois)
Puis une descente assez roulante (enfin ! ) et on recommence : côtes, descentes, monotraces . jusqu'à fontfroide ou on fait le tour de l'abbaye pour remonter toucher la croix . La dernière partie est dure.
place à la redescente et on aborde la montée de l'énorme coupe feu . Dernière difficulté du parcours. La suite peut permettre de gagner du temps à celui qui en aura gardé sous la pédale puisqu'assez roulante. Mais les jambes seront lourdes ...
Nous aurons mis 2 h 49 pour ces 24 bornes et 850 m de D+. Certes , nous avons perdu du temps car nombreux sont les sentiers non accessibles à VTT et ou il a fallu porter mais tout de même, le parcours est vraiment dur et ne donne que plus de relief au vainqueur de l'an dernier qui a bouclé l'épreuve à 15 km/h !
J'ai surtout noté qu'il n'y a pas beaucoup de moment ou on peut envoyer sans arrières pensées, pas de réelles portions de plat, toujours des cailloux et gare aux pièges :Michel en a fait les frais à la dernière reco :
http://sentier-libre.blogspot.com/2012/02/les-guerriers-de-fontfroide.html
Dimanche s'annonce compliqué ...
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