chez un des mes confrères blogueurs . A lire ... ICI !
Ainsi que de nombreux autres intervenants. je conseille d'aller y jeter un coup d'oeil !
plus d'explications au retour de vacances .
samedi 18 août 2012
Les foulées salloises
Après la panoramique, après les foulées laurentines place
aux foulées salloises et l'ensemble sur une semaine …
Bon, à l'origine il est vrai que je ne devais pas y participer.
Trop de fatigue accumulée en peu de temps, une grosse séance hier et surtout la
flemme de me lever tôt et de forcer dans un climat rendu irrespirable par la
chaleur mêlée à une forte humidité ambiante.
Mais voilà, il faut ce qu'il faut … et aujourd'hui se sera
10.5 kms annoncés et pas moyen de le vérifier à cause d'un stupide oubli de
GPS ! On va faire confiance à l'organisation.
Arrivé sur place, je me renseigne bien vite sur le tracé qui
s'annonce relativement corsé. Pas de record en perspective car le vent souffle
déjà et sera accompagné de 2kms assez costaud ou vont s'entasser les deux
grosses difficultés du parcours. Par chance, j'arrive à repérer la première
,pas la seconde par manque de temps.
Le départ est donné à 9h30 et je constate que nous ne sommes
pas nombreux (93). Pour autant, le rythme est tout de suite (trop ?) élevé
grâce (ou à cause) à un premier km en pente et je répète la même erreur que
trois jours plus tôt en passant au km1 en 3'28.
La route s'aplanit progressivement et hormis un coup de rein
pour grimper un pont ainsi qu'un vent de face , le tracé ne présente encore
aucunes difficultés. Les positions se figent vite, j'oscille entre la 9ème et
la 11ème place au grès des virages. Les foulées sont toujours rapides (3'47 au km2
et 3'43 au km3) mais plus pour longtemps …
En effet, nous abordons les 2 côtes du jour entrecoupées
d'une descente dans le village qui nous permettra de reprendre du poil de la
bête. Je rattrape un jeune dès le début de la pente et me cale à son rythme.
J'essaye de m'économiser mais je ne me sens pas particulièrement bien .
D'autant que la seconde ascension se profile déjà. J'utilise la même technique
que précédemment en espérant être entraîné par le rythme de cet espoir mais il
commence à présenter des signes de fatigue m'obligeant à le laisser pour ne pas
perdre trop de temps. Ces 2 kms ont mis un coup à ma moyenne (km4 en 4'14 et
km5 en 4'30), et je me retrouve maintenant seul au monde (9ème) . Personne
devant, personne derrière et pas beaucoup ni d'envie ni de possibilité
d'accélérer. Donc , je gère tant bien que mal sur un parcours plat (km6 en
4'04, km7 en 4'01, km8 en 4'04) jusqu'à ce moment unique dans ma carrière ou
j'établis mon nouveau record du km : 2'58 ! d'où l’intérêt d'avoir un
GPS pour se remettre les pieds sur terre.
Vu qu'une inscription aux JO n'est donc pas d'actualité je
continue mon périple cahin-caha ne prenant guère de plaisir sur cette fin de
circuit ou une dernière bosse et une dernière descente nous ramènent au centre
du village.
La lourdeur du temps a pesé sur l'organisme, je suis trempe,
fatigué et je vais continuer à transpirer longtemps après l'épreuve d'autant
que je me dévoue pour servir d'ouvreur à la course enfant .
Le temps final ne veut finalement pas dire grand chose
(40'42) vu que je ne suis pas sûr que les 10.5 annoncés soient bien là. En
revanche, ce qui est certain c'est que j'ai ressenti une réelle lassitude. Je
n'avais pas envie de courir et le fait, en plus, d'avoir été seul une bonne
partie du parcours n'a pas aidé. Pas d'émulation salvatrice comme à Saint
Laurent et je repars pourtant avec une coupe (9 premiers au scratch récompensés
+ catégories ).
Voilà pour cette fois ! Côté organisation, le parcours
est exigeant mais mal mesuré (au moins un km en tout cas). Par contre les
bénévoles ont bien fait leur boulot : pas d'hésitations à des carrefours,
des ravitos fréquents (3 + épongeage) et des sourires !
Je trouve par contre le prix d'inscription prohibitif pour ce genre de course (10 euros)
même si l'explication d'un tel tarif peut s'expliquer par le nombre de coupes
distribuées (presque un coureur sur deux récompensés). Je repars aussi avec un
tee-shirt coton des foulées salloises.
Place maintenant au repos (bien mérité) et logiquement je
tenterai la quadrilogie sudiste avec une participation dimanche à la ronde des
vins (24 kms) d'Armissan.
lundi 13 août 2012
Les foulées laurentines
Seconde course de la semaine trois jours après la
panoramique de Millas. Les quadriceps sont un peu douloureux au toucher mais
pas lors des foulées. Ils tiendront donc
le choc.
Aujourd'hui, place aux purs sangs ! Du bon gros rythme
effréné tellement difficile à maintenir et dont je ne suis pas particulièrement
fan … mais pour progresser, il faut passer par là, par la souffrance des
cuisses brûlantes et des inspirations sifflantes.
L’événement a lieu au récent complexe sportif Jo Maso (terre
de rugby oblige) de Saint Laurent de la Salanque . La journée n'est pas
excessivement chaude et le soleil est voilé par quelques nuages que le vent
bien présent aujourd'hui n'arrivera pas à chasser.
Le parcours, complètement plat, sera effectué en aller retour avec des
rafales d'abord latérales peu gênantes puis nous exposant seulement pour 1,5
kms à du vent de dos à l'aller et de face au retour.
Voilà le contexte.
A signaler aussi pour 8 euros de frais d'inscription
l'obtention d'une jolie veste coupe vent sans manches au nom de la course (la
laurentine).
Après quelques kms d'échauffement ,le peloton se regroupe
sur la ligne de départ, aux ordres du starter. Je me place vers l'avant de
celui ci pour éviter les ralentissements que j'ai pu subir lors de la
panoramique et c'est avec entrain que je m'élance dans les 20 premiers.
Pour l'instant tout va bien (encore heureux, on vient de
commencer ...), les positions sont vites stabilisées et je passe au km1 en
3'36, trop vite .L'avantage , c'est qu'à cette allure, les mètres défilent
vite ! Et je passe le km 2 en 3'43,le km3 en 3'47 et me voilà bien à
l'avance sur les temps qui m'auraient ravi avant la course (aux alentours de 39
minutes).
Les deux bornes suivantes se passeront aussi bien, grâce à
un vent de dos entraînant qui nous donne l'impression d'être des kényans . Oui
mais à un moment , il faut faire demi tour , littéralement. On perd donc toute
la vitesse acquise et on doit relancer la machine peu aidé par les rafales que
je bénissais quelques instants plus tôt.
Depuis le début de la course, j'ai grappillé peu de places
et je me suis fait doublé qu'une seule fois. Cette seconde partie de l'épreuve
se fera en groupe avec un membre du team running66 (petit frère de notre
célèbre site running59) et la première féminine qui nous rattrape et va jouer
au yoyo jusqu'à l'arrivée.
Face au vent, les affaires se corsent sensiblement et
j'émerge difficilement d'un km bouclé en 3'59. Je suis tout de même ravi
d'aborder une courbe qui nous placera enfin loin de l'influence négative de
cette satanée tramontane.
Voilà, plus d'excuses , il faut maintenir l'allure.
J'enchaîne les bornes en 3'52/3'53 toujours en groupe tantôt devant, tantôt en
retrait au grès de la forme changeante. Nous arrivons finalement en vue du
complexe sportif et de sa piste qu'il faudra parcourir sur ¾ de tour avant de
franchir l'arche d'arrivée. Le collègue du team running66 demande à ce que l'on
laisse notre amie féminine franchir la ligne seule devant en gentleman ...car,
je cite « elle le mérite ».
ça , il n'y a aucun doute mais bon un petit sprint, ça décrasse les jambes aussi !
ça , il n'y a aucun doute mais bon un petit sprint, ça décrasse les jambes aussi !
Bref, pas le temps de cogiter car au lieu d'une explication
échevelée à trois , je récupère mon fils
pour parcourir les derniers 100 mètres en sa compagnie ; Je ne suis
pas à quelques secondes près, ma course est de toute façon réussie.
A noter toutefois que même si ce blog ne parle que de course
à pied, il pourrait évoluer vers une anthologie des citations que peut exprimer
mon fils durant toutes ces fins de course. Après le fameux « qu'est ce
qu'on fait après ? » lors des dernières foulées du trail de
Fontfroide , place cette fois ci au « je suis grand moi! ».
Vivement la suivante …
Je conclue en précisant que je termine ces 10 kms en 38'16 minutes ,à la 14 ème place (beaucoup de temps perdu à cause de Gabriel le temps réel aurait été de 38'00) ; L'organisation a été bonne, les ravitos bien
placés même si il faudrait peut être remplacer les bouteilles par des verres
(plus de déchets à ramasser mais moins de gaspillages). Le ravito final était
très bien fourni.
Seul cafouillage au moment de l'inscription avec une longue
file d'attente qui s'est résorbée bien vite.
Voilà tout. Je suis complètement satisfait par ma course et
agréablement surpris par mon temps. Il va falloir poursuivre dans cette
direction !
résultats ... ICI !
résultats ... ICI !
Prochaine épreuve : pas encore certain, mais un trail à
Armissan dimanche prochain ( près de 25 kms ).
merci aux photographes de running66
merci aux photographes de running66
dimanche 12 août 2012
La panoramique de Millas
Voilà près de 2 mois que je n'avais pas épinglé de dossard
sur ma poitrine. Durant ce laps de temps, du repos : d'abord volontaire
pour récupérer de la barjo puis forcé à cause d'une petite blessure musculaire.
Heureusement , l'organisation bien rodée nous offre des
ravitos frais chaque 2 kms que j'utilise pour mouiller ma casquette afin de
contrer la chaleur toujours étouffante .Dans un premier temps, je me fais
doubler deux fois et je tente de garder ces 2 coureurs à vue. Ainsi, je
maintiens une allure intéressante qui me permet de doubler quelques
compétiteurs partis trop vite.
Dès le 21 juillet, j'ai pu reprendre l'entraînement sans
pousser , ordre du kiné. J'ai donc aligné des kms en montagne ou en plaine
tranquillement pendant une dizaine de jours avant de pouvoir augmenter la
cadence afin de laisser le temps à ma cuisse de cicatriser.
Début août , premières séances de fractionné de l'été et
parce que rien ne vaut l'intensité d'une course je décide de m'inscrire sur une
épreuve du coin . Dans ma tête, le problème est simple : je pars à 15 km/h
et j’essaie de tenir le plus longtemps possible. Etant loin de mon état de
forme , je ne me fixe aucun temps à atteindre, seulement de forcer pour
progresser .
La course a lieu en semaine pour lancer la féria de Millas.
La journée est très chaude et même si le départ est en soirée (19 heures) les
organismes vont être mis à rude épreuve, il faut penser à boire et c'est dans
cette optique que j'opte pour la poche à eau. Juste avant de prendre la voiture
pour atteindre le lieu de départ je fais un petit tour sur internet pour
prendre des infos sur l'épreuve et petite surprise … nous aurons droit à une
sorte de course de côte dont le profil est simple : après 2 kms de plat,
nous montons jusqu'au sommet du força réal (montagne du coin culminant à 520 m)
et dès le dixième km nous amorçons la descente jusqu'à un léger replat dans les
deux derniers kms de la course.. Bref, c'est mort pour les 4'00/km.
Arrivé sur place au milieu des tenues blanches agrémentées
d'un bandana rouge, la bière coule déjà à flot. Visiblement, personne n'a
attendu la fin de la panoramique pour commencer à picoler ! Après avoir
retiré le dossard et les cadeaux d'inscription (bouteille de rosé, teeshirt
coton blanc « l'independant » oui oui le fameux ... et un porte
dossard élastique : pas mal pour 8 euros ) je pars m'échauffer une dizaine
de minutes avant de me placer tout au fond du peloton.
Le départ est ensuite donné, le temps de m'extirper de la masse , je remonte du monde et stabilise ma foulée aux alentours de la 35 ème place avec un passage aux 2 kms en 8'00. A partir de là, le chemin s'élève pour 7.5 kms d’ascension. Au début, nous longeons des vignes , des terrains arides et parcourons des chemins caillouteux aux pourcentages assez costauds mais qui permettent de courir sans interruption.
Le départ est ensuite donné, le temps de m'extirper de la masse , je remonte du monde et stabilise ma foulée aux alentours de la 35 ème place avec un passage aux 2 kms en 8'00. A partir de là, le chemin s'élève pour 7.5 kms d’ascension. Au début, nous longeons des vignes , des terrains arides et parcourons des chemins caillouteux aux pourcentages assez costauds mais qui permettent de courir sans interruption.
La seconde partie de la côte se fait sur bitume et le
pourcentage à tendance à diminuer un peu. Nous allons donc plus vite et pouvons
apercevoir sur les lacets au dessus de nous les premiers coureurs en train de
se tirer la bourre. Je me sens mieux dans cette partie, j'ai enfin trouver un
rythme stable que je vais conserver dans la dernière partie toujours bitumée
mais beaucoup plus raide de cette ascension du força réal. Je cours toujours et
croise les favoris qui redescendent déjà. Ils possèdent près de 2 kms d'avance
… J'atteins finalement l'antenne symbolisant la fin de la côte au bout de 48
minutes de course. Le plus dur est fait … place à la descente.
Celle ci démarre sur bitume avant de bifurquer sur un chemin
caillouteux. J'ai toujours les 2 collègues qui m'ont doublé en ligne de mire et
après un km de transition pour digérer la côte,
j'accélère progressivement mon allure tout en faisant attention à mes
appuis pour éviter d'y laisser une cheville. Je double les deux compères ,
ignore tous les ravitos et grappille des places. Je me sens bien et je finis
fort même si le retour sur plat en fin d'épreuve est difficile à cause des
cuisses rendues dures par la descente.
Je double encore une paire de concurrents et retrouve Millas pour boucler ces 16.8 kms en 1H15min23s et une 14ème place (sur 310 coureurs) inespérée.
Je double encore une paire de concurrents et retrouve Millas pour boucler ces 16.8 kms en 1H15min23s et une 14ème place (sur 310 coureurs) inespérée.
Côté forme, pas grand chose à dire, le profil du parcours ne
permettant pas de tirer des conclusions. Pour cela il faudra attendre un vrai
10 kms plat.
Pour revenir à l'épreuve, même si elle ne fait pas partie du
type de course ou je peux briller, elle s'avère tout de même très agréable et
se rapproche toute proportion gardée de la course du Canigou.
D'accord, la distance est deux fois plus courtes et le
dénivelé est bien inférieur mais lors de l’ascension du Canigou on marche
beaucoup (moi en tout cas !) et je n'arrive pas à apprécier cela. Ici, le
profil est le même : on monte puis on descend mais ... toujours en courant !
J'ai donc trouvé une course que j'aurai plaisir à refaire et que je conseille
fortement. En plus , en période estivale, les maillots de club d'athlé présents
au départ sont nombreux et viennent de tous les coins de France rendant
l'ambiance bien sympa !
Petit clin d'oeil à un coureur du mont des cats qui , il me
semble, organise eux aussi la panoramique mais dans le nord !
Prochaine épreuve : dimanche pour les foulées
laurentines (10 kms)
vendredi 13 juillet 2012
C'est parti pour les vrais vacances !
Après une semaine de vacances dans le nord pour se reposer en attendant que ma moitié soit elle aussi en congé , nous voilà parti (demain) pour 5 semaines de soleil . Je vais enfin rentrer chez moi ...
Les vacances devraient se diviser en deux parties : d'abord 15 jours à Font Romeu afin d'empiler les randos et de se réoxygéner en altitude tout en se rappelant mes années de STAPS ici même.
Puis trois semaines dans la maison familiale à Narbonne pour retater un peu de caillasses !
Bref, le blog risque d'être un peu en standby ...
Et comme il me restera encore 2 semaines de congés après tout ça , j'aurai le temps de mettre le site à jour...
Bonnes vacances à tous !
photos issues : tripadvisor.fr et la penderiedelucie.fr
Les vacances devraient se diviser en deux parties : d'abord 15 jours à Font Romeu afin d'empiler les randos et de se réoxygéner en altitude tout en se rappelant mes années de STAPS ici même.
Puis trois semaines dans la maison familiale à Narbonne pour retater un peu de caillasses !
Bref, le blog risque d'être un peu en standby ...
Et comme il me restera encore 2 semaines de congés après tout ça , j'aurai le temps de mettre le site à jour...
Bonnes vacances à tous !
photos issues : tripadvisor.fr et la penderiedelucie.fr
vendredi 6 juillet 2012
fin du suspens ...
rendez vous chez le kiné effectué et le verdict est sans appel : certaines fibres musculaires de l'ischio se sont décollées de l'aponévrose du muscle. On est entre le claquage et l'élongation qui sont , selon le kiné , des termes d'une nomenclature à l'ancienne.
En bref, 3 semaines d'arrêt, puis retour au footing léger et encore une dizaine de jour avant d'accélérer. Entraînement pendant les vacances compromis .
Merde .
En bref, 3 semaines d'arrêt, puis retour au footing léger et encore une dizaine de jour avant d'accélérer. Entraînement pendant les vacances compromis .
Merde .
mercredi 4 juillet 2012
mise à jour du aïe ...
RDV chez le médecin cet après midi qui n'a pas estimé nécessaire de me faire passer une écho. Il m'a plutôt envoyé chez le kiné . 5 séances en une semaine après ... vacances ! Espérons que je puisse prendre les baskets pour ces 45 jours loin du nord (vive l'enseignement !)
Premier rdv kiné : jeudi soir. j'en saurais donc plus à ce moment là .
Premier rdv kiné : jeudi soir. j'en saurais donc plus à ce moment là .
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